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Comment utiliser plantnet, l’application pour reconnaître les plantes ?


Reconnaître une plante à partir d’une photo faite avec un téléphone ?


Qui l’aurait cru il y a 10 ans de cela ?



Et bien moi, j’y croyais déjà !


En 2012, on était à un an de la sortie de l’application « Pl@ntnet ».


Plantnet, c’est l’application pionnière dans le milieu de la reconnaissance végétale via un smartphone.


C’est un projet qui est né d’un partenariat entre plusieurs instituts de recherches (IRD, CIRAD, INRAE, INRIA et Tela Botanica) en 2009.


A l’époque (et oui, je parle comme un vieux), j’avais vu passer le projet.


J’étais super excité de voir l’application sortir.


La reconnaissance des plantes a toujours été quelque chose de laborieux pour moi.


Il fallait que je répète le nom d’une plante un nombre incalculable de fois pour que ça rentre.


Et comme je vous le disais dans le mail de la semaine dernière, je n’ai jamais été fan des livres de botanique.


Je faisais donc confiance aux autres pour apprendre à reconnaître les plantes.


(et je soûlais mes collègues de travail à redemander le nom d’une plante des dizaines et des dizaines de fois 😉 )



Alors quand j’ai appris qu’une application était prévue pour reconnaître les plantes, j’étais hyper enthousiaste.


Je me souviens que j’en parlais à tous mes collègues (et on me prenait pour un fou…).



Bref.



Aujourd’hui, c’est chose faite.


Sortir son smartphone pour lancer l’application plantnet est devenu tout à fait normal..


..enfin presque !


Les botanistes purs souche n’aiment pas trop ça.


Certes, ça manque parfois de fiabilité par rapport à un bon bouquin de botanique, mais comparé à ce que c’était au lancement, c’est le jour et la nuit.


L’avantage avec ce genre d’application, c’est que plus elle vieillit, plus la banque de photos s’agrandit et plus les résultats sont fiables.


Mais attention.


Ce ne sera jamais fiable à 100 %.


Il faudra toujours que vous fassiez une petite vérification auprès d’un professionnel, d’un livre botanique (comme celui que je vous ai conseillé la semaine dernière) ou sur internet (ça, c’est + ma façon de faire 😉 ).



La plupart du temps, le manque de fiabilité dans les résultats n’est pas forcément dû à l’application elle-même..


..mais à l’utilisation que vous en faite.



Et c’est justement l’objet de ce mail :



Comment utiliser plantnet pour avoir les résultats les plus fiables possibles ?



Premièrement, évitez d’avoir 2 plantes sur la même photo.


Logique ?


Oui.


Quoique.


Je suis sûr que l’application sera, un jour, capable de reconnaître plusieurs plantes sur une même photo.


Mais pour le moment, ce n’est pas le cas alors veillez à ce qu’il y en est qu’une seule.


Pareil pour ce qui est des outils ou des mains sur les photos.


Ne faites pas apparaître votre main pour présenter la plante.


Ne laissez pas votre foulard ou votre sécateur sur un coin de la photo.


On ne doit voir qu’une seule et unique chose sur la photo : la plante entière, la feuille, la fleur, le fruit ou l’écorce. C’est tout.



Une autre erreur que l’on voit souvent : les photos trop lointaines.


Ne soyez pas timide !


Rapprochez-vous.


Que vous preniez la plante entière ou un organe précis, faites en sorte qu’il ou elle prenne au moins 80 % de l’espace sur la photographie.


(si vous êtes vraiment trop timide, utilisez le zoom de votre smartphone 😉 )



La plupart du temps, avec une photo réussie, il suffit juste de prendre la plante entière pour avoir un résultat fiable.


Et pour encore plus de fiabilité, vous pouvez ajouter un organe (en priorité la fleur, c’est l’organe le plus fiable pour reconnaître un végétal).



Voilà, ce n’est pas si compliqué que ça.


Pour résumer, il y a 4 règles :


1/ Une seule et unique plante par photo


2/ Pas d’objet supplémentaire ou de main pour présenter la plante


3/ La plante ou l’organe doit représenter 80 % de l’espace de la photo


4/ Une bonne photo de la plante entière (en suivant les 3 premières règles) suffit pour avoir un résultat fiable



Comme je vous le disais, je pense que l’application est amenée à évoluer.


