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Comment aménager un mini jardin naturel sur son balcon grâce au design en permaculture ?
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par | 10-09-2023

Vous avez un balcon, une terrasse ou un petit terrain ?

Vous songez à y aménager un jardin d’Éden, mais vous ne savez pas par quoi commencer pour faire le design ?

Vous passez des heures à réfléchir à l’endroit où vous allez mettre vos pots de fleurs et votre table à manger et vous n’arrivez pas à prendre de décision ?

Pourtant, vous aimeriez rapidement mettre en place votre mini jardin pour retrouver l’émerveillement et profiter de votre terrasse.

Dans cet article, vous allez découvrir comment vous mettre dans le bon état d’esprit, pour démarrer l’aménagement d’un mini jardin en pots ou en pleine terre, grâce au design en permaculture.


1/ Pourquoi faire un mini jardin ?


Un jardin désigné pour tous

Aménager un petit jardin en ville ou à la campagne est à la portée de tous.

Que ce soit pour jardiner avec vos enfants.

Que ce soit parce que vous n’avez pas le temps.

Parce que vous n’avez qu’une petite terrasse ou qu’un simple rebord de fenêtre.

Parce que vous êtes trop vieux ou vous avez des problèmes de santé.

Sachez une chose, la nature n’aura aucun mal à reprendre ses droits, même avec seulement quelques pots de fleurs.

À condition que vous lui laissiez un peu de champ libre !

Du champ libre ?

Moi-même, j’ai mis longtemps à intégrer cette notion de champ libre.

Pourtant, je jardine depuis tout petit et j’en ai même fait mon métier à une période de ma vie.

Le problème, c’est que j’ai appris à jardiner dans le contrôle.

Le contrôle des mauvaises herbes.

Le contrôle des mauvais insectes.

Le contrôle des maladies.

Etc…

Mais, je ne me suis jamais vraiment épanoui dans cette façon de faire..

..jusqu’au jour où j’ai lâché prise avec mon ancienne manière de jardiner.


Le champ libre comme premier pas pour faire le design votre mini jardin

C’est parce qu’il y a de l’espace vide et de la nourriture en abondance qu’une plante ou un animal s’installe à un endroit et prospère.

Lorsque vous laissez un champ libre sur votre terrasse ou votre jardin, il y a toujours des plantes, puis des animaux (abeilles, papillons ou autres) qui viennent s’installer, ou du moins, visiter.

La seule condition pour créer ce champ libre : le non-agir.

Si vous êtes constamment dans le contrôle de votre jardin ou de ce qu’il se passe dans vos pots, vous créez un déséquilibre en votre faveur.

Et la nature ne peut pas reprendre ses droits…

C’est simple, si vous voulez voir un peu plus de nature sauvage sur votre terrasse ou votre jardin :

1/ Délimitez et végétalisez un ou plusieurs espaces

2/ Décidez de ne plus intervenir

3/ Observez

Vous serez surpris de voir la nature reprendre ses droits !

jardinage-fenetre-oiseau-permaculture
Même un simple rebord de fenêtre peut vous aider à « jardiner »


Retrouver son rapport au vivant

Au-delà de vite végétaliser votre terrasse, j’aimerais vous inviter à avoir une réflexion sur votre « pourquoi ».

Que ce soit en ville ou à la campagne, la nature a tendance à se faire de plus en plus rare.

Chaque jour qui passe, on construit et bétonne toujours plus de surfaces.

Aujourd’hui, débétonner pour jardiner n’est plus un luxe, mais un besoin (et d’autant plus en ville).

Avoir de la nature autour de nous, c’est ce qui nous ramène à qui nous sommes.

C’est ce qui nous ramène sur Terre quoi ^^

Faire un coin potager sur son balcon, son petit terrain ou rejoindre un jardin partagé nous reconnecte au vivant, mais aussi à la réalité du travail que c’est que de produire sa propre nourriture.

Connaitre le bon moment pour semer telle ou telle plante.

Faire germer et pousser les graines.

Repiquer, planter, arroser, prendre soin de…

Avoir des fruits et des légumes toute l’année en abondance au supermarché n’est qu’une illusion.


