par Fabrice | Déc 11, 2023
En ce moment, ça caille un peu comme on dit.
Je suis persuadé que vous êtes bien plus motivé pour aller boire un chocolat chaud en ville que pour aller vous balader, seul, en pleine nature.
Non ?
Je le savais 🙂
Pourtant, la marche est thérapeutique.
Il n’y a pas plus revigorant pour le corps, le cœur et l’esprit, que d’aller découvrir de nouvelles contrées.
C’est est le meilleur moyen pour vous reconnecter à la nature et à votre moi profond.
Aujourd’hui, je vais vous partager un exercice qui va vous donner envie d’aller découvrir ce qui se cache dans la forêt..
..et peut-être même d’aller y pister quelques animaux.
S’enforester.
Se délester.
La thérapie par la marche selon Baptiste Morizot
Baptiste Morizot, pisteur animal et philosophe, pratique régulièrement la marche dans les forêts du Vercors.
Selon ces dire, c’est au travers de la marche en forêt qu’il aiguise ses sens et éveille son esprit.
Selon lui, nous n’avons pas un problème climatique..
..mais un problème sur notre rapport à la nature.
C’est notre égard envers elle qui est le cœur du problème.
La façon dont nous la percevons…
Pour aiguiser nos égards envers la nature, nous devons réapprendre à l’observer.
La ressentir.
La comprendre.
Pour enfin y retrouver notre véritable place.
Pas une place de parasite, mais une place de partenaire symbiotique…
Un exercice inspiré, selon Baptiste Morizot, de l’école de la forêt.
Cet exercice s’appelle « l’exercice de curiosité« .
(d’ailleurs, c’est un exercice que vous pouvez garder de côté pour l’élaboration de votre design en permaculture..
.Il correspond parfaitement au principe n°1 de permaculture selon David Holmgren : Observer et interagir)
La première étape de cet exercice va être de trouver une forêt.
Si vous êtes à la campagne, ça ne va pas être difficile.
En ville, ça se complique un peu.
Mais pas tant que ça.
Dans chaque ville, il y a au moins un grand parc ou une forêt.
(et oui, il va falloir marcher un peu, mais courage !)
C’est parfait pour cet exercice.
Si vous avez l’esprit un peu plus aventureux, vous pouvez vous rendre dans un ENS (Espace Naturel Sensible).
(pour trouver un ENS, tapez « carte espace naturel sensible + le nom de votre département)
Le jour de votre balade…
Vous y êtes ?
C’est simple.
Il suffit de trouver n’importe quel vivant sous vos yeux.
Que ce soit une souche d’arbre, un arbre ou un tas de feuilles.
Le but du jeu va être de trouver 25 questions à se poser à son sujet.
Pas besoin de répondre à ces questions !
Il suffit simplement de trouver 25 questions.
Allez-y…
Vous allez voir, ça va très vite pour trouver des questions !
(je suis curieux de savoir quelles questions vous avez trouvé, n’hésitez pas à me les partager en commentaire 🙂 )
Faites-le !
Vous savez quoi ?
Je sais que vous êtes déjà en train de procrastiner.
Que vous n’avez pas du tout attendu d’être en forêt pour lire la suite de cet article.
Pas vrai ?
Alors, là, ici et maintenant, quel que soit le lieu où vous vous trouvez, choisissez n’importe quel vivant autour de vous.
…
Oui, maintenant.
Allez-y, levez les yeux !
…
C’est fait ?
Non ?
Que ce soit dans votre salon, la salle d’attente de votre praticien ou votre bureau, levez les yeux et trouver quelque chose de vivant !
…
C’est bon ?
Voilààà !
…
Maintenant descendez dans les commentaires et notez les 25 questions que vous pouvez trouver sur ce vivant…
…
C’est bon ?
….
Une fois que vous les avez, cliquez sur envoyer.
J’ai hâte d’avoir vos retours 🙂
par Fabrice | Nov 10, 2023
Comment dépasser les limites de l’écoanxiété et sortir de vos angoisses climatiques, en particulier si vous habitez ou êtes de passage dans la ville de Lyon ?
Comment retourner, à votre avantage, l’environnement urbain qui est, de base, toxique pour votre santé mentale ?
Comment retrouver du temps pour vous reconnecter à la nature ?
Quels sont les meilleurs endroits à Lyon pour retrouver le calme et vous reconnecter à la nature sauvage ?
Ce sont les réponses à ces questions que vous allez découvrir dans cet article 🙏
(suite…)
par Fabrice | Oct 23, 2023
Pour vous occuper vos weekend cet hiver, je vous ai sélectionné 4 applications mobiles pour continuer à apprendre les plantes..
..du moins, 4 applications qui vont vous motiver à vous dégourdir les jambes et à découvrir la nature.
Smartflore
La première application, c’est Smartflore (disponible uniquement sur Android).
