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4 applications mobiles pour apprendre les plantes en s’amusant (même en hiver)


Chaque semaine, l’automne avance à grands pas.


Les feuilles changent de teinte.


Elles passent du vert au jaune et, parfois, du jaune au rouge.


Juste avant de se détacher et de tomber, goutte à goutte, aux pieds des arbres…



On a eu un été particulièrement chaud et sec cette année.


Et ce n’est pas terminé !


La sécheresse continue.


Oui, parfois il pleut un peu.


Ca a pour effet de verdir un peu la nature..


..mais c’est est loin d’être suffisant pour recharger les nappes phréatiques.



Par contre, après la pluie, il y a beaucoup de champignons en forêt.


Et ils sont énormes !


Les températures sont idéales pour eux.


Bref.


Il fait tellement chaud pour un mois d’octobre que ça en devient presque inquiétant…



L’avantage avec ce beau temps, c’est qu’on peut continuer à chiller et à bronzer sur sa terrasse.


A observer les dernières fleurs du potager.


A échapper à la monotonie du métro, boulot, dodo…



Mais toute bonne chose à une fin.


D’ici quelques semaines, même avec un peu de soleil, vous aurez du mal à chiller sur votre terrasse.


Le froid va commencer à piquer et ce sera beaucoup plus agréable de lire un livre près du radiateur que de faire l’esquimau sur votre terrasse.



Pour vous occuper en dehors de ces longues soirées d’hiver, je vous ai sélectionné 4 applications mobiles pour continuer à apprendre les plantes..


..du moins, 4 applications qui vont vous motiver à vous dégourdir les jambes et à découvrir la nature.


🙂




La première application, c’est Smartflore (disponible uniquement sur Android).


Smarflore est une carte participative où vous trouverez des balades botaniques.


Assez simple d’utilisation, elle vous permettra de trouver des plantes autour de chez vous.


Vous allez me dire : ‘mais Fabrice, en hiver on ne trouve quasiment pas de plantes dehors ! ».


Et bien c’est faux.


Vous trouverez même des plantes comestibles.


Pour preuve, référez-vous à ma liste de 14 plantes sauvages et comestibles à récolter en hiver.


😉



La deuxième application, j’en parle souvent (et je ne pouvais pas ne pas en parler ici), c’est plantnet.


Avec plus de 35 000 espèces répertoriées à travers le monde, c’est LA référence en termes de reconnaissance de plantes.


C’est un indispensable à avoir dans votre smartphone.


Bien évidemment, ce n’est pas fiable à 100 %, mais c’est assez juste dans l’ensemble.


Couplée avec l’application Smartflore, vous avez de belles balades en perspective !



La troisième application n’en est pas une.


C’est un site internet : quelle-est-cette-fleur.com


La particularité de ce site, c’est qu’il vous permet d’identifier une plante grâce à l’observation de ses caractéristiques.


Bien moins fourni que plantnet (seulement quelques centaines d’espèces), il reste tout de même très efficace dans nos contrées françaises…


Son utilisation est simple.


Dites le milieu dans lequel vous avez trouvé la plante.


Sa taille.


Le type de fleurs et leur couleur.


Le type de feuilles et leur forme.


Et, en analysant au fur et à mesure vos réponses, le site vous dit quelle plante vous tentez d’identifier.


Allez-y les yeux fermés.


Les résultats sont assez fiables.


Mais n’oubliez pas d’être sur à 200 % avant de goûter une plante !



La quatrième et dernière application c’est « clés de la forêt » (disponible sur Android et Iphone).


Développé par l’Office National des Forêt s’il vous plaît !


Utilisable en forêt, mais aussi depuis votre canapé (ou depuis votre canopée, c’est au choix 😉 ).


Simple.


Ludique.


Agréable d’utilisation.


L’O.N.F a fait un super boulot avec cette application mobile.


Vous aimez la faune et la flore ?


Vous allez l’adorer !


Je vous laisse découvrir ça par vous-même…


🙂



Voilà de quoi faire pour continuer à apprendre les plantes, même en hiver.


