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Dans le dernier mail, je vous ai parlé de l’intérêt d’arroser vos pots de fleurs par temps de pluie.


(si vous venez de vous inscrire et que vous ne l’avez pas lu, répondez à ce mail pour que je vous le renvoi)


Aujourd’hui, je vais vous parler de la façon dont j’arrose ma terrasse (surtout avec une année pluvieuse comme celle-ci).


Déjà, pour moi, l’arrosage ce n’est pas juste le fait de remplir un récipient et verser de l’eau dans des pots de fleurs.


Non, c’est beaucoup plus que ça.


C’est de la gestion d’eau.


Et la gestion de l’eau, ça se passe en amont.


C’est l’arrière-boutique de votre potager…



D’après l’échelle de Yeoman (échelle que j’utilise dans ma méthode de design en permaculture), il y a 8 grands éléments à prendre en compte avant d’entamer des travaux de design.


Ces « éléments » sont les suivants :


Le climat
Le relief
L’approvisionnement en eau
Les routes
Les végétaux
Les microclimats
Les barrières/clôtures
Le sol


Ce qu’il faut savoir sur cette liste, c’est que chaque élément est classé par ordre de permanence.


C’est à dire que plus ils sont permanents (haut de la liste), plus ils sont difficiles à modifier.


En gros, il est quasiment impossible de changer le climat, alors que la chose la plus facile à modifier, c’est votre sol…


(d’ailleurs, j’ajouterai bien l’humain tout en haut de la liste… mais ça, ça sera le sujet d’un autre mail…).


Bref.


Quand je parle de la notion d’arrosage, pour moi il y a 2 grands éléments de cette liste qui entrent en jeu.


Ces éléments sont le climat et l’approvisionnement en eau.


Et ce sont tout bonnement des éléments qui font partie du top 3 de cette liste ! (donc, des éléments sur lesquels vous n’avez quasiment aucun pouvoir).


D’ailleurs, on pourrait ajouter un troisième élément :


Le relief.


(en fait, si votre balcon est couvert et ne reçoit pas l’eau de pluie, je considère que c’est un problème de relief…).


Ce qui me mène à dire que la gestion de l’eau est l’une des choses laquelle nous avons le moins de « pouvoir »… surtout en ville !


Bref.


La seule chose qu’il nous reste à faire dans ce cas-là, c’est d’utiliser l’un des principes fondamentaux de la permaculture :


Capter et stocker l’énergie.


Pour faire simple : au lieu de faire en sorte qu’il y est davantage d’eau qui traverse votre potager, le but va d’être de faire en sorte que cette eau reste le + longtemps possible à l’intérieur.


Et le plus gros levier pour ça, c’est de garder l’eau de pluie le + longtemps possible sur votre terrasse.



Comme j’en parlais dans le dernier mail, le meilleur moyen de faire ça, c’est d’installer un récupérateur d’eau.


C’est plus simple qu’il n’y paraît et ça peut aller d’un bidon de 5 litres jusqu’à un tonneau de 200 litres (sauf pour les balcons fragiles bien entendu).



Ca, c’est la meilleure façon de retenir l’eau.


Du moins, c’est la plus efficace (et ça fonctionne même quand vous dormez !).


Après, ça se joue dans les détails…


Et c’est tout l’intérêt de ce mail.



Bon.


Je sais que tout ça c’est un peu compliqué et pas sexy du tout.


Mais s’il n’y avait qu’une seule chose à retenir en permaculture urbaine, agriculture urbaine ou tout ce que vous voulez d’autres, c’est ce que je m’apprête à vous expliquer.


Seul ceux qui feront l’effort de comprendre ce principe, arriveront à créer un design intelligent, résiliant et efficace selon leur propre contexte.


Selon l’état d’esprit de la permaculture.



Alors mettez-vous à l’aise.


Faites-vous couler un café.


Prenez une grande inspiration.


Et posez-vous, au calme, sur votre rocking-chair.





Ca fait des mois (et même des années) que je vous dis qu’il n’y a pas plus efficace que d’arroser quand il pleut.


Pourquoi ?


Et bien, mis à part les notions d’effet parapluie et de la surface de captation d’eau (voir le dernier mail), il y a la gestion de l’arrosage.


La gestion de l’arrosage fait partie intégrante de la gestion de l’eau.


De votre capacité à garder l’eau sur votre terrasse le plus longtemps possible.


Combien de fois par semaine faut-il arroser ?


Quel est le meilleur moment pour arroser ?


Quel est le pire moment pour arroser ?


Quel est le meilleur arrosoir pour arroser !



Vous devez vous poser ces questions et y répondre grâce à l’expérimentation.



Arroser, c’est bien.


Arroser en plein soleil, c’est moins bien.



Moi, j’arrose quand il pleut parce que je sais que la nature est bien faite.


Du moment où la météo tourne à la pluie, les plantes (et le reste de la nature) ont tout un panel de réactions pour capter un maximum d’eau.


(ce n’est que de la survie).


J’arrose juste avant la pluie parce que ça me permet de transvaser un maximum des réserves de mon récupérateur d’eau jusqu’à mes pots de fleurs.


En faisant ça, c’est comme si je doublais mon stock d’eau !


Parce qu’au fur et à mesure que je vide mon récupérateur d’eau, l’eau de pluie va de nouveau le remplir.


Du coup, c’est double bénéfice.


D’un côté, j’ai mes plantes qui sont prédisposées à ingurgiter de l’eau, et de l’autre, je fais en sorte de garder un maximum d’eau sur la terrasse.


En gros, je fais le plein (et j’hésite pas à faire déborder mes soucoupes).


C’est aussi simple que ça (et ça évite que l’eau croupisse trop longtemps dans mes bidons).


Et en plus, après une bonne pluie, je suis certain que mon bidon ainsi que tous mes pots de fleurs sont plein d’eau.



Bref.


C’est tout bénef ‘.



Si je vous ai convaincu d’arroser quand il pleut, il me reste un dernier conseil à vous donner :


Faites-le toujours avant la pluie.


C’est mieux parce que d’une ça vous évite de prendre une radée sur la figure, et de deux parce que ça vous permet de prendre un temps d’observation.


Et oui.


Qui dit pluie, dit potentiels dégâts sur vos plantes.


Personnellement, j’ai toujours un peu de corde et un couteau sous la main quand j’arrose avant la pluie.


C’est le dernier moment pour affiner vos tuteurages et éviter que vos plantes ne se cassent la gueule sous le poids de l’eau…



PS : je sais que ce genre de conseil absurde va faire hérisser plus d’un poil. Alors pour rappel, je parle d’arrosage en pot de fleurs et en saison estivale.


PPS : si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à me faire part de vos retours en répondant à ce mail (ou venez carrément en débattre sur le canal Telegram ; ) )



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.



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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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