Un besoin d’ensauvager

Produire de la nourriture en ville est, selon moi, une utopie à l’heure où j’écris ces lignes.

Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est un réensauvagement.

Pourquoi me direz-vous ?

Pour se reconnecter à qui nous sommes, mais aussi pour ne serait-ce que mieux comprendre le monde qui nous entoure et l’interdépendance qui nous y lie.

Je crois que nous sommes la seule société à avoir inventé cette idée que nous ne sommes pas tenus à avoir des égards envers le monde qui nous a fait. Le monde vivant nous a façonné dans toutes nos puissances. Notre corps, notre esprit, nos capacités émotionnelles, sensorielles, nos capacités à aimer nos proches, nos capacités d’émancipation proviennent de notre coévolution avec les autres espèces vivantes, avec nos milieux. Ces milieux nous ont fait et la quasi-totalité des cultures du monde sont au courant et conséquemment, elles ont des égards à l’égard de ce monde. Alors ce sont des égards qui prennent différentes formes et qui n’excluent absolument pas la possibilité de détruire son environnement.

Baptiste Morizot
egards-ajustes-reconnexion-nature


La nature rend heureux et emphatique 😀

Selon une étude que j’ai découverte dans un livre de Rob Hopkins, le sentiment d’émerveillement qui donne généralement la chair de poule et que l’on peut ressentir face à un coucher de soleil, un arbre majestueux ou un monument, stimule la générosité, le comportement éthique, l’altruisme et la compassion.

Il a aussi pour effet d’améliorer notre santé.

Une autre étude (toujours découverte dans son livre) issue d’une célèbre revue mensuelle américaine démontre que le contact avec la nature apporte de nombreux bienfaits :

  • Diminution du stress
  • Amélioration du sommeil
  • Amélioration de la santé mentale
  • Réduction de la dépression
  • Réduction de l’anxiété
  • Sentiment de bonheur, de bien-être et de satisfaction de vivre
  • Diminution des comportements agressifs
  • Amélioration du développement de l’enfant (diminution du TDAH)
  • Augmentation du comportement prosocial (empathie vers les personnes en difficulté) et des liens sociaux
  • Baisse de la tension artérielle
  • Amélioration de la récupération après une opération
  • Résultats de naissance améliorés
  • Amélioration de l’insuffisance cardiaque congestive
  • Amélioration du développement de l’enfant (cognitif et moteur)
  • Amélioration du contrôle de la douleur
  • Réduction de l’obésité
  • Réduction du diabète
  • Amélioration de la santé générale
  • Réduction de la mortalité
  • Amélioration de l’asthme et des allergies
  • Amélioration de la vue
  • Amélioration des fonctions immunitaires

Une autre étude, complètement folle, démontre qu’un États-unien moyen passe 93 % de son temps soit entre quatre murs, soit dans un véhicule et que 75 % des enfants au Royaume-Uni passent moins d’une heure à l’extérieur.

En sachant que la directive de l’ONU préconise 60 min de temps passé dehors, chaque jour, pour un détenu de prison, on peut dire qu’un États-unien moyen et que la plupart des enfants du Royaume-Uni passent moins de temps dehors qu’un détenu de prison 😯

Bon.

Tout ça, c’est bien beau.

Mais vous n’avez pas rejoint cet article pour découvrir que la nature fait du bien non ?

Entre nous, vous le saviez déjà ?

Et si nous allions creuser dans cette grande discipline pleine de sagesse qu’est la permaculture pour vous aménager une oasis de verdure et retrouver votre pleine santé ?

Et plus précisément, dans le design en permaculture.


2/ Utiliser le design en permaculture pour aménager son jardin de balcon


Un design sur-mesure

Quand j’ai fait mon premier design en permaculture sur ma terrasse de 8m² en 2018, j’avais un premier objectif qui était de créer un espace intime et riche où je peux reconnecter avec le vivant.

À ça, se sont ajoutées mes valeurs minimalistes et écologiques, la permaculture, la transition écologique, etc…

Et même si mon élan de départ était de faire pousser des plantes potagères, de la graine à l’assiette, mon goût pour l’esthétique et mon amour pour la nature m’a aussi dirigé sur de belles plantes à fleurs et parfois comestibles comme l’ipomée, la capucine ou le cosmos.