J’aime ces applications car elles poussent à l’observation.


Et c’est par l’observation qu’on apprend le mieux.



Si vous connaissez d’autres applications, n’hésitez pas à me les citer en répondant à ce mail.


Je partagerais les plus pertinentes dans le canal Telegram.



PS : si vous voulez aller plus loin et devenir incollable en termes de reconnaissance de végétaux, rendez-vous ici pour créer votre propre herbier numérique.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

14 plantes comestibles à récolter (même en milieu urbain) durant l’hiver


L’automne s’est installé et l’hiver se prépare.


Les potagers de balcons, les jardins urbains et les herbes indésirables du trottoir d’en face fondent lentement.


Seules quelques-unes d’entre elles passeront l’hiver.


Et la bonne nouvelle, c’est que parmi elles, il y en a qui sont comestibles !



Dans ce mail, je vais vous donner 14 plantes comestibles que vous pouvez récolter et consommer tout l’hiver.

(à savoir qu’il y en a bien plus…)


14 plantes que vous trouverez dans les bois, les parcs, les jardins potagers et peut-être même sur votre terrasse.


Je vous rappelle que je ne suis pas un expert en botanique.


Je suis un simple amateur qui commence à avoir assez de bagage pour vous apprendre 2 – 3 trucs sur les plantes sauvages et comestibles en milieu urbain.



Aussi étonnant que cela puisse paraître, la nature a de quoi donner, même en hiver.


En ce moment (et malgré la sécheresse de cet été), il y a pas mal de châtaignes à ramasser.


Il reste aussi quelques noix, quelques glands et quelques figues pour les plus téméraires d’entre vous.


Mais il n’y a pas que dans les arbres que l’on trouve de quoi manger.


Le sol regorge aussi de trésors cachés.


Outre les champignons, il y a tout un tas de plantes et d’arbustes comestibles.


Des baies, des feuilles, des fruits, des racines, etc…



Ici, je vais vous donner ma sélection de 14 plantes sauvages et comestibles.


Des plantes que vous trouverez à coup sûr autour de vous, que vous habitiez en milieu urbain ou en milieu rural.


Que vous soyez dans le sud de la France, en Bretagne ou bien même au fin fond du Morvan…



Pour chaque plante, je vous dirais quelles sont ses parties comestibles.


Et ce sera la seule information que je vous donnerai.


Pour être sûr de la reconnaître, je vous invite à faire vos propres recherches.


Il y a tout un tas de livre et de vidéos qui vous aideront bien mieux que moi dans cette démarche.


Personnellement, je vous conseille la chaîne YouTube « le chemin de la nature« .


Il y a pas mal de pépites et c’est un plaisir de suivre ces vidéos.



Voici ma liste (et juste après je vous dis pourquoi j’ai décidé de ne pas vous aider à les reconnaître) :



Le lierre terrestre : les feuilles et les tiges se mangent avec modération car elles sont riches en huiles essentielles concentrées.


L’oseille : les feuilles sont comestibles avec modération à cause de leur légère acidité.


L’ortie : tout est comestible et sans modération. Un vrai coup de cœur !


La violette : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.


L’églantier : les feuilles, les fleurs et les fruits sont comestibles, mais comme l’oseille, à consommer avec modération à cause de leur acidité.


Le prunelier : les fruits sont comestibles, sans modération.


Le chêne : les feuilles, les fruits, les tiges et l’écorce sont comestibles, sans modération.


Le pin sylvestre et le pin noir : les bourgeons et les aiguilles sont comestibles, sans modération.


Le lamier pourpre : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.


L’alliaire : les racines, les feuilles, les fleurs et les graines sont comestibles, sans modération.


Le maceron : tout est comestible, sans modération.


L’ail sauvage : tout est comestible, sans modération.


Le gaillet gratteron : les feuilles, les fruits et les tiges sont comestibles, sans modération.


Le pissenlit : les feuilles, les fleurs et les racines sont comestibles, sans modération.



