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Cueillir l’ortie sans se piquer en 3 étapes simples

L’ortie (Urtica dioica) est largement connue pour ses propriétés nutritives et médicinales, mais aussi parce qu’elle pique !

Cet article te guidera pour cueillir l’ortie sans te piquer.

Tu pourras ainsi profiter de ses nombreux bienfaits.

Pourquoi l’ortie pique ?

L’ortie est couverte de poils (pas de pics !).

Ces poils sont urticants et lorsqu’ils se cassent au contact de ta peau, ils libèrent une substance irritante (l’histamine).

Bien qu’il existe une technique pour cueillir l’ortie à la main sans te piquer (on en reparle un peu plus loin dans cet article), tu gagneras du temps en utilisant des gants surtout si ton objectif est d’en récolter une grande quantité.

Le but c’est de pincer franchement les sommités des orties et de tirer d’un coup sec.

C’est un coup de main à prendre qui est extrêmement efficace.

Mais avant de partir à la chasse aux orties, pense à t’équiper !

cueillir-ortie-mains-poils-piquants

Le matériel pour partir à la chasse aux orties

Tu peux utiliser un sécateur (le mien est très bien, mais un ciseau fera très bien l’affaire).

Couper l’ortie au lieu de l’arracher te fera gagner en efficacité.

Pense aussi à prendre un sac en papier kraft ou en tissu pour transporter les tiges récoltées (tu peux aussi prévoir un sac que tu peux porter autour du cou pour récolter les mains libres).

Tu peux aussi porter des manches longues et un pantalon au lieu d’un short pour éviter le contact direct avec l’ortie.

Personnellement, ça ne me dérange pas de marcher dans les orties en short, mais je peux comprendre si ce n’est pas ton truc 🙂

L’art de cueillir l’ortie à main nue

Si ton objectif est juste de profiter des bienfaits de l’ortie crue à l’instant T, voici ma technique en x étapes pour ne pas te piquer.

Avant tout, laisse-moi te donner un conseil : quand tu manipules une plante comme l’ortie, évite d’être hésitant dans tes gestes.

Chaque geste que tu fais lors de la cueillette doit être franc, rapide et sec.

Plus tu respecteras cette règle, moins tu risqueras de te piquer.

1) Vise le dessous de la feuille

Le choix de la feuille a son importance.

Cueille toujours les sommités de la plante (3 ou 4 derniers étages max).

Plus la feuille est claire et plus elle sera tendre et aura potentiellement du goût et des principes actifs conservés !

Une fois que tu as choisi ta feuille, prend la du bout des doigts, mais attention : saisi-là par le dessous !

Veille également à la caresser un peu dans le sens du poil 2 ou 3 fois pour aplatir les piquants.

2) Caresse dans le sens du poil

Effectivement, avant de cueillir l’ortie, je te conseille de lui faire quelques caresses dans le sens du poil.

C’est-à-dire en partant du côté de la tige de la plante, vers la pointe de la feuille.

L’ortie est intelligente et produit moins de piquant sous ses feuilles que sur le dessus (mais grâce à moi, tu es plus intelligent qu’elle et tu ne la cueilleras que par le dessous de la feuille).

Avec un peu d’expérience, on n’a plus peur de se piquer !

3) Fais une boule

Une fois que tu as la feuille caressée dans le sens du poil, il est temps de préparer sa dégustation.

Tu pourrais manger la feuille telle quelle, mais il reste quelques risques et pour avoir fait le teste, c’est plus digeste quand tu formes une boule.

Pour faire simple, plie la feuille en 4 dans le sens que tu veux (n’oublie pas que c’est moins piquant par en-dessous).

Ensuite, tu n’as plus qu’à finir le pliage en forme de boule.

N’hésite pas à compresser un peu pour faire sortir un peu de jus.

Astuces pour éviter les piqûres une fois récoltées

Pour la plupart des recettes à base d’ortie, il est conseillé de la ciseler.

Voici 4 manières de le faire en toute sécurité :

1) Cuisine avec des gants

2) Passe-les au rouleau à pâtisserie

3) Laisse-les flétrir quelques heures

4) Fais-les blanchir à l’eau bouillante

Comment soulager une piqûre d’ortie ?

