Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast sur la permaculture. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode en suivant ce lien :
Comment avoir des récoltes toute l’année au potager ?
Et si ton potager te nourrissait en toutes saisons, sans jamais s’interrompre ? Cela peut paraître ambitieux, mais c’est loin d’être impossible. Avec un peu de méthode et de planification, récolter des légumes toute l’année devient un jeu d’enfant, que tu sois en ville sur un balcon ou en pleine campagne.
L’objectif de cet article est simple : te donner les clés pour organiser tes semis et tes récoltes de manière à garantir un approvisionnement constant en légumes frais. Tu découvriras comment le rythme des saisons, les spécificités de ton environnement (comme les microclimats) et quelques astuces bien rodées peuvent transformer ton potager en une source inépuisable de saveurs.
Prêt(e) à faire durer le plaisir de la récolte toute l’année ? Suis-moi, et plonge dans ce guide pratique qui te dévoilera les secrets des potagers les plus productifs.
Les bases pour récolter des légumes toute l’année
Pour garantir des récoltes continues, il faut d’abord comprendre les principes fondamentaux qui régissent ton potager. Entre la gestion des saisons et l’utilisation stratégique des microclimats, voici les bases à maîtriser.
Comprendre les saisons et leur impact sur le potager
Chaque saison a ses propres contraintes et opportunités. L’hiver peut sembler une période morte, mais il offre des opportunités pour cultiver des légumes résistants comme les poireaux ou la mâche. Le printemps, quant à lui, marque le début de la croissance avec des semis précoces à l’extérieur ou à l’intérieur.
Mais attention, il existe des dates clés à ne pas négliger : les saints de glace. Ces quelques jours de mai sont connus pour être les derniers moments où des gelées tardives peuvent survenir. Si tu vis dans une région froide, ils représentent une véritable ligne de départ pour les cultures en extérieur. À l’inverse, si tu habites dans une région plus douce, comme le sud de la France, tu peux souvent avancer tes plantations de plusieurs semaines.
Connaître ton climat local est crucial. Jeter un œil à cette carte des dernières gelées pour ta région peut te donner une idée précise de la date où les risques de gel s’estompent. Note-la, car elle servira de repère pour organiser tes semis.
Les microclimats : un atout pour avancer tes récoltes
As-tu remarqué que certaines zones de ton jardin semblent échapper au gel ou restent plus chaudes ? Ce sont ce qu’on appelle des microclimats. Ces petits miracles locaux peuvent te faire gagner plusieurs semaines sur tes récoltes.
Un microclimat peut être naturel ou créé. Par exemple, planter près d’un mur exposé au soleil permet de conserver la chaleur accumulée pendant la journée, laquelle sera restituée la nuit. Les arbres et les tonnelles offrent aussi une protection contre le gel en créant une barrière pour le froid. En ville, les bâtiments et le béton contribuent souvent à des températures plus clémentes.
Pour identifier ces zones, observe ton jardin en hiver. Repère les endroits où la neige fond le plus rapidement ou où le sol dégèle avant le reste. Exploiter ces microclimats te permet de planter plus tôt ou d’assurer la survie de cultures fragiles en période froide.
Les 4 périodes-clés pour semer et récolter
Pour récolter des légumes toute l’année, il faut respecter quartes périodes-clés qui rythment le cycle de ton potager. Chaque étape correspond à un moment stratégique où semer ou planter te garantit des récoltes sans interruption. On commence par la première période, celle des semis précoces et des légumes pionniers.
1) Semis précoce et légumes pionniers (janvier à avril)
La première période est cruciale pour lancer la saison. Entre janvier et avril, ton objectif est de préparer le terrain pour une récolte printanière et estivale. Cette période se divise en deux activités principales : les semis en intérieur et les légumes pionniers semés à l’extérieur.
Les semis en intérieur
Les semis en intérieur te permettent de prendre de l’avance sur la saison. Ils consistent à faire germer des graines dans des conditions contrôlées, bien au chaud, à l’abri des gelées. Cela concerne principalement les légumes qui nécessitent une période de croissance prolongée avant d’être transplantés au jardin, une fois les saints de glace passés. Parmi les incontournables, on retrouve :
Tomates : la star de l’été, à démarrer dès février.
Aubergines et poivrons : des cultures qui demandent du temps et de la chaleur.
Piments : parfaits pour une explosion de saveurs dans ton potager.
Concombres et melons : à anticiper pour profiter de leurs fruits en été.
Ces semis demandent un minimum de matériel : des godets, un terreau spécial semis et un endroit lumineux. Si tu n’as pas de serre ou de véranda, un rebord de fenêtre bien exposé peut suffire.