Plus sa banque de photos s’agrandit (15 millions de photos pour 38 000 espèces à l’heure où j’écris ces lignes), plus l’application sera fiable.


Mais la quantité ne fera pas tout.


C’est la qualité qui prime.


En prenant de belles photos dans les règles de l’art, vous contribuez à la science, soyez-en conscient !


Pour télécharger gratuitement l’application, rendez-vous ici.



PS : reconnaître une plante avec une application, c’est bien, mais sans téléphone et à n’importe quelle saison (même sur un arbre en plein hiver par exemple), c’est mieux. Et c’est justement l’objectif de ma formation sur l’herbier numérique.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment faire une cueillette de plantes sauvages en ville ? Le guide complet (matériel, la règle de 3, etc…)


Les plantes sauvages sont pleines de nutriments et de protéines.


Et ce n’est pas parce qu’en ville les sols sont pollués que les plantes vont forcément l’être.


Il suffit juste de choisir les bons endroits pour votre cueillette…



Manger sauvage, c’est mieux que manger bio.


C’est aussi s’accorder aux saisons.


Et ce n’est pas un truc de pauvre !



Bref.


Soyons concret.


Voici la liste de matériel que je vous conseille pour cueillir des plantes sauvages en ville :



1/ Une flore d’identification


Personnellement, je n’utilise plus de livre.


Mais c’est parce que j’ai appris à observer et à reconnaître les plantes depuis plus d’une quinzaine d’années.


Je sais quels sont les détails importants pour les identifier (et j’y reviendrai un peu plus loin dans ce mail).


Si vous êtes débutant, je vous conseille d’avoir au moins un petit bouquin de poche pour commencer.


Ce livre par exemple.


Il a la particularité de vous aider à reconnaître les plantes en vous posant une série de questions.


(j’aime ce détail, car cela invite à l’observation)


Le seul petit défaut (ou pas), c’est qu’il est un peu technique…


A vous de voir !



2/ Un couteau et un sac


L’Opinel, c’est la base.


Je vous conseille le numéro 8 (c’est un bon compromis en taille).


Pour ce qui est du sac, quelques papiers kraft feront l’affaire pour transporter vos récoltes.



3/ Un smartphone


C’est devenu un incontournable.


Le GPS vous permettra de retrouver votre chemin, et surtout, de trouver des parcs et des jardins pour cueillir en toute sécurité.


Vous pouvez aussi vous aider de l’application plantnet pour retrouver (approximativement) le nom des plantes avant d’approfondir votre recherche avec votre livre de poche par exemple.


(dimanche prochain, je vous envoie un guide d’utilisation de plantnet, stay tuned)



4/ Le reste


C’est facultatif, mais vous pouvez aussi prendre une petite pelle, une paire de gants et une petite loupe de poche.


(promis, j’arrête avec les liens capitalistes 😉 )



Bon, vous voilà bientôt prêt à partir pour une cueillette sauvage.


Une dernière chose avant de vous laisser vagabonder au coin du parc : les 6 règles de la cueillette sauvage en ville :



1/ Choisissez le décor


Ca va de soi, mais évitez de cueillir sur les trottoirs du périphérique.


Privilégiez les parcs, les jardins et les bois (il y en a dans toutes les villes !).


Sinon, choisissez des lieux à plus de 50 mètres des routes, voies ferrées et des champs cultivés avec des pesticides.


Les lieux protégés par des haies d’arbres ou d’arbustes sont super aussi.



2/ La règle de 3


Pas de précipitations !


Quand vous trouverez votre plante, prenez votre temps.


Respirez et observez.


Ne vous jetez pas dessus comme si c’était le black friday !


Et surtout, n’oubliez pas la règle de 3 : jamais plus d’un tiers de la plante.


Pour faire simple, cueillez une feuille sur trois, une fleur sur trois, une plante sur trois, etc…


Laissez le reste pour la biodiversité.



3/ Prenez-vous en aux plus faibles (c’est la loi de la jungle)


Le plus souvent possible, laissez la plante mère tranquille.


Si vous avez un groupe de pissenlit par exemple.


Privilégiez la cueillette sur les plus petits pissenlits.


En laissant les plus gros spécimens, vous aurez plus de chances de retrouver du pissenlit à cet endroit lors de votre prochaine cueillette ^^



4/ Privilégiez les jeunes pousses


Les jeunes pousses sont plus tendres et ont meilleur goût (encore une fois, n’oubliez pas la règle de 3).