Avec cette liste, vous avez déjà de quoi faire.


Préparez vos sécateur, vos gants, vos chaussures de marche et votre panier en osier !


Mais attention :


n’oubliez pas d’être sûr à 200 % que vous cueillez la bonne plante avant de la consommer.


Certaines plantes comestibles ont des cousines (presque) jumelles qui sont potentiellement toxiques.


La cueillette, c’est bien..


..mais apprenez d’abords à reconnaître les plantes, à coup sûr.



Personnellement, j’ai cherché pendant des années LE livre parfait pour avoir LA liste de plantes sauvages et comestibles parfaite à apprendre.


Et ce n’est que très récemment que je me suis rendu que la liste qui me correspondait le plus ne se trouvait pas dans les livres, mais autour de moi.


Qui de mieux que la nature pour vous donner LA liste des plantes indigènes comestibles la plus complète de votre région ?


Et pire encore : c’est dans les livres que vous pensez pouvoir apprendre à reconnaître les plantes ?


A votre avis, quelle est la meilleure méthode pour apprendre à reconnaître les plantes ?


Et bien je vais vous le dire moi : vous vous souviendrez mieux d’une plante découverte « dans la vraie vie », qu’une plante découverte dans un livre.


Dans la vraie vie, vous pouvez utiliser vos 5 sens.


Dans la vraie vie, vous pouvez réviser gratuitement et sans forcer, car les plantes sauvages sont de partout.


Elles se trouvent dans vos pots de fleurs.


Sur le rebord de votre trottoir.


Sur le massif de fleurs devant votre boulangerie préférée.



L’autre avantage d’observer et d’apprendre les plantes dans un environnement familier, c’est d’utiliser le contexte.


Je m’explique.


Une fois que vous avez identifié à 200 % la plante devant laquelle vous passez chaque matin en allant au travail, c’est dans la poche.


Vous pourrez l’observer de janvier à décembre.


Suivre son évolution.


Et une fois qu’elle vous sera familière, vous ne verrez plus qu’elle, quel que soit l’endroit où elle se trouve (en pleine forêt, dans un jardin ou sur votre terrasse).


Croyez-moi.


Ca fait presque 20 ans que j’en fais l’expérience.



Partir de l’observation, c’est le principe numéro 1 en permaculture.


Et ce n’est pas pour rien.


Apprenez à mieux observer..


..et les plantes n’auront plus de secret pour vous.



Si vous voulez allez plus loin et créer votre propre herbier numérique, j’ai une bonne nouvelle.


Je réouvre enfin les portes du coaching sur l’anti-herbier numérique.


Dans ce coaching, nous allons mettre en place votre herbier numérique synchronisé entre votre smartphone et votre ordinateur.


Grâce à lui, vous allez pouvoir ajouter, à la volée, la plante que vous croisez chaque matin.


Vous allez pouvoir réviser à n’importe quel moment de l’année (même en hiver, bien au chaud avec 15 cm de neige).


Vous n’oublierez plus les plantes que vous avez apprises.



Bref.


Si vous voulez plus d’informations, jeter un œil ici et réservez directement votre place.



PS : cet anti-herbier change des vies.


Maintenant, c’est à vous de voir si vous voulez faire partie de l’aventure !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment devenir un expert de la botanique grâce à un simple herbier numérique ?


Vous vous êtes inscrit à une sortie botanique.


Le rendez-vous est fixé à 14 h, le long du canal, près du chêne.


Il y a une dizaine de participants déjà sur place.


L’organisateur vous salue et invite le groupe à découvrir la première plante.


Cette plante, c’est la saponaire.


C’est une plante vermifuge, expectorante, sudorifique et diurétique, mais pas que.


C’est aussi une plante qui peut faire office de savon.


(et ça, c’est bon à savoir pour votre prochain bivouac le long d’une rivière)


Vous êtes arrivé depuis seulement quelques minutes et vous voilà déjà en train de prendre des photos pour votre anti-herbier numérique.