Les légumes pionniers à semer à l’extérieur
Dès que la météo le permet, tu peux commencer à semer certains légumes résistants au froid directement en pleine terre ou sous abri. Ces légumes, appelés primeurs, sont les pionniers du potager. Ils supportent des températures fraîches et germent rapidement. Entre février et avril, privilégie des variétés comme :
Carottes et betteraves : parfaites pour des récoltes précoces.
Pois et fèves : des légumineuses robustes qui enrichissent le sol en azote.
Radis : prêts à être récoltés en un rien de temps.
Choux-raves et navets : idéaux pour démarrer la saison.
Si tu veux maximiser ta récolte, n’oublie pas d’utiliser des protections comme des tunnels ou des cloches pour maintenir une température plus douce autour de tes jeunes plants.
2) Deuxième période : Plantation et suivi (mai à juin)
La deuxième période marque le passage à l’action : c’est le moment où les semis réalisés en intérieur trouvent leur place définitive dans ton potager. C’est aussi une phase cruciale pour optimiser l’entretien et continuer les semis directs en pleine terre.
La transplantation : le grand départ
En mai, une fois les saints de glace passés (aux alentours du 15 mai dans la plupart des régions), les risques de gelées sont écartés. C’est le moment idéal pour transplanter les jeunes plants démarrés en intérieur. Cette étape permet à des légumes comme les tomates, les aubergines, les poivrons ou les courgettes de s’épanouir en pleine terre ou en pot.
Voici quelques conseils pour une transplantation réussie :
Préparer le sol : désherbe et enrichis la terre avec du compost pour offrir un bon démarrage à tes plants.
Espacement optimal : veille à respecter les distances nécessaires entre les plants pour éviter qu’ils ne se concurrencent.
Arrosage régulier : hydrate bien les jeunes plants, mais sans excès, pour favoriser l’enracinement.
Les semis en pleine terre : un second souffle
La période de mai à juin n’est pas uniquement dédiée à la transplantation. Elle offre aussi une nouvelle opportunité de semer directement en pleine terre. Les sols sont suffisamment réchauffés, ce qui permet de planter des cultures qui germent rapidement. Parmi les incontournables :
Cucurbitacées : courgettes, potirons, melons et concombres poussent vite et occupent l’espace laissé libre.
Haricots : parfaits pour des récoltes estivales.
Panais et maïs : des cultures qui apprécient la chaleur croissante de cette période.
Pense également à renouveler certains semis pour compenser les éventuelles pertes causées par les limaces ou d’autres nuisibles.
L’entretien et le suivi
Cette période exige une attention particulière pour maintenir un potager sain et productif :
Surveiller les nuisibles : limaces, pucerons et autres ravageurs sont actifs. Installe des protections comme des pièges ou des répulsifs naturels.
Nourrir le sol : ajoute du compost ou des engrais organiques pour soutenir la croissance rapide des jeunes plants.
Arroser régulièrement : privilégie un arrosage tôt le matin ou tard le soir pour limiter l’évaporation.
3) Préparer les récoltes d’hiver (juin à octobre)
Cette période est cruciale si tu veux éviter le « creux du maraîcher », ce moment où, en hiver et au début du printemps, le potager semble à l’arrêt. En anticipant dès juin, tu peux récolter des légumes même dans les périodes les plus froides de l’année.
Semer pour l’hiver : une stratégie essentielle
Entre juin et octobre, tu dois semer les légumes qui seront récoltés à la fin de l’automne, pendant l’hiver ou même au début du printemps suivant. Ces cultures, souvent appelées légumes d’hiver, sont adaptées aux températures fraîches et se conservent bien. Voici quelques exemples de semis incontournables :
Choux : chou kale, chou-rave, chou rouge, ou encore choux de Bruxelles.
Poireaux d’hiver : parfaits pour des récoltes continues jusqu’au printemps.
Betteraves et carottes : semées à la fin de l’été, elles peuvent être récoltées en automne ou conservées pour l’hiver.
Mâche et épinards : des légumes-feuilles qui poussent rapidement et résistent bien au froid.
Navets et radis d’hiver : parfaits pour varier les saveurs même en pleine saison froide.
Ces semis doivent être faits en respectant les besoins de chaque variété, notamment en termes d’espace et de profondeur.
Maximiser la productivité avec une rotation des cultures
Pour ne pas laisser de zones inutilisées dans ton potager, pratique la rotation des cultures. Par exemple :
Après une récolte de pois ou de fèves, enchaîne avec des choux ou des betteraves.
Exploite les espaces laissés par les légumes récoltés tôt, comme les radis, pour semer des légumes d’hiver.
Cela permet aussi de préserver la santé du sol en limitant l’épuisement des nutriments.
Entretenir les jeunes semis
Les semis d’été demandent une vigilance particulière :
Protéger du soleil : utilise des voiles d’ombrage pour éviter que les jeunes plants ne grillent sous la chaleur estivale.
