Comment cueillir et sécher les plantes comestibles ?
Cet article est la retranscription écrite d’un épisode de mon podcast « Paroles de designer en permaculture », disponible sur toute les plateformes. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode juste en-dessous :
Pourquoi cueillir et sécher ses propres plantes sauvages ?
La cueillette des plantes sauvages est une pratique ancestrale qui revient sur le devant de la scène. Entre quête d’autonomie, envie de consommer des produits naturels et redécouverte du patrimoine végétal, les raisons de se lancer sont nombreuses. Mais au-delà du simple plaisir de la cueillette, pourquoi est-il intéressant d’apprendre à identifier, récolter et sécher ses propres plantes sauvages ?
Redécouvrir une pratique ancestrale
Depuis des millénaires, l’humain s’appuie sur les plantes sauvages pour se nourrir, se soigner et parfumer ses plats. Avant l’industrialisation de l’alimentation et l’apparition des supermarchés, la connaissance des plantes comestibles était un savoir transmis de génération en génération.
Aujourd’hui, redécouvrir ces pratiques permet de renouer avec la nature et d’apprendre à reconnaître les plantes qui nous entourent. Plus qu’une simple activité, la cueillette devient un véritable moyen de se réapproprier un savoir oublié et de mieux comprendre l’environnement dans lequel nous vivons.
Une alternative économique et écologique
Acheter des herbes aromatiques, des tisanes ou des remèdes naturels en magasin peut vite coûter cher. Pourtant, nombre de ces plantes poussent librement dans nos forêts, prairies et même en bordure des chemins.
En cueillant et en séchant toi-même tes plantes sauvages, tu réduis non seulement tes dépenses, mais aussi ton impact écologique. Plus besoin d’acheter des sachets de thé emballés sous plastique ou des herbes cultivées à grand renfort d’eau et de pesticides. Tu profites d’un produit local, bio et gratuit, directement issu de la nature.
Le plaisir d’une cueillette responsable et sécurisée
Cueillir ses propres plantes, c’est aussi un moment de connexion avec la nature. Observer les paysages, reconnaître les espèces végétales, sentir les parfums des feuilles et des fleurs… c’est une expérience sensorielle qui apaise l’esprit et stimule la curiosité.
Mais attention, la cueillette sauvage implique aussi des responsabilités. Il ne s’agit pas de prélever au hasard, mais de respecter certaines règles pour ne pas mettre en danger ni la plante ni soi-même. D’où l’importance d’apprendre les bases d’une cueillette saine et sécurisée.
Les règles essentielles pour une cueillette saine et sans danger
Avant de te lancer dans la cueillette de plantes sauvages, il y a des précautions à prendre. Une erreur peut être sans conséquence… ou très grave. Alors, comment s’assurer de cueillir les bonnes plantes, au bon endroit et en toute sécurité ? Voici les trois règles d’or à suivre.
1) Identifier les plantes avec précision : l’erreur peut être fatale
C’est LA règle de base. Ne cueille jamais une plante si tu n’es pas absolument sûr à 200 % de son identification. Certaines plantes comestibles ont des sosies toxiques, voire mortels.
Un exemple bien connu : la carotte sauvage et la ciguë. Ces deux plantes se ressemblent énormément, mais la ciguë est extrêmement toxique et peut provoquer une paralysie musculaire… et même la mort.
Alors, comment ne pas se tromper ?
- Utilise des clés d’identification fiables : la forme des feuilles, la disposition des fleurs, la présence (ou non) de poils sur la tige.
- Ne te fie pas uniquement à l’odeur : certaines plantes changent d’odeur en fonction des conditions environnementales.
- Appuie-toi sur des livres spécialisés : La Flore complète portative de France, Suisse et Belgique de Gaston Bonnier est une référence.
- Demande conseil à des experts : avant de consommer une plante, fais-la valider par une personne expérimentée.