5/ Coupez à la bonne hauteur


Toujours dans une démarche de « cueillette saine », essayez de couper le plus haut possible (orties, hampes florales, mauves, etc…).


Il y a moins de risques qu’un chien ou autre ai uriner sur la plante.



6/ Dans le doute, rincez


Si vous n’êtes pas sûr que la plante soit « propre », n’hésitez pas à rincer avant de consommer.


(Vous pouvez aussi nettoyer au vinaigre blanc)



Maintenant que vous connaissez les règles de la cueillette, il est temps d’agir.


Bonne balade et « pensez douceur ».


Pincez.


Coupez.


Au pire, tordez un peu le cou.


Pas plus.


Mais n’arrachez jamais la plante !


N’oubliez pas d’être sûr à 99,9 % que la plante que vous cueillez soit la bonne.


Et attention, ne vous fiez pas à des critères peu fiables comme l’odeur ou la couleur.


Les critères fiables pour reconnaître une plante sont sa forme, sa structure, son port et la disposition de ses feuilles.


Il y a tout un tas d’autres critères que vous découvrirez dans les livres et dans les blogs spécialisés.



Pour finir, voici mes 5 conseils de cueillettes sauvages du moment (même en ville) :


L’ortie, le plantain, la consoude, le rumex et le pissenlit.


Ce sont des plantes comestibles et je vous laisse faire vos propres recherches pour être sûr de ne pas les confondre…



La cueillette sauvage est une activité ludique et sympathique.


N’hésitez pas à partager ce moment en famille ou avec des amis.


Et dans le doute, abstenez-vous ! Certaines plantes sont très toxiques.



Si vous avez besoin d’un coup de main pour apprendre à reconnaître les plantes en un seul coup d’œil (et éviter quelques erreurs de cueillettes), j’ai mis en place une méthode.


Cette méthode, c’est l’anti-herbier numérique.


Le seul et unique but de cette méthode, c’est d’éduquer votre cerveau à reconnaître les plantes en un seul coup d’œil et à n’importe quelle période de l’année.


Si vous êtes intéressé, c’est par ici.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Semer des graines en ville (pied de mur, trottoir, etc…)


Je vais vous faire un aveu : depuis le premier confinement, j’ai perdu espoir.


Perdu espoir dans le fait que les choses vont changer.


Perdu espoir dans le fait qu’on se dirige vers un monde plus humain.


Un monde dans lequel les citadins reprennent le pouvoir sur leur environnement.


Un monde dans lequel il y a plus de projets de monnaies locales, de jardins partagés, d’épiceries solidaire, etc… (et même de « cantines partagées » pour ceux qui se souviennent de mon utopie de l’an 2120).



Et puis le covid est venu foutre en l’air ce vent de transition (sans parler du conflit en Ukraine…).


On s’est tous recentré sur nous-même.



Mais croyez-moi, il se passe un truc en ce moment.


Vraiment.


Je sens qu’on arrive bientôt au bout d’un cycle.


Ca fait déjà plusieurs mois que j’ai cette intuition..


..et aujourd’hui, j’ai quelques signes qui viennent la confirmer.


J’ai l’impression que le vent de la transition fait doucement son retour.


2022 ne sera peut-être pas l’année du comeback de la transition, mais on s’en rapproche…


Mon pronostic (en mode Mme Irma) est le suivant : il va se passer beaucoup de choses en faveur de la transition en 2023.



La question que j’ai envie de vous poser après ce constat est « est-ce que vous serez prêt.e pour ça » ?


Qu’est-ce que vous allez mettre en place pour faire partie de ce mouvement ?


Quel sera votre rôle ?


Votre « niche écologique » ?



C’est la raison pour laquelle je me rapproche de vous cette année.


Que j’ai lancé la symbiose minimaliste, le calendrier SEMIS automatique et l’anti-herbier numérique.


Je sens que j’ai un rôle à jouer.


Celui de vous donner les outils et la force pour agir.


Pour faire votre part.



Si vous êtes en train de me lire à ce moment précis, c’est que VOUS avez un rôle à jouer.


Et certainement que votre rôle tourne autour du vivant.


Plus précisément autour du végétal.


Votre truc à vous, c’est le jardinage.



Pas vrai ?