À l’heure où j’écris ces lignes (été 2023), ça donne ça :

Un jardin en pots de fleurs, unique et qui me correspond.

Qui évolue et n’est jamais le même année après année.

Avec des plantes à fleurs, des plantes à fruits, des plantes aromatiques et une myriade de pollinisateurs aussi surprenant l’un que l’autre que je peux observer sur mes plantes en toutes saisons…


À quoi ça sert le design en permaculture ?

Ce que le design permet d’obtenir, c’est une notion artisanale.

Une notion de « fait à la main ».

Une notion d’unicité.

Et c’est cette unicité-là qui crée un espace pour toute la biodiversité.

S’il existait qu’un seul modèle de jardin adapté à tous les endroits du monde, déjà ça se saurait, mais qu’en serait-il de la biodiversité si tous les jardins étaient les mêmes ?

Si tous les balcons étaient les mêmes ?

Je vous pose la question…


Quand je fais un design, je fais en sorte de créer une véritable connexion avec la personne à qui il s’adresse.

Je veux découvrir ce qu’elle recherche au-delà de simplement faire pousser des plantes.

Je m’intéresse à ses goûts, à ses besoins.

Souvent, ce sont des personnes qui veulent créer une oasis riche de vie dans laquelle elles peuvent retrouver le calme, l’inspiration et l’émerveillement.

Elles ont compris qu’elles ne deviendront pas autonomes en faisant pousser des tomates sur leur balcon.

C’est uniquement lorsque j’ai mis le doigt là-dessus que je passe à la conception.

Et c’est ça le superpouvoir du design.


Jardiner en permaculture c’est jouer à un jeu infini

À l’inverse du jardinage conventionnel où tous les jardins se ressemblent et se répètent, un jardin designé en permaculture est unique et résiliant.

Mais pourquoi les jardins conventionnels se ressemblent tous ?

Parce que le jardinage conventionnel vous fait jouer à un jeu fini qui consiste à vous battre contre la nature pour arriver à vos fins.

Lutter contre les mauvaises herbes et contre les pucerons pour protéger les plantes.

Mettre de l’engrais chimique régulièrement et changer de terreau chaque année pour nourrir la terre et nourrir la plante.

Utiliser des plantes F1 pour encaisser toutes ses « maltraitances ».

Etc…

Rappelez-vous de ma façon de jardiner dans le contrôle dont je vous parlais au début de cet article.

Ici, on est en plein dedans.

Contrôler la nature dans le but d’avoir toujours plus de récoltes.

C’est bien, quand on est dans l’urgence et qu’on doit nourrir des millions de personnes..

..mais est-ce bien sérieux quand on veut juste faire un mini jardin sur son balcon en plein cagnard ?


Avec la permaculture, tout est différent.

Que ce soit dans une ferme ou sur un balcon, vous jouez à un jeu infini.

Vous ne vous battez pas contre la nature pour arriver à vos fins, mais vous mettez en place et entretenez des écosystèmes interdépendants qui vous mènent naturellement vers l’abondance.


Jardiner en permaculture c’est comme naviguer au fil de l’eau

Dans son livre Permaculture, David Holmgren défend cette idée :

Tout le monde pense que plus, c’est mieux. Pourtant, ce n’est pas toujours vrai. Par exemple, l’idée de mettre toujours plus d’engrais s’est révélée fausse. Ça a tué nos sols

David Homgren

Le jardinage n’est pas une science exacte.

Ce n’est pas parce que chaque année, vous semez, plantez et nourrissez vos plantes au même moment et de la même façon que vous aurez les mêmes résultats.

La météo change.

Le climat change.

L’état de nos sols aussi change…

Jardiner en permaculture n’est pas une énième méthode miracle, c’est juste une autre philosophie.

C’est comme si vous étiez sur une rivière, à bord d’un kayak, avec une pagaie.

Vous ne pouvez pas choisir la vitesse ni la direction du courant.