2) Éviter les zones polluées et contaminées
La nature est généreuse, mais elle est aussi parfois exposée à la pollution. Certaines zones sont à proscrire absolument :
🚫 Les bords de routes : les plantes y accumulent les métaux lourds et les résidus de carburants.
🚫 Les abords des usines : les rejets chimiques peuvent être invisibles mais très toxiques.
🚫 Les chemins de fer : les sols sont souvent contaminés par des herbicides puissants.
🚫 Les champs agricoles : pesticides et engrais chimiques peuvent affecter la qualité des plantes.
L’idéal ? S’éloigner d’au moins 50 à 100 mètres de ces zones à risque et privilégier les endroits sauvages, loin de toute source de pollution humaine.
2) Cueillir avec parcimonie pour éviter le gaspillage
Quand on commence la cueillette, on a souvent envie de tout ramasser. Mais est-ce vraiment utile ? Trop cueillir, c’est risquer de gaspiller des plantes précieuses.
💡 Astuce : commence par quelques feuilles ou quelques fleurs, juste pour tester. Apprends à les utiliser avant de faire des cueillettes plus importantes.
Autre point important : ne prélève jamais toute une population de plantes. Laisse toujours une partie des plantes sur place pour qu’elles puissent continuer à se reproduire et nourrir la biodiversité.
Enfin, sache que certaines plantes attirent des parasites dangereux. Par exemple, les plantes basses comme le pissenlit ou le plantain peuvent être contaminées par l’échinococcose, un parasite présent dans les excréments de renards ou de chiens.
Pour limiter les risques :
✔️ Privilégie les jeunes feuilles (moins exposées aux parasites).
✔️ Cueille des plantes en hauteur (plus de 30-50 cm du sol).
✔️ Évite les zones où passent beaucoup d’animaux sauvages ou domestiques.
Comment éliminer les parasites avant consommation ?
Même avec toutes ces précautions, le risque zéro n’existe pas. Heureusement, il existe des méthodes simples pour éliminer les parasites avant de consommer une plante :
🔥 La cuisson : c’est le moyen le plus sûr.
- 10 minutes à 60°C
- 5 minutes à 80°C
- 1 minute à 100°C (dans l’eau bouillante)
🚫 Le vinaigre ne sert à rien contre les parasites ! Il nettoie, mais ne tue pas les œufs de parasites.
Une autre méthode consiste à pulvériser les plantes avec de l’alcool pur, additionné de quelques gouttes d’huile essentielle d’origan compact (Origanum compactum), connue pour son effet antiseptique.
Bien choisir le moment et le matériel pour la cueillette
Tu as repéré des plantes sauvages et tu es prêt à les cueillir ? Avant de te lancer, il faut choisir le bon moment et utiliser le bon équipement. Voici comment optimiser ta cueillette pour préserver la qualité des plantes et faciliter leur séchage.
À quelle période cueillir les plantes ?
Le moment de la cueillette influence directement la qualité et les propriétés des plantes. Pour obtenir des feuilles, fleurs ou racines riches en arômes et en principes actifs, il faut respecter leur cycle naturel.
📅 Quelques règles générales :
✔️ Les feuilles se cueillent généralement avant la floraison, quand elles sont encore tendres.
✔️ Les fleurs se récoltent au début de leur floraison, lorsqu’elles sont bien ouvertes mais encore fraîches.
✔️ Les racines se ramassent plutôt en automne, quand la plante concentre ses réserves dans le sol.
✔️ Les graines et fruits doivent être récoltés à maturité, mais avant qu’ils ne tombent au sol.
Chaque plante a ses spécificités. Si tu veux optimiser ta cueillette, fais quelques recherches pour connaître le meilleur moment pour chaque espèce.
L’importance des conditions météo : vent, humidité et température
Une bonne cueillette dépend aussi du climat du jour.
🌞 Quand cueillir ?
- Le matin ou en fin de matinée, lorsque la rosée s’est évaporée mais que le soleil n’est pas encore trop fort.