Maintenant, laissez-moi vous aider.


Déjà, commencez par prendre une grande inspiration..


..et rassurez-vous, tout est possible !


Pas besoin de lancer un énorme projet de jardin partagé.


Pas besoin de contacter toutes les associations et tous les élus de votre métropole.


Non.


N’oubliez jamais ce conseil de permaculture : commencez petit.


Plus vous commencez gros, plus les erreurs que vous aller commettre seront longues à corriger.


Plus vous commencez petit, plus vous serez agile.


Agile et dans la capacité à reconnaître ce qui fonctionne particulièrement bien pour vous et pour les autres.


Et quand vous saurez ce qui fonctionne bien, alors vous pourrez commencer à envisager de faire pareil, mais à plus grande échelle.



Bon, concrètement, ça donne quoi ?


Peut-être que vous avez un peu de voisinage.


Peut-être même que vous avez des espaces communs avec vos voisins comme des parkings, des espaces verts, des cours d’immeuble ou tout simplement l’allée qui regroupe les boîtes aux lettres…


Peut-être que vous avez des voisins qui, comme vous, sont un peu écolos.



Pour le savoir, il suffit d’observer.


Observer s’il y a des balcons ou des fenêtres fleuries.


Observer ceux qui circulent à vélo.


Ceux qui ont des étiquettes « pas de pub » sur leurs boîtes aux lettres (et peut-être même que certains voisins ont pris l’incitative de laisser quelques livres à partager dans l’allée).



Le soleil est (presque) de retour.


Il est temps d’agir.


Agir pour créer du lien dans votre quartier ou votre lotissement.


Nous avons besoin de lieux d’ancrage.


De lieux pour se rencontrer.


Discuter.


Rêvasser.


Construire des projets.


Refaire le monde.


Des lieux pour faire jouer les enfants…



Comme je vous le disais.


Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir.


Ce n’est pas si compliqué que ça.


En fait, il y a 2 solutions : soit vous agissez en mode Guerilla Garden (en mode jardinage sauvage sans demander l’autorisation), soit vous « collaborez ».


Et il n’y a pas de jugements.


J’approuve totalement les 2 façons de faire.



Si votre truc à vous, c’est de collaborer et de créer des symbioses, voici un premier conseil.


Allez à la rencontre des jardiniers des espaces verts (ou ceux qui entretiennent les espaces communs).


Que vous soyez en lotissement ou tout simplement en immeuble, il y a des personnes qui tondent la pelouse, qui désherbent ou balaye le pas de votre porte.


Commencez par discuter avec eux.


A voir si c’est possible de se réapproprier un espace pour jardiner.


Eux, ça leur fait moins de travail (et vous pouvez leur demander de récupérer un peu de gazon quand ils tondent ou du branchage quand ils taillent les arbustes…).


N’hésitez pas.


Il y a toujours un truc à faire.


Quel que soit votre contexte.


Et si vraiment vous voyez que ce n’est pas possible de se réapproprier un espace, j’ai une technique.


Il y a un truc que les jardiniers détestent faire : c’est le désherbage des espaces types gravier, pieds de mur, etc.. (c’est laborieux depuis qu’il est interdit de mettre du désherbant chimique).


La solution ?


Semer des fleurs.


C’est + esthétique que du pissenlit ou du chardon.


Et ça peut rester en place sans rien toucher pendant un an ! (alors qu’il faut désherber au moins 4 ou 5 fois par an en temps normal).


Bien évidemment, vous pouvez aussi semer en mode guérilla garden sans rien dire à personne (en croisant les doigts pour qu’ils ne les arrachent pas…).


Mais vous l’aurez compris, le mieux, c’est qu’ils soient au courant.


Comme ça, vous aurez plus de chance que ça reste en place.



Juste un dernier conseil.

Le meilleur moment pour semer, c’est mars / avril / mai ou septembre / octobre / novembre.


Semer juste après le désherbage.


Et n’oubliez pas d’arroser.


Si vous avez besoin de graines, j’ai ajouté un kit spécial dans la boutique.


Toutes les informations sont là-bas, allez y jeter un œil.


Et pour finir, voici une citation de Buckminster Fuller (inventeur du dôme géodésique) :


« On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra inutile l’ancien« 



PS : si vous êtes intéressé pour mettre en place un herbier numérique, c’est par ici.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

L’hygiénisme a tué la nature en ville


L’hygiénisme est né au milieu du XIXe siècle afin d’éradiquer les épidémies de peste et de choléra.


