Quelle terre choisir pour son potager en pots de fleurs
Je ne vais pas vous aider à choisir un sac de terreau, je m’adresse à ceux qui veulent reprendre le contrôle de la terre qu’ils mettent dans leurs pots de fleurs !
(suite…)Je ne vais pas vous aider à choisir un sac de terreau, je m’adresse à ceux qui veulent reprendre le contrôle de la terre qu’ils mettent dans leurs pots de fleurs !
(suite…)A la sortie de l’hiver on se demande toujours quoi faire de toutes les herbes qui ont poussé dans nos pots de fleurs. On va voir ici comment réagir face à ces « mauvaises herbes ».
(suite…)Dans cet article, je vais vous présenter les outils qui, selon moi, sont indispensables pour bien débuter dans votre potager de terrasse ou balcon.
(suite…)Trouver une parcelle de terre en ville n’est pas une chose facile. Les jardins ouvriers, les jardins loués par la mairie ou par des particuliers sont bien souvent déjà occupés et en trouver un près de chez soi c’est mission impossible.
Mais, de nos jours, il devient de plus en plus fréquent de voir émerger des regroupements citoyens (via des associations comme par exemple les incroyables comestibles) qui se réapproprient l’espace public et plus particulièrement les espaces verts.
Gardez l’œil ouvert, les jardins publics et les massifs de fleurs cachent parfois quelques belles surprises !
Bien évidement, si vous avez votre propre balcon, une terrasse, une cour ou même un rebord de fenêtre, cela devient encore plus intéressent !
Passionné de nature, vous avez surement déjà quelques pots de fleurs alors n’hésitez pas, lancez votre potager urbain à domicile !
Mettons tout de suite les choses au clair. Si vous souhaitez atteindre l’autonomie en légumes avec un potager urbain, cela risque d’être un peu difficile.
A moins d’avoir trouvé une parcelle assez grande et pas très loin de chez vous ou si vous avez accès à une grande terrasse (un toit par exemple), vous aurez du mal à atteindre l’autosuffisance.
Mais bon, rien est impossible ! En combinant plusieurs espaces de culture (chez vous, chez les amis, la famille, les jardins partagés, etc…) c’est surement faisable mais il faut avoir le temps.
Je vous partagerais quelques astuces pour trouver plus rapidement un bout de terrain, près de chez vous, à la fin de cette article.
Voyez le côté pratique car l’entretien d’un potager demande une attention régulière.
C’est avant tout un lieu de détente où vous pourrez faire vos petites expériences, bricoler et observer la nature !
Donc, le plus évident pour commencer est de trouver un espace, aussi petit soit-il, au plus près de votre lieu de vie : la zone 0.
Oui pourquoi pas, il est tout à fait possible de faire de la permaculture sur un balcon !
Je ne vous conseille pas d’installer directement un poulailler, une serre et une éolienne ! Pas la peine d’aller si vite et si loin ! Personnellement j’ai commencé avec seulement quelques pots et c’est amplement suffisant !
Pourquoi ne pas vous occuper d’un premier pot, puis d’en ajouter un autre, puis un autre et encore un autre… Vous avez de mars à octobre pour vous éclater et faire vos expériences !
Une jardinière ou un simple pot de fleur sur un balcon ou un rebord de fenêtre vous permet déjà de vous lancer dans cette aventure.
Personnellement j’ai toujours eu quelques pots à entretenir, mais lorsque j’ai commencé à remplacer les fleurs par des tomates cerises, mon regard à totalement changé.
Je me suis surpris à observer mes plantes évoluer beaucoup plus souvent et à apprécier les odeurs et le plaisir de récolter ses propres fruits, ce n’est pas comparable !
Je continuais tout de même à gratter la surface de la terre (on dit aussi biner) pour qu’elle soit bien aérée afin de faciliter l’arrosage et d’empêcher la pousse des « mauvaises herbes ».
Mais c’est une opération ennuyante à répéter presque chaque semaine !
Un binage vaut deux arrosages mais croyez le ou pas, un paillage vaut trois binage !
Tout à vraiment pris un sens quand j’ai commencé à me servir de l’herbe que j’arrachais (et qui finissait à la poubelle la plupart du temps) pour pailler mes pots.