Arroser régulièrement : en été, l’arrosage doit être ajusté pour éviter la sécheresse.
Surveiller les nuisibles : en cette période, les ravageurs comme les altises ou les pucerons peuvent être plus actifs.
4) L’art de semer en toute saison (toute l’année)
La cinquième période est la clé pour garantir des récoltes continues sans interruption. Il s’agit de miser sur des légumes et des méthodes qui permettent de semer et récolter tout au long de l’année, peu importe la saison.
Les légumes polyvalents pour une récolte constante
Certains légumes se prêtent à une culture quasi permanente, grâce à leur capacité à pousser rapidement ou à résister à des conditions variées. Voici quelques exemples :
Mesclun : un mélange de jeunes pousses qui se récolte en quelques semaines seulement.
Roquette : rustique et souvent auto-réensemencée, elle offre une verdure fraîche presque toute l’année.
Radis : une des cultures les plus rapides, idéale pour combler les espaces vides.
Épinards : adaptés à la fois aux cultures d’été sous ombrage et aux cultures hivernales sous abri.
Laitues : en alternant variétés d’été, d’automne et d’hiver, tu peux en récolter toute l’année.
Ces légumes, faciles à cultiver, peuvent être semés en pleine terre, en pot ou sous abri selon les saisons.
Exploiter les abris pour prolonger la saison
Pour semer toute l’année, il est essentiel d’adapter les conditions de culture. Les serres, tunnels ou voiles de protection permettent de prolonger les semis en automne et de démarrer plus tôt au printemps. Ils protègent les jeunes plants du froid, du vent et des intempéries.
Sous serre : parfait pour les semis hivernaux, comme les épinards ou les laitues.
Tunnels ou cloches : idéaux pour couvrir les jeunes semis précoces ou prolonger les récoltes.
Sur un balcon ou en intérieur : avec quelques pots bien exposés, il est possible de cultiver des aromates ou des légumes à croissance rapide toute l’année.
Miser sur les plantes sauvages pour compléter les récoltes
En complément des légumes traditionnels, les plantes sauvages comestibles sont une ressource inestimable, notamment en hiver ou au début du printemps, lorsque le potager est moins productif. Quelques exemples :
Orties : riches en nutriments et idéales pour les soupes.
Pissenlits : parfaits en salade.
Alliaire et plantain : des plantes que l’on trouve facilement dans la nature.
La cueillette sauvage peut venir enrichir ton alimentation tout en réduisant la pression sur ton potager.
Les astuces pour maximiser ton potager
Pour récolter des légumes toute l’année, il ne suffit pas de suivre les périodes de semis et de récolte. Il est aussi crucial d’optimiser ton potager à travers des astuces simples et efficaces. Ces pratiques te permettront de tirer le meilleur parti de chaque parcelle de terrain, que tu cultives en pleine terre ou en pots.
Bien choisir les variétés adaptées à chaque période
Le choix des variétés est déterminant pour assurer une récolte continue. Certaines sont spécialement adaptées aux conditions climatiques d’une saison particulière.
Variétés résistantes au froid : privilégie des légumes comme les épinards d’hiver, les laitues rustiques ou les choux qui supportent des températures négatives.
Variétés adaptées à la chaleur : les légumes comme les courgettes, les melons ou les aubergines prospèrent en été, même lors de fortes chaleurs.
Légumes à croissance rapide : les radis ou le mesclun, qui se récoltent en quelques semaines, comblent les creux entre deux cycles de culture.
Associer ces variétés permet de maintenir ton potager actif en toutes saisons.
Conclusion
Récolter des légumes toute l’année, c’est bien plus qu’un rêve pour les passionnés de jardinage : c’est une réalité accessible à tous, avec un peu d’organisation et de méthode. En suivant les 4 périodes-clés pour semer et récolter, en exploitant les atouts de ton environnement comme les microclimats, et en intégrant quelques astuces pratiques, tu peux transformer ton potager en une source inépuisable de légumes frais.
N’oublie pas que chaque saison a ses spécificités. L’essentiel est de planifier en avance, de choisir des variétés adaptées et de ne jamais laisser ton potager au repos complet. Même en hiver, avec les légumes résistants ou les plantes sauvages comestibles, il est possible de maintenir une certaine activité.
Alors, prêt(e) à te lancer dans cette aventure et à savourer le plaisir de récolter des légumes maison en toute saison ?
Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast sur la permaculture. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode en suivant ce lien :
Fin de la tourbe dans les terreaux : solutions et alternatives écologiques après l’interdiction
Depuis janvier 2022, l’extraction et l’importation de la tourbe sont interdites en France. Ce composant clé de nombreux terreaux, extrait des tourbières, est au cœur d’un écosystème fragile et joue un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ces zones humides, qui ne représentent que 3 % de la surface terrestre, sont pourtant responsables de la séquestration d’un tiers du carbone mondial.
