Dans cet article, vous allez comprendre la raison pour laquelle vous devez créer un calendrier de semis personnalisé hebdomadaire.
Le calendrier de semis personnalisable…
Je ne sais pas vous, mais quand j’ai commencé à faire mes propres semis, il y a un truc qui m’a tout de suite pris la tête.
Ce truc, c’est ce moment où tu étales tous tes sachets de graines sur la table.
Que tu jettes un œil au dos de chacun d’eux pour savoir quoi semer et quoi ne pas semer aujourd’hui.
Et que cette grande question existentielle te traverse l’esprit : « mais qu’est-ce que c’est que ce calendrier de ….. ? »
Qui a inventé ce concept de calendrier de semis ?
Celui qui dit, à tous les coups, que vous pouvez semer de mars à mai.
Ou parfois même de février à octobre.
…
Ok, c’est sympa de savoir qu’on peut semer un peu n’importe quoi, n’importe quand..
..mais franchement, ça ne pourrait pas être un petit peu plus précis ?
Vous n’en avez pas marre, vous aussi, de semer n’importe quoi, n’importe quand, au petit bonheur la chance ?
…
Et si je vous disais que j’ai trouvé LA solution pour semer LA bonne graine au BON moment SANS réfléchir ? (Fabrice : 1 – semenciers : 0)
(et oui, votre humble serviteur du potager minimaliste a encore frappé)
Avant de vous dévoiler mon grand secret, laissez-moi vous faire un topo sur l’impact émotionnel que m’ont laissé ces calendriers proposés par nos amis les semenciers.
(oui, j’en rajoute un peu, mais c’est une réalité)
Comme je vous le disais, ces calendriers de semis me font friser le burn-out ^^
Je n’y comprends jamais rien.
Pourquoi semer des tomates en mars / avril / mai ?
Sérieusement, vous avez déjà essayé de semer des tomates en mai alors qu’au même moment, certaines personnes commencent à récolter des tomates de la taille d’une pastèque sur Instagram ?
Bref, il y a encore quelques années, ces calendriers me faisaient péter des plombs.
A chaque fois, il fallait que je trouve la bonne date par moi-même.
Alors, je passais du temps (beaucoup de temps) sur internet et sur des bouquins pour trouver la date idéale pour chaque semis.
Et j’ai vite compris que la raison pour laquelle il y a une si grande tranche de temps sur la plupart des calendriers de semis, c’est parce que tout le monde n’a pas le même climat (semenciers : 1 / Fabrice : 0)
Ca peut paraître bête, mais c’est juste pour ça.
Les semenciers vendent leurs sachets (au minimum) dans toutes la France, du nord au sud et d’est en ouest.
Le truc, c’est qu’on ne sème pas des tomates dans le Var au même moment que dans les Alpes Suisse ^^
C’est la raison pour laquelle ils voient large dans leurs prévisions…
Bon.
Après avoir fait ce constat amer, j’ai compris qu’il ne me restait pas 36 000 solutions.
Il fallait que je crée mon propre calendrier de semis personnalisé.
Un calendrier de semis flexible et qui me permettrai de ne plus perdre de temps à rechercher LA date idéale en fonction de mon contexte climatique et géographique.
Faire + grâce à un calendrier
Je n’ai jamais été très scolaire.
Je suis un homme de terrain.
Un homme d’action (même si je suis plutôt calme).
Je ne trouve pas vraiment de plaisir à passer des heures à chercher quoi semer.
Je veux juste semer. Point barre.
Alors, pour arrêter de perdre du temps, je me suis intéressé à des méthodes d’organisation.
Et c’est au travers de quelques formations et de quelques livres que j’ai appris à créer mes propres méthodes.
Des méthodes simples, pour gagner du temps (et surtout, pour ne plus perdre de temps).
Etre plus efficace ? Encore un truc de capitaliste !
On a tous de bonnes raisons à vouloir gagner du temps.
Passer 3 quarts d’heure à planifier quoi semer, ce n’est ni productif, ni plaisant.
C’est même chronophage.
Mieux vaut s’organiser une bonne fois pour toutes non ?
Peut-être que vous avez pour projet de trouver un terrain, de jardiner votre copropriété ou de rejoindre un jardin partagé en tant que « responsable des semis ».
Peut-être que vous avez juste envie d’élargir votre palette de plantes en testant de nouvelles variétés ou de nouvelles espèces dans votre potager.
Mais rien que le fait d’y penser, ça vous donne la migraine.
C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez pas continuer de naviguer à vue.
Si vous voulez vous dégager du temps et de l’espace pour semer plus, vous devez avoir une méthode de planification de semis.
Un calendrier de semis personnalisé.
Certes, vous avez aussi la possibilité de baisser les bras, de jeter toutes vos graines par la fenêtre et de retourner acheter vos plants de tomates à Jardiland.
