Vous craignez manquer de temps pour faire les semis de votre potager ? Pas d’inquiétudes, en réalité, ça ne vous demandera que quelques minutes par jour !
Dans quelques semaines ce sera le moment de lancer vos premiers semis.
Si vous lisez cet article, il y a de fores chances pour que ce soit la première année où vous vous lancez.
Entre les journées de travail et les weekends à la montagne (ou à la mer) vous avez peut-être peur de ne pas avoir le temps de vous en occuper.
Surveiller que vos petites pousses ne manquent de rien (arrosage, croissance, ensoleillement, températures, etc…) et ce, jusqu’à la mi-mai (au moment des plantations) peut vous sembler être une belle corvée !
Pas de panique ! Faire ses semis c’est loin d’être un problème de temps !
Ce n’est pas pire que l’arrosage en période de canicule !
Vous avez déjà quelques pots de fleurs sur votre terrasse ou votre balcon ?
Alors vous avez déjà connu les galères d’arrosage (surtout celles de l’été dernier #ete2018) et si vous avez réussi à trouver du temps pour arroser vos plantes, croyez-moi, les semis seront un jeu d’enfant pour vous !
En plus de prendre moins de temps que l’arrosage de vos pots de fleurs en pleine canicule, les semis peuvent être oubliés quelques jours (2 à 3 jours maximum). C’est une bonne nouvelle non ?
Pas besoin d’annuler vos randonnées, vos sessions de glisse à la montagne ni vos premiers weekends au soleil !
Et si vous devez vous absenter plus de 2-3 jours, faites comme dans « Qui veut gagner des millions », demandez de l’aide à un ami !
Familles, amis, voisins, colocataires, ect… vous trouverez bien quelqu’un prêt à jeter un œil à vos semis !
Pas la peine de trouver un expert jardinier ! La personne que vous avez choisie hésite ? Il n’a qu’à vous envoyer une photo de vos semis et ce sera à vous de lui donner les instructions à suivre 😉
Vous pourriez aussi envisager de déposer vos semis directement chez lui le temps de votre absence si les conditions sont bonnes (luminosité, température, etc…) !
La migration de vos semis doit tout de même rester exceptionnelle !
A l’état naturel, les végétaux sont statiques. C’est-à-dire qu’ils restent toute leur vie au même endroit. Ils ne sont pas faits pour changer d’environnement !
Ils ne parviennent à s’adapter que si les perturbations ne sont pas brutales et régulières…
A l’inverse, les animaux (dont l’homme) sont des êtres vivants qui s’adaptent facilement. Ils courent, ils volent, ils nagent, ils tombent, etc, etc. leur corps s’est adapté depuis des générations et des générations à parcourir le monde.
Bref, je digresse encore…, revenons-en à nos moutons.
Ce n’est donc pas un problème de temps
Il faudra vous armer de patience. Certaines graines mettent quelques jours à germer tandis que d’autres peuvent mettre plusieurs semaines !
Le seul et unique problème C’EST VOUS !
La réussite ne se trouve donc pas dans le temps que vous passerez à les chouchouter mais dans la fréquence exacte de vos interventions.
Plus vous intervenez, plus vous les perturberez et plus ils mettront du temps et de l’énergie à retrouver leur état naturel (c’est la loi de la nature).
Le secret de la réussite c’est
- Bien préparer ses semis.
- Observer et attendre le bon moment pour intervenir !
Moins vous intervenez, mieux c’est !
Et la seule façon de savoir quand est-ce que c’est le bon moment, c’est l’observation. Plus vous passerez de temps à observer, plus vous deviendrez bon !
Ne vous trompez pas ! Observez avec les yeux, non pas avec les mains !
Quelles sont les différentes interventions à avoir sur les semis ?
L’arrosage
Il faut arroser tous les 2 jours au lever du soleil lorsque la lune entre en semi-éclipse et seulement si le chien (ou le coq) du voisin se met à japper (ou chanter) sur un Ré mineur.
Pas la peine de suivre bêtement les conseils que vous trouvez sur le net ou dans les livres.
Il faut maintenir vos semis humides et non pas les faire baigner dans l’eau… mieux vaut un léger oubli d’arrosage qu’un excès…
Ne vous inquiétez pas, vous ferez des erreurs et c’est grâce à elles que vous progresserez
L’ensoleillement
Si vos semis se mettent à filer, c’est qu’ils manquent de lumière.
Pour savoir si « ils filent » ce n’est pas compliqué, lorsqu’ils auront germé, ils vont déployer leurs 2 premières feuilles (que l’on appelle les cotylédons).
S’ils ont une grande tige avant les 2 premières feuilles, c’est qu’ils n’ont pas assez de lumière et il faudra rapidement trouver un moyen de leur apporter plus de lumière.
La température
Chaque graine a sa température idéale pour germer.
Après la germination, vous pouvez vous permettre de baisser la température.
C’est la raison pour laquelle il est conseillé de faire germer ses semis près du radiateur…
Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les variantes qui entrent en jeu pour la réussite de vos semis. Elle serait trop longue et ce n’est pas le sujet de cet article.
Ce qu’il faut retenir c’est que l’art de réussir ses semis c’est 99% d’observation et 1% d’intervention et c’est la raison pour laquelle vous n’avez pas nécessairement besoin d’y consacrer beaucoup de temps.
Ce n’est pas à la plante de s’adapter aux conditions environnementales dans lesquelles elles se trouvent mais au jardinier (ou à la jardinière) d’adapter les conditions environnementales à la plante.
Le plus gros du travail c’est à la mise en place !
Le reste c’est de l’ajustement !
Ce que je vous propose de faire c’est de vous y mettre dès maintenant !
Et n’oubliez pas de choisir des graines reproductibles !
Voilà tout !
Conclusion : l’histoire du fermier
Il était un fermier qui avait les plus beaux champs de maïs de la région. Chaque année, lors de la fête du village, il participait au concours des plus belles récoltes et, chaque année, il remportait les premiers prix.
Dès qu’il rentrait chez lui après la fête, il se rendait chez ses voisins pour leur offrir des semences provenant de ses récoltes. Un jour, un ami lui dit : « Mais, si tu offres tes meilleures graines à tes voisins, tu t’exposes à ce qu’un jour, ils gagnent les premiers prix à ta place. Tu ne trouves pas que c’est dommage ? »
Le fermier répondit : « Je ne pense pas. Au contraire ! Tu sais, sur nos collines, il y a beaucoup de vent, alors, à cause de la pollinisation croisée, je risque de détériorer la qualité de mon maïs à cause de celui de mes voisins. Donc, tout ce que je donne aux autres, c’est à moi-même que je le donne ! »
Lâcher prise c’est laisser faire les choses sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle.
Citation de petit bambou.
LES LIENS
5 avantages à faire ses semis pour son potager urbain
Dans cet article, nous allons voir quelles sont les 5 principaux avantages que vous avez à cultiver vos légumes de la graine à l’assiette !
LES LIVRES 📚
Je réussi mes plants du premier coup – Brigitte Lapouge
Les principales méthodes de semis expliquées pas à pas.
L’ÉQUIPEMENT🔨
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