Le temps passe.


C’est déjà le moment de partir sur une autre plante.


Mais avant de quitter le point de rendez-vous pour marcher le long du canal, l’animateur nature demande une dernière chose aux participants :


« Savez-vous différencier le charme du hêtre ? ».


(effectivement, le charme et le hêtre sont difficiles à différencier)



Personne ne sait quoi répondre.



Sauf vous :


« C’est simple, le charme d’Adam, c’est d’être à poil ».


(remarque qui esquisse un petit sourire sur les autres participants)


Cette phrase mnémotechnique (assez populaire), vous l’avez apprise grâce à votre anti-herbier.


Elle permet de se souvenir que le charme possède des feuilles dentelées (charme d’Adam = charme à dents) et que le hêtre à des poils sur les siennes (d’être à poil = hêtre à poils).



Des phrases comme ça, vous en avez d’autres.


Non seulement dans votre anti-herbier, mais aussi dans votre tête.


Parce que le but de votre herbier n’est pas uniquement de stocker l’information, mais bel et bien de l’apprendre (et de la retenir à vie).


Certes, il vous permet d’apprendre à reconnaître une plante à n’importe quelle saison de l’année.


De ne pas confondre une plante toxique avec une plante comestible.


Mais pas que.


Vous pouvez aussi apprendre des phrases mnémotechniques (comme pour le charme et le hêtre) et des utilités particulières (comme pour la saponaire).



Personnellement, j’adore partager mes connaissances avec mes amis ou lorsque je participe à des balades botaniques.


Je suis loin d’être un expert, mais je sais reconnaître quelques plantes sauvages.


Et les gens adorent ça.


Découvrir le nom d’une plante.


Sentir son odeur.


La goûter.


La cuisiner.


Je ne m’en rendais pas compte, mais à force d’apprendre à reconnaître de plus en plus de plantes, ça s’est remarqué dans mon entourage.


Lors de mes balades, je faisais remarquer à mes amis qu’il y avait telle ou telle plante.


Je prenais le temps d’observer, de sentir et parfois de goûter.


Et tout ceci éveilla leur curiosité.


Jusqu’à ce qu’au printemps dernier, 2 de ces amies m’ont carrément demandé que je les emmène faire de la cueillette sauvage ^^



Comment cueillir et manger l’ortie crue.


Comment reconnaître le plantain et l’ail des ours (et comment en faire du pesto).


A quel moment cueillir la fleur de sureau pour en faire du sirop.


Quelles fleurs sont comestibles pour décorer une salade de printemps ?


Etc, etc…



Donner un nom à une plante et le partager, c’est un premier pas vers sa préservation.


Un premier pas vers le « militantisme végétal » comme j’aime le dire.


Alors, si vous aussi vous voulez organiser des petites balades pour défendre le végétal sans rien y connaître en botanique, il est temps de mettre en place votre anti-herbier numérique ™.


Aujourd’hui, nous sommes le 31 juillet..


..et c’est le dernier jour pour en profiter.



Vous vous posez pas mal de questions sur cet « anti-herbier numérique » (et oui, je sais tout).


A première vue, la promesse est folle pour un simple herbier… non ?


C’est la raison pour laquelle je vous ai concocté une petite liste d’avantages qui devrait répondre à la plupart de vos interrogations :



👉 N’attendez plus le printemps ou l’été pour sortir réviser les plantes, avec l’anti-herbier, révisez toute l’année

👉 Apprenez à reconnaître les plantes à tous leurs stades de développement (et ce, jusqu’à la graine)


👉 Ajoutez à votre anti-herbier « le petit détail qui fait toute la différence » pour être sûr de ne pas confondre certaines plantes entre elles


👉 Construisez vous-même votre collection de plantes préférées (et n’apprenez pas aveuglément toutes celles qu’on vous présente dans les livres)


👉 Découvrez une méthode d’apprentissage basée sur des études scientifiques pour être sûr de retenir le nom des plantes le plus rapidement possible