Mais en faisant ça, vous perdrez tous les avantages que vous avez à faire vos propres semis.
Pour rappel, faire ses propres semis, c’est viser l’autonomie.
L’autonomie en graines, mais pas que.
C’est aussi être autonome vis-à-vis des jardineries et des producteurs de plantes.
Et ce n’est pas tout !
Ce n’est pas parce que vous habitez en ville et que vous n’avez qu’un tout petit balcon que vous ne pouvez pas commencer à développer vos compétences pour votre futur projet de maison à la campagne (ou pour votre reconversion dans le maraîchage).
Parce que tout bon maraîcher à son propre calendrier de semis personnalisé..
..et vu le temps et la liberté d’esprit que ça fait gagner, je ne vois pas pourquoi vous vous en priveriez même pour commencer à semer quelques dizaines de plantes sur votre balcon…
Le piège dans lequel vous ne devez pas tomber (SPOIL : le calendrier mensuel)
A votre avis, comment font les maraîchers pour produire autant de variétés de plantes différentes toute l’année ?
Vous croyez vraiment qu’ils suivent les indications des sachets de graines ?
Ou qu’ils demandent à Madame Irma de leur donner une liste de plantes à semer chaque mois ?
Non, non. Pas du tout.
Tout est millimétré à la semaine près.
Et d’ailleurs, il est là le problème.
Penser les semis « mois par mois » est une grave erreur.
Vous devez sortir du troupeau.
Ce n’est pas parce que tout le monde pense ses semis mois par mois que vous devez faire de même.
Retenez ça.
Le secret numéro 1 :
Pensez vos semis à la semaine et vous aurez de bien meilleurs résultats (et beaucoup moins de migraines) !
En général, les semis démarrent en février / mars (entre la semaine 5 et 13).
La période où il y a le plus de semis à faire est durant les mois de mars et avril (entre la semaine 9 et 17).
Votre objectif en tant qu’expert-jardinier de balconnières, c’est d’être prêt à démarrer sur les chapeaux de roues dès que les choses s’accélèrent !
Si vous vous emmêlez les pinceaux dès le mois de mars, à votre avis, à quoi va ressembler votre potager cet été ?
Et qui va s’occuper des semis d’été et d’automne ?
…
Vous voulez un potager de balcon riche et bien garni toute l’année sans passer par la case Jardiland ?
C’est simple, pensez vos semis à la semaine !
La raison pour laquelle personne ne pense ses semis à la semaine, c’est que ça demande un minimum d’organisation (et c’est aussi pour ça qu’ils ont un potager bien vide…).
Mais voilà. Ouf que ce bon vieux Fabrice du potager minimaliste est là et qu’il a une solution à vous offrir pour créer votre jungle urbaine 🙂
Le plaisir est dans l’action et non dans la planification
Bon, si vous m’avez lu jusqu’ici, c’est que nous sommes d’accord : personne ne prend de plaisir à farfouiller dans ses sachets pour savoir quoi semer cette semaine et quoi semer la semaine prochaine ?
(s’il y en a un, qu’il se manifeste dans les commentaires)
En-tout-cas, moi, ce n’est pas du tout mon kiff.
Je prends beaucoup plus de plaisir à sortir mes godets, à les remplir de terre et à semer ma petite graine.
Pour moi, « faire ses semis » est une activité manuelle où je peux reposer mon esprit et le laisser vagabonder en écoutant un podcast ou un peu de musique (et non un exercice de math qui demande 95 de QI).
Cette tranquillité d’esprit, je l’ai retrouvé depuis que j’ai créé mon propre calendrier de semis.
Les jours de semis, je ne passe jamais (ou presque) plus d’une minute à rassembler les sachets de graines dont j’ai besoin..
..et c’est un soulagement pour le cerveau.
Le calendrier SEMIS automatique ™
Bon.
Résumons la situation.
Suivre les indications des sachets de graines : fausse solution.
Suivre un calendrier de semis téléchargé sur le net : fausse solution (ça reste encore trop vague pour se libérer la tête).
Créer son propre calendrier avec le diagramme de gantt : c’est mieux (j’ai testé, mais c’est encore bien trop chronophage, pas du tout flexible en cas d’imprévu et pas agréable d’utilisation).
Utiliser le calendrier SEMIS automatique ™ synchronisé entre votre ordinateur et votre smartphone : LA solution pour ne plus perdre de temps avec la planification de vos semis.
Un calendrier de semis personnalisé et inspiré de la permaculture
Vous me trouvez prétentieux ?
Regardez plutôt.
Tout comme la permaculture, le calendrier SEMIS automatique ™ a été pensé en système.