C’est une vision qui consiste à promouvoir l’hygiène et la propreté dans des villes de plus en plus peuplées.


Selon moi, aujourd’hui, nous sommes arrivés à un stade exagéré.


Un stade où ça nous empêche d’avancer vers des villes plus vertes, plus sauvages et plus humaines…


Je pourrais aussi critiquer le fait que l’hygiénisme n’est pas allé jusqu’au bout de sa mission, en particulier pour ce qui concerne la qualité de l’air par exemple (beaucoup trop de voitures en ville).


Mais ce n’est pas le sujet.


Je ne dis pas non plus qu’il faudrait des villes plus sales (elles le sont déjà bien assez).


Moi même, je suis très à cheval sur l’hygiène (chez moi, c’est toujours nickel).


Je dis juste que nous avons besoin de plus de végétaux (et notamment de mauvaises herbes sur certains trottoirs).


Le problème, il est dans notre façon de gérer la nature en ville, pas de gérer l’insalubrité.



Un exemple.


Avant que l’hygiénisme n’apparaisse, les gens faisait déposer du fumier devant leur immeuble pour ne pas entendre le bruit des carrosses…


Je vous laisse imaginer l’état des rues (surtout après un bon orage…).


Il faut comprendre que c’était une vraie nécessité à l’époque.


C’est grâce à l’hygiénisme qu’est apparu le tout à l’égout, l’eau courante, le gaz de ville, les lavoirs publics, les fontaines et les espaces verts.


C’est de l’hygiénisme que sont né le bois de Boulogne et le bois de Vincennes à Paris, le parc de la Tête d’Or à Lyon ou encore Central Park à New-York.



C’est juste qu’aujourd’hui, on est parti un peu trop loin.


.


Aujourd’hui, l’hygiénisme urbain va dans le sens contraire du vivant.



Evacuer les feuilles mortes.


Supprimer la moindre « mauvaise herbe ».


A force de trop vouloir prendre la contrôle sur la nature, nous en oublions qu’elle contribue à notre bien-être…


Nous oublions qu’être entouré de végétaux nous aide à mieux respirer.


A nous sentir plus heureux et plus en sécurité.


Il suffit simplement de vous imaginer dans une ville avec plus de parcs, plus de végétaux et plus de fleurs pour qu’automatiquement, ça vous redonne un sentiment de bien-être, de liberté et de calme.


Ca redonne le sourire.


C’est le vivant qui créer le vivant.


Eradiquer le vivant, c’est éradiquer l’Homme.


Sans la nature, nous ne sommes rien.



Bien évidemment, je ne dis pas que laisser plus de place à la nature sans que ça aille dans le sens contraire de l’hygiénisme sera facile.


Mais j’ai suffisamment confiance en l’intelligence de l’homme pour trouver des solutions aux problèmes auxquels il pourrait être confronté.


On est allé sur la lune quand même !


(ce n’est pas une rangée de pissenlit qui va nous mener à notre perte… quoique ^^)



La permaculture, c’est créer des systèmes au service du vivant..


.. et à votre service !


Et vous, vous en êtes où aujourd’hui ?


Vous avez quelques plantes sur votre balcon ou votre rebord de fenêtre ?


Si oui, c’est cool.


Et quel est le degré de connexion de ces plantes avec leur environnement ?


Des abeilles viennent les butiner ?


Des vers de terre se baladent dans leur pot ?


Des coccinelles viennent y manger quelques pucerons ?


Des oiseaux viennent manger 2 – 3 vers ?



Personnellement, je constate qu’il y a plus de vie sur ma terrasse de 8 m² que dans les 150 m² de jardin chez mon voisin.


Sur ma terrasse, il y a des fleurs sauvages, des abris à insectes et surtout que des pots de fleurs remplis d’un sol vivant.


D’un sol dans lequel il y a des vers de terre, des cloportes et d’autres bactéries et insectes dont je ne connais pas le nom.


Une faune qui fait que ce sol vivant est capable de redistribuer des nutriment et des oligoéléments aux plantes que je cultive d’année en année (+ de 5 ans sans changer de terre dans mes pots).


