Notre petit jardin secret
On a tous notre jardin secret avec ces petites choses inavouables.
Ces petits secrets que l’on garde pour soi par peur d’être blasphémé.
Et aujourd’hui je vais t’avouer l’un de ces secrets 😱
C’est difficile à avouer mais c’est le truc qui fait que je reste motivé pour travailler et avancer sur le projet du jardin partagé (surtout sur la phase de design qui n’est pas toujours évidente).
Je crée un jardin partagé dans mon village
Mais avant tout, laisse-moi te remettre dans le contexte…
Même si la permaculture n’est pas qu’une technique de jardinage, c’est bien de permaculture au jardin que je vais te parler ici.
Si tu ne me connais pas, sache que je n’ai pas de terrain mais simplement une petite terrasse où j’expérimente la permaculture en pots de fleurs.
Mais ce n’est pas de la terrasse que j’aimerais te parler aujourd’hui…
T’es peut-être déjà au courant, j’ai récemment réussi à libérer un terrain d »un peu plus de 100 m²’une centaine de mètres carrés grâce au consentement du maire de la commune dans laquelle j’habite.
Ouais, je vais enfin expérimenter la permaculture en pleine terre et, qui sait, créer une petite école de la permaculture au sein de mon village (en tout cas, le côté humain est beaucoup plus difficile à gérer que ce que je ne le pensais #PFH).
Bref.
Une étape importante : le design
Pour le moment c’est encore frais (ça fait environ 6 mois) et j’ai tout le design du jardin à faire.
Et c’est justement de ça que je voulais te parler : le design.
Pour être clair avec toi en seulement 3 mots : j’ai la flemme !
Et oui, j’ai beau être passionné, j’ai besoin de temps pour laisser mon esprit se reposer et mes idées se composter (en même temps, il paraît qu’il faut observer pendant 1 an !).
J’ai aussi besoin de m’intéresser à d’autres sujets pour mieux revenir au jardin… (surtout l’hiver..)
En fait, je crois que c’est ça le secret, un permaculteur travaille très peu au jardin !
Ouais, je passe la plupart de mon temps à observer, attendre quelques semaines, prendre une note, observer, attendre quelques jours, planter une graine, etc, etc…
Quand j’agis c’est un grand jour que je ne manque pas de noter sur le calendrier xD ! (finalement ce n’est pas une légende, les permaculteurs sont bien des hippies qui travaillent tout nu les pieds en éventails).
Un bon jardinier est calé sur la météo
Je suis calé sur la météo… et je pense que c’est l’une des choses les + importante dans la permaculture au jardin (ça devient instinctif avec le temps tu verras).
C’est simple, quand tu sais (ou tu sens) qu’il va y avoir un changement de temps (pluie, vent, froid, canicule..), au fond de toi il y a comme un petit truc qui te guide jusqu’au jardin.
C’est une sorte de 7 ème sens que tu dois développer hihi
Après un temps d’observation du jardin, tu verras des petites choses à faire comme protéger tes boutures de la canicule, arroser un arbre ou récupérer quelques arrosoirs dans le récupérateur d’eaux pluviales !
Ça peut paraître bizarre mais c’est comme ça que je jardine la plupart du temps.
C’est une sorte de connexion permanente avec la nature que tu dois travailler.
Les choses doivent se faire au bon moment et c’est ton rôle de le voir. (tu es le chef d’orchestre en quelque sorte).
Bien évidemment, tu feras des erreurs et parfois tu te surprendras toi-même.
Bref, un bon permaculteur (ou une bonne permacultrice), c’est un feignant qui ne loupe aucun bulletin météo (et c’est une bonne conclusion tu ne trouves pas ?).
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