Si quand bien même tu arrives à te brûler avec tout les conseils que je viens de te donner, sache que la plupart du temps, le plantain ne pousse pas très loin de l’ortie et que c’est une plante qui soulage les piqûres et les brûlures !

La procédure est la même (lui ne pique pas !) : cueille une feuille, froisse-la en boule pour faire sortir le jus et appliquer ça, là où ça brûle.

C’est radical 🙂

Sinon, frotter avec de l’eau avec du savon reste tout aussi efficace.

Bonne dégustation !

Tu peux maintenant déguster l’ortie !

C’est une plante riche en vitamines, en minéraux et en protéines.

Tu peux la cuisiner en pesto, en soupe, et même en infusion !

Personnellement, le goût de l’ortie me rappelle un peu le goût du poisson.

Et toi ? Dis-le moi en commentaire 🙂

Planter moins, récolter plus grâce aux plantes sauvages

Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast. Si tu préfère la lecture, tu peux passer cet introduction. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute direct de l’épisode. Tu trouveras le lecteur intégré juste en dessous. Bonne écoute !

Comment utiliser les plantes sauvages comestibles dans son jardin ?

Tu as sûrement entendu parler des plantes sauvages comestibles, mais as-tu déjà envisagé de les intégrer dans ton jardin ? Ces cadeaux de la nature peuvent non seulement embellir ton espace vert mais aussi t’offrir une abondance de ressources avec peu d’effort. Dans cet article, nous allons explorer les multiples avantages de ces plantes, et te montrer comment, en les laissant simplement pousser, tu peux récolter plus tout en plantant moins. Que tu sois un jardinier expérimenté ou un débutant curieux de la permaculture, les plantes sauvages ont beaucoup à offrir. Prépare-toi à découvrir comment transformer ton jardin en un havre de biodiversité et d’abondance.


Les bienfaits des plantes sauvages

Les plantes sauvages ne sont pas seulement des survivantes; elles sont des alliées précieuses dans le jardin. Leur première grande force réside dans leur capacité à prospérer sans intervention humaine. Elles s’adaptent à leur environnement et résistent aux conditions souvent plus difficiles que celles que nos plantes cultivées peuvent supporter. En choisissant de les intégrer dans ton jardin, tu te dotes d’un allié robuste qui demande peu de soins.

Avantages écologiques

Laisser les plantes sauvages pousser spontanément dans ton jardin a des bénéfices écologiques indéniables. Elles jouent un rôle crucial en tant que pollinisateurs attractifs et fournissent un habitat essentiel pour de nombreuses espèces d’insectes et d’animaux sauvages. Plus encore, elles aident à maintenir l’équilibre écologique et améliorent la santé du sol en fixant les nutriments et en améliorant sa structure.

Pratique de jardinage minimaliste

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Embrasser la présence de plantes sauvages te permet d’adopter une approche de jardinage plus minimaliste. En réduisant le besoin de désherber, d’arroser et de fertiliser, tu diminues ton travail et tes dépenses. Ce laissez-faire jardinier n’est pas de la négligence; c’est une stratégie intelligente qui tire parti de la vigueur naturelle des plantes sauvages pour créer un écosystème autosuffisant.

Rôle des plantes sauvages comme bio-indicateurs

Les plantes sauvages sont également de précieux indicateurs de l’état de ton sol. Certaines espèces ne pousseront que dans des conditions spécifiques de pH, de texture ou d’humidité du sol. Observer quelles plantes sauvages prospèrent peut te donner des indices sur la santé de ton jardin et te guider dans tes efforts pour améliorer ou modifier tes pratiques de jardinage.

En laissant les plantes sauvages évoluer librement, tu t’offres un laboratoire naturel pour observer et apprendre, tout en contribuant à un environnement plus riche et résilient.


Conseils pratiques pour intégrer les plantes sauvages

Intégrer des plantes sauvages dans ton jardin peut sembler aussi simple que de les laisser pousser où elles apparaissent, mais quelques astuces peuvent t’aider à tirer le meilleur parti de leur présence. Voici comment tu peux non seulement cohabiter avec elles mais aussi les utiliser pour enrichir et diversifier ton jardin.

