Quand on entend parler de burn-out, on imagine une personne stressée et à bout de nerfs.
On imagine une personne, enfermé chez elle, qui déprime et qui n’a plus le goût de faire quoi que ce soit.
On imagine une personne isolée et qui se plaint d’avoir une vie de m….
Et pourtant.
Ce que j’ai vécu n’a rien de similaire à tout ça.
Ce que j’ai vécu, j’appelle ça un burn-out physique.
C’était fin 2017.
Je ne vais pas revenir en détail sur les raisons de ce burn-out, ni sur les problèmes de santé que j’ai eus (et qui sont encore bien présent à l’heure où j’écris ces lignes).
Non.
Dans ce mail, je vais vous partager la raison pour laquelle, pour moi, ce burn-out est la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie.
Et je vais aussi vous donner des clés pour vous reprendre en main dès maintenant et éviter d’en arriver à subir ce que j’ai subi.
Lorsque j’ai eu ce burn-out, en octobre 2017, j’ai mis seulement quelques jours pour prendre les choses en mains.
Les problèmes de santé que j’ai eus, m’ont vite fait comprendre que j’allais avoir besoin de beaucoup de temps pour m’en sortir (et je ne me suis pas trompé).
Les médecins généralistes et spécialistes ne m’ont aidé en rien.
Les médecines alternatives non plus.
Les bâtons de sauge des chamanes non plus.
La seule personne qui m’a aidé à m’en « sortir », c’est MOI.
C’est parce que j’ai décidé de prendre ma santé en main.
Parce que j’ai décidé d’écouter la petite voix que j’avais fait taire pendant de longues années.
Et c’est grâce à ce burn-out, que le blog du potager minimaliste est né.
J’ai donc passé de longues heures à apprendre à créer un site internet.
De longues heures à écrire des articles de blog.
A écrire des posts sur les réseaux sociaux.
A jardiner sur ma terrasse.
A me balader dans la nature.
A traîner dans TOUTES les bibliothèques de ma région.
A lire un tas de livres sur la permaculture, la notion de sol vivant, la faune, la flore, etc…
A méditer.
A passer du temps dans la nature, seul.
A partir à l’autre bout de la France pour passer mon diplôme de permaculture chez celui qui m’a le plus inspiré.
Sans parler des boulangeries et des terrasses de café dans lesquelles j’ai squatté pour vous écrire des articles et des mails.
Des innombrables conférences auxquelles j’ai participé pour comprendre et garder fois en la nature et ses vertus.
Parfois, je me demande pourquoi je fais et j’ai fait tout ça..
..puis je me souviens de tous ces moments où je l’ai ressenti au plus profond de moi.
Des moments comme le jour où j’ai mangé mes premières tomates cerises issues de mes cultures en lasagne en pots de fleurs.
Où j’ai mangé mon premier melon de la terrasse.
Où j’ai vu le premier oiseau sautiller sur ma terrasse.
Le premier papillon.
Mais aussi les instants mystiques que j’ai vécus sur la terrasse, dans la forêt ou en découvrant des dizaines et des dizaines de jardins partagés à travers la France.
Des instants mystiques où j’ai pu observer un simple tournesol sur un balcon du centre-ville d’une petite ville des Landes…
Des exemples comme ça, j’en ai des dizaines et des dizaines..
..et ils me touchent au fin fond de mon cœur.
C’est comme ça.
Ca ne s’explique pas.
Je peux dire que la nature m’a soigné.
Et plus particulièrement la nature en ville.
Pour moi, c’est LA solution à quasiment tous les maux de la ville.
C’est LA porte de secours si VOUS vous sentez déconnecté.
Déconnecté de la nature.
Déconnecté de vous-même.
Déconnecté de vos émotions.
Si vous a avez l’impression d’être dans un tunnel sans fin depuis plusieurs années.
D’être dans une routine métro, boulot, dodo qui ne vous satisfait pas.
Une routine qui est, tout simplement, en train de vous vider de votre énergie.
…
Les obligations personnelles.
La pression au travail…
Vous n’avez plus le temps de prendre soin de vous.
De faire une activité qui vous plaît.
Qui vous nourrit.
Si vous vous êtes inscrit à mes mails, ce n’est pas pour rien.
Vous aimez la nature.
Vous aimez la façon dont j’en parle.
Le respect et les égards que j’ai envers elle.
Vous aussi, la nature vous parle.
Elle vous donne ces moments mystiques.
Vous fait ressentir des émotions sans dire un mot ou sans faire un geste..
..juste parce qu’elle est là.
Le simple fait d’observer un balcon ou un jardin de verdure vous redonne la foi.
Une simple balade dans le parc vous rappelle qui vous êtes et quels sont vos rêves.
…
Lorsque mon burn-out s’est présenté en octobre 2017, je n’ai rien vu venir.
Il m’a pris, comme ça, sans raison.
Il m’a dit qu’il n’y aurait plus de retour en arrière.
