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Juste un petit message à passer par rapport au Discord. Vous avez été 6 personnes à vous inscrire et pour le moment je ne vous ai toujours pas envoyé le lien d’accès. Pas d’inquiétudes, j’y travaille. Toutes les infos arrivent bientôt dans votre boîte mail (et si vous ne vous êtes pas encore inscrit.es, c’est par ici) 😉



Ca va bientôt faire une année que j’ai « foiré » le lancement du jardin partagé pour cause de « PFH » (Putain de Facteur Humain).


Tout l’enjeu de ce mail c’est de transformer ensemble ce « Putain de Facteur Humain » en « Précieux Facteur Humain »…


Mais avant tout, laissez-moi vous transmettre la plus grande leçon que j’ai pu tirer de cet échec.



On peut partager les mêmes valeurs mais c’est la manière de les appliquer qui compte vraiment.

Si si c’est important, méditez là-dessus ☝️



Dans ce jardin partagé, j’avais réussi à regrouper une petite dizaine de personnes autour de l’amour de la nature, du jardinage et du partage pour cultiver ses propres légumes.


Le truc c’est qu’aucun d’entre nous n’avions la même manière de l’appliquer.


Par exemple, mon truc a moi c’est de laisser la nature s’installer dans le jardin et, petit à petit, j’essaie de trouver des moyens d’y insérer quelques plantes potagères.


Je m’en foutais de faire un max de culture dès la première année !


J’aime laisser la nature travailler à ma place.


Elle rend le lieu résilient et beaucoup plus agréable.


J’observe et j’utilise des outils de permaculture.


Je fais en sorte de créer des systèmes autonomes et productifs (pour l’humain mais aussi pour les autres..).


Ca, c’est ma vision.


C’est ma manière d’appliquer les valeurs citées un peu plus haut.



Pour d’autres, ça n’a complètement rien à voir !


Leur façons de jardiner est beaucoup plus imposante, conventionnelle et archaïque j’ai envie de dire.


Il faut travailler durement la terre.


Arracher les mauvaises herbes jusqu’aux moindres recoins.


Lutter contre les insectes ravageurs jusqu’aux derniers.


Utiliser des variétés de plantes ultras productives et résistantes aux maladies (au détriment de pouvoir récupérer les graines d’année en année).


Bref.



Le problème il est là.


On veut lancer un projet ultra respectueux pour l’environnement et on se rend compte que dans son quartier, sa ville ou son village (parfois même dans sa famille), personne ne partage les mêmes valeurs (ou du moins comme je le disais, personne ne les applique de la même façon).


Bien entendu, parfois ça marche.


Et, bien heureusement, les exemples ce n’est pas ce qui manque !


Mais, la plupart du temps, ce sont des projets où les gens sont très investis et c’est souvent à la campagne (au milieu de nulle part) que ça réussit le mieux.


Ce n’est pas une critique, c’est un fait.
C’est beaucoup plus simple de respecter la nature quand on y est immergé que lorsque l’on est entouré de béton



Le truc, si vous êtes comme moi, c’est que vous n’avez pas forcément envie de tout quitter pour lancer un projet de permaculture en communauté au beau milieu de la forêt.


Votre truc c’est certainement de faire votre petit jardin en permaculture tranquille sur votre terrasse ou votre petit bout de terrain sans trop vous éloigner de la civilisation..


En tout cas c’est certainement le cas si vous me lisez régulièrement ☺



Bref, la mauvaise nouvelle c’est qu’en ville, ce genre de projets communautaires où l’on jardine avec du bon sens ça fonctionne qu’à une seule condition, qu’il y est une grande crise !


Après la crise de 2008, à Détroit aux Etats-Unis, les gens ont commencé à coopérer et à faire des jardins parce qu’ils n’avaient pas le choix.


C’était soit ça, soit ils crevaient de faim.


C’est pour ça qu’ils ont bricolé quelques serres avec les moyens du bord.


C’est pour ça qu’ils ont jardiné les trottoirs et les ronds-points.


En 2011, au Japon, les gens ont commencé à quitter la ville pour faire des communautés en s’inspirant de la permaculture parce que la catastrophe de Fukushima leur a fait un électrochoc.


C’est pour ça qu’il y a un grand déploiement de la permaculture au Japon ces dernières années.


Bref.



Mais la permaculture ce n’est pas uniquement créer un écovillage dans le Morbian ou un écoquartier suite à une crise financière.


La permaculture ça peut aussi être une démarche personnelle et « hors crise ».


D’ailleurs la permaculture c’est d’abord une prise de conscience.


C’est un cheminement qui part de soi.


C’est ce que j’ai décidé de faire avec la terrasse il y a quelques années et ça a changé ma vie.


Puis, j’ai voulu le partager avec les autres alors j’ai créé le blog du potager minimaliste et j’ai inspiré pas mal de monde à faire de même..


Ensuite, j’ai voulu revenir à quelque chose de plus local, alors j’ai lancé un jardin partagé dans mon village.


Ca a foiré et aujourd’hui je me retrouve seul avec une association qui compte zéro membre.


Mais tant pis, je continue.


Qui sait, un jour ce jardin deviendra un lieu magique pour les enfants de l’école…



En tout cas, je fais les choses uniquement par plaisir et qui m’aime me suive.


La seule chose que je sais, c’est que je ne veux plus convaincre les gens ou partir à la recherche de « convaincus ».


La seule chose qui compte pour moi maintenant, c’est d’avancer !


Le monde va peut-être vivre une nouvelle grande crise et il est temps d’aller de l’avant.


Alors j’avance.


Je teste des trucs.


Si ça marche, tant mieux.


Si ça foire, tant pis, j’essaie d’en tirer une leçon et ce sera toujours un apprentissage de plus.



Le meilleur moyen d’apprendre c’est de se tromper.


Et le meilleur moyen de réussir c’est de se tromper suffisamment de fois pour y arriver.



Hier soir, je lisais un livre de Krishnamurti et il y a un passage qui a raisonné en moi.


Ce passage c’est celui-ci :
« Le désir est toujours dans le futur.. le désir de devenir est inaction dans le présent ».


C’est tellement vrai !


Alors qu’est ce qu’on attend pour agir à notre échelle ?


Non ?



Avant de terminer, je vous rappelle que l’offre de lancement du Discord se termine dimanche à minuit.


Pour vous inscrire, c’est par ici.



La magie du groupe c’est que vous pouvez lancer votre petit projet en solo tout en ayant un entourage avec qui partager votre aventure.


Chaque membre partage ses réussites et ses échecs.


Juste le fait d’avoir un retour constructif sur ce que vous faites, c’est le meilleur moyen de vous surpasser !


Cette fois c’est à vous de jouer !


Par ici pour vous inscrire 😉



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

🎁 Agenda nature et jardin potager offert :

Chaque mois recevez un mail avec :
- 2 activités jardinage au potager
- 1 activité pour se reconnecter à la nature
- 6 fiches techniques et tutos permaculture (répartis sur l'année) pour bricoler au jardin
- La liste des activités jardinage au potager et des semis que je fais sur le mois en cours

Des mails inspirants, rempli de bon sens et de principes de permaculture, pour vous reconnecter à la nature et créer un jardin comestible, durable et résilient (même en ville).

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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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