Pour vous diriger, vous pouvez seulement anticiper au mieux les événements qui se présentent à vous…

Pour résumer cet article jusqu’ici, commencez par créer un champ libre pour pratiquer l’observation et laisser de la place à la nature. Ensuite, déterminez pourquoi vous voulez un jardin sur votre balcon. Enfin, oubliez les méthodes de jardinage. Ce qui compte, c’est qui vous voulez devenir. C’est la façon dont vous allez jardiner. C’est vous qui êtes au centre de votre design et de votre jardin. Vous voulez devenir un simple consommateur de jardinerie ou un véritable jardinier en permaculture ?

Fabrice, pour le potager minimaliste.
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3) C’est quoi être un bon jardinier en permaculture ?


Les 5 compétences techniques du permaculteur

  • Le semis de graines
  • La plantation
  • L’arrosage
  • La taille
  • La multiplication végétale

Ce sont ces compétences qui m’ont permis et vont vous permettre de devenir un bon jardinier.

Pas les graines F1, les désherbant et les engrais chimiques.

Pourquoi elles sont si importantes ?

Parce qu’elles donnent des retours réguliers, précis et rapides sur ce que vous faites.

C’est simple : plus vous les pratiquez et les améliorez, plus vous progressez.


Les égards envers la nature

Nous sommes dans une société où nous avons inventé l’idée que nous ne devons rien à la nature.

Ni aucune considération, ni aucun respect, ni même aucun égard…

Pour retrouver votre place au sein du vivant, vous voulez retrouver cet égard envers la nature.

Vous voulez lui redonner de la place.

Mais attention ! Il ne suffit pas d’avoir un égard.

« Faire un geste pour la nature » ne suffit pas.

L’égard n’est qu’un premier pas.

Certains égards peuvent avoir des effets collatéraux néfastes pour l’environnement.

Par exemple, mettre des ruches en ville par d’un bon postulat.

Mais aujourd’hui, on se rend compte que ces abeilles font de la concurrence aux abeilles sauvages et les mènent à leur déclin…

En fait, vous voulez ajuster ces égards pour qu’ils soient en cohérences avec l’écosystème et qu’ils l’aident à aller vers la régénération et les objectifs que vous vous êtes fixés pour votre design…

Ce qui nous mène enfin au chapitre 4 :


4) 3 notions clés en design pour démarrer l’aménagement de votre mini jardin


I) Mettre en valeur l’imperfection

Comme vous l’avez certainement remarqué, le but de cet article n’est pas de vous transmettre une méthode de design en permaculture ou « 15 astuces miracles » pour aménager votre balcon ou votre petit terrain (si vous êtes curieux, j’ai déjà écrit un article dédié à ma méthode de design en 5 étapes), mais plutôt de vous inviter à ralentir et de vous donner quelques pistes pour appréhender l’aménagement de votre mini jardin différemment.

Il existe une ribambelle de méthodes de design en permaculture et j’ai remarqué qu’elles avaient toutes un point commun : la première étape qui consiste toujours à observer.

Observer avec vos yeux, avec vos oreilles et avec votre nez (et à moindre mesure avec vos mains et votre bouche).

Pour vous inviter à faire vos premières observations, on va s’inspirer d’un mouvement japonais qui s’appelle le wabisabi (pas le wasabi hein !).

Le « wabi-sabi » est un concept qui célèbre la beauté imparfaite, éphémère et naturelle des choses, en mettant l’accent sur la simplicité, l’austérité et l’acceptation de l’usure et de l’imperfection.

Exemple concret.

Imaginez que vous avez une grosse gouttière moche qui traverse votre balcon.

Maintenant, imaginez que cette gouttière vous empêche de mettre une table, une chaise ou un bac à fleurs.

Vous pourriez très bien la maudire et tout faire pour la cacher ou même la supprimer.

Et bien, en suivant la philosophie du wabisabi, vous êtes invité à la mettre en valeur en peignant quelques symboles colorés dessus (comme des fleurs par exemple).

Ou en faisant carrément grimper des plantes tout du long…

Vous pourriez faire la même chose si vous avez une fissure contre le mur ou une rambarde toute rouillée.

(attention tout de même à ce que votre balcon ou votre barrière ne s’écroule pas !)