👉 La méthode en 5 étapes pour ajouter une nouvelle plante à votre anti-herbier


👉 Les 5 principes pour être sûr de reconnaitre une nouvelle plante (+ ma longue liste de groupes Facebook pour être sûr de ne pas vous tromper grâce aux avis d’experts)


👉 Un anti-herbier disponible (et synchronisé) à la fois sur votre téléphone et votre ordinateur


👉 Ajoutez (avec simplicité) une plante à la volée grâce à votre smartphone lors d’une balade botanique


👉 Découvrez une méthode qui vous permettra d’organiser une première petite balade botanique près de chez vous d’ici seulement quelques semaines



Arrêtez de partir à la recherche des plantes que vous avez vues dans les livres, mais partez à la découverte de votre environnement et choisissez quelles plantes ajouter à votre anti-herbier.


(et soyez certain de ne pas les oublier)



Les méthodes que je vous partage sont toujours inspirées de la permaculture.


Pensée en système.


Commencer petit.


Plusieurs fonctions pour chaque élément et chaque fonction remplie par plusieurs éléments.


Etc, etc…



Si vous avez encore une question qui vous taraude l’esprit à propos de cet anti-herbier, posez-la en répondant à ce mail, mais ne tardez pas à passer votre commande, c’est le dernier jour pour en profiter.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Quelle est la différence entre la consoude et la bourrache ? (+ 3 de leurs secrets à ajouter à votre herbier)


En permaculture, on entend souvent parler de bourrache et de consoude.


2 plantes qui ont de nombreuses caractéristiques fortes utiles au potager.


L’une fait fuir les limaces, les doryphores, les vers de la tomate et attire de nombreux insectes pollinisateurs.


C’est la bourrache.


L’autre donne un excellent purin et permet de mieux cicatriser vos plaies de jardiniers et jardinières assidu(e)s.


La consoude.


Je ne sais pas vous, mais avant d’apprendre à les reconnaître, je les confondais tout le temps.


Et comme d’habitude, c’est toujours la même caractéristique qui me donne le déclic : la fleur.


Et c’est uniquement lorsque j’ai ce déclic que j’arrive à retenir les petits détails qui comptent.


(comme les bouts des feuilles qui sont ronds pour la bourrache et pointus pour la consoude)


Son port, ses feuilles, son touché, son odeur, etc…


Pourquoi j’attends la floraison pour observer le reste ?


Et bien, c’est parce qu’il n’y a pas de meilleur moment pour observer une plante que lorsqu’elle arrive à son stade de maturité extrême qu’est floraison…

fleur-bourrache-etoile


👆 Ici, ce sont les fleurs de la bourrache.


Elles sont reconnaissables par leur forme étoilée.

fleur-consoude-clochette


👆 Ici, ce sont les fleurs de la consoude.


Elles sont en forme de clochettes.


(ne vous fiez pas toujours à la couleur des fleurs, elle peut changer au sein d’une même espèce de plantes)


Le problème avec ça, c’est que la floraison n’est qu’éphémère et n’apparaît généralement que durant un court laps de temps dans l’année.


(et que certaines plantes ne fleurissent jamais)


Du coup, l’apprentissage est long…



Une autre méthode (plus efficace) pour apprendre à reconnaître une plante, c’est de faire en sorte de la croiser régulièrement.


Alors, cultivez les plantes qui vous attirent.


Etiquetez-les pour être sûr de ne pas vous tromper (un bout de cagette et un crayon à papier suffisent).


Si vous ne parvenez pas à les installer dans votre potager, il y a une seconde méthode : c’est l’herbier.


Un herbier, c’est un livre que vous vous confectionnez vous-même avec des échantillons de plantes.


C’est un peu moins efficace, mais avec un peu de patience ça rentre.


(mais je ne vous laisse imaginer la galère que c’est que d’apprendre les plantes avec comme seule référence une feuille ou une fleur séchée)



Bon.


Comme vous le savez, j’ai mis en place la méthode ultime pour apprendre les plantes.


