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Comment atteindre l’autonomie alimentaire en partant d’un potager de balcon ?


Croyez-vous qu’il est vraiment possible d’atteindre l’autonomie alimentaire en partant d’un simple potager de balcon ?


La réponse est oui.


Ca peut paraître prétentieux de ma part..


..et pourtant..


..laissez-moi vous expliquer…



Comme tout chose, il va falloir vous donner les moyens.


Rien n’est facile dans la vie.


Même Damien Dekarz (monsieur permaculture sur Youtube) n’a pas encore atteint l’autonomie alimentaire sur son terrain de 4 hectares en Corrèze.


Alors je vous laisse imaginer quelle paire de manches cela va être en partant de votre balcon.


En-tout-cas, (et comme je l’applique dans tous les domaines de ma vie), je vous invite à « tendre vers ».


Tendre vers l’autonomie.


Petit pas par petit pas.


C’est déjà plus réaliste non ?



Déjà, pour tendre vers quelque chose, il vous faut une vision.


Une vision réaliste, mais pas trop raisonnable non plus.


Ne craignez pas de vous laisser légèrement emporter par votre imagination.


(comme le disait Oscar Wild : Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles)


Laissez votre esprit vagabonder.


Baladez-vous dans votre futur jardin d’Eden.


Peut-être que c’est un balcon, un jardin partagé ou un vallon dans le Morvan ?


A vous de voir.


C’est bon ?


Vous y êtes ?


C’est l’abondance ?


Vous êtes sûr ?


Même au mois de décembre c’est l’abondance ?




Disons qu’avec un peu de chance (et une touche de réchauffement climatique), il vous reste quelques tomates…


Mais je vous invite à vous rapprocher encore.


Vous les voyez ?



De quoi je parle ?


Des plantes qui feront que vous aurez de quoi manger cet hiver.


Mais pas que.


Approchez vous encore un peu.


Vous les voyez ?


Je parle de ces petites pousses qui attendront bien gentiment le printemps pour développer de belles laitues, de l’ail et je ne sais quels autres légumes précoces.



Je vais arrêter de tourner autour du pot.


Vous l’avez compris.


L’autonomie alimentaire, ça passe par un bon échelonnage des cultures.


Mais pas que.


Ca passe aussi par le choix des graines.


Comment voulez-vous être autonome si chaque année vous devez vous rendre en jardinerie pour acheter des graines (et des plants) non-reproductibles ?


Et oui.


L’autonomie alimentaire, ça passe aussi par l’autonomie en graines.


La graine, c’est le carburant de votre potager.


Sans graines, vous n’avancez pas.


Si vous êtes capable de produire vos propres graines, vous êtes le roi du monde (du moins, le roi de votre monde).


Si vous n’êtes pas capable de le faire, vous dépendez des autres (et bye bye l’autonomie en quoi que ce soit).



Produire ses propres graines est un savoir-faire que vous devez absolument développer.


Et ça commence par ça :


Choisir les bonnes graines.


Je me répète, mais ne prenez pas de graines non-reproductibles (les graines F1).


Prenez des graines anciennes.


Des semences paysannes comme on dit.


Le but, c’est de préserver vos variétés de légumes d’année en année.


Et ça passe par les variétés d’antan (et non les variétés F1, OGM, je sais pas quoi).



La deuxième étape, c’est d’apprendre à laisser monter vos légumes en graines (dans le but de les récolter).


Ca, c’est un peu plus compliqué à bien maîtriser.


Il va vous falloir des livres (je vous conseille « Semence de kokopelli », un peu cher, mais d’après moi, il n’y a pas mieux).


Chaque plante à sa propre façon de faire ses graines.


Certaines ont absolument besoin de croiser leur pollen avec d’autres plantes de la même variété, d’autres sont auto fertile, etc…


On ne s’improvise pas semencier du jour au lendemain.



La troisième et dernière chose sur laquelle vous devez vous concentrer pour atteindre l’autonomie alimentaire, c’est la planification de vos semis et de vos plantations.


Et j’ai, une bonne nouvelle.


Ces 3 savoir-faire, vous pouvez les développer même si vous n’avez qu’un simple potager de balcon.


Pas besoin d’avoir 4 hectares de prairie dans le Morvan.


Juste un ou deux pots de fleurs, une grosse jardinière et un bac en wicking bed vous suffiront pour développer ces compétences.


Le but, c’est de faire en sorte d’avoir de quoi récolter chaque mois.


Que ce soit des graines, des feuilles, des fruits ou des légumes.


L’autonomie alimentaire, ça ne s’improvise pas, mais ça s’apprend.



Pour rappel, c’est le dernier jour pour profiter de l’offre d’accompagnement pour mettre en place votre calendrier de semis personnalisé : j’ai nommé « Le calendrier SEMIS automatique « .