Un sol dans lequel je peux pratiquer le compostage de surface sans que ma terrasse ne se transforme en déchetterie végétale…


Un sol dans lequel je n’ai pas besoin d’ajouter d’engrais de jardinerie..


..ni même de changer de terreau chaque année.



Vous avez beaucoup de terreau de jardinerie dans vos pots de fleurs ?


Et ça pousse si bien que ça d’année en année ?



Je ne crois pas.


Est-ce qu’il ne serait pas le temps de franchir le pas de la culture en lasagne en pot de fleurs ?


Est-ce qu’il ne serait pas le temps d’ajouter du vivant autour de vous ?


D’ailleurs, nous sommes au mois de mars et c’est la bonne période pour vous lancer dans l’aventure de la culture en lasagne en pot de fleurs.


Si vous avez besoin d’un coup de pouce, vous pouvez télécharger le guide de création d’une culture en lasagne en pot de fleurs de A à Z.


Pour rappel, il y a une offre spéciale ce mois-ci.


Vous avez jusqu’à jeudi pour profiter de l’offre du mois qui consiste à recevoir un kit de graines spécial lasagne pour tout achat du guide.


Profitez-en, c’est la bonne période pour jouer avec le vivant.


Tout pousse bien en ce moment.


(même si vous plantez des trucs dans une lasagne fraîchement finie).



Sur ce, très bon dimanche et à tout de suite dans le guide.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment recycler le terreau de vos pots de fleurs ?


Ca y est, à force de me lire, vous vous êtes enfin décidé à faire de la culture en lasagne en pots de fleurs.


Le problème, c’est que vous ne savez pas quoi faire du vieux terreau qu’il y a dans vos pots.


Pas de problème.


Dans ce mail, je vais vous donner plusieurs astuces pour recycler ce terreau usagé.


Mais, avant tout, laissez-moi vous féliciter…


Bravo !


Vous allez enfin expérimenter la « vraie » permaculture.


Le slow jardinage.


A vous les longues minutes (voir les longues heures) d’observations de la faune et de la flore sur votre terrasse.


Vous allez enfin développer votre propre philosophie de la permaculture.


Par l’observation, vous allez améliorer vos connaissances, le design de votre terrasse et la qualité de votre potager.


Vous êtes tout simplement en train de faire un retour vers le bon sens.



Mais vous voilà devant votre premier dilemme : quoi faire de ce terreau ?


Vous n’allez tout de même pas le mettre dans la poubelle comme l’auraient fait 99 % des gens face à cette situation ?


Non !


Vous, vous pensez zéro déchet.


Pour vous, les déchets des uns, sont les ressources des autres.


Vous pensez grand.


Vous pensez économie circulaire.



Bon.


Pas de précipitation.


N’oubliez pas de penser permaculture..


..et d’utiliser le principe numéro 2 : capter et stocker l’énergie.



La première chose, ça va être de stocker ce terreau quelque part.


Utilisez des cabas, des sacs poubelles ou des sceaux.


Faites comme bon vous semble, mais ne jetez rien à la poubelle.



Ensuite, ça va être de trouver un bout de terrain dans lequel le rapporter.


(si votre terreau contient des petits fragments blancs, pas d’inquiétudes, ça ne polluera pas le sol, c’est de la perlite à base de minéraux. Je ne cautionne pas la perlite qui est une catastrophe environnementale, mais au moins, ça se recycle)


Vous avez de la famille ou des amis qui ont un terrain ? Vous pouvez le leur apporter.


Vous connaissez un jardin partagé ? Pareil.


Le terreau a plusieurs utilités.



Il peut alléger la terre du potager.


Déposé en surface (sous le paillage), il facilite la pousse des semis direct et allège la terre de jardin sur la durée.



Il peut aussi être utilisé au pied d’un arbre.


Même vieux et lessivé, le terreau contient encore quelques minéraux intéressants.


La légèreté qu’il apporte en surface facilitera la pénétration de l’eau.



Vous pouvez aussi vous en servir épandu sur un gazon.


Il apporte encore une fois de la légèreté et permettra au gazon de devenir plus dense et frais.




Autre utilité : dans le compost.


Ajouter du terreau dans un composteur (ou un lombricomposteur d’appartement) permet d’accélérer le processus de décomposition, d’enrichir et de donner de la structure.


Attention tout de même à ne pas faire un gros apport (maximum un tiers du volume déjà présent).



Bref.