(et c’est la dernière semaine pour en profiter)


Une méthode à cheval entre celle où vous croisez la plante régulièrement et un herbier classique


Cette méthode, c’est l’anti-herbier numérique ™.


C’est presque comme un herbier, mais à la sauce numérique.


Au lien d’acheter des tonnes de livres, de confectionner des herbiers sous cloche et de cultiver des centaines de plantes dans vos pots de fleurs..


..il suffit d’ajouter quelques clichés bien sélectionnés à votre anti-herbier numérique et le tour est joué.


Une fois que c’est fait, il s’auto-gère et vous n’avez plus qu’à le consulter pour apprendre les plantes en vitesse X 2.


Et ce n’est pas tout.


Il ne sert pas qu’à apprendre à reconnaître les plantes.


Vous pouvez aussi apprendre des détails sur ces dernières.


Mieux encore : des secrets obscurs.


Mais ça, c’est vous qui choisissez en fonction de ce que vous souhaitez.


En fonction des infos que vous réussissez à dénicher.


(le nombre de secrets que vous pouvez ajouter à votre anti-herbier est illimité)


D’ailleurs, comme promis, finissons avec 6 secrets (sur la bourrache et la consoude) à ajouter (ou pas) à votre anti-herbier…



1/ La bourrache a des poils hérissés (et qui piquent un peu) sur ses feuilles et sur ses tiges.


2/ Bourrache vient du terme borago utilisé au moyen-âge pour désigner une étoffe grossière en laine (du fait de la texture rêche de ses feuilles).


3/ Bourrache dériverait aussi du terme arabe « abû araq », signifiant « père de la sueur » pour ses propriétés sudorifiques.



Pas mal pour se la péter pendant une balade botanique non ?


Allez, 2 autres secrets au sujet de la consoude cette fois-ci :



1/ Consoude dérive du bas latin consolida, provenant du latin consolido, consolider, par allusion aux vertus médicinales de la plante (longtemps utilisée pour réduire les fractures et les plaies).


2/ Le nom botanique du genre (symphytum), dérive du grec symphô (unir en un tout).


3/ La consoude pousse dans des sols engorgés d’eau.



Voilà de quoi nourrir votre anti-herbier..


..et vos connaissances au final.


Les possibilités sont infinies.


Mais attention, le but n’est pas d’ajouter une tonne d’informations d’un seul coup à votre anti-herbier.


Allez-y avec parcimonie et utilisez votre contexte (et non le flow d’informations youtube).


Le but n’est pas de devenir un Wikipédia de la botanique..


..mais de parler de vos plantes préférées avec passion.



PS : pour mettre en place votre herbier numérique, c’est par ici.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment apprendre le nom des plantes sans se prendre le chou ?


Vous êtes-vous déjà retrouvé face à face avec un pro des plantes ?


Que ce soit un botaniste, un horticulteur, un permaculteur ou un simple jardinier passionné ?


Si oui, vous avez certainement appris plein de truc et été admiratif quand il vous a présenté ces plantes préférées.


Quand il vous a fait l’éloge du pissenlit ou qu’il vous a fait goûté le plantain.


Apprendre à reconnaître les plantes est l’un des plus grands challenges que vous aurez à relever.


Mais aussi l’un des plus excitant.


Si vous voulez :


Intégrer + de plantes sauvages dans votre potager.


Découvrir (et faire découvrir) la cuisine sauvage.


Goûter les différentes saveurs de la nature.


Alors, il ne vous reste qu’une seule chose à faire..


..et c’est ce que nous allons voir dans ce mail.



Bon, ok, apprendre les plantes va vous demander beaucoup d’efforts.


Mais en vrai, ce n’est pas si compliqué que ça.


Il y a quelques plantes de bases que l’on retrouve un peu partout en France, comme l’ortie, le plantain, le pissenlit, la consoude, l’ailière, etc…


Après, ça dépend de là où vous vous trouvez.


En fonction du relief, de l’altitude, de la nature du sol et de l’exposition, vous découvrirez d’autres plantes.