Ce n’est pas qu’un simple calendrier, c’est une méthode d’organisation de vos semis qui vous permettra de ne plus avoir à vous prendre la tête pour savoir quoi et quand semer.


Tout est fait pour que la planification se fasse (presque) en automatique.


Plus besoin de multiplier les calendriers de semis récupéré à droite à gauche.


Tout est à portée de main, dans votre smartphone (et synchronisé sur votre ordinateur).


Fini de remettre vos semis au lendemain.


Tout est déjà programmé d’avance et vous n’avez qu’à consulter le calendrier quelques minutes pour savoir quoi semer le jour J.


Le reste du temps, vous le passer à semer vos graines dans vos godets, vos pots de fleurs ou votre jardin.


Ca fait maintenant plus de 4 ans que j’ai mis en place ce calendrier pour moi-même.


Que je l’améliore d’année en année.


Et c’est fou la tranquillité d’esprit que j’ai gagné !


Grâce à ce calendrier, je me suis permis d’essayer tout un tas de nouvelles espèces et de variétés de plantes sans avoir à me faire une entorse au cerveau.


J’ai juste besoin de quelques minutes pour ajouter les nouvelles plantes à mon calendrier, et hop, le tour est joué.


L’organisation et la planification sont lancées en mode SEMIS automatique (juste un petit réglage à faire en fonction de ce que je sème).


L’énergie et le temps dégagé grâce au calendrier m’ont permis de tester de nouvelles choses sur mon potager.


De faire des travaux.


D’imaginer comment je pouvais prendre de la hauteur, faire de l’ombre, capter l’eau de pluie, etc…


Aujourd’hui, je ne suis peut-être pas autonome en fruits et légumes, mais je sais que je le suis vis-à-vis des jardineries (et bientôt vis-à-vis des semenciers !).


Et je ne vous parle pas de mes prévisions de semis qui se sont affinés d’année en année.


Aujourd’hui, je connais la semaine exacte à laquelle je dois semer mes tomates par rapport à mon contexte actuel (la terrasse au Sud de Lyon).


Et ça, c’est grâce à ce calendrier SEMIS automatique.



Pour en savoir plus et mettre en place ce calendrier, cliquez ici pour réserver votre place (l’offre se termine ce soir à minuit).


Une fois votre réservation programmée, je vous appelle dans les jours qui viennent pour commencer la première partie de l’installation du calendrier sur votre smartphone et sur votre PC (j’ai aussi développé une méthode papier si vous préférez).


Si vous avez des questions, vous pouvez me les poser en répondant simplement à ce mail.


C’est le moment ou jamais pour mettre en place ce calendrier avec moi et commencer à organiser les semis de cet été.


Je n’ai pas prévu de rouvrir les portes de ce coaching avant le mois de décembre !


Alors à tout de suite pour réserver votre place.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.


Devenez un vrai pro des semis grâce à une simple application mobile


Et si vous étiez capable de connaître le temps de développement de vos semis si précisément qu’il n’y aurait plus de trous dans vos cultures ?


Qu’est-ce que ça changerait pour vous ?


Et pour votre potager ?



Par curiosité, j’ai fait un sondage sur le canal Telegram en début de semaine pour savoir si vous faisiez vous-même vos semis et si non, qu’est-ce qui vous en empêchait.


Voici les résultats (avec une petite faute dans la deuxième question…).

sondage-telegram-semis-terrasse-balcon


Comme on peut le voir, votre problème numéro 1, c’est le manque de place.


Après réflexion, je me demande si c’est un manque de place par rapport à l’installation d’une serre de balcon ou par rapport à la plantation de vos semis.


Si c’est par rapport à la serre, sachez qu’il en existe des facilement démontables pour pas trop cher.


La serre est utile de février à mai.


Après, vous pouvez très bien la démonter et la mettre dans un coin du balcon pour l’année suivante…



Si le problème, c’est le manque de place par rapport à vos espaces de cultures..


..et bien rajoutez des pots de fleurs !


Plus sérieusement, il y a toujours de quoi faire pour optimiser l’espace.


Les associations de plantes par exemple.


Planter du basilic au pied de vos tomates.


Des haricots au pied des tournesols.


Des capucines au bord de vos pots de fleurs.


Du romarin sous la vigne.


Etc.


(en faisant ses propres semis, on ne se donne plus de limite dans la création de sa propre jungle urbaine…).


Vous croyez toujours qu’il vous manque de la place ?


Laissez-moi vous dire autre chose…


(je vous préviens, ça va partir dans tous les sens dans ce mail, alors soyez attentif…)



Vous avez 2 façons d’envisager vos semis.