Cette interdiction marque une transition nécessaire pour préserver ces milieux uniques et limiter leur destruction. Mais pour les amateurs de jardinage, cette réglementation soulève une question cruciale : quelles alternatives à la tourbe peuvent assurer des sols riches et productifs ?
Dans cet article, nous te proposons un tour d’horizon des solutions disponibles pour remplacer la tourbe. Tu découvriras des alternatives durables et des pratiques simples pour adapter ton jardinage à cette nouvelle ère, tout en respectant la planète.
Pourquoi la tourbe est-elle interdite ?
L’interdiction de la tourbe en France découle de son extraction, qui impacte lourdement l’environnement. Mais pour bien comprendre les enjeux, il est essentiel de s’intéresser à ce matériau et à son rôle au sein des tourbières.
La composition et l’origine de la tourbe
La tourbe provient des tourbières, ces milieux humides où s’accumulent des couches successives de matière organique en décomposition. Ce processus, d’une lenteur extrême, prend des milliers, voire des millions d’années. Les tourbières se composent de trois couches principales :
La sphaigne : une mousse vivante qui retient l’eau comme une éponge. Elle forme la couche superficielle des tourbières.
La tourbe blonde : issue de la décomposition partielle de la sphigne, elle se trouve juste sous la surface.
La tourbe brune : une matière très décomposée, profonde, qui s’approche des combustibles fossiles comme le charbon.
Ce caractère lent et complexe fait de la tourbe une ressource quasi non renouvelable. L’extraire, c’est puiser dans un patrimoine naturel que la nature met des millénaires à régénérer.
Les impacts environnementaux de l’extraction de la tourbe
Les tourbières jouent un rôle crucial dans la régulation climatique. Bien qu’elles ne couvrent que 3 % de la surface terrestre, elles séquestrent à elles seules un tiers du carbone mondial. Ces milieux humides surpassent même les forêts dans leur capacité à capturer et stocker le dioxyde de carbone.
Cependant, l’extraction de la tourbe entraîne la destruction de ces écosystèmes, libérant d’énormes quantités de carbone dans l’atmosphère. Cette pratique contribue directement au réchauffement climatique tout en menaçant la biodiversité exceptionnelle des tourbières.
Alternatives disponibles à la tourbe
Face à l’urgence environnementale, de nombreuses solutions permettent de remplacer la tourbe sans compromettre la qualité des sols. Ces alternatives, souvent locales et renouvelables, s’intègrent parfaitement dans une approche plus durable du jardinage.
Matériaux renouvelables pour remplacer la tourbe
Fibre de coco Issue de l’enveloppe des noix de coco, la fibre de coco est un substitut populaire. Légère, aérée et capable de retenir l’eau, elle est particulièrement adaptée aux semis et aux mélanges pour pots. Toutefois, son transport depuis les zones tropicales peut limiter son intérêt écologique.
Compost Simple et efficace, le compost est une solution locale et gratuite pour enrichir les sols. Fabriqué à partir de déchets organiques domestiques ou végétaux, il favorise la vie du sol et permet de réduire les déchets.
Fibre de bois Obtenue à partir de résidus de scieries, cette matière légère et absorbante est idéale pour remplacer la tourbe dans les terreaux. De plus, elle contribue à l’économie circulaire en valorisant des sous-produits de l’industrie forestière.
Cultiver une terre vivante dans les pots et jardins
Pour se passer totalement de terreau commercial, tu peux cultiver une terre vivante directement dans tes pots et ton jardin. Cela consiste à maintenir un sol riche en micro-organismes grâce à un apport constant de matière organique. Contrairement à un terreau classique qui s’épuise rapidement, un sol vivant reste fertile pendant plusieurs années, à condition de bien le nourrir.
Voici quelques étapes clés pour réussir :
Intégrer régulièrement du compost ou des déchets verts.
Couvrir la surface du sol avec un paillage naturel pour protéger et nourrir les micro-organismes.
Éviter l’utilisation de produits chimiques qui stérilisent le sol.
Réduire sa dépendance aux terreaux du commerce
Adopter des pratiques durables dans ton jardin ne signifie pas seulement remplacer la tourbe. Il est également possible de réduire ta consommation de terreaux commerciaux en enrichissant ton sol naturellement et en produisant localement la matière organique dont tes plantes ont besoin.
Enrichir un sol pauvre sans terreau
Un sol appauvri peut être revitalisé sans passer par les terreaux du commerce. Voici quelques techniques simples et efficaces :
Apports de compost maison : Les déchets de cuisine et de jardin, comme les épluchures ou les feuilles mortes, deviennent une ressource précieuse pour enrichir le sol.