Smarflore est une carte participative où vous trouverez des balades botaniques.
Assez simple d’utilisation, elle vous permettra de trouver des plantes autour de chez vous.
Vous allez me dire : ‘mais Fabrice, en hiver on ne trouve quasiment pas de plantes dehors ! ».
Et bien c’est faux.
Vous trouverez même des plantes comestibles.
Pour preuve, référez-vous à ma liste de 14 plantes sauvages et comestibles à récolter en hiver.
Pl@ntnet
La deuxième application, j’en parle souvent (et je ne pouvais pas ne pas en parler ici), c’est plantnet.
Avec plus de 35 000 espèces répertoriées à travers le monde, c’est LA référence en termes de reconnaissance de plantes.
C’est un indispensable à avoir dans votre smartphone.
Bien évidemment, ce n’est pas fiable à 100 %, mais c’est assez juste dans l’ensemble.
Couplée avec l’application Smartflore, vous avez de belles balades en perspective !
La troisième application n’en est pas une.
Quelle est cette fleur
C’est un site internet : quelle-est-cette-fleur.com
La particularité de ce site, c’est qu’il vous permet d’identifier une plante grâce à l’observation de ses caractéristiques.
Bien moins fourni que plantnet (seulement quelques centaines d’espèces), il reste tout de même très efficace dans nos contrées françaises…
Son utilisation est simple.
Dites le milieu dans lequel vous avez trouvé la plante.
Sa taille.
Le type de fleurs et leur couleur.
Le type de feuilles et leur forme.
Et, en analysant au fur et à mesure vos réponses, le site vous dit quelle plante vous tentez d’identifier.
Allez-y les yeux fermés.
Les résultats sont assez fiables.
Mais n’oubliez pas d’être sur à 200 % avant de goûter une plante !
Clés de la forêt
La quatrième et dernière application c’est « clés de la forêt » (disponible sur Android et Iphone).
Développé par l’Office National des Forêt s’il vous plaît !
Utilisable en forêt, mais aussi depuis votre canapé (ou depuis votre canopée, c’est au choix 😉 ).
Simple.
Ludique.
Agréable d’utilisation.
L’O.N.F a fait un super boulot avec cette application mobile.
Vous aimez la faune et la flore ?
Vous allez l’adorer !
Je vous laisse découvrir ça par vous-même…
Des applications mobiles qui poussent à l’observation
Voilà de quoi faire pour continuer à apprendre les plantes, même en hiver.
J’aime ces applications car elles poussent à l’observation.
Et c’est par l’observation qu’on apprend le mieux.
Si vous connaissez d’autres applications, n’hésitez pas à les mettre en commentaires.
par Fabrice | Nov 6, 2022
Apprendre le nom d’une plante ne vous suffit pas ?
Ca tombe bien.
Je vais vous donner 4 clés pour apprendre plein de trucs sur les plantes.
A votre rythme.
Sans avoir pour objectif de devenir botaniste.
Juste les clés de base pour être capable de se la péter un peu du genre, « les amis, ça vous dit de faire un pesto de plantains et un cake aux orties ce week-end ? »
Ou du genre « vous savez que ce sont les Espagnoles qui ont découvert la tomate ? ».
Ou du genre « vous savez que l’aulne a pour rôle d’ombrager les cours d’eau ? ».
Les principales clés d’apprentissage des plantes
Ce qui intéresse un botaniste, c’est la nomenclature des plantes.
C’est-à-dire de connaître la famille, le genre, l’espèce, la sous-espèce, la variété et le cultivar (ou l’hybridation).
Ce qui vous intéresse, c’est d’être capable de reconnaître les plantes sauvages comestibles, les fruits, les légumes du potager ou les arbres de la forêt.
Mais pas que.
Vous voulez aussi avoir plein de trucs intéressants à raconter autour de ces plantes.
Pour ça, pas besoin de partir vivre dans la forêt, de faire 5 ans d’études ou d’éplucher l’atlas des plantes.
Vous avez juste besoin de savoir les identifier et de connaître quelques clés de base.
Mes 4 clés pour apprendre les plantes sans se prendre la tête
1/ La famille pour être capable de faire des liens entre les plantes.
Souvent, elles ont des caractéristiques en commun qui vous permettront de mieux les reconnaître (comme les fleurs par exemple).
Les plantes de la même famille ont aussi assez souvent les mêmes besoins, les mêmes atouts et les mêmes faiblesses.
Les connaître, peut vous être particulièrement utile au potager en ce qui concerne la rotation des cultures par exemple.
2/ La toxicité pour être sûr que vous pouvez la consommer en toute tranquillité.
Certaines plantes comme la digitale, l’if ou la ciguë sont très toxique.
C’est la raison pour laquelle vous devez savoir si, oui ou non, telle ou telle plante est toxiques.