Enrichissement du sol

Les plantes sauvages sont de formidables amélioratrices du sol. Leurs racines profondes aident à briser le sol compact, permettant une meilleure aération et infiltration de l’eau. Elles attirent également des insectes bénéfiques qui décomposent la matière organique, augmentant ainsi la fertilité du sol. Lorsque tu décides de retirer des plantes sauvages, envisage de les laisser sur place comme paillis pour continuer à nourrir le sol.

Techniques de jardinage minimaliste

Pour intégrer les plantes sauvages sans que ton jardin ne devienne une jungle, commence par délimiter des zones où elles peuvent s’épanouir sans empiéter sur tes cultures. Tu peux créer des bordures sauvages autour des zones de culture ou des chemins, où elles contribueront à la biodiversité tout en étant esthétiquement agréables. Cela te permet de profiter de leur présence tout en maintenant l’ordre et la structure dans ton jardin.

Gestion des plantes envahissantes

Certaines plantes sauvages peuvent être envahissantes et, si elles ne sont pas contrôlées, étouffer tes autres plantations. Pour ces spécimens, établis une gestion proactive : identifie les espèces qui posent problème et agis rapidement pour les contenir ou les retirer avant qu’elles ne se propagent. Cela ne signifie pas nécessairement les éliminer complètement, mais plutôt les maintenir à des niveaux gérables.

Utiliser les plantes sauvages à des fins spécifiques

Pense aussi à utiliser des plantes sauvages pour des fonctions spécifiques dans ton jardin. Par exemple, certaines peuvent servir de couvre-sol pour réduire les mauvaises herbes, d’autres peuvent être plantées pour attirer des pollinisateurs spécifiques ou pour créer des barrières naturelles contre les nuisibles. En identifiant les rôles que ces plantes peuvent jouer, tu peux les intégrer de manière stratégique pour soutenir tes objectifs de jardinage.


Exemples spécifiques et anecdotes

L’intégration des plantes sauvages dans ton jardin n’est pas seulement une question de techniques et de principes ; elle est aussi enrichie par les histoires personnelles et les expériences vécues. Voici quelques anecdotes et exemples qui montrent la valeur réelle et tangible de ces plantes dans un cadre de jardinage domestique.

Mes propres expériences

Dans mon propre jardin, je laisse souvent les plantes sauvages s’établir et prospérer. J’ai observé que les orties, souvent considérées comme nuisibles, ont en réalité aidé à attirer une multitude de papillons, ce qui a augmenté la pollinisation de mes cultures adjacentes. Ces interactions montrent que même une plante mal aimée peut jouer un rôle écologique crucial.

La renouée du Japon : un débat animé

Un autre exemple concerne la renouée du Japon, souvent étiquetée comme invasive. Avant de chercher à éradiquer cette plante, il est important de comprendre son rôle dans l’écosystème. Par mes observations, j’ai noté que là où la renouée prospère, elle stabilise le sol et prévient l’érosion, tout en offrant refuge et nourriture à diverses espèces animales. Cela illustre comment une perspective plus nuancée peut changer notre approche de la gestion des plantes sauvages.

Exemples de plantes sauvages bénéfiques

Certaines plantes sauvages ont des utilisations directes qui peuvent être intégrées dans la routine du jardinier. Par exemple, le pissenlit, souvent éliminé pour son aspect indésirable, est en réalité une source riche en nutriments pour le sol et peut être utilisé en cuisine pour ses feuilles et racines. De même, les fleurs de sureau, qui poussent à l’état sauvage, sont excellentes pour faire des sirops et des conserves.

Mon apprentissage des plantes

Pour apprendre à reconnaître les plantes sauvages, lors de mes promenades, je prends des photos avec une application mobile de reconnaissance de plantes. Cela m’aide à construire progressivement ma connaissance des espèces locales et à comprendre mieux leur utilité et leur beauté. Cela montre comment la technologie peut être un allié précieux dans l’adoption d’un jardin naturel.

