« Capter et stocker l’énergie ».
Principe de permaculture numéro 2 selon David Holmgren, cofondateur de la permaculture.
Ce n’est pas un hasard s’il l’a mis juste après le premier principe qui est « Observer et interagir ».
On ne peut pas capter et stocker l’énergie sans avoir fait une observation.
Mise à part les fondamentaux comme capter l’eau de pluie, le soleil ou le vent, on ne peut pas capter (ou capturer) une énergie sans en avoir déterminé au préalable le meilleur moment pour le faire…
Prenons l’exemple du système de développement d’un plant de tomate (j’ai pris le plant de tomate mais ça s’adapte à n’importe quelle plante 😋).
Dès le commencement c’est la graine qui capte la chaleur et l’humidité pour germer.
Ensuite, ce sont les feuilles (sorte de panneau solaire végétal) qui captent et stockent l’énergie pour permettre à la plante de grandir toujours plus.
Quand la plante a emmagasiné suffisamment d’énergie, elle va pouvoir donner son fruit. En gros, elle fleurit.
Ce qui permet aux pollinisateurs de capter et stocker l’énergie à leur manière mais ça c’est une autre histoire… (d’ailleurs certaines plantes captent et stockent l’énergie aussi grâce à eux, mais ça devient compliqué là hahaha)
Une fois que la plante a fleuri puis donné son fruit, c’est à notre tour, nous les primates, de venir capter et stocker l’énergie 👨🍳
Puis, grâce à notre capacité à nous déplacer, nous permettons aux plantes de se déplacer elles-mêmes jusqu’à ce qu’une nouvelle graine puisse germer…
Bref.
Ce qu’il faut retenir dans tout ça c’est que pour la pérennité de notre plant de tomate, il faut une multitude d’éléments (souvent combinés) qui interviennent à un moment précis.
Et il est là le secret d’une bonne captation d’énergie !
Si vous, homos sapiens du 21 ème siècle, vous voulez vous intégrer dans un système permaculturel, il va falloir apprendre à :
Principe n°1 : Observer et interagir.
Principe n°2 : Capter et stocker l’énergie.
C’est la base.
En ce moment, « vous avez de la chance ».
Vous avez certainement beaucoup plus de temps à la maison que d’habitude.
C’est parfait pour observer.
Par exemple.
Dimanche dernier je me suis surpris à observer la terrasse comme jamais !
J’ai découvert pas mal de trucs.
Un exemple tout simple.
J’ai un plant de salade (celui issu de mes propres graines 😎) qui est visiblement épargné par les limaces (la douzaine d’autres plants les ont régalé).
J’ai remarqué qu’elle souffrait au soleil.
A-t-elle soif ou ne supporte-t-elle pas le soleil ?
Malheureusement les plantes ne parlent pas.
Alors j’ai décidé « d’interagir » en prenant les feuilles de la phacélie qui pousse dans le même pot pour le protéger du soleil.
Ensuite, j’ai mis un petit coup d’arrosage au pied et la phacélie s’est occupée de l’ombrager tout le reste de la journée.
Et surprise.
Le lendemain matin la salade resplendissait !
Et depuis, elle supporte très bien le soleil
Bref, cette histoire de salade n’est pas très cohérente avec cette histoire de principe de permaculture (quoique..), mais ça illustre bien que tout est une histoire d’interactions et surtout de timing !
Allez, c’est à vous de jouer.
Comment pourriez-vous capter et stocker plus d’énergie sur votre terrasse ?
Avez-vous un chéneau accessible pour récupérer l’eau de pluie ?
Vos pots de fleurs profitent-ils suffisamment du soleil ou méritent-ils un petit réajustement ?
Est-ce que vous avez des plantes qui sont en train de vous donner des graines ?
Tout ça vous ne le découvrirez pas dans ce mail…
Alors rendez-vous sur votre terrasse ou votre potager pour le savoir et dites-moi ce que vous avez trouvé de beau 😉
Fabrice.
C’est vraiment ça qui est chouette quand on jardine sur son balcon ou sa terrasse. On peut observer la nature au pied de sa porte. Quand on habite en ville, c’est une chance incroyable. Pour moi, jardiner, c’est comme un exercice de pleine conscience : les couleurs, les odeurs, les textures… Et les graines qui ont germé pendant la nuit. C’est magique !
Amicalement
Valérie