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Alors je vous préviens tout de suite, le mail d’aujourd’hui n’est pas concret du tout !
Vous savez, c’est le genre de mail où je tricote une idée avec vous pour améliorer le design de votre terrasse.
Ça risque de partir un peu dans tous les sens (comme d’hab’), mais vous pouvez compter sur moi pour rendre ça le plus assimilable possible.
Allez, c’est parti !
Pour commencer..
.. j’ai une seule et unique phrase.
Dans la nature, tout est rapport de forces.
Que ce soit une petite colonie de graines se battant pour germer et devenir l’arbre qui dominera la forêt pour les décennies à venir..
..ou que ce soit juste pour une petite histoire de rapports humains, le monde entier est régi sur des rapports de forces.
En général, le mot « rapport de forces » est mal vu..
.. ça nous fait penser à la guerre, aux conflits, etc…
Pourtant, la guerre n’est pas un rapport de forces, ce n’est qu’un moyen de gagner un rapport de forces…
Et rien n’empêche d’utiliser d’autres moyens (plus vertueux) pour gagner ces rapports de forces… non ?
Bref.
Restons concentré sur le monde végétal… (c’est beaucoup plus instructif).
Maintenant, je vous invite à imaginer, ou mieux, à observer la nature.
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait le weekend dernier.
Et j’ai eu une révélation en observant une simple herbe sauvage au bord de l’eau (oui je sais, il en faut peu pour m’enthousiasmer).
Ce jour-là, il y avait beaucoup de vent et cette plante se couchait sous la force du vent. Vous voyez ? Elle faisait ce genre d’aller-retour entre l’eau et sa position d’origine.
Elle tapait constamment la tête dans l’eau…
Bon, j’étais donc en train de l’observer et je me suis posé cette question : pourquoi ne finit-elle tout simplement pas par être immergé sous l’eau ?
Qu’est-ce qui fait que le haut de cette plante arrive toujours à ressortir la tête de l’eau ?
Et le constat était clair : elle a tout simplement une morphologie adaptée à ce genre de situation.
C’est certainement la forme et la structure de ses feuilles..
.. ou la force de sa tige..
.. je ne sais pas vraiment, mais je ne peux que constater que ça fonctionne pour elle.
Et puis j’ai levé la tête.
Il y avait un arbre.
Et j’ai observé le vent souffler dans ses feuilles…
La force du vent leur faisait faire, là aussi, d’énormes va et vient (je tiens à préciser que je ne consomme pas de substances bizarres 😂).
Et pareil, je me suis demandé ce qui faisait qu’à un moment précis, le vent n’a plus d’emprise sur ces feuilles ?
Qu’est-ce qui empêche les feuilles et les branches de s’arracher et de s’envoler comme un cerf-volant ?
…
Et même constat, la feuille est faite d’une certaine façon pour qu’elle ne soit pas emportée à la moindre grosse rafale de vent… c’est tout !
Promis, je n’avais même pas bu un verre d’alcool 😂
…
Bon. Et tout ça, ça m’a rappelé un truc que j’ai lu dans un bouquin ou entendu dans un documentaire sur la forêt.
Je ne sais pas si vous le saviez, mais il y a quelque chose d’invisible (ou du moins que l’on n’a pas encore compris) qui se manifeste lorsque deux branches d’arbres provenant de deux arbres différents se retrouvent face à face dans leur course à la lumière.
Cette chose (ou ce phénomène) fait que ces deux branches d’arbres s’arrêtent de pousser.
Et oui. Au lieu de continuer à pousser et à s’entremêler, les branches stoppent leur croissance et « cohabitent ».
C’est un truc de fou quand on y pense (et pourtant vous y êtes témoin presque tous les jours si vous observez un peu la nature ^^).
… (j’ai fait quelques recherches et, d’après la botanique de Francis Hallé, on appelle ce phénomène « la timidité des arbres » ou « la timidité des branches »)
Bref. Tout ça pour dire que dans la nature, tout est rapport de forces..
.. et dans votre design aussi !
La saison bat son plein.
Votre terrasse est au top de son développement, au top de sa forme.
C’est le moment d’observer tout ça et de tirer des conclusions.
Allez, on termine sur un peu de concret quand même…
Faite le point sur ces deux choses : qu’est-ce qui a marché cette année et, qu’est-ce qui n’a pas ou un peu moins marché ?
Y a-t-il un endroit où vous feriez bien d’atténuer (ou accentuer) l’ensoleillement ?
Et pour ce qui est du vent ?
Et de la pluie ?
…
A vous de jouer !
PS : si vous souhaitez être accompagné pour le design de votre jardin, c’est par ici.
Fabrice.