En permaculture, on entend souvent parler de bourrache et de consoude.


2 plantes qui ont de nombreuses caractéristiques fortes utiles au potager.


L’une fait fuir les limaces, les doryphores, les vers de la tomate et attire de nombreux insectes pollinisateurs.


C’est la bourrache.


L’autre donne un excellent purin et permet de mieux cicatriser vos plaies de jardiniers et jardinières assidu(e)s.


La consoude.


Je ne sais pas vous, mais avant d’apprendre à les reconnaître, je les confondais tout le temps.


Et comme d’habitude, c’est toujours la même caractéristique qui me donne le déclic : la fleur.


Et c’est uniquement lorsque j’ai ce déclic que j’arrive à retenir les petits détails qui comptent.


(comme les bouts des feuilles qui sont ronds pour la bourrache et pointus pour la consoude)


Son port, ses feuilles, son touché, son odeur, etc…


Pourquoi j’attends la floraison pour observer le reste ?


Et bien, c’est parce qu’il n’y a pas de meilleur moment pour observer une plante que lorsqu’elle arrive à son stade de maturité extrême qu’est floraison…

fleur-bourrache-etoile


👆 Ici, ce sont les fleurs de la bourrache.


Elles sont reconnaissables par leur forme étoilée.

fleur-consoude-clochette


👆 Ici, ce sont les fleurs de la consoude.


Elles sont en forme de clochettes.


(ne vous fiez pas toujours à la couleur des fleurs, elle peut changer au sein d’une même espèce de plantes)


Le problème avec ça, c’est que la floraison n’est qu’éphémère et n’apparaît généralement que durant un court laps de temps dans l’année.


(et que certaines plantes ne fleurissent jamais)


Du coup, l’apprentissage est long…



Une autre méthode (plus efficace) pour apprendre à reconnaître une plante, c’est de faire en sorte de la croiser régulièrement.


Alors, cultivez les plantes qui vous attirent.


Etiquetez-les pour être sûr de ne pas vous tromper (un bout de cagette et un crayon à papier suffisent).


Si vous ne parvenez pas à les installer dans votre potager, il y a une seconde méthode : c’est l’herbier.


Un herbier, c’est un livre que vous vous confectionnez vous-même avec des échantillons de plantes.


C’est un peu moins efficace, mais avec un peu de patience ça rentre.


(mais je ne vous laisse imaginer la galère que c’est que d’apprendre les plantes avec comme seule référence une feuille ou une fleur séchée)



Bon.


Comme vous le savez, j’ai mis en place la méthode ultime pour apprendre les plantes.


(et c’est la dernière semaine pour en profiter)


Une méthode à cheval entre celle où vous croisez la plante régulièrement et un herbier classique


Cette méthode, c’est l’anti-herbier numérique ™.


C’est presque comme un herbier, mais à la sauce numérique.


Au lien d’acheter des tonnes de livres, de confectionner des herbiers sous cloche et de cultiver des centaines de plantes dans vos pots de fleurs..


..il suffit d’ajouter quelques clichés bien sélectionnés à votre anti-herbier numérique et le tour est joué.


Une fois que c’est fait, il s’auto-gère et vous n’avez plus qu’à le consulter pour apprendre les plantes en vitesse X 2.


Et ce n’est pas tout.


Il ne sert pas qu’à apprendre à reconnaître les plantes.


Vous pouvez aussi apprendre des détails sur ces dernières.


Mieux encore : des secrets obscurs.


Mais ça, c’est vous qui choisissez en fonction de ce que vous souhaitez.


En fonction des infos que vous réussissez à dénicher.


(le nombre de secrets que vous pouvez ajouter à votre anti-herbier est illimité)


D’ailleurs, comme promis, finissons avec 6 secrets (sur la bourrache et la consoude) à ajouter (ou pas) à votre anti-herbier…



1/ La bourrache a des poils hérissés (et qui piquent un peu) sur ses feuilles et sur ses tiges.


2/ Bourrache vient du terme borago utilisé au moyen-âge pour désigner une étoffe grossière en laine (du fait de la texture rêche de ses feuilles).


3/ Bourrache dériverait aussi du terme arabe « abû araq », signifiant « père de la sueur » pour ses propriétés sudorifiques.



Pas mal pour se la péter pendant une balade botanique non ?


Allez, 2 autres secrets au sujet de la consoude cette fois-ci :



1/ Consoude dérive du bas latin consolida, provenant du latin consolido, consolider, par allusion aux vertus médicinales de la plante (longtemps utilisée pour réduire les fractures et les plaies).


2/ Le nom botanique du genre (symphytum), dérive du grec symphô (unir en un tout).


3/ La consoude pousse dans des sols engorgés d’eau.



Voilà de quoi nourrir votre anti-herbier..


..et vos connaissances au final.


Les possibilités sont infinies.


Mais attention, le but n’est pas d’ajouter une tonne d’informations d’un seul coup à votre anti-herbier.


Allez-y avec parcimonie et utilisez votre contexte (et non le flow d’informations youtube).


Le but n’est pas de devenir un Wikipédia de la botanique..


..mais de parler de vos plantes préférées avec passion.



PS : pour mettre en place votre herbier numérique, c’est par ici.




Fabrice.




📆 Pour recevoir l’agenda nature et jardin urbain

🌱 Pour démarrer votre premier pot de fleurs

🔌 Pour faire appel à mes services de design en permaculture

Pin It on Pinterest

Share This