Comment dépasser les limites de l’écoanxiété et sortir de vos angoisses climatiques, en particulier si vous habitez ou êtes de passage dans la ville de Lyon ?
Comment retourner, à votre avantage, l’environnement urbain qui est, de base, toxique pour votre santé mentale ?
Comment retrouver du temps pour vous reconnecter à la nature ?
Quels sont les meilleurs endroits à Lyon pour retrouver le calme et vous reconnecter à la nature sauvage ?
Ce sont les réponses à ces questions que vous allez découvrir dans cet article 🙏
1) Qu’est-ce que l’écoanxiété ?
À ce qu’il paraît, l’écoanxiété le mal du siècle.
C’est une peur chronique d’éventuelles catastrophes environnementales qui pourraient se produire dans un futur proche.
Réchauffement climatique, sécheresses, incendies, cyclones, inondations, etc…
Tout un tas de probabilités basées sur des faits et des études scientifiques.
Mais pour moi, le risque ne se trouve pas là.
Le vrai risque majeur, c’est avant tout de transformer cette peur en fatalité..
..et que cette fatalité nous paralyse.
Comment dépasser les limites de la peur ?
Dans son livre, Giorgio Nardonne tente d’expliquer comment comprendre la peur pathologique pour mieux la surmonter.
Pour comprendre comment, reprenons l’exemple de son livre.
Imaginons que votre plus grande peur soit d’aller dans l’eau.
La solution pour vaincre cette peur ?
Augmenter votre confiance et votre capacité à vous baigner.
Comment ?
En faisant des petits pas, comme mettre un pied dans l’eau, puis le genou, puis le corps et enfin la tête.
C’est ainsi que chaque petite victoire augmente votre confiance et votre disposition à vous baigner, à nager et même, pourquoi pas un jour, à sauter du plongeoir 😱
La seule condition pour y arriver, c’est de commencer par quelque chose de facile, pour vous, et d’augmenter la difficulté, petit à petit.
Le rapport avec l’écoanxiété me direz-vous ?
Aucun.
Mais laissez-moi vous expliquer quelque chose.
Pour moi, vaincre l’écoanxiété ne se fera pas en devenant un survivaliste ou un permaculteur prêt à braver moult dérèglements climatiques..
..mais en devenant un fervent défenseur et pratiquant des bienfaits de la nature.
En (re)découvrant mère nature 💚
2) La nature vous veut du bien (et ça commence à se savoir 🤫)
Retourner manger de l’herbe dans la forêt va nous sauver de l’écoanxiété ?
Je ne suis pas en train de dire qu’il suffit de vivre d’amour et d’eau fraîche pour vaincre l’écoanxiété.
Loin de là.
Vous devez être conscient que les lois de la nature sont cruelles (comme celle de la gravité lorsque l’on tombe d’une échelle par exemple).
Ce que je veux mettre en lumière, c’est que nous sommes dans une société où l’on nous fait croire que l’on n’a plus besoin d’elle.
On nous fait croire que nous l’avons domestiqué pour remplir l’un de nos besoins primaires qui est de s’alimenter et que c’est, finalement, sa seule utilité.
Si c’était vraiment le cas, comment expliquez-vous le fait que des millions de personnes ont voyagé à l’autre bout de la planète pour voir les chutes du Niagara ?
Comment se fait-il que des millions de personnes soient prêtes à faire des milliers de kilomètres juste pour voir la grande barrière de corail en Australie ?
Au-delà de nous nourrir et de nous permettre de respirer, la nature fait du bien à notre mental.
Elle nous permet de retrouver l’émerveillement..
..et ça, nous sommes complètement en train de l’oublier.
Les bienfaits des plantes sur notre santé
Saviez-vous qu’en plus de stimuler positivement notre odorat, les phytoncides (gaz émit par les plantes) diminuent l’inflammation et le stress, tout en augmentant le système immunitaire ?
Pire encore, que le simple fait de regarder un arbre par une fenêtre améliore votre moral ?
Ces dernières années, il y a de plus en plus d’études qui démontrent les bienfaits de la nature sur l’humain.
Parfois, je me demande même si ces études ont un sens ?
Comment avons-nous pu croire que tout allait bien se passer si on construisait des villes bétonnées et stériles sans aucun espace naturel ?
Ok, on est les descendants directs des hommes des cavernes..
..mais ça ne veut pas dire qu’on mangeait des pierres !
Nous avons urgemment besoin de revégétaliser nos villes pour lutter naturellement contre les dérèglements climatiques..
..mais aussi pour soigner l’humain de son écoanxiété.
3) Comment trouver du temps pour prendre soin de vous ?
Même si la ville est plutôt bien desservie en termes de transport en commun, trouver de la nature et profiter de ses bienfaits, ça demande du temps.
Je ne suis pas là pour vous faire un cours sur la gestion du temps, mais laissez-moi tout de même vous donner 2 conseils.
1er conseil : prendre le temps.
Cette année, j’ai eu du mal à prendre du temps pour aller faire des balades dans la nature.
Je me disais « ça serait bien d’aller faire une rando ce weekend ».
Puis, les weekend défilaient et « Faire une rando » restait inscrit sur ma to do list.
Croyez-le ou non, le seul moyen que j’ai trouvé pour être sûr de prendre ce temps pour moi, c’est de le marquer sur mon agenda.
(j’ai même réussi à trouver du temps pour aller observer la marmotte dans son milieu naturel !).