Engrais verts : Ces plantes, comme la moutarde ou le trèfle, poussent rapidement et enrichissent le sol lorsqu’elles sont enfouies.
Paillage : En couvrant le sol avec des matières organiques (paille, foin, tontes d’herbe), tu nourris la vie du sol tout en réduisant l’évaporation de l’eau.
Ces techniques permettent d’améliorer la structure du sol, de stimuler la biodiversité souterraine et d’enrichir la terre sans dépendre d’éléments extérieurs.
Alternatives pour les semis et plantes carnivores
Semis : Pour les semis, un mélange maison à base de compost tamisé et d’un peu de sable de rivière. Il est aussi possible d’acheter des terreaux spécialisé sans tourbe pour démarrer.
Plantes carnivores : Ces plantes nécessitent généralement de la tourbe pour se développer. Une alternative consiste à utiliser de la sphaigne vivante ou légèrement décomposée, issue des couches superficielles des tourbières, bien que cette pratique demande une gestion responsable pour ne pas perturber l’écosystème.
Avec un peu de créativité et de savoir-faire, il est possible de jardiner de manière autonome et respectueuse de l’environnement, tout en réduisant ton empreinte écologique.
Un avenir sans tourbe
L’interdiction de la tourbe en France marque un tournant majeur pour la préservation de l’environnement. Mais cette transition ne repose pas uniquement sur les législations : elle dépend aussi des pratiques des consommateurs et des initiatives des entreprises.
Des enseignes pionnières dans la transition
Certaines enseignes, comme Botanic, ont pris de l’avance en proposant des terreaux sans tourbe depuis les années 1990. Précurseurs dans le domaine, elles démontrent qu’il est possible de jardiner autrement. Botanic a également été la première jardinerie à retirer le Roundup de ses rayons, confirmant son engagement pour des pratiques respectueuses de l’environnement.
Par ailleurs, des collaborations avec des associations, comme Water Family, permettent de sensibiliser le public. Des guides éducatifs, tels que Le pouvoir de nos jardins, encouragent les jardiniers amateurs à adopter des solutions écologiques et à protéger la biodiversité.
Le rôle des lois et des consommateurs
L’interdiction de la tourbe ne sera pleinement efficace que si elle est accompagnée d’un changement dans les habitudes des consommateurs. Regarder les étiquettes des terreaux pour s’assurer de l’absence de tourbe devient un geste clé. Choisir des alternatives comme la fibre de coco ou le compost local soutient cette transition.
En complément, les initiatives locales visant à produire et partager des matières organiques enrichissent les sols tout en renforçant les liens communautaires. Ces solutions permettent de réduire la dépendance aux pratiques destructrices pour l’environnement.
Conclusion
La fin de l’ère de la tourbe ouvre la voie à un jardinage plus durable et respectueux de la nature. En explorant les alternatives disponibles et en modifiant nos habitudes, nous pouvons non seulement protéger les écosystèmes fragiles des tourbières, mais aussi adopter des pratiques qui favorisent la biodiversité et l’autonomie.
Toi aussi, fais partie de cette transition : commence par enrichir ton sol localement, choisis des terreaux sans tourbe, et explore les techniques pour cultiver une terre vivante. Ensemble, contribuons à un avenir où jardinage et respect de l’environnement vont de pair.
Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast sur la permaculture. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode en suivant ce lien :
Les principes pour devenir autonome en graines
L’autonomie alimentaire, un concept qui résonne avec une pertinence accrue dans nos sociétés modernes, trouve ses racines dans une pratique à la fois simple et essentielle : le semis. Comme l’évoque Ananda Cochet, président de Kokopelli, « une graine de laitue, quand vous la laissez monter en graine, va vous donner entre 8000 et 12000 graines ». Ce pouvoir multiplicateur des graines n’est pas seulement fascinant, il est également fondamental pour comprendre pourquoi le semis est au cœur de l’autonomie véritable en jardinage.
Kokopelli, une association connue pour sa défense des semences libres et reproductibles, symbolise cette lutte pour l’indépendance alimentaire. À travers la préservation des semences anciennes, Kokopelli nous rappelle que le choix des graines que nous semons détermine non seulement la qualité de notre alimentation mais aussi notre capacité à être autonomes et résilients face aux systèmes agro-industriels dominants.
L’autonomie par les graines
Parler d’autonomie par les graines, c’est reconnaître un pouvoir immense logé dans de petits embryons végétaux. Chaque graine plantée est une promesse d’abondance future, une assurance contre les aléas du marché et une porte vers l’expérimentation et la diversité cultivée. Comme le montre l’exemple de la multiplication des graines de laitue, partir d’une seule graine et aboutir à des milliers représente non seulement une économie substantielle mais aussi une expansion de notre liberté de cultiver ce que nous désirons.