Rendre à la terre ce qui vient de la terre est une bonne chose.


Mais vous pouvez très bien réutiliser ce terreau à même votre terrasse.


Où ça ?


Vous ne le devinez pas ?


Dans vos cultures en lasagne !


(si votre terreau est verdâtre ou blanchâtre, c’est qu’il a trop croupi, ne le mettez pas vos lasagnes. Mettez-le au jardin, il se régénérera de lui-même)



La meilleure manière de réutiliser votre terreau dans vos lasagnes en pots, c’est de le mettre en surface.


Lorsque vous terminez votre dernière couche de lasagne.


Ca ajoutera un peu de richesse et de diversité à votre lasagne.


En plus, ça vous permettra de faire de semis direct grâce au kit de graines spécial lasagne.



Bref.


Il n’y a pas de doutes.


C’est bien la meilleure façon de réutiliser votre vieux terreau si vous avez une terrasse.


Et pour info, si vous avez besoin d’un coup de main pour réaliser votre lasagne, vous pouvez télécharger mon guide spécial lasagne en pot (avec une offre spéciale jusqu’au 31 mars)


Voici une partie de ce qui se trouve dans ce guide :


👉 Un schéma détaillé de tout ce dont vous avez besoin pour votre mélange ainsi que tous les matériaux que vous pouvez utiliser (même les plus improbables !)


👉 La liste des matériaux à éviter et des erreurs à ne pas faire


👉 Les différents supports adaptés à ce type de culture (avec une astuce pour faire un test dans un contenant qui ne vous coûtera pas + d’un euro !)


👉 Je vous guide pas à pas et vous dit où et comment récupérer les meilleures matières organiques


👉 Une fois que vous avez tout ce qu’il vous faut, on fait votre lasagne ensemble étape par étape


👉 Une fois que c’est terminé, je vous dis quoi faire et quoi planter



Pour rappel, toute commande du guide passée avant le 31 mars, donne droit gratuitement à un kit de graines spécial « lasagne en pot de fleurs » à semer directement sur votre vieux terreau (ça marche aussi sur du terreau frais ou du compost mûr 😉 ).


Pour passer commande et recevoir le guide « un sol vivant dans un pot de fleurs » + les graines, c’est par ici (même si vous ne comptez pas acheter le guide, aller au moins lire cette page, vous allez apprendre plein de trucs 😉 ).


Il suffit de choisir le kit découverte ou le kit main verte.


De l’ajouter au panier.


De passer votre commande (en indiquant votre adresse).


Vous recevrez instantanément le guide dans votre boîte mail et votre kit de graines quelques jours après dans votre boîte aux lettres.



A tout de suite !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Les fleurs à semer au potager en pots de fleurs au mois de mars


Quand on se lance dans l’aventure de la permaculture en pots de fleurs, on pense tomates, poivrons, salades, radis, etc..


On oublie les fleurs.


On oublie de rajouter un peu de couleur pour les yeux.


Du nectar pour les abeilles.


Vous pensez que les fleurs n’ont pas leur utilité dans votre potager ?


Alors sachez qu’elles ont le pouvoir d’attirer la faune sur votre terrasse.


J’aime bien prendre l’exemple du tournesol.


Pour moi, un tournesol, c’est comme un phare en pleine mer.


Il est là pour dire « coucou les oiseaux, les abeilles, venez ici il y a de quoi manger ! ».


D’ailleurs, si je n’avais qu’une seule plante pour commencer en permaculture sur balcon, ce serait certainement le tournesol.


Et même qu’une seule plante à ajouter à votre terrasse cette année, ce serait aussi le tournesol.


Bref.


Nous sommes aux portes du printemps, et il est temps de semer des fleurs…



Pour faire simple (une fois de plus 😉 ), il y a 2 types de fleurs.


Les fleurs comestibles et les fleurs mellifères.


Comestibles parce qu’on peut les manger..


..et mellifères parce que les abeilles et les insectes butineurs les adorent.



Dans cet e-mail je vais vous présenter 2 sélections d’espèces de fleurs que j’ai choisi.


La première, ce sont donc les fleurs comestibles (fraîchement disponibles en kit de graines dans la boutique).


Pour ce kit, j’ai choisi la capucine, le cosmos et le souci.


La capucine est présente chaque année sur ma terrasse.


J’adore la voir courir le long de mes pots.