Conclusion

Adopter les plantes sauvages dans ton jardin n’est pas seulement un choix esthétique ou écologique, c’est une véritable stratégie de jardinage qui favorise la durabilité et la biodiversité. En permettant à ces plantes de prospérer, tu invites la nature à jouer son rôle, enrichissant ainsi ton écosystème de manière naturelle et minimisant ton besoin d’intervention.

Récolter plus en plantant moins

Laisser les plantes sauvages s’installer et se développer dans ton jardin te permet de bénéficier de leurs nombreux avantages sans effort supplémentaire. Elles améliorent la structure du sol, attirent les pollinisateurs et créent un habitat pour la faune locale, tout en offrant parfois de précieuses ressources alimentaires et médicinales.

Une approche éthique du jardinage

En intégrant les plantes sauvages, tu adoptes une approche qui respecte les cycles naturels et soutient la diversité biologique. C’est un pas vers un jardinage plus éthique et responsable, où chaque plante peut contribuer à l’équilibre et à la santé de ton jardin.

Invitation à l’expérimentation

Je t’encourage à observer les plantes sauvages dans ton propre jardin et à expérimenter avec elles. Chaque espace vert est unique, et découvrir quelles plantes sauvages s’y épanouissent le mieux peut être une aventure enrichissante. N’hésite pas à ajuster tes pratiques en fonction de ce que tu apprends de ces visiteurs naturels.

En conclusion, les plantes sauvages ne sont pas des intrus dans nos jardins mais des partenaires précieux qui peuvent nous aider à créer des espaces verts plus résilients et productifs. Embrasse leur présence et laisse-toi surprendre par les bénéfices qu’elles apportent à ton environnement quotidien.

4 applications mobiles pour apprendre les plantes en s’amusant (même en hiver)

Pour vous occuper vos weekend cet hiver, je vous ai sélectionné 4 applications mobiles pour continuer à apprendre les plantes..

..du moins, 4 applications qui vont vous motiver à vous dégourdir les jambes et à découvrir la nature.

Smartflore

La première application, c’est Smartflore (disponible uniquement sur Android).

Smarflore est une carte participative où vous trouverez des balades botaniques.

Assez simple d’utilisation, elle vous permettra de trouver des plantes autour de chez vous.

Vous allez me dire : ‘mais Fabrice, en hiver on ne trouve quasiment pas de plantes dehors ! ».

Et bien c’est faux.

Vous trouverez même des plantes comestibles.

Pour preuve, référez-vous à ma liste de 14 plantes sauvages et comestibles à récolter en hiver.

Pl@ntnet

La deuxième application, j’en parle souvent (et je ne pouvais pas ne pas en parler ici), c’est plantnet.

Avec plus de 35 000 espèces répertoriées à travers le monde, c’est LA référence en termes de reconnaissance de plantes.

C’est un indispensable à avoir dans votre smartphone.

Bien évidemment, ce n’est pas fiable à 100 %, mais c’est assez juste dans l’ensemble.

Couplée avec l’application Smartflore, vous avez de belles balades en perspective !

La troisième application n’en est pas une.

Quelle est cette fleur

C’est un site internet : quelle-est-cette-fleur.com

La particularité de ce site, c’est qu’il vous permet d’identifier une plante grâce à l’observation de ses caractéristiques.

Bien moins fourni que plantnet (seulement quelques centaines d’espèces), il reste tout de même très efficace dans nos contrées françaises…

Son utilisation est simple.

Dites le milieu dans lequel vous avez trouvé la plante.

Sa taille.

Le type de fleurs et leur couleur.

Le type de feuilles et leur forme.

Et, en analysant au fur et à mesure vos réponses, le site vous dit quelle plante vous tentez d’identifier.

Allez-y les yeux fermés.

Les résultats sont assez fiables.

Mais n’oubliez pas d’être sur à 200 % avant de goûter une plante !

Clés de la forêt

La quatrième et dernière application c’est « clés de la forêt » (disponible sur Android et Iphone).

Développé par l’Office National des Forêt s’il vous plaît !

Utilisable en forêt, mais aussi depuis votre canapé (ou depuis votre canopée, c’est au choix 😉 ).

Simple.

Ludique.

Agréable d’utilisation.

L’O.N.F a fait un super boulot avec cette application mobile.

