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Parler d’avantages quand on parle d’arroser quand il pleut, c’est comme parler d’avantages quand on parle de rouler avec un 4 X 4 équipé d’un turbo en terme d’écologie.


C’est diamétralement contradictoire !


Et pourtant…


Arroser quand il pleut s’avère très efficace au niveau de la gestion de l’eau.


Alors bien entendu, je vous parle ici d’arrosage en terme de pots de fleurs, de balconnières, de jardinières (même si j’ai déjà arrosé des massifs de fleurs sous la pluie…).


Mais bon.


Je ne vais pas plus m’attarder sur le sujet. (si vous voulez mon avis complet sur la question, voici un article qui détaille le pourquoi du comment c’est bien d’arroser quand il pleut)



Aujourd’hui, je vais plutôt vous parler de la façon dont j’ai géré l’arrosage de ma terrasse cette année.


De la façon dont on gère l’arrosage quand il ne fait que pleuvoir de tout l’été (comme ça a été le cas chez moi et dans la plupart du territoire français en cet été 2021).



Mais avant tout, il faut comprendre qu’il y a une grande différence entre un potager en pleine terre et un potager hors-sol.


Cette grande différence, c’est la surface de captation de l’eau.


Concrètement, pour un jardin en pleine terre, 100 % de la surface du jardin peut capter l’eau de pluie.


Ensuite, c’est la capacité de cette surface à laisser l’eau s’infiltrer qui fera que ce sera plus ou moins efficace.


Pour faire simple, plus votre sol sera aéré et vivant (grâce au paillage et à la culture permanente), plus il sera capable de laisser l’eau s’infiltrer.


Au contraire, plus la terre sera à nue et au « repos », plus l’eau aura du mal à s’infiltrer et « glissera » à la surface du sol (#innondations).


Bon.


J’imagine que vous êtes ok avec ça.


De toute façon, si vous avez atterri ici c’est que vous êtes un minimum sensibilisé sur l’importance de garder un sol couvert et vivant…


Bref.


Du coup, revenons-en à nos pots de fleurs et à leur capacité d’infiltration d’eau par temps de pluie.


Pour faire simple, c’est pire en terme d’efficacité ! (et si votre terrasse est abritée, c’est encore pire, voir nul 😅)


Mais bon.


Disons que vous avez autant de chance que moi et que votre terrasse est à ciel ouvert.


Qu’à chaque pluie, votre potager bénéficie d’un arrosage gratuit et naturel (pour rappel, l’arrosage à l’eau de pluie, c’est le top du top).


Oui.


Vous avez de la chance.


Mais ça ne fait pas tout.


Il reste 2 grands facteurs limitants :


Le premier c’est celui que je viens d’évoquer : la surface de captation d’eau.


Imaginez un plant de tomates en pleine terre.


Imaginez qu’avec ses racines, il peut courir sur plusieurs mètres autant en profondeur qu’en largeur.


Rien qu’avec ça, sa surface de captation d’eau peut s’étendre sur plusieurs mètres (sans parler du réseau de mycorhizes qui permet de transporter l’eau sur des dizaines et des dizaines de mètres…).


Bref.


Maintenant, imaginez le même pied de tomate dans un bac de 50 cm X 50 cm.


Ca n’a rien à voir, on est d’accord ?


Il ne captera qu’une infime partie d’eau de pluie (un demi-mètre carré contre plusieurs mètres carrés en pleine terre).


On est d’accord pour dire que c’est le jour et la nuit ?


C’est pour ça que même après une pluie vos bacs restent secs.


Il faut vraiment que ce soit le déluge pour que ça fasse son effet.



Et ce n’est pas tout.


Il y a aussi le deuxième facteur limitant que j’appelle « l’effet parapluie« .


L’effet parapluie, c’est quoi ?


Et bien, c’est simple.


Plus vos plantes se développent, plus elles empêchent l’eau de pluie d’accéder à vos pots de fleurs.


Elles font tout simplement un effet de parapluie sur vos pots de fleurs.


Et même si la forme de la plupart des plantes fait que l’eau ruisselle jusqu’à son pied, il y a toujours une grosse perte !



Donc, plus votre terrasse ressemble + à une jungle urbaine, plus l’effet parapluie sera prononcé.


Oui je sais, c’est embêtant parce que « la jungle urbaine », c’est ce que vous recherchez.


Votre truc ce n’est certainement pas de cultiver 3 rangs de carottes, 3 rangs d’oignons et un pied de tomates bien tuteuré.


Vous voulez du volume, de la hauteur, etc…


Un maximum de verdure quoi !



Bon, ça c’est la mauvaise nouvelle.


Après, la bonne nouvelle c’est que le volume à aussi ses avantages en terme d’ombrage et de résilience (mais ça on en parlera une autre fois parce que ce mail est déjà beaucoup trop long !).


Donc.


Arroser quand il pleut, c’est économique.


Economique parce que de toute façon il faudrait que ce soit le déluge pour que ça remplisse vos pots de fleurs.


Economique parce que lorsque l’atmosphère est humide, les plantes sont « prêtes à boire ».


Parce que l’eau s’évapore moins.


Parce que C’EST LE BON MOMENT.



Et pour finir, comme je le disais plus haut, la meilleure eau d’arrosage, c’est l’eau de pluie.


Je ne sais pas avec quelle eau vous arrosez, mais sachez que les plantes préfèrent l’eau de pluie à l’eau du robinet (et c’est doublement économique !).


Donc, si vous n’avez pas encore installé un récupérateur d’eau de pluie, je vous invite à suivre mon tuto ici.



Sur ce, le soleil a fait son retour par chez moi..


..et je compte bien en profiter.



Belle journée à vous.



PS : dans le mail de la semaine prochaine, je rentrerai plus en détails sur la façon dont j’ai géré l’arrosage sur ma terrasse cette année 😉



Fabrice, pour le potager minimaliste.
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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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