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Les plantes sauvages sont pleines de nutriments et de protéines.


Et ce n’est pas parce qu’en ville les sols sont pollués que les plantes vont forcément l’être.


Il suffit juste de choisir les bons endroits pour votre cueillette…



Manger sauvage, c’est mieux que manger bio.


C’est aussi s’accorder aux saisons.


Et ce n’est pas un truc de pauvre !



Bref.


Soyons concret.


Voici la liste de matériel que je vous conseille pour cueillir des plantes sauvages en ville :



1/ Une flore d’identification


Personnellement, je n’utilise plus de livre.


Mais c’est parce que j’ai appris à observer et à reconnaître les plantes depuis plus d’une quinzaine d’années.


Je sais quels sont les détails importants pour les identifier (et j’y reviendrai un peu plus loin dans ce mail).


Si vous êtes débutant, je vous conseille d’avoir au moins un petit bouquin de poche pour commencer.


Ce livre par exemple.


Il a la particularité de vous aider à reconnaître les plantes en vous posant une série de questions.


(j’aime ce détail, car cela invite à l’observation)


Le seul petit défaut (ou pas), c’est qu’il est un peu technique…


A vous de voir !



2/ Un couteau et un sac


L’Opinel, c’est la base.


Je vous conseille le numéro 8 (c’est un bon compromis en taille).


Pour ce qui est du sac, quelques papiers kraft feront l’affaire pour transporter vos récoltes.



3/ Un smartphone


C’est devenu un incontournable.


Le GPS vous permettra de retrouver votre chemin, et surtout, de trouver des parcs et des jardins pour cueillir en toute sécurité.


Vous pouvez aussi vous aider de l’application plantnet pour retrouver (approximativement) le nom des plantes avant d’approfondir votre recherche avec votre livre de poche par exemple.


(dimanche prochain, je vous envoie un guide d’utilisation de plantnet, stay tuned)



4/ Le reste


C’est facultatif, mais vous pouvez aussi prendre une petite pelle, une paire de gants et une petite loupe de poche.


(promis, j’arrête avec les liens capitalistes 😉 )



Bon, vous voilà bientôt prêt à partir pour une cueillette sauvage.


Une dernière chose avant de vous laisser vagabonder au coin du parc : les 6 règles de la cueillette sauvage en ville :



1/ Choisissez le décor


Ca va de soi, mais évitez de cueillir sur les trottoirs du périphérique.


Privilégiez les parcs, les jardins et les bois (il y en a dans toutes les villes !).


Sinon, choisissez des lieux à plus de 50 mètres des routes, voies ferrées et des champs cultivés avec des pesticides.


Les lieux protégés par des haies d’arbres ou d’arbustes sont super aussi.



2/ La règle de 3


Pas de précipitations !


Quand vous trouverez votre plante, prenez votre temps.


Respirez et observez.


Ne vous jetez pas dessus comme si c’était le black friday !


Et surtout, n’oubliez pas la règle de 3 : jamais plus d’un tiers de la plante.


Pour faire simple, cueillez une feuille sur trois, une fleur sur trois, une plante sur trois, etc…


Laissez le reste pour la biodiversité.



3/ Prenez-vous en aux plus faibles (c’est la loi de la jungle)


Le plus souvent possible, laissez la plante mère tranquille.


Si vous avez un groupe de pissenlit par exemple.


Privilégiez la cueillette sur les plus petits pissenlits.


En laissant les plus gros spécimens, vous aurez plus de chances de retrouver du pissenlit à cet endroit lors de votre prochaine cueillette ^^



4/ Privilégiez les jeunes pousses


Les jeunes pousses sont plus tendres et ont meilleur goût (encore une fois, n’oubliez pas la règle de 3).



5/ Coupez à la bonne hauteur


Toujours dans une démarche de « cueillette saine », essayez de couper le plus haut possible (orties, hampes florales, mauves, etc…).


Il y a moins de risques qu’un chien ou autre ai uriner sur la plante.



6/ Dans le doute, rincez


Si vous n’êtes pas sûr que la plante soit « propre », n’hésitez pas à rincer avant de consommer.


(Vous pouvez aussi nettoyer au vinaigre blanc)



Maintenant que vous connaissez les règles de la cueillette, il est temps d’agir.


Bonne balade et « pensez douceur ».


Pincez.


Coupez.


Au pire, tordez un peu le cou.


Pas plus.


Mais n’arrachez jamais la plante !


N’oubliez pas d’être sûr à 99,9 % que la plante que vous cueillez soit la bonne.


Et attention, ne vous fiez pas à des critères peu fiables comme l’odeur ou la couleur.


Les critères fiables pour reconnaître une plante sont sa forme, sa structure, son port et la disposition de ses feuilles.


Il y a tout un tas d’autres critères que vous découvrirez dans les livres et dans les blogs spécialisés.



Pour finir, voici mes 5 conseils de cueillettes sauvages du moment (même en ville) :


L’ortie, le plantain, la consoude, le rumex et le pissenlit.


Ce sont des plantes comestibles et je vous laisse faire vos propres recherches pour être sûr de ne pas les confondre…



La cueillette sauvage est une activité ludique et sympathique.


N’hésitez pas à partager ce moment en famille ou avec des amis.


Et dans le doute, abstenez-vous ! Certaines plantes sont très toxiques.



Si vous avez besoin d’un coup de main pour apprendre à reconnaître les plantes en un seul coup d’œil (et éviter quelques erreurs de cueillettes), j’ai mis en place une méthode.


Cette méthode, c’est l’anti-herbier numérique.


Le seul et unique but de cette méthode, c’est d’éduquer votre cerveau à reconnaître les plantes en un seul coup d’œil et à n’importe quelle période de l’année.


Si vous êtes intéressé, c’est par ici.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
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Je suis Fabrice Maira.

Je m'appuie sur ma solide expérience de terrain et sur la permaculture pour concevoir des espaces naturels durables.

 

 

🌱 30 ans de jardinage dans les pattes

🐞 7 ans à pratiquer la permaculture en pots de fleurs

👨‍🌾 4 ans dans un jardin partagé dont je suis à l'origine

👨‍🎓 Formé à la conception et au design en permaculture par Damien Dekarz

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