Vous avez capté le truc ?

Le but des premières observations que je vous invite à faire ici, c’est de lister les imperfections et essayer de trouver des moyens de les mettre en valeurs au lieu de vouloir les cacher systématiquement.


II) Poser les limites de votre petit espace

Dans ce deuxième exercice, vous allez chercher les limites.

Souvent, on s’imagine que les limites entravent la liberté, alors que c’est tout le contraire : sans limites, il n’y a pas de liberté.

Quand je parle de limites, je parle bien évidemment des limites géographiques de votre jardin, mais aussi de ses contraintes (que ce soient celles de votre jardin ou les vôtres d’ailleurs !).

Lister les limites nous aide à trouver des idées et des solutions.

Exercice :

Faites la liste de toutes les contraintes et limites de votre espace de jardin (et pareil pour vos contraintes et limites personnelles).

C’est bon ?

Maintenant, essayez de trouver une ou plusieurs solutions à chaque limite et contrainte.

Se poser des limites et des contraintes n’est pas quelque chose de négatif, au contraire, ça vous donne un cadre pour avancer.

Dernière chose…

La prochaine fois que vous vous surprenez à vous demander ce que vous voulez faire pour végétaliser votre balcon, demandez-vous ce que vous ne voulez pas ou plus faire..

..et vous me donnerez des nouvelles de toutes les idées qui en ont découlé.

Voici une des façons dont j’ai appliqué ce concept sur ma terrasse :
la terre de ce bac que j’ai récupéré d’occasion sèche très vite. Au lieu de me plaindre que rien n’y pousse et de m’en débarrasser, j’y ai planté de la vigne et du thym et je suis très content de l’ombre et des condiments qu’ils m’apportent


III) Faire circuler les flux d’énergie dans votre mini jardin

En tant que designer en permaculture, notre travail est de retenir l’énergie dans l’écosystème et de la faire circuler jusqu’à ce que tous les besoins fondamentaux soient satisfaits et de manière à assurer la croissance, l’entretien et la reproduction de tous les composants vivants.

Bill Mollison, co-créateur de la permaculture.

La manière dont nous parlons de l’énergie outrepasse les lois physiques.

On parle souvent de production ou de consommation d’énergie.

C’est une mauvaise manière de parler de l’énergie.

L’énergie est un flux qui ne peut pas être stocké.

Un flux que vous devez faire circuler au sein de votre mini jardin, notamment grâce à son design.

Quelques exemples d’énergies :

  • L’eau
  • La fertilité
  • La lumière
  • Le vent
  • Le végétal
  • La production de nourriture
  • L’émerveillement…

On pourrait dire que récupérer l’eau de pluie dans un bidon est une manière de stocker l’énergie..

..mais c’est faux.

Ce n’est qu’une manière de retenir l’énergie…

De la ralentir.

Vous ne pouvez pas retenir l’énergie de l’eau indéfiniment dans votre bidon !


5) Démarrez l’aménagement de votre mini jardin dès que possible !


Mettez de la vie autour de vous

Comme je le disais un peu plus haut dans cet article, c’est parce qu’il y a de l’espace vide ou de la nourriture en abondance qu’une plante ou un animal s’installe à un endroit et prospère.

Le problème si vous commencez l’aménagement de votre mini jardin sur un balcon, c’est qu’il n’y a quasiment pas de vie !

Réfléchir au design d’un jardin dans lequel il n’y a pas un peu de vie, c’est comme vouloir faire un design de jardin sur la lune.

On manque d’informations sur l’écosystème déjà présent.

Pour démarrer la phase d’observation et en tirer des conclusions, vous avez besoin de ces informations.

Et pour avoir ces informations, vous devez mettre de la vie.

Ne serait-il pas temps d’ajouter un premier pot de fleurs, un premier abri à insectes et de semer vos premières graines ?

Mais attention, n’oubliez pas de commencer petit !

Sur ce, si vous avez des questions ou juste envie de me remercier pour ce loong article, il y a l’espace des commentaires un peu plus bas.

Merci pour votre temps !


Faites appel à mes services pour designer votre mini jardin en permaculture

La nature a besoin de temps, pensez à débuter vite et n’oubliez pas de commencer à petite échelle.

