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La vraie autonomie c’est le semis

La vraie autonomie c’est le semis

Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast. Si tu préfère la lecture, tu peux passer cet introduction. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute direct de l’épisode. Tu trouveras le lecteur intégré juste en dessous. Bonne écoute !

Les principes pour devenir autonome en graines

L’autonomie alimentaire, un concept qui résonne avec une pertinence accrue dans nos sociétés modernes, trouve ses racines dans une pratique à la fois simple et essentielle : le semis. Comme l’évoque Ananda Cochet, président de Kokopelli, « une graine de laitue, quand vous la laissez monter en graine, va vous donner entre 8000 et 12000 graines ». Ce pouvoir multiplicateur des graines n’est pas seulement fascinant, il est également fondamental pour comprendre pourquoi le semis est au cœur de l’autonomie véritable en jardinage.

Kokopelli, une association connue pour sa défense des semences libres et reproductibles, symbolise cette lutte pour l’indépendance alimentaire. À travers la préservation des semences anciennes, Kokopelli nous rappelle que le choix des graines que nous semons détermine non seulement la qualité de notre alimentation mais aussi notre capacité à être autonomes et résilients face aux systèmes agro-industriels dominants.

L’autonomie par les graines

Parler d’autonomie par les graines, c’est reconnaître un pouvoir immense logé dans de petits embryons végétaux. Chaque graine plantée est une promesse d’abondance future, une assurance contre les aléas du marché et une porte vers l’expérimentation et la diversité cultivée. Comme le montre l’exemple de la multiplication des graines de laitue, partir d’une seule graine et aboutir à des milliers représente non seulement une économie substantielle mais aussi une expansion de notre liberté de cultiver ce que nous désirons.

Choisir ses graines devient alors un acte de résistance et d’émancipation. En sélectionnant des variétés anciennes et reproductibles, le jardinier se dote des outils pour renouveler ses cultures année après année, sans dépendre de fournisseurs externes. Le stockage des graines est également crucial : savoir les conserver dans des conditions optimales garantit leur viabilité sur le long terme et sécurise une indépendance vis-à-vis des cycles commerciaux des semenciers.

La permaculture et les pratiques de semis naturel viennent enrichir cette démarche. En adoptant des méthodes qui favorisent la biodiversité et qui s’adaptent aux cycles naturels, les jardiniers peuvent optimiser leurs récoltes et réduire leur impact sur l’environnement. Le semis, loin d’être une simple étape technique, est un engagement vers un mode de vie qui respecte et valorise les cycles de la nature, tout en nous rendant maîtres de notre alimentation.

Dans les prochaines sections, nous explorerons plus en détail les distinctions entre les semences F1 et les semences anciennes, et nous offrirons des conseils pratiques pour les jardiniers amateurs désireux de se lancer dans cette aventure vers l’autonomie par le semis. Restons donc à l’écoute de la terre et des trésors qu’elle nous offre, un semis à la fois.

Les semences F1 versus les semences anciennes

Dans le monde du jardinage, la distinction entre les semences F1 et les semences anciennes reproductibles n’est pas qu’une question de terminologie, mais un choix fondamental qui influence la durabilité et l’autonomie des pratiques de jardinage. Les semences F1, issues de la première génération de plantes hybrides obtenues par croisement contrôlé de deux variétés différentes, sont souvent vantées pour leur vigueur et uniformité. Cependant, elles présentent un inconvénient majeur : elles ne sont pas stables sur plusieurs générations, ce qui signifie que les graines qu’elles produisent ne conservent pas les caractéristiques désirables de la première génération.

En revanche, les semences anciennes, aussi appelées semences reproductibles, permettent aux jardiniers de récolter leurs propres graines année après année, avec l’assurance que les plantes futures porteront les mêmes traits. Ce type de semence favorise la biodiversité, l’adaptation aux conditions locales et le développement de variétés plus résilientes aux changements climatiques et aux maladies. En choisissant des semences anciennes, les jardiniers non seulement soutiennent la diversité génétique des plantes, mais ils participent aussi à un mouvement plus large de souveraineté alimentaire et de résistance contre l’homogénéisation de l’agro-industrie.

L’utilisation de semences anciennes est donc un pilier de l’autonomie en jardinage : elle permet aux individus de se libérer des cycles d’achat annuels imposés par les grands semenciers et de cultiver une relation plus intime et informée avec le cycle de vie de leurs plantations. Cela renforce la connaissance écologique et le lien entre le jardinier et son environnement, rendant chaque jardin unique et profondément connecté à son écosystème local.