La méthode classique qui consiste à faire des plants sur la comète et la méthode minimaliste qui consiste à faire émerger la beauté dans le chaos.


Je m’explique.



La méthode classique, c’est compter combien de plantes vous avez besoin en choisissant méticuleusement dans quels pots de fleurs vous allez les plantes.


En gros, ZERO RISQUE, mais ZERO PLAISIR.



La méthode minimaliste, quant à elle, laisse plus de place à la créativité et à la spontanéité.


Elle consiste à faire une sélection de plantes et à planter au feeling, le jour J.


Par exemple, vous partez du principe que vous avez besoin de 4 tomates, 3 poivrons, 3 aubergines, 2 ipomées, 2 fenouils, 1 persil, 1 capucine, et 1 courgette.


(Alors vous prévoyez, bien évidemment, 5 tomates, 6 poivrons, 4 aubergines, 3 ipomées, 4 fenouils, 2 persils, 3 capucines et 2 courgettes)


Voilà.


Au moment des plantations, la seule chose que vous avez à faire, c’est de vous pointer avec votre sélection de plantes et de planter au feeling (en fonction de l’exposition, du développement des différentes plantes, de votre humeur du jour, etc…).


(par la suite, vous pourrez compléter avec quelques laitues, des haricots, des radis, etc… si besoin est…)


Ca, c’est la méthode que je pratique et ça fonctionne plutôt bien.


Comme je le disais, c’est un peu le chaos parfois..


..mais c’est justement dans le chaos qu’émergent les bonnes idées..


..et en l’occurrence, les bonnes associations de plantes !


(et aussi la jungle en pot de fleurs)


Vous aurez beau éplucher tous les livres et tout l’internet pour trouver les meilleures associations de plantes, celles qui marchent vraiment, ce sont celles qui se font spontanément sur votre potager…



Bref.


Je vais arrêter de partir dans tous les sens.


Revenons-en à l’essentiel : les semis.


Si vous voulez un potager bien garni toute l’année avec des récoltes qui se succèdent mois après mois, vous devez organiser un minimum vos semis.


Comme je le disais dans mon dernier article, oubliez les calendriers derrière les sachets de graines.


Oubliez aussi les tonnes de calendriers à télécharger sur le net.


Pour devenir un vrai pro du semis, vous devez créer votre propre calendrier personnalisé.


Pour être sûr de ne pas vous louper et pour affiner vos dates de semis à la perfection, vous devez le faire fonctionner à la semaine et non au mois (comme le font la plupart des gens).


C’est là que ça demande un peu plus d’organisation, mais c’est aussi à ce moment-là que vous aurez de vrais résultats.



Laissez tomber les jardineries.


Reprenez le contrôle sur vos semences et donnez-vous de l’espace.


C’est la base.



Si vous avez besoin d’un calendrier personnalisé, clé en main, je vous rappelle que la fermeture des portes du programme « Calendrier SEMIS automatique » est imminente.


Qu’est-ce que c’est que ce programme ?


C’est un coaching, de vous à moi, où l’on met en place le calendrier sur votre smartphone, votre PC ou votre classeur papier.



👉 Une application mobile en guise de calendrier de semis


👉 Finissez-en avec les oublis et les retards de semis grâce au classement hebdomadaire qui affiche automatiquement quels semis faire chaque semaine


👉 N’oubliez plus de racheter vos graines et à remplacer celles qui sont « périmées » grâce à une procédure en 5 étapes à faire chaque année


👉 Affinez vos dates de semis grâce à la méthode « Le point sur les semis » en 4 étapes simples


👉 Découvrez ma propre liste de revendeurs de graines bio et reproductibles


👉 Gardez une trace de tout ce que vous semez d’année en année grâce à la section « Archives »


👉 Votre calendrier toujours à portée de main grâce à une simple application mobile synchronisée entre votre ordinateur et votre smartphone


👉 La méthode « à l’ancienne » pour mettre en place le calendrier sur un format papier


👉 La procédure exacte à faire chaque semaine pour savoir quoi semer en moins d’une minute


👉 Le plan de fabrication de ma propre grainothèque minimaliste (avec seulement une boîte et un bout de carton)


👉 Les informations exactes dont vous avez besoin pour devenir un vrai pro du semis, variété par variété


👉 Le petit détail qui fait tout pour savoir quoi semer en fonction de la date de péremption de vos graines


👉 La section « échelonnage » pour affiner vos dates de semis et ne plus avoir de trous dans vos récoltes



Et bien d’autres encore…



Si vous voulez enfin prendre en main la gestion de vos semis, vous savez ce qu’il vous reste à faire > réservez votre place ici.


(prenez votre décision rapidement, les portes ferment jeudi et je ne pourrais pas prendre tout le monde)



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Où trouver des graines gratuites pour vos pots de fleurs ?