Mais pas que.
Souvent des plantes toxiques ressemblent à d’autres plantes qui peuvent être, quant à elles, comestibles.
C’est la raison pour laquelle vous devez connaître la clé suivante.
3/ Les plantes « cousines ».
Quasiment toutes les plantes ont une ou plusieurs autres plantes qui leur ressemblent.
Connaître la caractéristique (ou l’absence de caractéristique) qui vous permet de les différencier est primordial.
Si vous voulez être sûr de ne pas confondre l’ail des ours avec le muguet (qui est toxique), mieux vaut vous pencher un peu là-dessus…
4/ Le caractère bio-indicatif pour avoir des informations précieuses sur la nature du sol.
Les végétaux ne poussent pas à un endroit par hasard.
Il y a tout un tas de conditions favorables, comme la composition du sol, pour qu’elles germent.
De plus, en connaissant les besoins et les fonctions des plantes, vous serez en mesure de connaître des informations précieuses sur la nature du sol (pollutions, humidité, minéraux, composition, etc…).
Quel est votre profil de botaniste en herbe ?
Voilà les 4 principales clés que j’ai déterminées pour devenir un pro des plantes.
Il y en a d’autres.
Mais elles dépendent de votre profil.
De quelles types de plantes vous souhaitez apprendre.
C’est la raison pour laquelle j’ai créé des listes de clés spécifiques que j’ai réparties en 3 profils qui sont les suivants :
Le maraîcher en permaculture, pour devenir incollable sur les fruits et légumes du potager.
Le cueilleur sauvage, pour devenir incollable sur les plantes sauvages et savoir comment les manger sans finir aux urgences.
Et l’expert de la forêt, pour raconter tout un tas de choses sur les arbres centenaires de nos contrées.
Ces 3 profils, ainsi que leurs clés, sont à découvrir avec ma formation sur l’herbier numérique.
Vous pourrez choisir quelles clés utiliser selon votre profil.
Bien entendu, rien ne vous empêche d’avoir plusieurs profils.
C’est vous qui décidez.
par Fabrice | Oct 27, 2022
Et si je vous disais qu’un bon herbier numérique ne contient pas les 215 644 espèces de plantes cataloguées dans le monde ?
🙂
Dans cet article, je vous partage la méthode pour construire un herbier numérique qui vous ressemble.
Un herbier numérique qui tient dans la poche.
Pas besoin de cataloguer toutes les plantes du monde, de France ou de votre région.
C’est vous qui choisissez, naturellement, quelles plantes y ajouter.
Devenir un pro de la botanique est à la portée de tout le monde..
..il suffit d’utiliser les bonnes méthodes, avec des outils simples et modernes comme votre smartphone.
Mais tout d’abord, laissez-moi me présenter.
Je suis Fabrice, passionné par la nature, l’humain et leurs interactions.
Je ne suis pas un expert en botanique.
Tout ce que j’ai appris et que je partage sur ce blog est le fruit de mon expérience et de mes recherches personnelles.
(suite…)
par Fabrice | Oct 9, 2022
L’automne s’est installé et l’hiver se prépare.
Les potagers de balcons, les jardins urbains et les herbes indésirables du trottoir d’en face fondent lentement.
Seules quelques-unes d’entre elles passeront l’hiver.
Et la bonne nouvelle, c’est que parmi elles, il y en a qui sont comestibles !
14 plantes comestibles que vous pouvez récolter et consommer tout l’hiver
14 plantes que vous trouverez dans les bois, les parcs, les jardins potagers et peut-être même sur votre terrasse.
Je vous rappelle que je ne suis pas un expert en botanique.
Je suis un simple amateur qui commence à avoir assez de bagage pour vous apprendre 2 – 3 trucs sur les plantes sauvages et comestibles en milieu urbain.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, la nature a de quoi donner, même en hiver.
En ce moment (et malgré la sécheresse de cet été), il y a pas mal de châtaignes à ramasser.
Il reste aussi quelques noix, quelques glands et quelques figues pour les plus téméraires d’entre vous.
Mais il n’y a pas que dans les arbres que l’on trouve de quoi manger.
Le sol regorge aussi de trésors cachés.
Outre les champignons, il y a tout un tas de plantes et d’arbustes comestibles.
Des baies, des feuilles, des fruits, des racines, etc…
Des plantes trouvables à coup sûr
Ici, je vais vous donner ma sélection de 14 plantes sauvages et comestibles.
Des plantes que vous trouverez à coup sûr autour de vous, que vous habitiez en milieu urbain ou en milieu rural.
Que vous soyez dans le sud de la France, en Bretagne ou bien même au fin fond du Morvan…
Pour chaque plante, je vous dirais quelles sont ses parties comestibles.
Et ce sera la seule information que je vous donnerai.