Choisir ses graines devient alors un acte de résistance et d’émancipation. En sélectionnant des variétés anciennes et reproductibles, le jardinier se dote des outils pour renouveler ses cultures année après année, sans dépendre de fournisseurs externes. Le stockage des graines est également crucial : savoir les conserver dans des conditions optimales garantit leur viabilité sur le long terme et sécurise une indépendance vis-à-vis des cycles commerciaux des semenciers.
La permaculture et les pratiques de semis naturel viennent enrichir cette démarche. En adoptant des méthodes qui favorisent la biodiversité et qui s’adaptent aux cycles naturels, les jardiniers peuvent optimiser leurs récoltes et réduire leur impact sur l’environnement. Le semis, loin d’être une simple étape technique, est un engagement vers un mode de vie qui respecte et valorise les cycles de la nature, tout en nous rendant maîtres de notre alimentation.
Dans les prochaines sections, nous explorerons plus en détail les distinctions entre les semences F1 et les semences anciennes, et nous offrirons des conseils pratiques pour les jardiniers amateurs désireux de se lancer dans cette aventure vers l’autonomie par le semis. Restons donc à l’écoute de la terre et des trésors qu’elle nous offre, un semis à la fois.
Les semences F1 versus les semences anciennes
Dans le monde du jardinage, la distinction entre les semences F1 et les semences anciennes reproductibles n’est pas qu’une question de terminologie, mais un choix fondamental qui influence la durabilité et l’autonomie des pratiques de jardinage. Les semences F1, issues de la première génération de plantes hybrides obtenues par croisement contrôlé de deux variétés différentes, sont souvent vantées pour leur vigueur et uniformité. Cependant, elles présentent un inconvénient majeur : elles ne sont pas stables sur plusieurs générations, ce qui signifie que les graines qu’elles produisent ne conservent pas les caractéristiques désirables de la première génération.
En revanche, les semences anciennes, aussi appelées semences reproductibles, permettent aux jardiniers de récolter leurs propres graines année après année, avec l’assurance que les plantes futures porteront les mêmes traits. Ce type de semence favorise la biodiversité, l’adaptation aux conditions locales et le développement de variétés plus résilientes aux changements climatiques et aux maladies. En choisissant des semences anciennes, les jardiniers non seulement soutiennent la diversité génétique des plantes, mais ils participent aussi à un mouvement plus large de souveraineté alimentaire et de résistance contre l’homogénéisation de l’agro-industrie.
L’utilisation de semences anciennes est donc un pilier de l’autonomie en jardinage : elle permet aux individus de se libérer des cycles d’achat annuels imposés par les grands semenciers et de cultiver une relation plus intime et informée avec le cycle de vie de leurs plantations. Cela renforce la connaissance écologique et le lien entre le jardinier et son environnement, rendant chaque jardin unique et profondément connecté à son écosystème local.
Conseils pratiques pour constituer son stock de graines
Pour le jardinier amateur souhaitant explorer l’autonomie par le semis, voici quelques conseils pratiques qui peuvent faciliter cette aventure :
Choisir les bonnes graines : Privilégiez les semences anciennes et reproductibles provenant de sources fiables comme Kokopelli ou d’autres associations qui garantissent la qualité et la traçabilité des graines. Lisez bien les descriptions pour choisir des variétés adaptées à votre climat et à vos conditions de sol.
Planification des semis : Organisez vos semis en fonction des saisons et des cycles de croissance spécifiques à chaque plante. Utilisez un calendrier de semis pour planifier à l’avance et assurez-vous d’avoir un espace adéquat pour les jeunes plants à mesure qu’ils grandissent.
Techniques de semis et de culture : Informez-vous sur les techniques spécifiques à chaque type de graine. Certaines peuvent nécessiter des conditions particulières comme le trempage préalable ou des températures spécifiques pour la germination. La rotation des cultures et l’association de plantes compatibles peuvent également améliorer la santé et la productivité de votre jardin.
Apprendre de chaque cycle : Chaque saison de croissance est une opportunité d’apprendre. Notez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et ajustez vos méthodes en conséquence. L’observation directe et régulière de vos plantes est cruciale pour détecter rapidement les problèmes et intervenir efficacement.
Partage et communauté : Engagez-vous dans des réseaux de jardiniers locaux ou en ligne pour échanger des conseils, des graines et des expériences. Les communautés de jardinage sont d’excellentes ressources pour l’apprentissage et le soutien, surtout pour les débutants.
En suivant ces conseils et en s’engageant activement dans le processus de semis, chaque jardinier peut progressivement développer une autonomie alimentaire et contribuer à une culture plus durable et résiliente face aux défis environnementaux et économiques contemporains. Le chemin vers l’autonomie par le semis est à la fois un retour aux sources et une exploration novatrice de nouvelles pratiques de jardinage.