Il s’inspire des plus grands principes de permaculture selon Bill Mollison et David Holmgren, comme :
Observer et interagir
- Commencer petit
- Les déchets des uns, sont les ressources des autres
- S’adapter au contexte
- Appliquer l’autorégulation et accepter la rétroaction
- Chaque élément remplit plusieurs fonctions
- Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments
- Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails
- Intégrer plutôt que de séparer
- Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience
- Utiliser le changement et y réagir de manière créative
Bref.
Je pourrais vous faire une liste longue comme le bras.
Le calendrier SEMIS automatique ™ est un système qui s’imbrique dans un système (en l’occurrence, votre vie et votre potager).
Avec lui, vous n’êtes plus dans le flou.
Vous arrêtez de naviguer à vue.
Vous êtes accompagné et flexible.
Il vous dit quoi semer et surtout quand semer (à la semaine prêt) sans que vous n’ayez à faire de plans sur la comète (et non pas de plants sur la comète ^^).
Chaque semaine (ou chaque 2 semaines pour les plus flemmards.. et oui, j’ai pensé à vous 😉 ), prenez entre 20 et 30 minutes maximum pour faire vos semis, pas + (ça, c’est vraiment pour les périodes les plus « hardcore »).
Et le pire dans tout ça, c’est que vous passez 99 % de ce temps à utiliser vos mains et non à planifier quoi que ce soit.
C’est comme ça qu’on progresse.
C’est comme ça qu’on développe un potager riche et dense.
C’est comme ça qu’on commence à optimiser et à échelonner ses périodes de cultures.
C’est comme ça qu’on obtient des récoltes précoces.
Et c’est aussi comme ça qu’on ne loupe pas son potager d’hiver.
…
Pourquoi utiliser le calendrier SEMIS automatique ?
Dès que j’ai commencé à implémenter le calendrier, je n’ai plus eu ce mal de crâne lié à mon organisation de semis.
Au contraire.
C’est devenu un jeu de paramétrer le calendrier.
Et comme je vous le disais, le plus cool dans tout ça, c’est qu’on passe 99 % du temps à semer des graines.
A utiliser ses mains.
A toucher et mélanger la terre.
Et seulement 1 % du temps à sortir les bons sachets de graines de sa grainothèque…
Bref, ce n’est que du plaisir.
Un des autres avantages que vous allez adorer avec ce calendrier, c’est qu’il garde une trace de tout ce que vous faites.
De ce fait, chaque année, vous affinez vos dates de semis en fonction de ce qui a marché et de ce qui a moins bien marché.
Vous pouvez même affiner vos quantités et vos techniques de semis (toujours en fonction de votre contexte).
De ce fait, plus les années passent, plus vos dates de semis seront précises et quantifiées à la perfection.
Autre avantage…
Quelque temps après avoir mis en place votre calendrier, vous allez être plus serein..
..et vous allez vous rendre compte que vous pouvez semer bien plus, sans que ça ne vous prenne plus de temps à organiser.
Il suffit juste d’ajouter une nouvelle variété ou une nouvelle espèce de plantes au calendrier.
Et hop, c’est parti vous n’avez plus qu’a suivre la procédure.
C’est quasi automatique.
…
Comme je vous le disais, ça devient presque un jeu.
(et c’est même addictif au bout d’un moment 😉 )
Alors je vous préviens : vous allez certainement devoir agrandir votre grainothèque.
(d’ailleurs, je vais aussi vous montrer comment construire la grainothèque spécialement adaptée au calendrier SEMIS automatique ™)
Quand vous allez voir la facilité que c’est d’ajouter de nouvelles pantes à votre calendrier (et le fait que ça ne vous prend pas plus de temps à planifier), vous n’aurez qu’une seule envie : toujours tester de nouvelles plantes.
Bref.
Encore une fois.
Vous l’aurez compris.
Ce n’est que du plaisir.
Personnellement, c’est en grande partie grâce à ce calendrier que j’ai pu lutter contre la grande invasion de limaces et d’escargots de 2019.
A cette époque, j’ai pu semer des tonnes de laitues et autres espèces en + sans trop me prendre la tête sur comment j’allais m’organiser.
Tout s’est fait naturellement.
Le pire dans tout ça, c’est qu’en parallèle, j’y ajoutais aussi des semis pour le jardin partagé que j’étais en train de démarrer dans l’urgence.
Et tout ça, sans lâcher une goutte de sueur.
Je suivais juste mon calendrier chaque semaine en prenant quelques minutes pour le paramétrer et sortir mes sachets de graines de la grainothèque.
Pour que l’on mette tout ça en place sur votre smartphone, c’est par ici.
Laissez un commentaire et n’hésitez pas à partager !
Un article très bien référencé j’ai appris pleins de choses merci 🧠
Avec plaisir
🙂😉👌