Vous aimez la faune et la flore ?

Vous allez l’adorer !

Je vous laisse découvrir ça par vous-même…

Des applications mobiles qui poussent à l’observation

Voilà de quoi faire pour continuer à apprendre les plantes, même en hiver.

J’aime ces applications car elles poussent à l’observation.

Et c’est par l’observation qu’on apprend le mieux.


Si vous connaissez d’autres applications, n’hésitez pas à les mettre en commentaires.

Les 4 principales clés pour apprendre toutes les plantes, tous les arbres et tous les arbustes de A à Z

Apprendre le nom d’une plante ne vous suffit pas ?

Ca tombe bien.

Je vais vous donner 4 clés pour apprendre plein de trucs sur les plantes.

A votre rythme.

Sans avoir pour objectif de devenir botaniste.

Juste les clés de base pour être capable de se la péter un peu du genre, « les amis, ça vous dit de faire un pesto de plantains et un cake aux orties ce week-end ? »

Ou du genre « vous savez que ce sont les Espagnoles qui ont découvert la tomate ? ».

Ou du genre « vous savez que l’aulne a pour rôle d’ombrager les cours d’eau ? ».

Les principales clés d’apprentissage des plantes

Ce qui intéresse un botaniste, c’est la nomenclature des plantes.

C’est-à-dire de connaître la famille, le genre, l’espèce, la sous-espèce, la variété et le cultivar (ou l’hybridation).

Ce qui vous intéresse, c’est d’être capable de reconnaître les plantes sauvages comestibles, les fruits, les légumes du potager ou les arbres de la forêt.

Mais pas que.

Vous voulez aussi avoir plein de trucs intéressants à raconter autour de ces plantes.

Pour ça, pas besoin de partir vivre dans la forêt, de faire 5 ans d’études ou d’éplucher l’atlas des plantes.

Vous avez juste besoin de savoir les identifier et de connaître quelques clés de base.

Mes 4 clés pour apprendre les plantes sans se prendre la tête

1/ La famille pour être capable de faire des liens entre les plantes.

Souvent, elles ont des caractéristiques en commun qui vous permettront de mieux les reconnaître (comme les fleurs par exemple).

Les plantes de la même famille ont aussi assez souvent les mêmes besoins, les mêmes atouts et les mêmes faiblesses.

Les connaître, peut vous être particulièrement utile au potager en ce qui concerne la rotation des cultures par exemple.


2/ La toxicité pour être sûr que vous pouvez la consommer en toute tranquillité.

Certaines plantes comme la digitale, l’if ou la ciguë sont très toxique.

C’est la raison pour laquelle vous devez savoir si, oui ou non, telle ou telle plante est toxiques.

Mais pas que.

Souvent des plantes toxiques ressemblent à d’autres plantes qui peuvent être, quant à elles, comestibles.

C’est la raison pour laquelle vous devez connaître la clé suivante.


3/ Les plantes « cousines ».

Quasiment toutes les plantes ont une ou plusieurs autres plantes qui leur ressemblent.

Connaître la caractéristique (ou l’absence de caractéristique) qui vous permet de les différencier est primordial.

Si vous voulez être sûr de ne pas confondre l’ail des ours avec le muguet (qui est toxique), mieux vaut vous pencher un peu là-dessus…


4/ Le caractère bio-indicatif pour avoir des informations précieuses sur la nature du sol.

Les végétaux ne poussent pas à un endroit par hasard.

Il y a tout un tas de conditions favorables, comme la composition du sol, pour qu’elles germent.

De plus, en connaissant les besoins et les fonctions des plantes, vous serez en mesure de connaître des informations précieuses sur la nature du sol (pollutions, humidité, minéraux, composition, etc…).

Quel est votre profil de botaniste en herbe ?

Voilà les 4 principales clés que j’ai déterminées pour devenir un pro des plantes.

Il y en a d’autres.

Mais elles dépendent de votre profil.

De quelles types de plantes vous souhaitez apprendre.

C’est la raison pour laquelle j’ai créé des listes de clés spécifiques que j’ai réparties en 3 profils qui sont les suivants :


Le maraîcher en permaculture, pour devenir incollable sur les fruits et légumes du potager.


