🎥 L’avenir est incertain. On parle de plus en plus d’autonomie alimentaire. Mais comment s’y prendre quand on habite en ville ? La réponse dans cet article.

Déjà, il y a toute sorte d’autonomie.

Autonomie alimentaire, autonomie énergétique, autonomie en eau, etc, etc…

L’une des plus importantes c’est l’autonomie alimentaire.

(et l’autonomie en eau mais ce n’est pas le sujet ici même si on peut l’imbriquer avec.. 😉 ).

L’alimentation c’est un besoin primaire, un besoin physiologique.

Quelle est l’une des premières choses que vous feriez dans un monde où tout s’est effondré ? 💥

Plus de boulangeries, plus de supermarché, plus de marché, rien !

A mon avis, chaque jour vous chercheriez de quoi manger.

Bref, là où je veux en venir, c’est qu’on entend de plus en plus parler d’effondrement, de crise économique ou de dérèglement climatique.

Je ne sais pas si tout ça va arriver ni quand mais en tout cas, il pleut de moins en moins et je remarque les conséquences autour de moi (arbre mort, cours d’eau asséché, agriculteurs en galère, etc…).

Je pense que dans les années à venir, produire de la nourriture va être de plus en plus difficile et coûteux (à moins que l’on change notre manière de faire…).

Bref… je ne vais pas m’étaler sur le sujet dans cet article.

Pourquoi je vous parle de fin du monde et d’autonomie alimentaire ??

Bon, j’avoue !

Que ce soit sur ce blog ou sur mes réseaux sociaux, en règle générale je parle de solutions et rarement de « problèmes ».

Mais qui dit solutions dit problèmes, non ?

Et pour être franc, c’est aussi parce que ces derniers temps j’ai entendu pas mal de choses sur le sujet.

J’ai rencontré des citadins qui laissent tout tomber pour aller faire de la permaculture à la campagne ou qui tendent de plus en plus à faire de la permaculture en ville.

Et j’ai aussi discuté avec des étudiants !

Dans la ville de Pau par exemple, je suis allé voir le « jardin de l’arrosoir » et j’ai rencontré des membres actifs de l’association.

« L’arrosoir », c’est un jardin partagé au sein d’une université !

Ce projet né aux alentours des années 2015-2016.

C’est une poignée d’étudiants qui a créé une association pour faire du jardinage en permaculture sur la pelouse de l’université !

Arf, je n’ai pas pensé à faire de photos 😣 … je vous laisse voir à quoi ça ressemble à travers cette vidéo.

Il semblerait que depuis la création du jardin, les étudiants à l’origine du projet ne soient plus à l’université et ont donc « laissé le projet » à la « nouvelle génération ».

La relève a bien fonctionné car il y a toujours du monde au jardin !

C’est un lieu hors du temps pour se retrouver entre amoureux de la nature pour jardiner et manger quelques fruits et légumes entre 2 cours (#abondancedeframboises <3 ).

Bref, la plupart des nouveaux inscrits de l’université avec qui j’ai discuté jardinage en permaculture m’ont tous parlé d’effondrement et de fin du monde !

Pour eux, la base pour s’y préparer, c’est l’autonomie alimentaire (et plus précisément la compétence de faire un potager).

Personnellement, je trouve ce raisonnement très intelligent !

Bref !

Savoir faire pousser des légumes c’est le premier pas vers l’autonomie alimentaire

Vous l’aurez compris, « l’autonomie alimentaire » c’est un grand mot.

C’est comme si vous parliez de gagner les jeux olympiques alors que vous n’êtes même pas inscrit à la piscine !

On ne devient pas autonome en nourriture du jour au lendemain ! I faut y aller un pas après l’autre…

Vous voilà rassuré non ?

Maintenant, dites-vous « qu’apprendre à faire un potager », c’est une compétence qui apporte de nombreux avantages…

Déjà vous faites des économies sur vos dépenses alimentaires, vous faites aussi du sport, du bricolage et en plus de ça, vous élargissez votre cercle social (et local) !

Et ouais, que ce soit sur votre balcon ou au coin de la rue, jardiner vous conduira forcément à rentrer en contact avec d’autres personnes !

Surtout si vous voulez éviter les jardineries et mettre en place un système permaculturel (récup, partage, troc, travaux en commun, etc…).

Ne tombez pas dans le piège du pot en plastique flambant neuf et des sacs de terreaux qui assèchent les tourbières, faites de la récup !

Sur ce blog, on parle justement de tout ça.

Permaculture sur balcon, terrasse, jardin partagé, etc…, à vous de chercher dans les autres articles des astuces et des réflexions pour éviter de courir les jardineries 😉

Par quoi commencer si vous ne partez de rien ?

Allez, quittons les bancs de l’école et parlons un peu solutions !

Un potager à l’appart’

Quand je parle de potager à l’appart, je ne parle pas de faire un potager dans votre salon mais à l’extérieur ! (rebord de fenêtre, terrasse, balcon, etc…).

Même si c’est possible de faire pousser des plants de tomates à l’intérieur (si si j’ai eu une mini récolte cette année !), ils seront beaucoup plus productifs dehors !

Le potager en pots de fleurs c’est ce par quoi j’ai commencé et mine de rien, j’ai énormément appris comme ça (et j’ai encore tout à apprendre) !

Comme je vous le disais, sur ce blog, vous trouverez plein d’articles pour faire de la permaculture urbaine à ma façon (de la graine à l’assiette, sans aller en jardinerie et en faisant un maximum de récup)…

Les incroyables comestibles

Si vous ne connaissez pas les incroyables comestibles, pour faire simple, c’est du jardinage urbain sous toutes ses formes !

Avec une initiative sous le couvert des « incroyables comestibles » la mairie de votre ville peut assez facilement vous mettre à disposition des jardinières ou même vous aménager des espaces verts pour cultiver quelques fruits et légumes à partager (c’est la mode) !

D’ailleurs, il se peut que ça se fasse déjà dans votre ville !

Pour le savoir, tapez « incroyables comestibles + le nom de votre ville » sur internet (il y a de fortes chances pour que ce soit déjà en place !).

C’est aussi un super moyen pour commencer à s’intéresser à la culture potagère en ville et à rencontrer d’autres jardinier.es urbain.es !

Les jardins partagés

Ca, c’est le top !

Un jardin partagé c’est généralement un groupe de personnes qui décide de jardiner un potager dans leur quartier, leur cour d’immeuble (ou leur cour d’école 😉 ) ou je ne sais où !

Ca c’est même déjà fait au sein d’une entreprise ! (comme le jardin sur le toit de La Poste à Paris !).

Il suffit de créer une association, trouver un terrain et quelques pairs de bras motivés (un livre sympa sur le sujet).

Maintenant, c’est à vous de faire marcher votre imagination !

J’essaie au maximum de vous donner de conseils pour vous aider et vous inspirer.

J’espère que ça a encore fonctionné pour cet article et que vous trouverez le projet adapté à vos envies et surtout, à votre environnement !

Tout est possible !

J’ai déjà vu un poulailler partagé dans un village !

Alors, ça jardine dans votre ville ? (dites-le nous dans les commentaires 😉 )