Conseils pratiques pour constituer son stock de graines

Pour le jardinier amateur souhaitant explorer l’autonomie par le semis, voici quelques conseils pratiques qui peuvent faciliter cette aventure :

  1. Choisir les bonnes graines : Privilégiez les semences anciennes et reproductibles provenant de sources fiables comme Kokopelli ou d’autres associations qui garantissent la qualité et la traçabilité des graines. Lisez bien les descriptions pour choisir des variétés adaptées à votre climat et à vos conditions de sol.
  2. Planification des semis : Organisez vos semis en fonction des saisons et des cycles de croissance spécifiques à chaque plante. Utilisez un calendrier de semis pour planifier à l’avance et assurez-vous d’avoir un espace adéquat pour les jeunes plants à mesure qu’ils grandissent.
  3. Techniques de semis et de culture : Informez-vous sur les techniques spécifiques à chaque type de graine. Certaines peuvent nécessiter des conditions particulières comme le trempage préalable ou des températures spécifiques pour la germination. La rotation des cultures et l’association de plantes compatibles peuvent également améliorer la santé et la productivité de votre jardin.
  4. Apprendre de chaque cycle : Chaque saison de croissance est une opportunité d’apprendre. Notez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et ajustez vos méthodes en conséquence. L’observation directe et régulière de vos plantes est cruciale pour détecter rapidement les problèmes et intervenir efficacement.
  5. Partage et communauté : Engagez-vous dans des réseaux de jardiniers locaux ou en ligne pour échanger des conseils, des graines et des expériences. Les communautés de jardinage sont d’excellentes ressources pour l’apprentissage et le soutien, surtout pour les débutants.

En suivant ces conseils et en s’engageant activement dans le processus de semis, chaque jardinier peut progressivement développer une autonomie alimentaire et contribuer à une culture plus durable et résiliente face aux défis environnementaux et économiques contemporains. Le chemin vers l’autonomie par le semis est à la fois un retour aux sources et une exploration novatrice de nouvelles pratiques de jardinage.

Conclusion

Le voyage vers l’autonomie par le semis est non seulement un engagement envers une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement, mais également un acte d’empowerment personnel. En prenant le contrôle de la production de nos propres graines, nous reprenons en main notre alimentation, notre santé, et notre impact sur la planète. Ce processus n’est pas juste une série de techniques de jardinage; il s’agit d’une philosophie de vie qui encourage l’indépendance, la résilience et la créativité.

Le secret des maraîchers pour avoir des légumes toute l’année : le semis hebdomadaire


Les réseaux sociaux, c’est comme la cigarette : addictif et mauvais pour la santé.

Je les ai tous désinstallés de mon téléphone depuis quelques années (ça fait un bien fou, vous devriez essayer).

Le problème, c’est que j’en ai besoin pour faire connaître Le potager minimaliste et pour guider les jeunes permaculteurs sur la voie de la connaissance et de la sagesse.

Alors, j’y fais un tour de temps en temps.

Organiser ses semis comme un maraîcher

Le sujet de cet article, il m’a été inspiré par un post Facebook auquel j’ai répondu.

C’était le post d’Alexandra.

Elle demandait des conseils pour planifier ses semis.

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que moi et la planification des semis, c’est une looongue histoire !

Alors, ni une ni deux, j’ai dégainé mon meilleur conseil argumenté : « il vaut mieux planifier ses semis à la semaine plutôt qu’au mois ».

Tout ça, bien évidemment accompagné d’un lien argumenté vers mon article sur le sujet.

Et voici une réponse auquel j’ai eu droit :

semis-hebdomadaire-maraichage

Oui.

On peut suivre son instinct pour déterminer quel va être le moment idéal pour faire ses semis.

Oui.

On peut jardiner avec la lune et avec les étoiles pourquoi pas.

Oui.

Moi aussi il m’a fallu 5 bonnes minutes pour comprendre son message.

😅

Dans son message, il me semble que cette personne a confondu les semis précoces et sous serre avec les semis de printemps directement dehors…

Bref, on va faire comme s’il avait bien compris.

Trouver la date idéale des semis sous serre

Premièrement, quand notre objectif c’est de faire tous ses semis soi-même et ne plus dépendre des jardineries, il faut bien s’organiser à un moment donné.

Quand on veut faire plusieurs dizaines de semis et être capable d’en donner à ses voisins, d’alimenter un jardin partagé ou de faire tourner une activité de maraîcher, il faut avoir un plan.