Il y a une erreur qui revient souvent chez les apprenti débutant jardiniers anti-semenciers capitalistes (ça fait beaucoup de mots compliqués, mais je vais être plus doux pour la suite)


Cette erreur, c’est de récupérer les graines des fruits et légumes qu’ils ont dans leur cuisine.


Ca vous est d’ailleurs peut-être déjà arrivé (certainement après la lecture d’un article ou d’une vidéo sur les astuces de récup pour le jardin).


Si c’est le cas, ne vous inquiétez pas.


Ce n’est pas une grave erreur (on est tous passé par là).



Quand j’étais petit, j’avais un balcon avec quelques pots de fleurs.


Une fois, j’ai fait l’expérience de récupérer une graine de citron et de la planter dans un pot de fleurs.


Au bout de quelques jours (et de quelques arrosages), la graine a germé.


J’étais super fier et excité.


Je regardais pousser le citronnier chaque jour.


Malheureusement, quelques mois plus tard, en plein hiver, il a gelé.


Je ne peux pas savoir s’il aurait donné des citrons.


Mais une chose est sûre : ils n’auraient pas été identiques au citron duquel la graine provenait.


Et c’est pareil pour les graines que vous récupérez dans les fruits et légumes que vous achetez en magasin.


Pourquoi ?


Parce que la quasi-totalité est issue de graines F1.



Graines F1 ?


C’est quoi ça ?


Pour faire simple, une graine F1 est issue d’un plant qui, lui-même, est issue d’un croisement entre 2 plants de variété différente.



Vous voyez le truc ?



Pour être sûr d’avoir un plant qui donne des graines de la même variété, il doit être issue d’un croisement entre deux plants de la même variété.




Autre croyance que je vais démolir aujourd’hui.


Ce n’est pas parce que des fruits et des légumes sont bio qu’ils sont forcément issue de graines reproductibles.


Bien au contraire.


Dans l’agriculture biologique, aussi, la quasi-totalité des plants est issue de graines F1 !



Bref.



Ne faites uniquement que des bombes de graines avec les fruits et les légumes de votre cuisine.


(ou semez-les dans un de vos pots de fleurs un peu plus sauvage)


Pour les pots de fleurs plus potager, utilisez des graines anciennes et reproductibles.


Ce sont des variétés dites « fixées » qui ont été sélectionnées et perpétuées par l’Homme depuis plus de 10 000 ans.


Personnellement, je n’utilise que ça et toutes les plantes que j’ai dans mes pots de fleurs sont uniquement issue de mes propres semis ou de boutures.


C’est important pour moi de développer ce savoir-faire et de perpétuer ces variétés.


De comprendre et de maîtriser les plantes de la graine à l’assiette.


De ne pas dépendre des jardineries et de l’industrie agro-alimentaire (même sur mes 8 m ² de terrasse).



C’est un message que j’avais un peu oublié de vous transmettre ces derniers temps..


..alors, pour me rattraper, voici 5 raisons d’utiliser des graines reproductibles pour votre potager :



1/ Perpétuer les espèces anciennes


A force d’interdire l’utilisation des graines anciennes dans l’agriculture conventionnelle, beaucoup de ces variétés ont disparues.


Le seul levier que nous avons tous à portée de main pour les sauver, c’est de les utiliser pour notre propre potager !



2/ Grands choix de variétés


Dans les graines anciennes, il y en a pour tous les goûts !


Des tomates bleues.


Des salades géantes.


Des carottes courtes.


Des aubergines blanches.


Et ce n’est pas tout.


Vous avez des variétés adaptées à certains climats rudes comme le climat montagnard.


Des variétés précoces et tardives qui vous permettrons d’étendre vos récoltes.


Etc…



3/ Soutenir les associations qui les préservent


Des associations comme Kokopelli ont beaucoup fait et lutté pour sauvegarder et distribuer les graines anciennes.


En achetant des graines chez eux, vous financez le combat !


Certes, il n’y a pas qu’eux qui vendent des graines reproductibles, mais ce sont les seuls à aller jusqu’en justice pour les défendre…



4/ Développer votre propre catalogue


Comme je vous le disais, la seule et unique façon de récolter vos propres semences, c’est d’utiliser les graines reproductibles.


La variété reste similaire.


En plus, la génétique de la plante évolue naturellement en s’adaptant à votre contexte jusqu’à certaines limites (qui sont surtout temporelles à notre échelle).


Je ne vais pas vous faire la liste complète des évolutions génétiques sur lesquelles la plante bouge pour s’adapter.


Mais voici les 4 facteurs qui nous intéressent le plus.