Pour moi, elle a plusieurs utilités.


Pour commencer, il faut être conscient que c’est une plante qui peut prendre beaucoup de place..


..mais il suffit de s’en servir à votre avantage !


Vous pouvez la faire grimper, courir de pots en pots ou bien même la faire retomber d’un pot de fleurs suspendu par exemple.


(sur ma terrasse, je m’en sers un peu comme une plante qui va combler les trous entre les pots ou sur tout ce qui est clôture)


La capucine fait de belles fleurs comestibles orange, jaune ou rouge pour mettre de la couleurs à vos salades.


Ses feuilles sont également comestibles (ainsi que ses graines).


Les pucerons l’adorent (ce qui peut éviter aux tomates d’en être envahi…)


Bref.


La capucine, c’est le top.


😉



Le deuxième fleurs que j’ai choisie, c’est le souci.


C’est une plante que je trouve assez jolie et compact.


L’avantage, c’est qu’elle repousse toute seule d’année en année.


Ses fleurs sont comestibles et elle a même quelques vertus médicinales…


Le souci fleurit toute l’année.


C’est la raison pour laquelle il attire beaucoup d’insectes au potager (super pour démarrer ou pour les balcons un peu vides).


Il se ressème facilement grâce à une production de graines assez conséquentes (idéal pour fabriquer des bombes de graines ou faire du semis sauvage).




La troisième plante comestible que j’ai choisie pour ce kit de plantes comestibles, c’est le cosmos.


J’adore le cosmos, car elle ajoute une touche de légèreté au potager.


Elle pousse particulièrement bien à l’ombre et se plaît tout aussi bien au soleil.


Sa floraison s’étale de juin jusqu’aux premiers coups de froid.


Ses fleurs sont comestibles et décoreront aussi vos salades…


Bref, encore un plante qui va vous envoyer dans le cosmos ^^



Ma deuxième sélection de graines, c’est le kit de fleurs mellifère.


Dans ce kit, j’ai bien évidemment mis mon grand ami le tournesol.


J’adore le tournesol parce qu’il est visible.


Il attire l’œil, les abeilles et insectes butineurs, les oiseaux et à ce qu’il paraît, il attire même le soleil !


Il peut servir de tuteurs pour les plantes grimpantes et volubiles.


De plus, il produit des graines en masse (qui sont d’ailleurs comestibles).


Bref.


Un indispensable sur tous les balcons.


Le seul inconvénient, c’est que sa floraison est un peu courte (mais très très mellifère).



La deuxième plante que j’ai choisi, c’est l’ipomée.


C’est une plante volubile.


C’est-à-dire qu’elle grimpe en encerclant les tiges des autres plantes (comme le haricot).


Vous pouvez la coupler avec le tournesol pour l’aider à accéder à une pergola ou la barrière de balcon de votre voisin du dessus s’il est d’accord ^^


L’ipomée fleurit tout l’été et du fait qu’elle résiste un peu aux premiers gels, c’est l’une des dernières plantes à fleurir encore en fin de saison (avec la capucine d’ailleurs).


Et pour finir, les fleurs de l’ipomée ont une teinte de couleurs qui attire particulièrement l’œil.


Moi j’adore !



La troisième et dernière plante que j’ai choisie pour le kit de fleurs mellifères, c’est le coquelicot.


Les abeilles et les insectes butineurs raffolent du pollen de la fleur rouge du coquelicot.


C’est une plante qui fleurit tout l’été et qui apporte une touche champêtre au potager.


Le coquelicot est une plante symbolique, c’est la première plante qui repeuple les champs lorsque l’on arrête d’y balancer des pesticides.


Bref.


Une indispensable !



Sur ce, je vous laisse faire votre choix de kit de graines.


Pour le kit de graines de plantes comestibles, c’est par ici.


Pour le kit de plantes mellifères, c’est par ici


(rappel : les frais de port sont offerts)


Si vous avez la place, sachez que la combinaison de ces deux kits vous permettra d’avoir des fleurs comestibles et du nectar sur votre balcon du printemps jusqu’aux premières gelées !


Si vous avez des remarques ou des questions par rapport à tout ça, n’hésitez pas à répondre à ce mail 🙂


Et pour finir, n’oubliez pas que les meilleures plantes mellifères sont celles qui poussent spontanément dans vos pots de fleurs.



Bon dimanche !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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