Ça peut paraître bête, mais si ça a fonctionné pour moi, alors pourquoi pas pour vous ?
Vous notez déjà vos rendez-vous et vos vacances..
..alors pourquoi ne pas noter des moments pour prendre soin de vous ?
Conseil n°2 : utilisez vos habitudes de déplacements
Mon deuxième conseil consiste tout simplement à utiliser vos habitudes de déplacements pour y intégrer des moments au contact de la nature.
Au lieu de prendre le bus, prenez un temps pour observer une carte et trouver un trajet à pied où il y a le plus d’espaces verts sur votre chemin.
Ce trajet est trop long à pied ?
Levez-vous plus tôt !
Vraiment trop long ?
Fractionnez-le et faites une moitié en bus, et une moitié à pied.
(votre cerveau est doué pour trouver des excuses)
Il n’y a pas d’espaces verts sur votre trajet ?
Faites un détour et passez par un parc public !
D’ailleurs, et si on en venait au cœur de cet article : les espaces publics naturels lyonnais que je vous préscris pour lutter contre votre écoanxiété.
4) 6 lieux à Lyon pour vaincre votre écoanxiété et vous reconnecter à la nature
Les jardins suspendus de Perrache
Nichés sur les toits de la gare, les jardins suspendus de Perrache sont le refuge idéal pour attendre le train ou juste pour retrouver un peu de nature dans le quartier.
Pour vous y rendre depuis la place Carnot, entrez dans la gare par les escaliers.
Une fois au premier étage, allez tout droit sur le passage ouvert, puis suivez le panneau à gauche « Jardins de Perrache ».
Voici le point GPS exact du jardin.
Les jardins suspendus de Part-Dieu
Cette fois-ci, le jardin ne se trouve pas sur les toits de la gare, mais sur celui du parking des Halles, rue Garibalidi à moins de 15 mn à pied de la gare.
Très peu fréquenté, la vue y est sympa et l’accès ouvert à tous.
C’est le top pour prendre un peu de hauteur.
Il y a des tables pour manger un bout et même des chaises longues pour faire la sieste en pleine ville !
Pour vous y rendre, rendez-vous à cet endroit précis (en bas de la tour).
Prenez l’ascenseur et montez au dernier étage (7 ème).
Le parc de la tête d’or (avec l’emplacement exact de mes 2 coins favoris)
Très populaire à Lyon, le parc de la tête d’or est le plus grand parc de la ville.
Situé à moins de 20 minutes de la place des Terreaux, c’est le lieu idéal pour se ressourcer.
On y voit souvent des écureuils (surtout ici 😉)..
..et mon coin préféré est ici (c’est beau, il y a un vieil arbre et c’est assez peu fréquenté généralement).
Le parc René Dumont (peu connu, mais tellement ressourçant !)
Du côté de Villeurbanne, ce mini-parc ne paye pas de mine, mais je l’adore.
C’est le « mini-espace naturel » le plus sauvage que je connaisse à Lyon.
Les oiseaux y sont nombreux..
..et les humains s’y font rares.
Malgré sa petite taille, il y a tout plein de balades à y faire.
Un parc à préserver tel qu’il est !
C’est par ici pour vous y rendre.
Le cimetière de Loyasse (un cimetière où l’on protège la vie)
Cette fois-ci, rendez-vous à l’autre bout de la ville.
Du côté de Fourvière.
Le cimetière de Loyasse est l’un des cimetières les plus vieux de France.
Tout comme le cimetière du Père Lachaise à Paris, c’est une oasis de calme et de nature (presque) en plein cœur de la ville.
Vous y trouverez une biodiversité riche et foisonnante, car depuis 2012, c’est officiellement un Refuge LPO !
L’usine hydroélectrique de Cusset (non, ce n’est pas une blague)
Bien que ce barrage fasse un boucan d’enfer, je vous conseille vivement de vous y rendre.
Déjà parce que c’est un édifice impressionnant et historique, mais aussi parce que le chemin pour vous y rendre est plein de belles surprises…
Cette balade vous prendra 15 mn à vélo et 1 heure à pied.
Pour commencer, rendez-vous au parc de la Feyssine, au bord du Rhône.
De ce point de vue, vous pourrez apercevoir le héron pécher quelques poissons (si la chance est avec vous).
Ensuite, longez le Rhône jusqu’à la centrale hydroélectrique de Cusset.
C’est une très belle balade qui cache un grand secret.
Ce secret, c’est tout simplement le plus grand espace sauvage et abandonné par l’homme qui se trouve à Lyon.
A ce qu’il paraît, on y voit des biches et des sangliers…
Mais, malheureusement, ce lieu est fermé au public.
Vous pourrez tout de même observer cet écrin de nature au loin en vous arrêtant ici sur la route jusqu’à la centrale.
Observer de l’autre côté de la berge (avec des jumelles pourquoi pas !).
Il s’y cache un espace naturel de 296 hectares à seulement 2 pas de la ville.
De nombreuses espèces de plantes et d’animaux rares s’y trouvent.
Ce serait d’ailleurs l’une des plus grandes réserves d’eau et de biodiversité de Lyon…
Conclusion
Comme le dit si bien Hervé Coves : la vie est belle.
Et je rajouterais à ça que, la vie est courte.
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J’aide ponctuellement dans un jardin en Saône et Loire et j’adhère à un jardin partagé à Lyon
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