Et c’est là que se trouve toute la difficulté d’établir une liste universelle (et minimaliste) de plantes sauvages à apprendre.


D’où mon conseil de base en ce qui concerne la reconnaissance végétale (et de beaucoup d’autres sujets) : inspirez-vous de votre contexte.


Un de principes de permaculture dit « Partir des structures d’ensemble, pour arriver aux détails ».


Alors faites ça !


Au lieu d’apprendre par cœur le premier bouquin de botanique qui vous passe sous le nez..


..apprenez d’abord les plantes sauvages qui apparaissent le plus dans votre potager ou dans votre quartier (ce sont généralement les plantes les plus communes en plus).


Une fois que vous saurez les reconnaître, attaquez vous à celles qui sont un peu plus rares.


Ca peut paraître anodin comme conseil, mais c’est un sacré raccourci pour devenir un pro de la botanique.


Il n’y a rien de plus efficace que d’apprendre les plantes en utilisant vos sens et votre contexte.


Et rien de plus efficace que d’apprendre à l’enthousiasme !


(surtout qu’aujourd’hui, il suffit d’utiliser un simple smartphone pour reconnaître les plantes)


En-tout-cas, aussi selon le principe de permaculture qui dit « Utiliser des solutions à petites échelles et avec patience », c’est ce que vous avez de mieux à faire.


(et comme je le dis toujours : commencez petit)




Pour terminer, voici un autre principe de permaculture : « Intégrer au lieu de séparer ».


Donc, si vous voulez un potager en pots plus résiliant et plus vivant.


Un potager avec de belles fleurs (et abeilles) sauvages.


Un potager verdoyant (même l’hiver).


Un potager pédagogique.


Un potager à l’image de la région dans laquelle vous vous trouvez.


Alors, intégrez au lieu de séparer.


N’arrachez pas la première herbe venue sous prétexte que vous ne connaissez pas son nom.


Ce sont grâce à elles que vous aurez un potager riche en biodiversité.


Que vous ferez pousser un potager qui s’intègre au mieux à votre environnement.


(et qui donnera le meilleur de lui-même)




Voilà tout pour aujourd’hui.


Pour finir, un dernier principe de permaculture (le numéro 10) :


« Utiliser et valoriser la diversité »…



PS : La meilleure manière d’apprendre les plantes, c’est de démarrer un herbier.


Alors n’attendez plus (si vous avez des enfants, ils vont adorer ça).



PPS : Si vous voulez un coup de pouce pour démarrer cet herbier, réservez votre place.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Faut-il couper ou arracher une mauvaise herbe ? (ni l’un, ni l’autre)


La légende dit qu’en permaculture, on ne désherbe pas.


Sauf qu’en réalité, on est immanquablement amené à le faire…


(surtout quand on jardine sur un terrain)


Dans ce mail, je vais vous parler de la première méthode d’agriculture utilisée par l’homme et de l’invention de la culture en lasagne (rien que ça !).


Pour finir, je vous donnerai mes 3 méthodes de désherbage à appliquer dans vos pots de fleurs.


Accrochez vos ceintures..


..c’est parti !



Il y a environ 8 000 ans, à l’époque néolithique, l’Homme s’est sédentarisé et est passé de chasseur-cueilleur à agriculteur.


A cette période, il pratique « l’agriculture sur abatis-brûlis ».


Cette première forme d’agriculture consistait (et consiste toujours malheureusement) à choisir une forêt fertile, couper les arbres à la hache, les laisser sécher et les brûler à la fin de l’été pour faire les semis à l’automne.


Simple, efficace.


Surtout quand on a l’espace suffisant pour pratiquer ce genre d’agriculture brutale (la population mondiale était d’environ 0,5 million d’habitants pour la même planète bien entendu).



Aujourd’hui, on prend encore ce luxe alors qu’on est 15 000 fois plus sur terre (bientôt 8 milliards)


Alors que la superficie des dernières forêts primaires ne représente que 10 % de la surface de la terre…


Mais bon.