- Un jour sec et légèrement venteux, pour éviter les plantes gorgées d’humidité qui moisissent plus facilement après la récolte.
⚠️ À éviter absolument
- Après la pluie : les plantes sont humides et plus sensibles aux moisissures.
- En pleine canicule : le stress hydrique modifie leur goût et leur teneur en principes actifs.
L’idée est d’avoir des plantes fraîches, mais pas mouillées, pour faciliter le séchage et éviter qu’elles ne noircissent trop vite.
Quels contenants utiliser pour préserver la fraîcheur ?
Le choix du contenant est crucial pour éviter que les plantes ne se détériorent rapidement.
✅ Les meilleurs contenants :
✔️ Un panier en osier : l’idéal ! Il permet une bonne circulation de l’air et évite la condensation.
✔️ Un sac en toile ou en papier kraft : léger et pratique, il permet aux plantes de respirer.
🚫 À éviter :
❌ Les sacs plastiques : ils favorisent la macération et peuvent faire pourrir les plantes en quelques heures.
❌ Les sacs hermétiques : ils empêchent l’air de circuler et piègent l’humidité.
Si tu utilises un sac en papier kraft, pense à ne pas trop le remplir pour éviter d’écraser les plantes et qu’elles chauffent les unes contre les autres.
Transport et conservation des plantes avant le séchage
Certaines plantes supportent bien l’attente avant le séchage, d’autres non. Par exemple, la menthe et l’ail des ours fanent très vite et doivent être séché(e)s rapidement après la cueillette.
Si tu dois attendre avant de les faire sécher, voici quelques astuces :
✔️ Ne tasse pas trop les plantes dans leur contenant, pour éviter qu’elles ne s’échauffent.
✔️ Garde-les dans un endroit frais et à l’ombre pendant le transport.
✔️ Évite de les laisser trop longtemps avant séchage : plus elles sont fraîches, mieux elles conserveront leurs propriétés.
Comment sécher les plantes sauvages pour conserver leurs vertus ?
Savoir cueillir les plantes sauvages, c’est bien. Mais encore faut-il bien les sécher pour en préserver les saveurs et les propriétés ! Un mauvais séchage peut entraîner moisissures, perte des principes actifs ou dégradation du goût. Voici comment faire pour un séchage efficace et réussi.
Les méthodes de séchage à la maison
Il existe plusieurs façons de sécher les plantes, selon l’espace dont tu disposes et le type de plante que tu veux conserver. L’essentiel est de leur offrir un environnement sec, bien ventilé et à l’abri de la lumière.
Séchage en bouquet suspendu 🌿
C’est l’une des méthodes les plus simples et les plus efficaces pour sécher des herbes aromatiques ou des plantes médicinales.
🔹 Comment faire ?
✔️ Regroupe les plantes en petits bouquets et attache-les avec une ficelle.
✔️ Suspends-les la tête en bas dans un endroit sec, sombre et bien aéré (grenier, placard ventilé, coin de cuisine).
✔️ Assure-toi qu’il y ait assez d’espace entre les bouquets pour éviter l’humidité.
✔️ Laisse sécher entre une et trois semaines, selon la plante et le taux d’humidité de la pièce.
Séchage sur grille ou moustiquaire 🍃
Cette technique est idéale pour les feuilles, fleurs ou petites plantes fragiles qui ne supportent pas d’être suspendues.
🔹 Comment faire ?
✔️ Étale les plantes en couche fine sur une moustiquaire, une grille ou un plateau recouvert d’un torchon propre.
✔️ Place-les dans un endroit sec, sombre et bien ventilé.
✔️ Remue-les régulièrement pour éviter qu’elles ne collent entre elles.
✔️ Laisse sécher entre quelques jours et deux semaines.
Séchage en armoire ventilée avec moustiquaire 🌬️
Si tu veux optimiser ton séchage, tu peux fabriquer une armoire de séchage artisanale :
✔️ Installe des cadres avec des moustiquaires pour y déposer les plantes.