Le climat (à ne pas confondre avec la météo) : ce sont les successions des saisons. La date des saints de glace. La période des premiers risques de gelé. Etc…


L’exposition : ce sont les phénomènes météorologiques et le contexte. C’est le nombre d’heures d’ensoleillement. L’exposition à la pluie. Les courants d’air. Etc…


Le jardinier : je suis intimement persuadé que la relation que nous avons avec nos plantes impacte leur génétique… soit vous avez la main verte, soit vous ne l’avez pas…


La sécheresse : grand branle-bas de combat pour les jardiniers urbains que nous sommes. En ville, les plantes sont de plus en plus soumises à des périodes de sécheresse. L’eau se fait rare, alors que nos pots de fleurs ont déjà du mal à la contenir. Personnellement, je récolte mes propres graines depuis 2018 en sélectionnant principalement leur capacité à supporter la sécheresse…



5/ Favoriser le semis spontané dans vos pots de fleurs


Vous n’êtes pas obligé de récolter vos graines..


..mais vous n’êtes pas non-plus dans l’obligation de les empêcher de monter en graines et de libérer leurs semences dans vos pots de fleurs !


C’est ce que je favorise aussi dans mon potager en pots (même si, à ce qu’il paraît, ce n’est pas toujours très « esthétique »).


En laissant ce cycle naturel s’opérer, ce ne sont plus des « mauvaises herbes » qui vont émerger dans vos pots de fleurs, mais un véritable potager à l’image de ce que vous avez planté les années précédentes..


..et c’est de cette manière que l’on crée son propre jardin d’Eden.


Que l’on apprend à observer.


Que l’on découvre comment se comporte les plantes dans leur état naturel…



C’est tout le but des potagers que je mets en place.


Tout part du choix des graines que vous y faites entrer.


C’est aussi la raison pour laquelle je ne vous propose que des semences reproductibles dans ma boutique.


Si vous voulez en faire rentrer quelques-une dans votre potager, ça tombe bien.


En ce moment, vous pouvez encore semer des graines avec le kit « plantes grimpantes et comestibles », le kit « salades rustiques », le kit « lasagne en pots de fleurs » et le kit « pied de mur fleuris ».


Sur ce, bon dimanche.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Les 3 fondamentaux pour lancer (et faire vivre) votre association


Il reste encore quelques places pour rejoindre la symbiose minimaliste.


La fermeture définitive des portes est prévue pour ce soir à minuit (et il n’y en aura pas de réouverture avant plusieurs mois).


Tous les mails reçus après minuit ne seront pas pris en compte (je dis ça parce qu’il y a toujours quelques retardataires indécis…).


C’est maintenant ou jamais.


Vous avez besoin d’un coup de pouce pour lancer un projet de potager dans votre quartier, votre copropriété ou votre lieu de travail ?


Contactez-moi avant ce soir minuit et je vous rappelle dans la semaine.


Le premier appel n’engage à rien.


Au pire, vous pourrez toujours décider de ne pas continuer avec moi pour la suite.


(ne vous inquiétez pas, je suis bienveillant et ne force pas la main)



Bon.


Dans ce mail, je vais vous donner les 3 étapes fondamentales pour lancer et faire vivre votre association.


C’est valable, quelle que soit l’association et quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez.


Ces 3 étapes sont très importantes.


Vous ne devez jamais les oublier et continuellement les répéter.



1/ Faire savoir que vous existez


C’est la base.


Vous devez tout mettre en œuvre (surtout au début) pour faire savoir que votre projet existe.


Pour ça, vous pouvez déjà en parler à votre mairie ou à votre syndicat.


Ils ont peut-être un journal de publication ou une newsletter dans laquelle vous pouvez paraître.


Prenez le temps de travailler votre publication en décrivant ce que propose votre association.


N’hésitez pas à ajouter des photos.


Et surtout, laissez un moyen de vous contacter !



Vous pouvez aussi faire ça un peu à la sauvage en créant un flyer et en le déposant dans les boîtes aux lettres, les boulangeries et les épiceries par exemple (c’est ce que j’ai fait pour lancer mon association sur la permaculture et ça a très bien fonctionné).



Il y a aussi les réseaux sociaux…



Soyez créatifs et renseignez-vous.


Il a certainement d’autres associations locales qui ont les mêmes valeurs que les vôtres (l’écologie par exemple) et qui pourrait vous faire un petit coup de pub via leur réseau.



2/ Créer du lien


Ca, c’est pour faire vivre votre association.


Pour donner du dynamisme.


Tout dépend de la cause de votre association, mais ça peut passer par plusieurs choses comme par exemple :


Des ateliers.


Des projections de films inspirants suivis d’un débat.


Des conférences.


Des festivals.


Des apéros.


Des journées de sensibilisations.


De la formation.


Des visites de lieux.


Des balades contées…
(ou des balades Comté si vous êtes gourmand)


Etc…



3/ Garder contact



La communication, c’est primordial.