Comme vous le savez, l’Homme sait aussi faire preuve d’intelligence et de douceur quand il le veut.


Et c’est dans les années 1990, qu’un d’entre eux a inventé la légendaire « culture en lasagne ».


D’ailleurs, ce n’est pas à un homme que l’on doit la culture en lasagne, mais a une femme.


Cette femme s’appelle Patricia Lanza.


Patricia avait un grand jardin dans lequel elle jardinait son potager avec l’aide de ses enfants.


Et comme dans toutes les familles, un jour, ils sont partis.


Laissant leur mère, seule, avec ce grand jardin.


Très vite, elle fut submergée par son entretien.


Et, au bout de quelques années, en pleine période de plantation, elle se retrouva avec un potager en friche et non labouré.


Pour elle, il n’était pas question de ne rien faire pousser cette année-là.


Prise de panique, elle décida de disposer en vrac, dans son jardin, du vieux compost, de la tourbe, de la paille et quelques sacs de tonte fraîchement tondu (en gros, c’est ce qu’elle avait sous la main à ce moment-là)…



Elle y planta ses légumes et miracle..


..c’est la première année qu’elle eut autant de récoltes !


Mais aussi la première année où elle eut autant de mauvaises herbes !


C’est la raison pour laquelle (et par un heureux hasard) que, quelques années plus tard, elle eut l’idée de mettre une couche de journaux au fond de sa lasagne pour bloquer la pousse des mauvaises herbes.


Et c’est ainsi qu’est née la légendaire technique de la culture en lasagnes qu’on connait si bien de nos jours…


La technique miracle pour cultiver n’importe quoi, n’importe où et presque n’importe comment..


..même dans un pot de fleurs !


D’ailleurs, pour en revenir un peu au sujet principal de ce mail, parlons des mauvaises herbes de vos pots de fleurs.


Oui, je n’ai pas peur d’employer le mot « mauvaises herbes ».


Dans un espace si restreint qu’un potager en pot, vous devez scrupuleusement sélectionner quelle herbe vous allez laisser pousser ou non.


(du moins au début, avec l’expérience, vous maîtriserez à la graine près ce que vous faites germer ou pas dans vos pots…)



La grande question que vous devez certainement vous poser, c’est « comment désherber sans passer pour un gros barbare de chasseur-cueilleur du néolithique ? ».


Ma réponse est simple (et je terminerais là-dessus).



1/ La méthode Patricia Lanza


C’est la méthode la plus douce.


Le but, c’est de priver la plante de lumière et d’espace.


Si vous avez un paillage, vous avez juste à l’enfouir en dessous sans l’arracher.


Elle mourra d’elle-même tout en enrichissant le sol de votre pot.


Vous pouvez aussi mettre une cloche en plastique sur la plante en plein soleil (demi-bouteille en plastique).


Ca va l’empêcher de pousser et la griller au soleil. (au passage, c’est une super technique pour se débarrasser du liseron 😉 ).


Bref.


A vous de façonner selon votre contexte…



2/ La méthode néolithique


Niveau « sauvagerie », on est au-dessus, là.


Le but, c’est de couper la plante à la base.


Ca, c’est quand elle a pris trop de place.


Que vous avez trop traîné à vous décider à vous en séparer ou non.


C’est radical.


Et surtout, n’hésitez pas à vous servir de la plante coupée pour faire du paillage ou du compostage de surface.



3/ La méthode barbare (ou Homme moderne)


La dernière méthode est la plus rependue et la moins respectueuse du vivant.


Cette méthode, c’est l’arrachage.


Suivant le niveau de développement, le fait d’arracher une mauvaise herbe peut plus ou moins faire de gros dégâts au sol de vos pots de fleurs.


Mais parfois, c’est indispensable pour se débarrasser d’une mauvaise herbe vivace par exemple.


Bien entendu, cette méthode est à privilégier qu’en dernier recours.



Voilà tout pour aujourd’hui.


PS : de rien.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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