Le cueilleur sauvage, pour devenir incollable sur les plantes sauvages et savoir comment les manger sans finir aux urgences.


Et l’expert de la forêt, pour raconter tout un tas de choses sur les arbres centenaires de nos contrées.


Ces 3 profils, ainsi que leurs clés, sont à découvrir avec ma formation sur l’herbier numérique.

Vous pourrez choisir quelles clés utiliser selon votre profil.

Bien entendu, rien ne vous empêche d’avoir plusieurs profils.

C’est vous qui décidez.

Comment faire son propre herbier numérique (et enfin apprendre à reconnaître les plantes) ?

Comment faire son propre herbier numérique (et enfin apprendre à reconnaître les plantes) ?

Et si je vous disais qu’un bon herbier numérique ne contient pas les 215 644 espèces de plantes cataloguées dans le monde ?

🙂

Dans cet article, je vous partage la méthode pour construire un herbier numérique qui vous ressemble.

Un herbier numérique qui tient dans la poche.

Pas besoin de cataloguer toutes les plantes du monde, de France ou de votre région.

C’est vous qui choisissez, naturellement, quelles plantes y ajouter.


Devenir un pro de la botanique est à la portée de tout le monde..

..il suffit d’utiliser les bonnes méthodes, avec des outils simples et modernes comme votre smartphone.


Mais tout d’abord, laissez-moi me présenter.

Je suis Fabrice, passionné par la nature, l’humain et leurs interactions.

Je ne suis pas un expert en botanique.

Tout ce que j’ai appris et que je partage sur ce blog est le fruit de mon expérience et de mes recherches personnelles.

(suite…)

14 plantes comestibles à récolter (même en milieu urbain) durant l’hiver


L’automne s’est installé et l’hiver se prépare.

Les potagers de balcons, les jardins urbains et les herbes indésirables du trottoir d’en face fondent lentement.

Seules quelques-unes d’entre elles passeront l’hiver.

Et la bonne nouvelle, c’est que parmi elles, il y en a qui sont comestibles !

14 plantes comestibles que vous pouvez récolter et consommer tout l’hiver

14 plantes que vous trouverez dans les bois, les parcs, les jardins potagers et peut-être même sur votre terrasse.

Je vous rappelle que je ne suis pas un expert en botanique.

Je suis un simple amateur qui commence à avoir assez de bagage pour vous apprendre 2 – 3 trucs sur les plantes sauvages et comestibles en milieu urbain.


Aussi étonnant que cela puisse paraître, la nature a de quoi donner, même en hiver.

En ce moment (et malgré la sécheresse de cet été), il y a pas mal de châtaignes à ramasser.

Il reste aussi quelques noix, quelques glands et quelques figues pour les plus téméraires d’entre vous.

Mais il n’y a pas que dans les arbres que l’on trouve de quoi manger.

Le sol regorge aussi de trésors cachés.

Outre les champignons, il y a tout un tas de plantes et d’arbustes comestibles.

Des baies, des feuilles, des fruits, des racines, etc…

Des plantes trouvables à coup sûr

Ici, je vais vous donner ma sélection de 14 plantes sauvages et comestibles.

Des plantes que vous trouverez à coup sûr autour de vous, que vous habitiez en milieu urbain ou en milieu rural.

Que vous soyez dans le sud de la France, en Bretagne ou bien même au fin fond du Morvan…


Pour chaque plante, je vous dirais quelles sont ses parties comestibles.

Et ce sera la seule information que je vous donnerai.

Pour être sûr de la reconnaître, je vous invite à faire vos propres recherches.

Il y a tout un tas de livre et de vidéos qui vous aideront bien mieux que moi dans cette démarche.

Personnellement, je vous conseille la chaîne YouTube « le chemin de la nature« .

Il y a pas mal de pépites et c’est un plaisir de suivre ces vidéos.

Les 14 plantes à récolter cet hiver

Le lierre terrestre : les feuilles et les tiges se mangent avec modération car elles sont riches en huiles essentielles concentrées.


L’oseille : les feuilles sont comestibles avec modération à cause de leur légère acidité.