Pour ça, vous pouvez de nouveau passer par les réseaux qui vous ont aidé au début (mairie, syndicat, etc…).


Mais le mieux, c’est d’au moins créer un compte Facebook.


Fan ou pas fan, tout le monde est sur cette plateforme à l’heure où je vous parle…


Vous pouvez aussi faire en sorte de garder contact avec vos partenaires les plus proches via une newsletter ou un groupe Whatsapp.



Si vous faites en sorte de travailler ces 3 points régulièrement (faire savoir que vous existez, créer du lien et garder contact), il n’y a pas de raison pour que votre association ne se développe pas.



Créer une association, c’est une super aventure.


Quoiqu’il se passe, vous en ressortiez grandi.


Au niveau administratif, c’est assez simple a créer et ça ne demande pas beaucoup (voir pas du tout) d’entretien.


N’importe qui peut créer une association sans y passer tous ses weekends.



Alors à vous de jouer !



PS : n’oubliez pas qu’il vous reste jusqu’à ce soir minuit pour rejoindre mon accompagnement.


Je vais être sincère.


Je ne fais pas ça pour l’argent.


C’est juste un plaisir pour moi de vous accompagner.


De vous écouter.


Vous conseiller.


Je fais ça pour l’aventure humaine que c’est (et c’est la raison pour laquelle je choisis les personnes avec qui je rentre en symbiose).


L’argent n’est qu’un échange d’énergie nécessaire pour l’atteinte de vos objectifs.



Quelle que soit la tournure que cet accompagnement prendra, je saurais m’adapter (ce n’est pas pour rien que j’appelle ça « la symbiose »).


Mon rôle, c’est de vous pousser naturellement à casser vos blocages comme la légitimité ou la peur de l’échec par exemple.



Le prix est dérisoire par rapport à la transformation que je vais vous apporter.



Pour réserver votre place, c’est par ici.


A tout de suite.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment devenir un acteur de la biodiversité en ville et la favoriser ?


S’il y a bien une chose que tout être humain a besoin pour se sentir vivant, c’est la nature.


En ville, on manque de nature.

Vous, vous avez le pouvoir d’en ajouter un peu et de la protéger.

C’est gratuit et légal.

Et ça peut commencer par un simple pot de fleurs sur un rebord de fenêtre (en évitant de le faire chavirer dans le vide bien entendu 😉 ).



Vous savez pourquoi il y a tant de pigeons, de rats, de pissenlits et de platanes en ville ?


Le contexte.


Au-delà du climat, la seule et unique raison, c’est le contexte.


Les ressources et les contraintes se ressemblent dans la plupart des villes.


Il suffit de changer un peu le contexte en ajoutant quelques mares, quelques mini-forêts et en faisant péter quelques kilomètres carré de béton pour changer radicalement de décors afin d’attirer et d’héberger tout un tas d’espèces vivantes supplémentaires.



Je pense qu’il y a 3 principaux axes sur lesquels on peut agir pour attirer + de biodiversité :



1/ Offrir un éventail de biotopes


Le biotope (ou l’habitat naturel), c’est un lieu qui correspond parfaitement à une espèce animale ou végétale.


En multipliant ces lieux, vous offrez le gîte à tout un tas de nouvelles espèces vivantes.


La diversité, c’est la clé de la résilience.



2/ Tracer des trames écologiques


Voyez ça comme une voie routière.


L’humain a tracé des routes pour que ses voitures puissent aller d’un point A à un point B.


Nous devons faire de même pour chaque espèce vivante.


Les oiseaux ont besoin d’arbres pour se déplacer.


Les grenouilles, quant à elles, ont besoin d’herbes et d’eau.


Chaque espèce vivante à des besoins différents et devrait être en mesure de bénéficier de son propre Atlas routier…



3/ Lutter contre les îlots de chaleurs (ou agir pour les îlots de fraîcheurs, voyez ça comme vous le voulez)


En ville, la problématique des îlots de chaleurs est de + en + prise au sérieux.


Plus il y a de goudron et de béton, plus la chaleur grimpe en flèche (les études le prouvent).


Plus la chaleur grimpe, plus ça accentue le changement climatique.


Plus le climat change, + d’espèces disparaissent.


Voilà pourquoi les villes plantent de plus en plus d’arbres.


C’est de moins en moins pour faire joli, mais bel et bien parce que la situation est urgente.



Mais pas de panique.


On en fait peut-être un peu trop avec le réchauffement climatique (même si les études et les observations le prouvent).


Dans tous les cas, c’est bénéfique pour vous et moi.


Nous qui voulons + de nature en ville.