Pour être sûr de la reconnaître, je vous invite à faire vos propres recherches.
Il y a tout un tas de livre et de vidéos qui vous aideront bien mieux que moi dans cette démarche.
Personnellement, je vous conseille la chaîne YouTube « le chemin de la nature« .
Il y a pas mal de pépites et c’est un plaisir de suivre ces vidéos.
Les 14 plantes à récolter cet hiver
Le lierre terrestre : les feuilles et les tiges se mangent avec modération car elles sont riches en huiles essentielles concentrées.
L’oseille : les feuilles sont comestibles avec modération à cause de leur légère acidité.
L’ortie : tout est comestible et sans modération. Un vrai coup de cœur !
La violette : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.
L’églantier : les feuilles, les fleurs et les fruits sont comestibles, mais comme l’oseille, à consommer avec modération à cause de leur acidité.
Le prunelier : les fruits sont comestibles, sans modération.
Le chêne : les feuilles, les fruits, les tiges et l’écorce sont comestibles, sans modération.
Le pin sylvestre et le pin noir : les bourgeons et les aiguilles sont comestibles, sans modération.
Le lamier pourpre : les feuilles et les fleurs sont comestibles, sans modération.
L’alliaire : les racines, les feuilles, les fleurs et les graines sont comestibles, sans modération.
Le maceron : tout est comestible, sans modération.
L’ail sauvage : tout est comestible, sans modération.
Le gaillet gratteron : les feuilles, les fruits et les tiges sont comestibles, sans modération.
Le pissenlit : les feuilles, les fleurs et les racines sont comestibles, sans modération.
La règle d’or : être sûr à 200 %
Avec cette liste, vous avez déjà de quoi faire.
Préparez vos sécateur, vos gants, vos chaussures de marche et votre panier en osier !
Mais attention :
n’oubliez pas d’être sûr à 200 % que vous cueillez la bonne plante avant de la consommer.
Certaines plantes comestibles ont des cousines (presque) jumelles qui sont potentiellement toxiques.
La cueillette, c’est bien..
..mais apprenez d’abords à reconnaître les plantes, à coup sûr.
Personnellement, j’ai cherché pendant des années LE livre parfait pour avoir LA liste de plantes sauvages et comestibles parfaite à apprendre.
Et ce n’est que très récemment que je me suis rendu que la liste qui me correspondait le plus ne se trouvait pas dans les livres, mais autour de moi.
Qui de mieux que la nature pour vous donner LA liste des plantes indigènes comestibles la plus complète de votre région ?
Et pire encore : c’est dans les livres que vous pensez pouvoir apprendre à reconnaître les plantes ?
A votre avis, quelle est la meilleure méthode pour apprendre à reconnaître les plantes ?
Et bien je vais vous le dire moi : vous vous souviendrez mieux d’une plante découverte « dans la vraie vie », qu’une plante découverte dans un livre.
Apprenez les plantes dans la vraie vie, pas dans les livres
Dans la vraie vie, vous pouvez utiliser vos 5 sens.
Dans la vraie vie, vous pouvez réviser gratuitement et sans forcer, car les plantes sauvages sont de partout.
Elles se trouvent dans vos pots de fleurs.
Sur le rebord de votre trottoir.
Sur le massif de fleurs devant votre boulangerie préférée.
L’autre avantage d’observer et d’apprendre les plantes dans un environnement familier, c’est d’utiliser le contexte.
Je m’explique.
Une fois que vous avez identifié à 200 % la plante devant laquelle vous passez chaque matin en allant au travail, c’est dans la poche.
Vous pourrez l’observer de janvier à décembre.
Suivre son évolution.
Et une fois qu’elle vous sera familière, vous ne verrez plus qu’elle, quel que soit l’endroit où elle se trouve (en pleine forêt, dans un jardin ou sur votre terrasse).
Croyez-moi.
Ca fait presque 20 ans que j’en fais l’expérience.
L’observation comme principe
Partir de l’observation, c’est le principe numéro 1 en permaculture.
Et ce n’est pas pour rien.
Apprenez à mieux observer..
..et les plantes n’auront plus de secret pour vous.
Si vous voulez allez plus loin et créer votre propre herbier numérique, j’ai une bonne nouvelle.
Je réouvre enfin les portes de la formation sur l’herbier numérique.
Dans cette, nous allons mettre en place votre herbier numérique synchronisé entre votre smartphone et votre ordinateur.
Grâce à lui, vous allez pouvoir ajouter, à la volée, la plante que vous croisez chaque matin.
Vous allez pouvoir réviser à n’importe quel moment de l’année (même en hiver, bien au chaud avec 15 cm de neige).
Vous n’oublierez plus les plantes que vous avez apprises.
Bref.
Si vous voulez plus d’informations, jeter un œil ici et recevez vos fiches plantes offertes.