Si vous voulez avoir des plantes bien diversifiées, bien robustes et bien développées pour les plantations de mai, vous devez déterminer le moment idéal de vos semis.

5 conditions pour réussir ses semis comme un maraîcher

Pour chaque plante, il y a 5 conditions à respecter et sur lesquelles on peut avoir une influence (sauf une) afin qu’une graine germe et que le plant se développe bien :

1. La richesse du terreau

2. L’absence de parasite dans le terreau (ou le compost)

3. L’humidité du terreau

4. La température environnante

5. L’ensoleillement

Pour l’ensoleillement, il y a 2 variables : L’intensité et la durée.

On peut réussir à avoir un impact sur ces 2 variables en plaçant les semis et les plants aux bons endroits de la maison ou de la serre.

Par contre, la chose sur laquelle nous n’avons pas le contrôle c’est la longueur des cycles jours/nuits car cela dépend de la position de la terre par rapport au soleil (on peut utiliser des lampes de croissances pour déjouer ça).

Les cycles jours/nuits

Ils ont une grande influence sur le bon développement d’une plante, notamment sur la production des différents phytohormones produit en journée (substances chimiques nécessaires à la germination de la graine et à la croissance des tiges, des feuilles, des racines, des fleurs et des fruits).

En gros, plus il fait jour longtemps, plus la graine et le jeune plant produisent de phytohormones et plus ils vont pouvoir germer et se développer.

(oui je sais, je fais le scientifique mais continuer la lecture, vous allez comprendre où je veux en venir)


A la fin de l’hiver et au début du printemps, c’est la période où la durée des journées commence à se rallonger assez rapidement.

C’est la raison pour laquelle tout se joue à cette période pour les semis d’intérieur et sous serre.

Si on sème trop tôt, la plante ne germe pas.

Parfois elle germe, mais les journées ne sont pas assez longues pour assurer un bon développement et elle fane.

Par contre, si on sème au bon moment, elle germe et se développe correctement.

C’est l’une des raisons pour laquelle il y a une date idéale d’un semis pour chaque plante quasiment à la semaine près.

Le mieux, c’est de commencer à semer un peu tard la première année où vous faites vos semis.

Ensuite, chaque année vous essayez de semer une partie de vos graines une semaine plus tôt pour voir si ça convient jusqu’au moment où vous trouver la bonne date à la semaine près (comme tente de le faire votre maraîcher du coin).

Ne soyez pas trop précoce

Le but n’est pas non plus de trouver la date la plus avancée.

Il faut aussi prendre en compte le temps de développement idéal de la plante jusqu’au moment où elle est prête à être planté en pleine terre (c’est le moment avant qu’elle ne se sente trop à l’étroit dans d’un godet) et faire correspondre cette période avec vos saints de glace.

Vous me suivez ?

(n’hésitez pas à relire ce passage plusieurs fois, c’est un concept primordial)


Quand vous maitrisez ça, vous êtes capable d’étalonner vos cultures sur l’année entière sans avoir à passer vos après-midi à tout planifier.

Chaque semaine ou toutes les 2 semaines, vous n’aurez plus qu’à prévoir une petite heure pour déballer votre petit atelier de semis sur votre terrasse.

Même pour un simple petit balcon c’est primordial !

Le but, c’est de devenir autonome en graines et en plants pour créer un jardin forêt en pots.

De devenir un véritable producteur de végétaux sur son balcon 🙂

Comment trier ses graines en janvier ?

La vraie autonomie, c’est l’autonomie en graines

Cette semaine, on continue notre lancée sur les astuces potagères…

On va parler de vos graines.

Et plus précisément de ce que vous devez faire chaque mois de janvier avec votre stock.

Si vous vous sentez concerné, félicitations.

C’est que vous faites partie de celles et ceux qui ont compris l’importance de devenir autonome en semences.

Vous avez compris que tout part d’une seule et unique chose : la graine.

Bon, je dis ça, mais si vous n’avez que des graines et des plants F1, vous n’irez pas bien loin en ce qui concerne l’autonomie.

(si vous n’étiez pas au courant, il n’est pas possible de récolter et de ressemer des semences issues de gaines F1 sans vous retrouver avec des plantes « difformes »)

Le seul moyen d’avoir des plantes qui ressemblent à leurs « parents », c’est d’utiliser des graines reproductibles…

1) Regroupez vos graines

Première étape, regroupez toutes vos graines.

