La fin d’année n’est pas une période agréable pour tout le monde.
Certaines personnes (dont moi 😉 ) ont du mal avec les fêtes de famille.
Cette année, c’est non seulement difficile, mais en plus de ça, on sort tout juste de 3 ans de pandémie mondiale.
Sans parler de la guerre en Ukraine qui nous a plongée dans l’une des pires crises inflationnistes.
A ça, s’est ajoutée la grève des employés de chez Total qui nous a bien fait galérer avec l’essence.
Puis les restrictions de courant.
…
Bref, pour être poli : c’est la merde !
Pour partir du bon pied en 2023, vous allez vraiment avoir besoin de prendre soin de vous.
L’hiver risque d’être long.
C’est l’une des raisons pour laquelle je parle moins jardinage et plus de l’humain dans les derniers (et les prochains) mails.
Du moins, j’ai envie de mettre l’accent sur le fait que la nature peut vous aider à prendre soin de vous.
A vous sentir mieux.
Alors certes, en ce moment vous avez certainement plus envie de regarder une série Netflix que d’aller gambader dans la nature ou de traîner dans votre jardin.
Cette nature qui est bien moins riche de vie et bien moins colorée que durant la belle saison.
En cette période, tout est triste dans la forêt.
Pas de papillons.
Peu d’oiseaux.
Peu de plantes à récolter ou de fleurs à cueillir…
Pourtant, il y a quelque chose de très précieux, présent, à l’heure où vous lisez ces lignes, dehors, et quel que soit l’endroit où vous vivez.
Forêt ou pas forêt.
Que ce soit en plein cœur de Paris ou au fin fond des montagnes Suisses.
Une chose qui a le pouvoir de chambouler votre vie.
Là.
Maintenant.
En cette période de fin d’année…
Certes, comme nous l’avons vu il y a 2 semaines, les végétaux ont le pouvoir de nous rendre heureux grâce aux phytoncides qu’ils s’échangent pour communiquer.
Batiste Morizot parle même des bienfaits de l’enforestation.
Les médecins Japonais prescrivent aussi des bains de forêts pour soigner le stress et prévenir les burn-out.
C’est certain, la nature a une influence positive sur votre bien-être.
Maintenant, il ne faut pas oublier que l’humain crée lui-même les conditions qui le mènent à sa perte.
On parle même de la première espèce à être son propre prédateur.
Il est le spécialiste des environnements urbains bruyants, pollués et surpeuplés.
La suractivité humaine est même l’une des raisons principales pour laquelle la plupart des animaux, comme le chevreuil par exemple, ont changé leur rythme de vie pour vivre la nuit et dormir le jour.
Bref, notre statut de super prédateur nous mène à la catastrophe…
Alors comment retrouver calme, sérénité et reconnexion à soi en plein cœur de l’hiver ?
C’est une question à laquelle j’ai répondu en décembre 2019…
Que ce soit en ville où à la campagne, nous manquons de calme.
Un calme qui nous permettrait de mieux nous reconnecter à notre « moi profond ».
De rentrer dans des sortes de méditations.
De retrouver un peu de mysticité dans ce monde de brut…
Ca tombe bien, c’est ce que je vous propose dans ce cours de permaculture urbaine.
Malgré le fait que la nature soit éteinte et que l’humain se prépare à illuminer les rues et les commerces pour les fêtes de fin d’année, vous pouvez retrouver un espace de sérénité.
Cet espace, il se trouve dans la marche..
..et plus particulièrement : la marche à l’aube.
Nous sommes le 30 novembre 2019.
L’année a été bien remplie pour moi.
Des victoires.
Des échecs.
Des rencontres.
Et j’en passe.
…
J’ai besoin de me poser.
De faire le point.
De m’évader un peu.
De faire taire le mental.
Alors je cherche un moyen d’y parvenir tandis que le potager de la terrasse est vide et que la nature est morte.
J’avais besoin de partir loin, tout en restant près de chez moi.
C’est ainsi que je découvre un article sur le net qui parle des bienfaits de la marche..
..et plus particulièrement, de « la thérapie par la marche ».
De but en blanc, je me lance donc le défi de marcher une heure, chaque matin jusqu’au 31 décembre.
Pas en fin de matinée, mais dès le réveil.
En pleine nuit.
Lorsque la plupart des gens dorment..
.. et où la chouette hulule.
Et je vous le redis une dernière fois : cette expérience m’a littéralement bouleversé.
Je n’imaginais pas à quel point on pouvait voyager simplement en enfilant ses baskets et en sortant de chez soi chaque matin d’hiver.
Ces 31 jours de balades nocturnes ont été un véritable voyage intérieur.
Une véritable bouffée d’oxygène.
Une reconnexion à mon moi profond.
…
Je dois vous avouer un truc : les premières balades sont difficiles.
Il fait froid.
On se demande pourquoi on fait ça.
On a du mal à se sortir du lit.
Etc…
Puis au bout de 5 – 6 jours, on commence à voir les bienfaits sur notre moral et sur notre santé.
On prend aussi l’habitude de profiter de ce moment rien que pour soi, chaque matin.
De ce moment de calme où l’on se connecte à la nature…
Les bruits des animaux la nuit.
Les chats sauvages.
Le ciel étoilé…
C’est une expérience que je vous conseille vraiment de faire si vous avez besoin de « repartir à zéro ».
D’être au top pour le fin de l’année..
..et d’être au clair pour celle qui arrive.
Je vous invite donc à vous faire cette promesse d’aller prendre ce temps pour vous, chaque matin au réveil, jusqu’au 31 décembre.
Si vous n’êtes vraiment pas du matin, vous pouvez faire ça le soir.
La seule condition, c’est de trouver un parcours au calme.
Sans distractions (ou peu).
Bref.
Je vous laisse vous organiser et j’ai hâte d’avoir vos retours sur cette expérience.
N’hésitez pas à venir en parler sur le groupe Telegram.
Vous pouvez aussi me joindre en répondant à ce mail.
Sur ce, bon vent !
(et vive le vent d’hiver !)
Fabrice.
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