En faite, on retire toute ces « mauvaises herbes » de son pot afin qu’il soit esthétiquement propre et que notre plante ne soit pas « concurrencée »
Lorsque j’ai apporté un paillage et que j’ai laissé l’herbe pousser, je suis passé de jardinier conventionnel à observateur de la vie !
Bon, une fois que vous avez votre petit laboratoire près de chez vous, effectivement rien ne vous empêche de trouver un jardin partagé !
Cela vous permettra de trouver des personnes dans le même état d’esprit que vous.
Vous pourrez apprendre des plus expérimentés, faire des échanges de graines, de plants ou de matière première comme du paillage par exemple !
En utilisant le bouche à oreille, vous pourrez peut-être trouver un petit potager dans votre quartier.
Mettez une petite annonce à la boulangerie, à l’épicerie ou sur votre profil facebook !
Regardez aussi les événements autour de chez vous comme les 48 heures de l’agriculture urbaine où vous trouverez des personnes qui recherchent elles aussi une parcelle à cultiver.
Quelques sites pour connecter avec des jardins :
Attention tout de même à vérifier la qualité de la terre qui est malheureusement très souvent polluée en ville. Vous trouverez facilement des laboratoires d’analyses de sol sur internet.
Si vous en trouvez un qui semble inutilisé, bien exposés et si possible avec de l’eau à disposition (une fontaine par exemple), allez voir du côté des voisins si ils ne sont pas les propriétaires ou si ils ne les connaissent pas.
Si vous ne parvenez pas à savoir à qui appartient ce bout de terrain, rendez-vous sur le geoportail du gouvernement afin de trouver le numéro cadastrale de cette parcelle.
Ensuite faites une demande écrit ou rendez-vous directement à la mairie afin de récupérer les coordonnées du propriétaire.
Vous pouvez très bien être à l’origine d’un potager partagé dans votre quartier !
Avoir un potager sur son balcon ou sa terrasse engendre pas mal de déchets comme par exemple des pots en plastique, des sacs de terreau vides, des tailles de végétaux, etc..
Mais ne vous inquiétez pas, on peut assez facilement y remédier.
Le problème est bien souvent la solution !
Le zéro déchet c’est tout simplement le fait de remettre en question ses habitudes de consommations afin de diminuer ses déchets.
Diminuer ses déchets évite le traitement de ceux-ci et donc cela diminue la pollution de notre chère planète terre tout simplement.
Réutiliser un déchet c’est éviter d’en produire un nouveau !
Produire, utiliser et jeter indéfiniment n’est pas durable ! Par contre partager, réparer, réutiliser, entretenir, recycler, faire par soi-même ça c’est durable et en plus cela vous mènera vers l’autonomie et l’abondance !
Personnellement, cette démarche m’a permis de diviser mes déchets par 3. Par exemple, mes placards ne sont plus remplis de bidons à multiples formules magiques pour nettoyer mon habitation. Il ne reste plus que 3 produits : du savon noir, du vinaigre blanc et du bicarbonate.
Attention, pas la peine de jeter tout les produits que vous possédez déjà, cela créerait des déchets inutiles. Il vaut mieux privilégier une transition lente et utiliser les produits jusqu’au bout !
Diminuer ses produits d’entretien est une des premières démarches pour aller vers le zéro déchet !
Sacs de terreau, bidons d’engrais, godets en plastiques, étiquettes à semis sont les principaux déchets que produit ce type de potager mais nous allons voir qu’il est tout à fait possible de les supprimer !
Les déchets que produit naturellement le potager comme les feuilles mortes, les herbes indésirables, etc. sont des déchets qu’on ne peut pas supprimer (ce serait contre productif) mais nous allons voir qu’ils sont très facilement revalorisable !
Lorsque j’ai commencé mon potager sur ma terrasse, j’avais déjà quelques pots et jardinières fleuris dans lesquels se trouvaient du terreau de jardinerie et/ou un peu de terre.
Dans ces différents pots, j’avais un bananier, des bambous, un rosier, des tulipes et d’autres plantes parfois même sauvages…
Comme je l’avais appris dans mon métier de paysagiste, j’entretenais mes plantes de manière conventionnelle. C’est à dire désherbage, binage et taille. Bien évidement, tout les déchets générés partaient à la poubelle.