Il vous reste sûrement quelques sachets de l’année dernière.

Peut-être même que vous en avez récolté dans votre potager cette année (des non F1 hein !).

En tout cas, il est temps de faire le point là-dessus.

Si ce n’est pas encore fait, je vous invite à vous fabriquer une grainothèque pour bien ranger tout ça.

Classer vos graines, c’est la base.

Ca évite d’avoir des sachets qui traînent un peu partout et, s’ils sont bien classés (c’est-à-dire alphabétiquement selon ma méthode), ça vous permet de retrouver rapidement ce que vous cherchez.

2) Faites un tri

Ca peut paraître fou, mais les graines ont une date de péremption (même la nature fait du marketing).

Par exemple, les graines de laitue ont beaucoup moins de chance de germer après 2 à 5 ans selon les variétés.

Pour les tomates, c’est de 4 à 10 ans.

Les poivrons, de 2 à 4 ans.

Les haricots, de 3 à 5 ans.

Le radis, de 4 à 5 ans.

Etc…

En général, il suffit de regarder sur les sachets de graines pour savoir quand ont été récolté vos graines (et c’est aussi la raison pour laquelle il faut bien penser à mettre l’année de récolte sur vos sachets de graines perso).

3) Notez ce que vous gardez de côté

Comme nous allons le voir dans la quatrième étape, vous allez pouvoir recycler ces graines.

Pour le moment, je vous invite juste à noter quelque part les variétés que vous mettez de côté.

Pourquoi ?

Tout simplement pour ne pas oublier d’en racheter !

Si vous avez mis en place le calendrier SEMIS automatique, la liste de rachat se fait quasi automatiquement, pas besoin de noter.

😉

4) Donner une deuxième vie aux graines « périmées »

Il ne faut jamais jeter de graines ! (sauf sur de la terre fertile).

Ce n’est pas parce que vos graines sont périmées, qu’elles ne germeront plus jamais.

Profitez-en pour fabriquer des bombes de graines bien chargées.

Vous pouvez aussi faire du semis sauvage.

D’ailleurs, c’est ce que j’ai fait dans le potager de la voisine du jardin partagé 🤫

Je suis actuellement en train d’abandonner le projet de jardin partagé pour cause de « voisine chiante ».

Pour me venger, j’ai semé quelques graines de fleurs dans sa parcelle (#vengance de babosse).

Bref.

Soyez créatifs.

Et vous pouvez très bien les jeter dans vos propres pots de fleurs hein ^^

Inventez des associations de graines à semer

Parfois, je mélange des graines périmées dans mes « semis ».

Prenons un exemple.

Si vous avez des carottes à semer et des graines périmées de radis, vous pouvez très bien les semer en mélange.

Ca vous fait de la consistance dans votre semis (ce qui permet de semer plus clair) et, de plus, ça vous fera peut-être quelques radis en attendant que les carottes germent.

5) Vérifiez vos quantités de graines

Ce n’est pas parce qu’il vous reste des sachets que vous aller pouvoir faire votre année avec.

Vérifier si vous avez assez de quantité pour l’année.

Les frais de port pour acheter des graines sont assez cher.

Voyez long terme.

Le mieux c’est de faire une commande par an seulement.

6) Rachetez des graines

Choisissez des fournisseurs de graines reproductibles tel que kokopelli, la semence bio, germinance, alsagarden, ferme de saint marthe, etc…


J’ai une dernière question.

J’aimerais savoir quels sont les problèmes que vous rencontrez dans l’organisation de vos sachets de graines.

Même question pour ce qui est de l’organisation de vos semis à l’année.

Vous n’avez qu’à me dire tout ça en commentaire.

Ca me donnera des idées pour les prochains articles.

Un système de calendrier de semis inspiré de la permaculture

Aujourd’hui, je vais vous parler des fondamentaux de la permaculture.

Qu’est-ce qu’un système ?

Un élément ?

Une fonction ?

C’est un sujet simple, mais pas toujours facile à appréhender.

Je vais aussi vous présenter mon système de calendrier de semis directement inspiré de la permaculture.

Bien évidemment, je vais utiliser un langage simple et des exemples concrets.

Comme d’habitude, mon but, c’est de vous servir mon savoir sur un plateau…

Utiliser les systèmes et la permaculture pour créer un calendrier de semis

Un système, c’est un ensemble d’éléments qui ont une ou plusieurs fonctions.