Que c’était comme ça maintenant.
Qu’il fallait vivre avec.
Comme je vous le disais, c’est la pire chose qu’il me soit arrivé et en même temps, c’est la meilleure chose.
Mais si je pouvais revenir en arrière pour me faire passer un petit message et éviter d’en arriver là, je le ferais.
Pour me dire : Fab, écoute-toi. Fais ce qui te parle. Fais ce que tu aimes…
Comme vous l’aurez compris, il n’y a pas de leçon cette semaine.
Juste un simple message, écrit avec le cœur.
Un message qui part dans tous les sens.
Un message incomplet.
Un message à lire avec le cœur et non avec la tête.
Bref, si vous êtes encore en train de me lire, c’est que vous avez certainement besoin de vous reconnecter à votre cœur, votre corps et votre esprit.
A mettre un peu de verdure dans votre vie avant qu’il ne soit trop tard…
Le pire, c’est que plus vous vous approchez du centre-ville, plus tout ça s’accentue et plus vous vous sentez mal.
Et plus vous vous sentez mal, plus vous avez tendance à culpabiliser et vous dire que vous êtes le problème..
..mais ce n’est pas vous le problème.
D’après un article de Lucien Fauvernier dans le magazine « psychologies.com« , plus la population est dense, plus les pathologies sont nombreuses (dépression, schizophrénie, troubles anxieux sévères,…).
Et tout ça, c’est dû au mal du siècle : le stress.
Toujours selon un article de Lucien Fauvernier, l’exposition à des situations de stress chronique favorise le développement d’un trouble psychique.
Le cocktail de la sur-urbanisation et de la sur-exposition à des situations de stress chronique multiplie le risque de troubles psychiques.
Les chiffres nous disent aussi que 10 % de la population souffre d’un traumatisme d’une forme ou d’une autre.
Mais selon le psychiatre Gordon Turnbull, spécialiste du trouble de stress post-traumatique (TSPT) et auteur de l’ouvrage « Trauma », ce chiffre serait bien éloigné de la réalité et se situerait plus près des 50 % !
Et toujours selon lui, un traumatisme peut affecter notre capacité à envisager un avenir différent.
En étant conscient de tout ça, comment voulez-vous qu’on parvienne à mettre en place des solutions radicales pour remédier aux problèmes écologiques ?
Comment voulez-vous qu’on change nos priorités et notre fonctionnement ?
Et, tout simplement, comment voulez-vous que VOTRE avenir soit riche et prospère… ?
Comment voulez-vous habiter en ville tout en préservant votre santé mentale ?
Vous me voyez venir ?
Malgré le fait que l’humain soit un animal social, je pense il a besoin de ressentir une certaine connexion.
Je pense que VOUS avez besoin de vous reconnecter.
De vous reconnecter à quoi ?
A LA NATURE.
Les études le prouvent : l’exposition à la nature diminue le stress et renforce le système immunitaire.
Comment est-ce possible me direz-vous ?
C’est simple.
Ce n’est plus un secret, les végétaux communiquent entre eux.
Non pas pour se raconter les potins du coin..
..mais pour assurer la survie de leurs semblables et de la forêt.
« Attention, les fourmis ont commencé à attaquer mon feuillage. Protégez-vous ! ».
« Je viens de trouver une source de phosphore, qui en a besoin ? ».
« Humain détecté ! ».
Mais ce qu’ils se disent, on s’en fout un peu.
Ce qui nous intéresse à nous, c’est la façon dont ils se le disent…
Les arbres communiquent de deux façons :
1/ Par le réseaux de champignons sous terrain (les messages passent par les filaments mycorhiziens).
2/ Par l’échange de gaz.
Ce sont les échanges gazeux qui nous intéressent car c’est en partie grâce à eux que vous vous sentez bien après une balade en forêt.
D’après ces études, l’exposition à ces gaz réduit l’inflammation, le stress oxydatif, le taux d’hormones de stress (adrénaline) et stimule le système immunitaire.
« Ces molécules pourraient donc contribuer à la diminution du stress et de l’anxiété »
Mais comment faire pour se balader en forêt quand on habite en ville et qu’on a ni le temps, ni les moyens ?
Réponse : le jardinage thérapeutique en pots de fleurs.
Je m’explique.
Dans l’avant-dernier mail, je parlais de la notion de champ libre.
Un champ libre c’est un espace dans lequel il y a de place pour accueillir une mauvaise herbe, un oiseau ou un insecte.
C’est un espace dans lequel vous appliquez délibérément le non-agir.
Pour ça, pas besoin d’avoir un terrain de 1000 m².
Quelques pots de fleurs suffisent pour créer la vie.
Et comme nous l’avons vu, plus vous aurez de plantes dans ces espaces, plus elles communiqueront entre elles et plus il y aura d’échanges gazeux.
(et plus vous serez dopé au bonheur).
En gros, plus votre jardin ressemble à une forêt naturelle, une forêt libre..