L’ortie : tout est comestible et sans modération. Un vrai coup de cœur !


La violette : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.


L’églantier : les feuilles, les fleurs et les fruits sont comestibles, mais comme l’oseille, à consommer avec modération à cause de leur acidité.


Le prunelier : les fruits sont comestibles, sans modération.


Le chêne : les feuilles, les fruits, les tiges et l’écorce sont comestibles, sans modération.


Le pin sylvestre et le pin noir : les bourgeons et les aiguilles sont comestibles, sans modération.


Le lamier pourpre : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.


L’alliaire : les racines, les feuilles, les fleurs et les graines sont comestibles, sans modération.


Le maceron : tout est comestible, sans modération.


L’ail sauvage : tout est comestible, sans modération.


Le gaillet gratteron : les feuilles, les fruits et les tiges sont comestibles, sans modération.


Le pissenlit : les feuilles, les fleurs et les racines sont comestibles, sans modération.

La règle d’or : être sûr à 200 %

Avec cette liste, vous avez déjà de quoi faire.

Préparez vos sécateur, vos gants, vos chaussures de marche et votre panier en osier !

Mais attention :

n’oubliez pas d’être sûr à 200 % que vous cueillez la bonne plante avant de la consommer.

Certaines plantes comestibles ont des cousines (presque) jumelles qui sont potentiellement toxiques.

La cueillette, c’est bien..

..mais apprenez d’abords à reconnaître les plantes, à coup sûr.


Personnellement, j’ai cherché pendant des années LE livre parfait pour avoir LA liste de plantes sauvages et comestibles parfaite à apprendre.

Et ce n’est que très récemment que je me suis rendu que la liste qui me correspondait le plus ne se trouvait pas dans les livres, mais autour de moi.

Qui de mieux que la nature pour vous donner LA liste des plantes indigènes comestibles la plus complète de votre région ?

Et pire encore : c’est dans les livres que vous pensez pouvoir apprendre à reconnaître les plantes ?

A votre avis, quelle est la meilleure méthode pour apprendre à reconnaître les plantes ?

Et bien je vais vous le dire moi : vous vous souviendrez mieux d’une plante découverte « dans la vraie vie », qu’une plante découverte dans un livre.

Apprenez les plantes dans la vraie vie, pas dans les livres

Dans la vraie vie, vous pouvez utiliser vos 5 sens.

Dans la vraie vie, vous pouvez réviser gratuitement et sans forcer, car les plantes sauvages sont de partout.

Elles se trouvent dans vos pots de fleurs.

Sur le rebord de votre trottoir.

Sur le massif de fleurs devant votre boulangerie préférée.

L’autre avantage d’observer et d’apprendre les plantes dans un environnement familier, c’est d’utiliser le contexte.

Je m’explique.

Une fois que vous avez identifié à 200 % la plante devant laquelle vous passez chaque matin en allant au travail, c’est dans la poche.

Vous pourrez l’observer de janvier à décembre.

Suivre son évolution.

Et une fois qu’elle vous sera familière, vous ne verrez plus qu’elle, quel que soit l’endroit où elle se trouve (en pleine forêt, dans un jardin ou sur votre terrasse).

Croyez-moi.

Ca fait presque 20 ans que j’en fais l’expérience.

L’observation comme principe

Partir de l’observation, c’est le principe numéro 1 en permaculture.

Et ce n’est pas pour rien.

Apprenez à mieux observer..

..et les plantes n’auront plus de secret pour vous.

Si vous voulez allez plus loin et créer votre propre herbier numérique, j’ai une bonne nouvelle.

Je réouvre enfin les portes de la formation sur l’herbier numérique.

Dans cette, nous allons mettre en place votre herbier numérique synchronisé entre votre smartphone et votre ordinateur.

Grâce à lui, vous allez pouvoir ajouter, à la volée, la plante que vous croisez chaque matin.

Vous allez pouvoir réviser à n’importe quel moment de l’année (même en hiver, bien au chaud avec 15 cm de neige).

Vous n’oublierez plus les plantes que vous avez apprises.

Bref.

Si vous voulez plus d’informations, jeter un œil ici et recevez vos fiches plantes offertes.

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