Je pourrais vous parler de mon système de compostage qui est composé de plusieurs éléments comme le sceau de récupération d’épluchures de la cuisine ou de mon lombricomposteur.

Je pourrais aussi entrer en détails sur les fonctions de mon lombricomposteur qui sont, par exemple, la production de lombrithé, de lombricompost ou de vers de terre.

Mais, cette fois-ci, je vais prendre un exemple hors du contexte du jardinage.

Un exemple que vous devriez comprendre même si vous n’y connaissez absolument rien en jardinage.

Et, à priori, même si vous n’y connaissez rien en mécanique.

Cet exemple, c’est la voiture.

Comprendre ce qu’est un système

La voiture est un système.

Sa fonction principale, c’est de transporter (des humains, des objets ou des animaux) d’un point A à un point B.

Mais pas que.

Elle a aussi d’autres fonctions comme par exemple se mettre à l’abri du froid, de la pluie ou de l’orage.

Elle peut aussi servir à faire des courses sur circuit, du drift ou tout simplement à remorquer sa caravane dans le Larzac…


Donc, la voiture (le système) est composée de plusieurs roues, d’un moteur et d’une carrosserie (les éléments) pour se déplacer d’un point A à un point B (la fonction).

Si jusqu’ici, tout est clair pour vous, félicitations, vous venez de comprendre ce qu’est la permaculture ^^

Bon, maintenant, j’aimerai quand même rajouter quelque chose.

Un truc dont on ne parle jamais quand on parle de permaculture, de design, de système et de tout ça…

Ce truc, c’est l’énergie.

Un système a besoin d’énergie pour fonctionner

Pour l’exemple de la voiture, c’est simple.

Quoi ?

Vous n’avez pas deviné ?

C’est le carburant !

Et oui.

Tout système a besoin d’énergie pour fonctionner.

Les éléments (moteur, roue, etc…) ne servent à rien s’il n’y pas d’énergie pour les mettre en fonction.

Vous voyez ?

Un système qui ne fonctionne pas se détériore

Sans énergie, le système ne fonctionne pas, mais en plus, il se détériore.

La règle est la suivante :

Un système qui ne fonctionne pas est mort.

Et un système mort, se détériore.

Pourquoi il se détériore ?

Parce qu’il est immobile.

Si vous laissez votre voiture plusieurs mois sur le parking sans vous en servir.

La batterie va se vider.

Les pneus vont se dégonfler.

La carrosserie va se salir, puis rouiller.

Etc…

Pourquoi ça se dégrade ?

Tout simplement parce que la nature déteste tout ce qui est immobile.

Conclusion

Pour en savoir plus sur le calendrier, c’est par ici.

Fabriquer des pots à semis (la liste d’idées)

Fabriquer des pots à semis (la liste d’idées)

Trouver des godets pour semis en pleine période de confinement c’est chaud ! (sauf si vous avez un stock de papier toilette 🤣)


Faire ses propres godets et pots à semis

Blague à part.

S’il vous reste quelques semis à faire (comme les cucurbitacées, les laitues d’été ou les haricots par exemple) mais que vous n’avez plus de godets à disposition, c’est le moment de faire marcher votre imagination (et vos petites mains).

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’écrire cet article !

Non seulement je vais vous donner ma liste d’idées pour fabriquer vos godets pour semis avec 3 fois rien mais je compte aussi sur vous pour m’aider !

En fait, j’aimerais que ce soit une liste participative pour que chacun.es puissent apporter sa pierre à l’édifice.

Donc je compte sur vous dans les commentaires tout en bas de l’article 👇👇


La liste d’idées pour faire vos propres godets à semis maison (DIY)

  • Rouleau papier toilette/essuie-tout.
  • Papier journal (soit fait à la main, soit en le moulant dans un vrai godet).
  • Bouteille/boîte/barquette/verre en plastique (et carton).
  • Brique de lait/jus de fruits.
  • Demi-agrume (orange, pamplemousse, etc..) séché (ça marche aussi avec un melon ou une petite pastèque).
  • Boîte à œufs.
  • Coquilles d’œufs.
  • Morceau de tissu (si vous avez une machine à coudre).
  • Filtre à café.
  • Feuille de bananier.
  • Cagette + feuille de journal/papier kraft.
  • Petites jardinières.
  • Assiette à soupe/bol/plat à gâteau.


Partagez vos idées de pots à semis dans les commentaires !

Pour que cette liste évolue, faites vos propositions et partagez l’article (il y a aussi le #godetchallenge sur Instagram) 😉

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