Nous qui voulons + d’îlots de fraîcheurs…


Quelle que soit la ville où vous habitez, vous pouvez être sûr qu’il y a au moins un programme pour apporter de la nature en ville.


Que ce soit une campagne de plantation d’arbres, de création de potager dans les écoles ou d’installation de sites de compostage, croyez-moi, vous n’êtes pas seuls.


Les mairies n’attendent que vous.


Ca fait des années que ça se dessinent sous mes yeux : les espaces verts urbains sont voués à être repris par les habitants.


(j’ai travaillé + de 16 ans en tant que jardinier en ville, donc je sais de quoi je parle)



La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’il n’y a pas besoin d’avoir de compétence en jardinage ou en quoi que ce soit d’autre.


Les opportunités sont là.


Il ne manque plus que quelques humains motivés pour lancer des projets.


Et ces quelques humains, c’est vous qui pouvez les rassembler…


(pas besoin de lancer une bergerie urbaine, un simple bac de fleurs labéllisé « incroyable comestible » suffit pour commencer)


Il y a tout un tas d’organismes prêt à vous accompagner (la LPO, la FNE, etc…).


Moi-même, je peux vous accompagner dans votre projet.


C’est la raison même de mon programme « La symbiose minimaliste ».


C’est un programme d’accompagnement sur 3 mois où je vous transforme en militant urbain du végétal.


Je vous apprends comment mieux jardiner chez vous.


Comment gagner du temps dans votre organisation au jardin.


Comment créer un projet de végétalisation dans votre quartier, votre copropriété ou votre lieu de travail.


Je vous mets en relation avec les bonnes personnes.


Je vous guide pas à pas jusqu’à ce que votre projet soit concret et prêt à être lancé.


Si ça vous dit de rentrer en symbiose avec moi, il suffit de répondre à ce mail et je vous rappelle.





Pour résumer, il faut :


1/ + d’espaces verts autres qu’un morceau de gazon auto-labellisé « espace canin »


2/ + d’espaces ouverts pour faire circuler les espèces vivantes


3/ + d’espaces livrés à eux-mêmes sans que l’homme n’y intervienne (des forêts Miyawaki)


4/ + de mares écologiques (et moins de mares à moustiques)


5/ + de pistes cyclables et moins de voies routières (mais ça, c’est un autre débat…).



PS : c’est le week-end de l’agriculture urbaine dans toutes la France.


Si vous n’avez rien à faire aujourd’hui, il y a peut-être quelque chose de prévu près de chez vous.


Le programme est par ici.



Sur ce, bon dimanche et n’oubliez pas de me laisser un message en répondant à ce mail pour qu’on discute de votre projet.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

L’anti mauvaises herbes (gratuit et bio) pour pot de fleurs


D’ici quelques jours, les derniers risques de gelées seront passés et vous pourrez enfin planter tout ce que vous voulez dans votre potager (tomates, poivrons, aubergines, etc, etc…).


Passionné de permaculture que vous êtes, vous avez déjà quelques plantes qui ont poussées ici et là dans vos pots.


Peut-être quelques engrais verts comme des fèves ou de la moutarde.


Peut-être quelques laitues ou de l’arroche.


Peut-être même quelques « mauvaises herbes ».


Ah !


Ca y est.


Le mot est lâché :


MAUVAISE HERBE.



Oui, vous êtes sur un cours de permaculture et votre humble professeur emploie le mot qu’il ne faut pas prononcer.


Ecoutez, il faut bien qu’on en parle hein.


Les brillants potagers dépourvus de mauvaises herbes ça n’existe que sur instagram.


Dans la vraie vie, il faut bien en faire quelque chose.


Et c’est justement ce que l’on va voir aujourd’hui.



Le réflexe primaire en tant qu’humain, c’est de tout arracher pour repartir sur une surface bien plane et bien propre.


Certes, c’est efficace..


..mais pas très permaculturel.


(en-tout-cas, c’est la dernière chose à faire si vous voulez un balcon verdoyant presque toute l’année)


Pour jardiner en permaculture sur une petite surface, vous devez être non seulement minutieux, mais vous devez aussi réfléchir à deux fois avant d’agir.


La permaculture en pots est un travail d’orfèvre !



Comme je le dis souvent, commencez petit.


L’erreur à ne pas commettre serait de vous empêcher d’arracher, ne serait-ce, qu’une seule herbe.


Allez-y doucement.


Faites des petits tests..


..et observez ce qu’il se passe.


N’oubliez pas que la moindre erreur peut être fatale (pas la peine de replanter les herbes que vous avez arrachées ou coupées)



Par exemple, sélectionnez quelques (mauvaises) herbes à garder.


Choisissez celles qui vous parlent le plus (vous pouvez utiliser l’application plantnet pour les reconnaître).


Ca peut être parce que vous aimez leurs fleurs, leur forme ou je ne sais quoi d’autre.