✔️ Prévus des ouvertures en haut et en bas pour favoriser la circulation de l’air.
✔️ Ajoute un petit ventilateur ou un déshumidificateur si nécessaire.
💡 Avantage : ce type de séchage évite la poussière et les insectes tout en permettant un séchage homogène.
À quelle température sécher les plantes pour éviter la détérioration ?
La température idéale pour le séchage est inférieure à 30-35°C.
🚫 Erreur à éviter : sécher les plantes en plein soleil ou derrière une vitre de voiture en plein été ! Une chaleur trop forte brûle les principes actifs et altère la couleur et l’arôme des plantes.
Si tu veux utiliser un déshydrateur, assure-toi qu’il propose une température basse (30°C maximum).
Les erreurs à éviter pour un séchage réussi
❌ Empiler les plantes en tas épais → risque de moisissure et de fermentation.
❌ Les laisser sécher dans un endroit humide → elles mettront trop de temps à sécher et risquent de pourrir.
❌ Utiliser des sacs plastiques ou des contenants hermétiques trop tôt → les plantes doivent être parfaitement sèches avant d’être stockées.
Comment savoir si une plante est bien sèche ?
✔️ Les feuilles doivent être cassantes et se réduire facilement en poudre entre les doigts.
✔️ Les tiges doivent se briser net et ne pas être souples.
Comment conserver les plantes séchées sur le long terme ?
Une fois tes plantes bien séchées, l’étape suivante est tout aussi cruciale : la conservation. Une mauvaise méthode de stockage peut rapidement ruiner des semaines d’efforts. Voici comment préserver leurs saveurs et leurs propriétés le plus longtemps possible.
Papier kraft ou bocaux en verre : quel contenant choisir ?
Il existe plusieurs options pour conserver tes plantes séchées, mais toutes ne se valent pas. Le but est d’éviter l’humidité et de protéger les plantes de la lumière pour ne pas altérer leurs principes actifs.
✔️ Le papier kraft :
- Idéal pour conserver les plantes en petites quantités.
- Laisse respirer les plantes tout en les protégeant de l’humidité.
- Facile à stocker et pratique pour une consommation régulière.
✔️ Les bocaux en verre (non hermétiques de préférence) :
- Très efficace pour éviter la contamination par des insectes.
- Protège bien contre l’humidité si le couvercle n’est pas vissé trop serré.
- Permet de voir facilement le contenu.
🚫 À éviter :
❌ Les sacs plastiques : piègent l’humidité et peuvent accélérer la dégradation des plantes.
❌ Les bocaux hermétiques fermés trop tôt : s’il reste une trace d’humidité, la moisissure risque d’apparaître rapidement.
💡 Astuce : Si tu veux conserver tes plantes sur plusieurs mois, pense à noter la date de récolte sur le contenant !
Où et comment stocker les plantes séchées ?
L’endroit où tu stockes tes plantes joue un rôle essentiel dans leur conservation.
🏡 Les conditions idéales :
✔️ À l’abri de la lumière : la lumière directe altère les arômes et les principes actifs.
✔️ Dans un endroit sec : l’humidité peut réactiver les plantes et favoriser le développement de moisissures.
✔️ À température stable (20-25°C) : évite les endroits trop chauds ou trop froids.
🚫 Les pires endroits pour stocker tes plantes :
❌ Près d’une fenêtre exposée au soleil.
❌ Dans une cave ou un garage humide.
❌ À côté d’une source de chaleur comme un radiateur ou un four.
💡 Astuce : Si tu habites dans un endroit humide, ajoute un petit sachet de riz dans ton bocal pour absorber l’excès d’humidité.
La durée de conservation et comment vérifier si une plante est encore bonne
Une fois bien stockées, les plantes séchées peuvent se conserver pendant un à trois ans. Mais leur qualité va progressivement diminuer.
📅 Signes qu’une plante n’est plus bonne :
❌ Une couleur terne ou brunâtre.
❌ Une perte d’odeur (une bonne plante séchée doit garder un arôme prononcé).
