Dans ce mail, je vais vous donner 2 grands principes pour être plus efficace dans vos semis.
Avant tout, juste un petit mot sur ces fameux calendriers de semis au dos des sachets de graines.
Quel grand mystère…
Mais qui a eu cette idée de nous donner une tranche de temps aussi large ?
Je veux bien comprendre qu’il y ait différents climats mais c’est parfois un peu exagéré non ?
Un exemple, sur certains sachets de graines de tomates on peut voir des semis s’étaler de mi-janvier à mi-mai !
😮
C’est de la folie !
Mais quel jour choisir dans une si grande échelle de temps ?
Bref.
Ne croyez-vous pas qu’il serait préférable de créer votre propre calendrier ?
…
J’ai une question à vous poser, comment vous vous organisez pour faire vos semis ?
Laissez-moi deviner. Le jour où vous avez la force, vous sortez tous vos sachets de graines et regardez au dos si vous êtes dans la tranche préconisée.
Et, si c’est le cas, vous êtes parti pour des heures et des heures de semis sans trop savoir par quel bout commencer ?
C’est une stratégie tout à fait respectable si vous avez quelques laitues et quelques tomates à semer.
Le problème avec cette méthode c’est qu’au moment où vous avez envie de faire de nouvelles expériences, ça devient très compliqué à gérer !
Et ouais, quand vous avez plus d’une dizaine de variété à semer, ça donne moins envie de sortir la grainothèque…
AÏe aïe aïe, j’imagine bien un escape game basé sur ça : « vous avez une heure pour faire la liste de semis du jour.. le matériel : 50 sachets de graines kokopelli.. allez, c’est parti ! ».
Bon courage…
Personnellement, depuis que j’ai mon propre calendrier de semis, j’ai tout simplement retrouvé le plaisir de semer.
Regardez.
C’est un peu comme si vous attrapiez un rhume et que votre médecin vous prescrivait un médicament en vous disant : « prenez ce médicament pendant un mois ».
C’est un exemple, personnellement quand j’ai un rhume je ne vais pas au médecin… au pire, je vais au lit
Pendant un mois ?
Mais combien de boîtes ?
A quelle fréquence dois-je les prendre ?
…
Bon. Du coup, pourquoi ne sont-ils pas plus précis sur leurs sachets de graines ?
C’est simple. Il y a 2 raisons à cela (et ce sont les 2 grandes règles à prendre en compte pour établir votre propre calendrier de semis) :
1- Ca dépend de votre climat
et de l’espèce que vous plantez.
2- Ca dépend de la quantité de légumes que vous voulez
et de la place que vous avez près de votre fenêtre et dans votre potager bien entendu.
Ce sont les 2 seules et uniques variables à prendre en compte.
Vous êtes votre propre médecin et c’est à vous d’établir l’ordonnance…
C’est un long chemin et laissez-moi terminer avec les 2 principes d’un « apprenti-médecin ».
Fixez-vous un rendez-vous récurrent
En ayant un rendez-vous hebdomadaire (ou une semaine sur 2 par exemple), fini la procrastination. Par exemple, si vous fixez ce rendez-vous tous les 2 ème et 4 ème samedis du mois, vous ne culpabiliserez plus chaque jour en vous disant « il faut que je sème mais j’ai la flemme de sortir tout l’attirail ! ». Au contraire, vous avez hâte d’y être et, quand vous avez terminé, vous avez un grand sentiment de satisfaction sans y avoir passé une demi-journée de prise de tête.
Prévoyez quoi semer et quand semer
Une fois ce rendez-vous fixé, vous avez l’esprit libre pour réfléchir à ce dont vous avez besoin. Pour chaque espèce, déterminez la quantité nécessaire et remplissez votre calendrier en fonction de ça.
Depuis que j’ai programmé ce rendez-vous (tous les mardis pour moi), je prends beaucoup plus de plaisir à semer.
Naturellement, en dehors des périodes de semis intenses (février à mai), vous pouvez espacer ce rendez-vous (si nécessaire).
N’oubliez pas de prendre du plaisir dans ce que vous faites.
Soyez dans l’instant présent..
..et pour ça il n’y a pas de secret, il faut être un minimum organisé !
Je termine par un proverbe africain :
« Il faut trancher le temps avant qu’il ne te tranche »
A samedi.
PS : pour mettre en place le calendrier, c’est par ici.
Fabrice.