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Le mot compost vient du latin « compositus » qui veut dire mélanger, arranger, former.


J’utilise aussi ce mot pour signifier un temps de réflexion ou une prise de recul.


Prenons un exemple.


Le week-end dernier j’étais au wwoofest à Lyon (c’est juste une anecdote, on parle de compostage juste après 😉 ).


C’était les 50 ans de l’association woofing France.


On y parlait agro-écologie, permaculture, etc…


Là-bas, j’ai fait des rencontres incroyables.


(d’ailleurs, je passe le bonjour à Justine de Juju part en vadrouille, Kevin et Timothée du permacoultour et Maylis des Vosges, si vous lisez ce mail…)


Bref, tout ça pour dire que j’ai eu des échanges riches en émotions et en informations.


Quand tu écoutes des personnes qui sont sur la route depuis plusieurs années, ça chamboule grave.


Tu récupères un max de « matières ».


Et tout ça, ça se mélange en toi..


..ça compost !..


..et ça donne des idées !



Bref.


Merci au WWOOFEST 🙏



Maintenant, revenons-en à VOTRE compost (celui que je vais tenter de lancer dans ce mail).


J’ai une question :


Avez-vous fait votre premier pas ?


(celui de composter vos déchets de matières organiques)


Si vous me suivez depuis quelques années, je pense que oui (mais continuez la lecture, j’ai quelque chose qui pourrait vous intéresser…).


Par contre, si vous venez de me découvrir, je peux vous dire que ça ne va pas tarder.


Je sais que vous avez peur de vous lancer.


Peut-être que vous ne savez pas comment vous y prendre.


Ni quelle méthode choisir.


Que vous ne pensez pas avoir la place de le faire dans votre cuisine, votre balcon ou votre terrasse.


Que vous avez peur que ça sente mauvais ou que ça attire des rongeurs nocturnes…


Mais, ne vous inquiétez pas.


Dans ce mail, je vais vous donner les 3 meilleurs conseils pour démarrer un compost avec zéro chance de vous louper.


Parce qu’un bon compost, c’est propre.


Vous pouvez y plonger vos mains.


Et ça sent la bonne odeur de l’humus..


..la bonne odeur de forêt.



Allez, c’est parti :


Comment démarrer un compost sans prendre de risques ?


Que ce soit un composteur de jardin, un pot de fleurs en lasagnes ou un lombricomposteur, voici les 3 règles à suivre.



1/ De la matière organique carbonée


Beaucoup de matière organique carbonée…


La matière organique carbonée, c’est la matière sèche.


Ca peut être de la paille, du foin, de la tonte sèche, des feuilles mortes, du carton, du papier kraft, etc…


Ca, c’est la base.


D’ailleurs, on peut même faire un compost uniquement avec de la matière carbonée (l’inverse est beaucoup plus compliqué).


Ca donne une sorte de terre légère, mais pas vraiment « consistante » (comme une pâte sans liant).


En fait, c’est un peu comme de l’humus en forêt..


..et du coup, les mycorhizes adorent ça !


Bref, tout ça pour dire qu’il vaut mieux mettre trop de matière carbonée dans un compost que trop de matière azotée (un excès de matière azotée provoque une acidification et ça peu aller jusqu’à de la putréfaction, les mauvaises odeurs, les moucherons, etc…).


Donc voilà.


Si vous voulez zéro problème au démarrage, n’hésitez pas à blinder en matière organique carbonée et allez-y mollo en matière organique azotée (déchet de fruits et légumes, tonte, etc…).


Et ce, quelle que soit votre méthode de compostage (lombricomposteur ou composteur de jardin).



2/ Pas de graisses


Ca, c’est la deuxième grande règle.


Ne jamais mettre de graisse (que ce soit de la graisse animale ou végétale).


Bon, ça c’est toujours quand on parle de démarrer un compost quand on y connaît rien.


Mais une fois qu’un compost est bien lancé et bien entretenu, on peut se permettre quelques extras..


..mais j’en reparlerais une autre fois.


Le but ici, c’est d’écarter tous les risques de rater le démarrage.


Donc.


La graisse, c’est visqueux.


C’est étanche.


Et c’est loin de ce que l’on cherche à faire dans un compost.


Dans un compost, on cherche à ce que le mélange soit bien aéré, car les organismes qui y vivent sont comme nous : ils ont besoin d’oxygène !


Donc, pour écarter tous risques, utilisez des matières carbonées bien aérées.



3/ Pas d’alliacées


Voilà, la troisième grande règle, c’est d’éviter toutes les plantes de la famille des alliacées :


L’ail, l’oignon, le poireau, la ciboulette et l’échalote.


Ce sont des plantes qui contiennent des substances bactéricides et vermifuges (qui tuent les bactéries et les vers).


Et c’est là aussi tout ce qu’on cherche à éviter dans un compost.


Un bon compost doit être riche en vers et en bactéries…


(bon, après c’est comme la graisse, vous pourrez vous permettre quelques extras de temps en temps si ça ne devient pas trop « quantitatif » !)



Voilà tout. Ca fait déjà pas mal d’informations.


Mais au moins, vous avez tout ce dont vous avez besoin pour démarrer un compost pour la première fois.



Si vous n’avez pas de composteur, de lombricomposteur ou autre, je vous invite à contacter votre mairie ou votre communauté d’agglomérations.


En 2024, la loi change.


Et elles devront vous mettre à disposition des moyens de composter (comme ça par exemple).


Ce sera la nouvelle norme !


Et du coup, de plus en plus de ville proposent des moyens de composter gratuit comme des composteurs collectifs ou des lombricomposteurs, etc…


Sinon, vous pouvez consulter cette carte pour voir si vous avez un composteur près de chez vous (ils n’y sont pas tous répertorié, mais ça donne un aperçu).


Et si vous êtes dans la région lyonnaise, je propose des formations au compostage donc n’hésitez pas à me contacter en répondant à ce mail ou en vous inscrivant ici.



PS : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Antoine de Lavoisier



Sur ce, bon dimanche !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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