..plus il sera bénéfique pour vous d’y passer du temps..
..quelle que soit sa taille !
Alors au lieu de chercher à tout contrôler.
Au lieu de faire de la monoculture en pot de fleurs.
Au lieu d’arracher toutes les mauvaises herbes de vos pots de fleurs.
Faites confiance à la nature et laissez-la faire son travail.
Votre boulot à vous, c’est de lui laisser le champ libre.
Il ne vous restera plus qu’à profiter de l’abondance de bonheur qu’elle sera en mesure de vous apporter.
Il est temps de revoir votre stratégie de jardinage en pot de fleurs.
C’est un reformatage complet dont vous avez besoin.
Personnellement, ça fait plus de 7 ans que je pratique le jardinage thérapeutique en pots de fleurs sur ma terrasse de 8 m²..
..et c’est la raison pour laquelle je vous propose mon aide.
Pour enfin lâcher prise et me demander un petit coup de pouce, c’est par ici.
Apprendre le nom d’une plante ne vous suffit pas ?
Ca tombe bien.
Dans cet e-mail, je vais vous donner 4 clés pour apprendre plein de trucs sur les plantes.
A votre rythme.
Sans avoir pour objectif de devenir botaniste.
Juste les clés de base pour être capable de se la péter un peu du genre, « les amis, ça vous dit de faire un pesto de plantains et un cake aux orties ce week-end ? »
Ou du genre « vous savez que ce sont les Espagnoles qui ont découvert la tomate ? ».
Ou du genre « vous savez que l’aulne a pour rôle d’ombrager les cours d’eau ? ».
Ce qui intéresse un botaniste, c’est la nomenclature des plantes.
C’est-à-dire de connaître la famille, le genre, l’espèce, la sous-espèce, la variété et le cultivar (ou l’hybridation).
Ce qui vous intéresse, c’est d’être capable de reconnaître les plantes sauvages comestibles, les fruits, les légumes du potager ou les arbres de la forêt.
Mais pas que.
Vous voulez aussi avoir plein de trucs intéressants à raconter autour de ces plantes.
Pour ça, pas besoin de partir vivre dans la forêt, de faire 5 ans d’études ou d’éplucher l’atlas des plantes.
Vous avez juste besoin de savoir les identifier et de connaître quelques clés de base comme :
1/ La famille pour être capable de faire des liens entre les plantes.
Souvent, elles ont des caractéristiques en commun qui vous permettront de mieux les reconnaître (comme les fleurs par exemple).
Les plantes de la même famille ont aussi assez souvent les mêmes besoins, les mêmes atouts et les mêmes faiblesses.
Les connaître, peut vous être particulièrement utile au potager en ce qui concerne la rotation des cultures par exemple.
2/ La toxicité pour être sûr que vous pouvez la consommer en toute tranquillité.
Certaines plantes comme la digitale, l’if ou la ciguë sont très toxique.
C’est la raison pour laquelle vous devez savoir si, oui ou non, telle ou telle plante est toxiques.
Mais pas que.
Souvent des plantes toxiques ressemblent à d’autres plantes qui peuvent être, quant à elles, comestibles.
C’est la raison pour laquelle vous devez connaître la clé suivante.
3/ Les plantes « cousines ».
Quasiment toutes les plantes ont une ou plusieurs autres plantes qui leur ressemblent.
Connaître la caractéristique (ou l’absence de caractéristique) qui vous permet de les différencier est primordial.
Si vous voulez être sûr de ne pas confondre l’ail des ours avec le muguet (qui est toxique), mieux vaut vous pencher un peu là-dessus…
4/ Le caractère bio-indicatif pour avoir des informations précieuses sur la nature du sol.
Les végétaux ne poussent pas à un endroit par hasard.
Il y a tout un tas de conditions favorables, comme la composition du sol, pour qu’elles germent.
De plus, en connaissant les besoins et les fonctions des plantes, vous serez en mesure de connaître des informations précieuses sur la nature du sol (pollutions, humidité, minéraux, composition, etc…).
Voilà les 4 principales clés que j’ai déterminées pour devenir un pro des plantes.
Il y en a d’autres.
Mais elles dépendent de votre profil.
De quelles types de plantes vous souhaitez apprendre.
C’est la raison pour laquelle j’ai créé des listes de clés spécifiques que j’ai réparties en 3 profils qui sont les suivants :
Le maraîcher en permaculture, pour devenir incollable sur les fruits et légumes du potager.
Le cueilleur sauvage, pour devenir incollable sur les plantes sauvages et savoir comment les manger sans finir aux urgences.
Et l’expert de la forêt, pour raconter tout un tas de choses sur les arbres centenaires de nos contrées.
Ces 3 profils, ainsi que leurs clés, sont à découvrir avec ma formation sur l’herbier numérique.
Vous pourrez choisir quelles clés utiliser selon votre profil.
Bien entendu, rien ne vous empêche d’avoir plusieurs profils.