❌ La présence de moisissures ou d’humidité dans le contenant.
Si une plante n’a plus d’odeur ou de saveur, c’est qu’elle a perdu ses principes actifs. Dans ce cas, mieux vaut la remplacer par une nouvelle récolte.
Aller plus loin dans l’exploration des plantes sauvages
Tu maîtrises maintenant les bases de la cueillette et du séchage des plantes sauvages. Mais si tu veux vraiment approfondir tes connaissances, il existe des ressources et des pratiques qui peuvent t’aider à aller encore plus loin dans cette aventure végétale.
Des ressources utiles pour approfondir ses connaissances
Apprendre à identifier et utiliser les plantes sauvages ne s’arrête pas à une simple cueillette. Pour devenir un véritable expert, il faut se documenter et pratiquer régulièrement.
📚 Un livre incontournable :
👉 La Flore complète portative de France, Suisse et Belgique de Gaston Bonnier.
Ce guide est une référence pour apprendre à identifier avec précision les plantes sauvages grâce à des clés d’identification détaillées.
📄 Les fiches techniques téléchargeables :
Si tu veux un support pratique pour t’aider à reconnaître et utiliser certaines plantes, il existe des fiches techniques spécifiques. Elles contiennent des infos sur :
✔️ Les caractéristiques botaniques.
✔️ Les utilisations culinaires et médicinales.
✔️ Les précautions d’usage.
L’importance de la transmission et du partage des savoirs
La cueillette et l’utilisation des plantes sauvages ne sont pas qu’une affaire individuelle. Partager ton expérience avec d’autres passionnés peut enrichir tes connaissances et éviter certaines erreurs.
👥 Comment échanger avec d’autres cueilleurs ?
- Rejoindre des groupes et forums spécialisés sur les plantes sauvages.
- Participer à des stages ou ateliers de cueillette avec des experts.
- Échanger avec des herboristes ou botanistes pour affiner tes compétences.
💡 Astuce : Si tu veux une approche moderne, certains passionnés proposent même des formations en ligne pour apprendre à reconnaître et utiliser les plantes sauvages en toute sécurité.
Cueillette et respect de la nature : un engagement durable
Cueillir des plantes sauvages, ce n’est pas juste profiter gratuitement des ressources de la nature. C’est aussi une démarche écologique et responsable.
🌿 Quelques principes essentiels à respecter :
✔️ Toujours laisser une partie des plantes en place pour assurer leur reproduction.
✔️ Ne pas cueillir dans des zones protégées ou menacées.
✔️ Préférer une cueillette en rotation, pour ne pas appauvrir un écosystème.
✔️ Ne jamais arracher une plante entière si ce n’est pas nécessaire (privilégier les feuilles ou les fleurs plutôt que la racine).
💡 Se reconnecter à la nature
Finalement, apprendre à cueillir et sécher ses propres plantes sauvages, c’est reprendre contact avec un mode de vie plus simple, plus naturel. C’est comprendre que chaque plante a un rôle dans l’écosystème et que la cueillette doit se faire dans le respect du vivant.
En adoptant ces pratiques, tu ne fais pas que récolter des plantes. Tu deviens un véritable acteur de la préservation des savoirs et des ressources naturelles. 🌿
Conclusion : prêt à te lancer dans la cueillette des plantes sauvages ?
Avec toutes ces connaissances, tu es maintenant armé pour cueillir, sécher et conserver tes propres plantes sauvages en toute sécurité.
🥾 Alors, prêt à partir en cueillette ? N’oublie pas :
✔️ Toujours identifier les plantes à 200 % avant de les ramasser.
✔️ Éviter les zones polluées et respecter la nature.
✔️ Sécher correctement pour préserver les vertus des plantes.
✔️ Stocker dans de bonnes conditions pour une conservation optimale.
💬 Et toi, quelles sont les plantes que tu aimerais apprendre à cueillir et sécher ? Partage tes expériences et tes questions ! 😊
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