Conclusion
Le voyage vers l’autonomie par le semis est non seulement un engagement envers une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement, mais également un acte d’empowerment personnel. En prenant le contrôle de la production de nos propres graines, nous reprenons en main notre alimentation, notre santé, et notre impact sur la planète. Ce processus n’est pas juste une série de techniques de jardinage; il s’agit d’une philosophie de vie qui encourage l’indépendance, la résilience et la créativité.
Les réseaux sociaux, c’est comme la cigarette : addictif et mauvais pour la santé.
Je les ai tous désinstallés de mon téléphone depuis quelques années (ça fait un bien fou, vous devriez essayer).
Le problème, c’est que j’en ai besoin pour faire connaître Le potager minimaliste et pour guider les jeunes permaculteurs sur la voie de la connaissance et de la sagesse.
Alors, j’y fais un tour de temps en temps.
Organiser ses semis comme un maraîcher
Le sujet de cet article, il m’a été inspiré par un post Facebook auquel j’ai répondu.
C’était le post d’Alexandra.
Elle demandait des conseils pour planifier ses semis.
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que moi et la planification des semis, c’est une looongue histoire !
Alors, ni une ni deux, j’ai dégainé mon meilleur conseil argumenté : « il vaut mieux planifier ses semis à la semaine plutôt qu’au mois ».
Tout ça, bien évidemment accompagné d’un lien argumenté vers mon article sur le sujet.
Et voici une réponse auquel j’ai eu droit :
Oui.
On peut suivre son instinct pour déterminer quel va être le moment idéal pour faire ses semis.
Oui.
On peut jardiner avec la lune et avec les étoiles pourquoi pas.
Oui.
Moi aussi il m’a fallu 5 bonnes minutes pour comprendre son message.
😅
Dans son message, il me semble que cette personne a confondu les semis précoces et sous serre avec les semis de printemps directement dehors…
Bref, on va faire comme s’il avait bien compris.
Trouver la date idéale des semis sous serre
Premièrement, quand notre objectif c’est de faire tous ses semis soi-même et ne plus dépendre des jardineries, il faut bien s’organiser à un moment donné.
Quand on veut faire plusieurs dizaines de semis et être capable d’en donner à ses voisins, d’alimenter un jardin partagé ou de faire tourner une activité de maraîcher, il faut avoir un plan.
Si vous voulez avoir des plantes bien diversifiées, bien robustes et bien développées pour les plantations de mai, vous devez déterminer le moment idéal de vos semis.
5 conditions pour réussir ses semis comme un maraîcher
Pour chaque plante, il y a 5 conditions à respecter et sur lesquelles on peut avoir une influence (sauf une) afin qu’une graine germe et que le plant se développe bien :
1. La richesse du terreau
2. L’absence de parasite dans le terreau (ou le compost)
3. L’humidité du terreau
4. La température environnante
5. L’ensoleillement
Pour l’ensoleillement, il y a 2 variables : L’intensité et la durée.
On peut réussir à avoir un impact sur ces 2 variables en plaçant les semis et les plants aux bons endroits de la maison ou de la serre.
Par contre, la chose sur laquelle nous n’avons pas le contrôle c’est la longueur des cycles jours/nuits car cela dépend de la position de la terre par rapport au soleil (on peut utiliser des lampes de croissances pour déjouer ça).
Les cycles jours/nuits
Ils ont une grande influence sur le bon développement d’une plante, notamment sur la production des différents phytohormones produit en journée (substances chimiques nécessaires à la germination de la graine et à la croissance des tiges, des feuilles, des racines, des fleurs et des fruits).
En gros, plus il fait jour longtemps, plus la graine et le jeune plant produisent de phytohormones et plus ils vont pouvoir germer et se développer.
(oui je sais, je fais le scientifique mais continuer la lecture, vous allez comprendre où je veux en venir)
A la fin de l’hiver et au début du printemps, c’est la période où la durée des journées commence à se rallonger assez rapidement.
C’est la raison pour laquelle tout se joue à cette période pour les semis d’intérieur et sous serre.
Si on sème trop tôt, la plante ne germe pas.
Parfois elle germe, mais les journées ne sont pas assez longues pour assurer un bon développement et elle fane.
Par contre, si on sème au bon moment, elle germe et se développe correctement.
C’est l’une des raisons pour laquelle il y a une date idéale d’un semis pour chaque plante quasiment à la semaine près.
Le mieux, c’est de commencer à semer un peu tard la première année où vous faites vos semis.
Ensuite, chaque année vous essayez de semer une partie de vos graines une semaine plus tôt pour voir si ça convient jusqu’au moment où vous trouver la bonne date à la semaine près (comme tente de le faire votre maraîcher du coin).
Ne soyez pas trop précoce
Le but n’est pas non plus de trouver la date la plus avancée.
