Je vais vous faire un aveu : depuis le premier confinement, j’ai perdu espoir.
Perdu espoir dans le fait que les choses vont changer.
Perdu espoir dans le fait qu’on se dirige vers un monde plus humain.
Un monde dans lequel les citadins reprennent le pouvoir sur leur environnement.
Un monde dans lequel il y a plus de projets de monnaies locales, de jardins partagés, d’épiceries solidaire, etc… (et même de « cantines partagées » pour ceux qui se souviennent de mon utopie de l’an 2120).
Et puis le covid est venu foutre en l’air ce vent de transition (sans parler du conflit en Ukraine…).
On s’est tous recentré sur nous-même.
…
Mais croyez-moi, il se passe un truc en ce moment.
Vraiment.
Je sens qu’on arrive bientôt au bout d’un cycle.
Ca fait déjà plusieurs mois que j’ai cette intuition..
..et aujourd’hui, j’ai quelques signes qui viennent la confirmer.
J’ai l’impression que le vent de la transition fait doucement son retour.
2022 ne sera peut-être pas l’année du comeback de la transition, mais on s’en rapproche…
Mon pronostic (en mode Mme Irma) est le suivant : il va se passer beaucoup de choses en faveur de la transition en 2023.
La question que j’ai envie de vous poser après ce constat est « est-ce que vous serez prêt.e pour ça » ?
Qu’est-ce que vous allez mettre en place pour faire partie de ce mouvement ?
Quel sera votre rôle ?
Votre « niche écologique » ?
C’est la raison pour laquelle je me rapproche de vous cette année.
Que j’ai lancé la symbiose minimaliste, le calendrier SEMIS automatique et l’anti-herbier numérique.
Je sens que j’ai un rôle à jouer.
Celui de vous donner les outils et la force pour agir.
Pour faire votre part.
Si vous êtes en train de me lire à ce moment précis, c’est que VOUS avez un rôle à jouer.
Et certainement que votre rôle tourne autour du vivant.
Plus précisément autour du végétal.
Votre truc à vous, c’est le jardinage.
…
Pas vrai ?
…
Maintenant, laissez-moi vous aider.
Déjà, commencez par prendre une grande inspiration..
..et rassurez-vous, tout est possible !
Pas besoin de lancer un énorme projet de jardin partagé.
Pas besoin de contacter toutes les associations et tous les élus de votre métropole.
Non.
N’oubliez jamais ce conseil de permaculture : commencez petit.
Plus vous commencez gros, plus les erreurs que vous aller commettre seront longues à corriger.
Plus vous commencez petit, plus vous serez agile.
Agile et dans la capacité à reconnaître ce qui fonctionne particulièrement bien pour vous et pour les autres.
Et quand vous saurez ce qui fonctionne bien, alors vous pourrez commencer à envisager de faire pareil, mais à plus grande échelle.
…
Bon, concrètement, ça donne quoi ?
Peut-être que vous avez un peu de voisinage.
Peut-être même que vous avez des espaces communs avec vos voisins comme des parkings, des espaces verts, des cours d’immeuble ou tout simplement l’allée qui regroupe les boîtes aux lettres…
Peut-être que vous avez des voisins qui, comme vous, sont un peu écolos.
Pour le savoir, il suffit d’observer.
Observer s’il y a des balcons ou des fenêtres fleuries.
Observer ceux qui circulent à vélo.
Ceux qui ont des étiquettes « pas de pub » sur leurs boîtes aux lettres (et peut-être même que certains voisins ont pris l’incitative de laisser quelques livres à partager dans l’allée).
Le soleil est (presque) de retour.
Il est temps d’agir.
Agir pour créer du lien dans votre quartier ou votre lotissement.
Nous avons besoin de lieux d’ancrage.
De lieux pour se rencontrer.
Discuter.
Rêvasser.
Construire des projets.
Refaire le monde.
Des lieux pour faire jouer les enfants…
Comme je vous le disais.
Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir.
Ce n’est pas si compliqué que ça.
En fait, il y a 2 solutions : soit vous agissez en mode Guerilla Garden (en mode jardinage sauvage sans demander l’autorisation), soit vous « collaborez ».
Et il n’y a pas de jugements.
J’approuve totalement les 2 façons de faire.
Si votre truc à vous, c’est de collaborer et de créer des symbioses, voici un premier conseil.
Allez à la rencontre des jardiniers des espaces verts (ou ceux qui entretiennent les espaces communs).
Que vous soyez en lotissement ou tout simplement en immeuble, il y a des personnes qui tondent la pelouse, qui désherbent ou balaye le pas de votre porte.
Commencez par discuter avec eux.
A voir si c’est possible de se réapproprier un espace pour jardiner.
Eux, ça leur fait moins de travail (et vous pouvez leur demander de récupérer un peu de gazon quand ils tondent ou du branchage quand ils taillent les arbustes…).
N’hésitez pas.
Il y a toujours un truc à faire.
Quel que soit votre contexte.
Et si vraiment vous voyez que ce n’est pas possible de se réapproprier un espace, j’ai une technique.
Il y a un truc que les jardiniers détestent faire : c’est le désherbage des espaces types gravier, pieds de mur, etc.. (c’est laborieux depuis qu’il est interdit de mettre du désherbant chimique).
La solution ?
Semer des fleurs.
C’est + esthétique que du pissenlit ou du chardon.
Et ça peut rester en place sans rien toucher pendant un an ! (alors qu’il faut désherber au moins 4 ou 5 fois par an en temps normal).
Bien évidemment, vous pouvez aussi semer en mode guérilla garden sans rien dire à personne (en croisant les doigts pour qu’ils ne les arrachent pas…).
Mais vous l’aurez compris, le mieux, c’est qu’ils soient au courant.
Comme ça, vous aurez plus de chance que ça reste en place.
Juste un dernier conseil.
Le meilleur moment pour semer, c’est mars / avril / mai ou septembre / octobre / novembre.
Semer juste après le désherbage.
Et n’oubliez pas d’arroser.
Si vous avez besoin de graines, j’ai ajouté un kit spécial dans la boutique.
Toutes les informations sont là-bas, allez y jeter un œil.
Et pour finir, voici une citation de Buckminster Fuller (inventeur du dôme géodésique) :
« On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra inutile l’ancien«
PS : si vous êtes intéressé pour mettre en place un herbier numérique, c’est par ici.
Fabrice.
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