Le but, c’est juste de leur donner un nom.


Une identité.


C’est de cette façon qu’elles passeront du statut de « mauvaise herbe » à un statut plus respectable.


D’ailleurs, tout le problème quand on parle de mauvaises herbes, vient justement de notre regard.


Comme l’explique très bien Miguel Ruiz dans son livre « les quatre accords toltèques », ce n’est qu’à partir du moment où vous changer votre regard, que le monde change autour de vous.




Tenez, en parlant de psychologie, je vais en profiter pour casser votre croyance qui dit que les mauvaises herbes consomment trop d’eau et, en conclusion, font de la concurrence à vos cultures.



Premièrement, quelle que soit son espèce, sa forme ou sa famille, une herbe entretient de l’humidité atmosphérique autour d’elle.


Peut-être que nous ne sommes pas capables de ressentir cette humidité en tant qu’humain, mais les plantes voisines le ressentent et en bénéficient.


(c’est un grand avantage si votre balcon est particulièrement sec #araignéesrouges)



Deuxième bénéfice, une herbe (quelle qu’elle soit) couvre le sol.


Un sol couvert est un sol qui transpire moins.


Donc, il évapore moins d’eau.


Donc, vous économisez de l’eau.



Troisièmement, les racines des herbes créent des réseaux d’infiltrations qui facilitent la pénétration d’eau dans la terre (même en pots de fleurs).


(et dernier bénéfice, les herbes sont aussi des réserve d’eau que vous pourrez transformer en paillage en les coupant au moment où vous l’aurez décidé)



Certes, tout ça n’enlève pas le fait qu’une herbe a besoin d’eau et qu’il faut l’arroser..


..mais rien ne vous empêche de vous en débarrasser si vous voyez qu’elle monopolise trop d’eau (et il vaut mieux un pot de fleurs qui boit bien, qu’un pot de fleurs qui croupit dans sa soucoupe d’eau).



Pourquoi tout couper ou tout arracher ?


Est-ce vraiment nécessaire ?


Est-ce le bon moment ?


Est-ce que je ne peux pas la laisser en place encore quelques jours ou quelques semaines de plus ?



Posez-vous toujours ces questions avant d’agir sous le coup de l’émotion.



Dites-vous que, plus votre potager est verdoyant, plus il sera résiliant face à la sécheresse.


Et pas que.


Il sera aussi une réserve de biodiversité.


Un lieu d’accueil pour les insectes, les papillons et les abeilles.


Et surtout un espace dans lequel vous vous sentirez bien !



Une fois que vous avez observé et décidé si, oui ou non, vous allez garder la plante, il va falloir maintenant vous en débarrasser.



Quoi faire ?


Faut-il la couper ?


L’arracher ?


La brûler ?


(on ne va pas se le cacher, on aime bien brûler des trucs nous les humains)


Pour ça, je vous laisse voir ce qui est le mieux pour vous.


Personnellement, j’évite d’arracher.


Je laisse toujours le système racinaire.


Je coupe à la base.


Il m’arrive aussi de tailler une mauvaise herbe afin de laisser plus de place à une autre herbe (quand je vous dis que c’est un travail d’orfèvre !).


Je peux aussi coucher la plante et l’étouffer avec un peu de foin ou de terre ça dépend ce que j’ai comme « ressources » sous la main.


(c’est une sorte de compostage de surface)



Bon.


Je pense que vous êtes paré pour aller au potager.


C’est à vous de jouer maintenant.


Dans un premier temps, prenez votre application plantnet et/ou votre livre botanique (vous verrez après pour la pelle et le sécateur).


Ensuite, faites un tour sur votre potager pour donner un nom aux plantes qui vous attirent l’œil et choisissez de les garder ou non.



Et pour finir, vous savez ce qu’il vous reste à faire.




Je termine par une citation de Gregory Derville tirée de son livre « la permaculture, en route vers la transition écologique » :


Dans l’agriculture moderne, on tue ce qui veut vivre (les mauvaises herbes, champignons, microbes, etc…) et fait tout pour garder en vie ce qui veut mourir (les cultures malades)



PS : Si vous voulez apprendre à reconnaître les plantes sauvages, il reste encore des places pour la formation sur l’anti-herbier numérique.


Je ferme les portes ce soir à minuit.


Pour vous inscrire, c’est par ici.


Utiliser plantnet, c’est bien, mais l’application n’est pas faite pour réviser.


C’est la raison pour laquelle j’ai créé cet anti-herbier.


Depuis que je l’utilise, j’ai de moins en moins besoin d’utiliser plantnet car je sais reconnaître les plantes.


Et c’est top pour faire de la cueillette sauvage, des cakes aux orties et des pestos 😉



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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