Le principe de permaculture n°9 de David Holmgren dit : « Utiliser des solutions lentes et à petite échelle ».

Si vous êtes vraiment pressé, pensez minimalisme et mobilité.

Les éléments démontables et mobiles sont la clé pour débuter rapidement.

Et pour que je vous accompagne dans cette belle aventure qu’est le design en permaculture, vous pouvez me contacter ici.


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Des mails inspirants, rempli de bon sens et de principes de permaculture, pour vous reconnecter à la nature et créer un jardin comestible, durable et résilient (même en ville).

4 Commentaires

  1. Sylviane

    Bonjour Fabrice, merci de vos messages très pleins d’espoirs (et de vie!) et ça fait envie!
    J’ai commencé à aménager mon balcon (15 m2) façon « permaculture » depuis 2 ans- 3 ans environ, avec quelques fameuses erreurs de débutante!.. mais j’apprends aussi à regarder. J’ai des plants de tomates tous les étés, des fraisiers, du persil (quand mes semis « marchent »), des érables nains (que j’avais avant et que j’adore). Chaque année, j’essaie des choses: cet été , j’ai testé les cornichons et j’en ai mangé! Cet automne, j’aimerais essayer d’avoir quelques légumes d’automne – et que mes bacs ne restent pas « vides » (salades, cresson)… J’utilise un composteur « bokashi » (la solution compostage la plus adaptée pour moi), juste laisser le temps que ça des-acidifie parce que c’est du costaud!… Cette année, beaucoup de petites bêtes sont venu croquer mes feuilles, mon framboisier n’a pas la forme et mes myrtillers ont grillé… j’espère pas définitivement … passage je l’espère transitoire le temps que ça se ré-équilibre… Plein de pollinisateurs aussi, c’est bon signe… Je suis au milieu d’un village (balcon au deuxième étage sud-ouest) avec une grange de ferme et un potager traditionnel « en bas »… Je me fais plaisir, mes havre de paix m’enchante et c’est un plus de manger « mes » légumes!
    Bonne continuation et vive le vert (et les couleurs)! Sylviane

    Réponse
    • Fabrice

      Merci Sylviane pour ce commentaire authentique !

      Réponse
    • Béatrice massa

      Bonjour je suis à paris ou j’ai une terrasse de 80m2 plein sud j’ai tous les étés des tomates cerises des fraises ( bof) beaucoup de framboises , cassis et groseilles ( plus beaucoup les plants sont trop vieux plus de 30 ans ) deux poiriers dont un grand qui ne fait plus que des fleurs , trop vieux lui aussi plus de 30 ans ! Deux pommiers un abricotier paresseux il fait des fleurs trop tôt , un prunier adoré des oiseaux qui dévorent les bourgeons de feuilles et de fleurs ces salopiaux ! L’année prochaine je mettrai un filet je veux bien partager mais ces voleurs me prennent tout ! Une vigne malade que je n’ose pas traiter a cause des butineurs ! Vous auriez une idée ? Des noisetiers des figuiers dont un vieux qui produit pas mal , cette année j’ai planté un plan de concombre absolument délicieux ! Plein de cadeaux des oiseaux absolument inattendus ! Je laisse un peut tout pousser j’arrache la Valérie-Anne qui a tendance à tout envahir, je mets mes épluchures directement dans la terre sans faire de composte . J’ai aussi un jeune mandarinier et j’ai fait un citronnier avec un pépin de citron ! Plein de rosiers que j’ai bouturés dont un rapporté des Jordanie et dont le parfum est si merveilleux que j’en fais des confitures ! Pleins d’aromates bien sûr etc etc bref ça marche , foncez , et avec les conseils de Fabrice vous gagnerez beaucoup de temps !

      Réponse
      • Fabrice

        Bonjour Béatrice et félicitations pour tout ce que vous arrivez à faire sur votre terrasse ! Pour ce qui est de la vigne, je n’ai pas de conseils en particulier (il me faudrait plus d’informations). Sinon, vous pouvez la remplacer par une autre plante comestible grimpante…

        Réponse

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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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