Aujourd’hui, plus rien ne part à la poubelle ! Tout est transformé en paillage, lombricomposté ou réutilisé ! Plus de déchets, tout est revalorisé !
Petit à petit j’ai rajouté des pots et des jardinières dans lesquels j’ai moi-même créé mon substrat.
Non seulement il est bio, mais il est aussi riche en matière organique et se bonifie avec le temps ! Du moins j’essaie de garder ce substrat en constante évolution.
Après 2 années, les résultats sont très encourageant !
Bien évidement, l’entretien d’un potager aussi minime qu’il soit, vous rendra plus zen et vous ramènera dans l’instant présent. De plus, manger un légume sain que vous avez vous-même cultivé de manière naturelle et respectueuse vous apportera une grande satisfaction.
En moyenne, une salade parcourt 1000 kilomètres avant d’atterrir dans l’assiette du consommateur. En devenant consom’acteur, nous pourrions réduire cette distance à celle qui sépare notre terrasse et notre cuisine !
C’est pas très compliqué, pas besoin d’une exposition plein soleil pour faire pousser quelques salades sur sa terrasse !
Cela engendre moins de déchets pour sa production et moins de pollution due à son transport ! Si tout le monde était autonome en salade , le bénéfice pour la planète serait énorme !
La matière organique compostable (les déchets de cuisine entre autre) représente en moyenne un tiers de la poubelle d’un foyer ! Soit une centaine de kilogrammes de déchets recyclables par habitants chaque année. En réutilisant cette matière vous diminuez votre poubelle mais aussi vos besoins en engrais.
Vous les garderez toute votre vie à condition de bien les entretenir. Vous pouvez aussi acheter des outils d’occasion pourquoi pas, mais privilégiez la qualité et ce qui est facilement réparable !
Avec un bon ciseau, vous découperez facilement vos pots en plastique en fin de vie ou ceux qui deviennent un déchet une fois vos végétaux plantés.
Bien lancé et de taille adapté à votre foyer, un lombricomposteur vous permet de recycler tout un tas de choses comme les épluchures de légumes, sachets de thé, le marc de café, les coquilles d’œufs, etc…).
Le résultat ? De l’engrais et du terreau naturel !
Elle est bien trop souvent gaspillée dans nos foyers, sachez qu’une fois revenues à température ambiante, vous pouvez très bien arroser vos plantes avec vos eaux de cuisson ou bien même envisager de récupérer les eaux pluviales !
En s’inspirant de la permaculture (culture en lasagne) plus la peine d’aller acheter du terreau en jardinerie c’est vous qui le créez !
Pailler vos pots vous permettra d’économiser quelques arrosages et de pratiquer le compostage de surface !
En utilisant des graines reproductibles et des matériaux de récup’ (papier journal, cagette, rouleau de papier toilette, boîte à œufs, etc…). De cette façon vous diminuez les transports et les productions industrielles.
Par la suite vous pourrez même produire vos propres graines et tendre encore plus vers l’autonomie !
Cela augmentera votre rendement grâce à la pollinisation et pas que ! Qui dit insectes dit biodiversité. Qui dit biodiversité dit un système qui s’autogère !
En utilisant des caisses à vin, des caisses en plastiques ou en fabricant votre propre jardinière en bois par exemple !
N’oubliez pas de percer les fonds de vos contenants !
Les manières de rendre votre potager moins néfaste pour la planète sont nombreuses. Ne culpabilisez pas non plus au moindre déchet non réutilisé ! Personne n’est parfait et n’oubliez pas qu’un simple pot de fleurs sur un rebord de fenêtre est un cadeau pour la planète !
Quelles autres astuces zéro déchets auriez-vous pour avoir un potager bio zéro déchet ? Dites-le nous dans les commentaires !
Pourquoi utiliser des graines reproductibles quand on veut faire de la permaculture sur son balcon ou sa terrasse.
A la fin de l’article, je vous donnerais aussi 5 types de légumes faciles à cultiver en pots sur vos balcons et terrasses !