Il faut aussi prendre en compte le temps de développement idéal de la plante jusqu’au moment où elle est prête à être planté en pleine terre (c’est le moment avant qu’elle ne se sente trop à l’étroit dans d’un godet) et faire correspondre cette période avec vos saints de glace.
Vous me suivez ?
(n’hésitez pas à relire ce passage plusieurs fois, c’est un concept primordial)
Quand vous maitrisez ça, vous êtes capable d’étalonner vos cultures sur l’année entière sans avoir à passer vos après-midi à tout planifier.
Chaque semaine ou toutes les 2 semaines, vous n’aurez plus qu’à prévoir une petite heure pour déballer votre petit atelier de semis sur votre terrasse.
Même pour un simple petit balcon c’est primordial !
Le but, c’est de devenir autonome en graines et en plants pour créer un jardin forêt en pots.
De devenir un véritable producteur de végétaux sur son balcon 🙂
Vous avez compris que tout part d’une seule et unique chose : la graine.
Bon, je dis ça, mais si vous n’avez que des graines et des plants F1, vous n’irez pas bien loin en ce qui concerne l’autonomie.
(si vous n’étiez pas au courant, il n’est pas possible de récolter et de ressemer des semences issues de gaines F1 sans vous retrouver avec des plantes « difformes »)
Le seul moyen d’avoir des plantes qui ressemblent à leurs « parents », c’est d’utiliser des graines reproductibles…
1) Regroupez vos graines
Première étape, regroupez toutes vos graines.
Il vous reste sûrement quelques sachets de l’année dernière.
Peut-être même que vous en avez récolté dans votre potager cette année (des non F1 hein !).
En tout cas, il est temps de faire le point là-dessus.
Ca évite d’avoir des sachets qui traînent un peu partout et, s’ils sont bien classés (c’est-à-dire alphabétiquement selon ma méthode), ça vous permet de retrouver rapidement ce que vous cherchez.
2) Faites un tri
Ca peut paraître fou, mais les graines ont une date de péremption (même la nature fait du marketing).
Par exemple, les graines de laitue ont beaucoup moins de chance de germer après 2 à 5 ans selon les variétés.
Pour les tomates, c’est de 4 à 10 ans.
Les poivrons, de 2 à 4 ans.
Les haricots, de 3 à 5 ans.
Le radis, de 4 à 5 ans.
Etc…
En général, il suffit de regarder sur les sachets de graines pour savoir quand ont été récolté vos graines (et c’est aussi la raison pour laquelle il faut bien penser à mettre l’année de récolte sur vos sachets de graines perso).
3) Notez ce que vous gardez de côté
Comme nous allons le voir dans la quatrième étape, vous allez pouvoir recycler ces graines.
Pour le moment, je vous invite juste à noter quelque part les variétés que vous mettez de côté.
Pourquoi ?
Tout simplement pour ne pas oublier d’en racheter !
Si vous avez mis en place le calendrier SEMIS automatique, la liste de rachat se fait quasi automatiquement, pas besoin de noter.
😉
4) Donner une deuxième vie aux graines « périmées »
Il ne faut jamais jeter de graines ! (sauf sur de la terre fertile).
Ce n’est pas parce que vos graines sont périmées, qu’elles ne germeront plus jamais.
Profitez-en pour fabriquer des bombes de graines bien chargées.
Vous pouvez aussi faire du semis sauvage.
D’ailleurs, c’est ce que j’ai fait dans le potager de la voisine du jardin partagé 🤫
Je suis actuellement en train d’abandonner le projet de jardin partagé pour cause de « voisine chiante ».
Pour me venger, j’ai semé quelques graines de fleurs dans sa parcelle (#vengance de babosse).
Bref.
Soyez créatifs.
Et vous pouvez très bien les jeter dans vos propres pots de fleurs hein ^^
Inventez des associations de graines à semer
Parfois, je mélange des graines périmées dans mes « semis ».
Prenons un exemple.
Si vous avez des carottes à semer et des graines périmées de radis, vous pouvez très bien les semer en mélange.
Ca vous fait de la consistance dans votre semis (ce qui permet de semer plus clair) et, de plus, ça vous fera peut-être quelques radis en attendant que les carottes germent.
5) Vérifiez vos quantités de graines
Ce n’est pas parce qu’il vous reste des sachets que vous aller pouvoir faire votre année avec.
Vérifier si vous avez assez de quantité pour l’année.
Les frais de port pour acheter des graines sont assez cher.
Voyez long terme.
Le mieux c’est de faire une commande par an seulement.
6) Rachetez des graines
Choisissez des fournisseurs de graines reproductibles tel que kokopelli, la semence bio, germinance, alsagarden, ferme de saint marthe, etc…
J’ai une dernière question.
J’aimerais savoir quels sont les problèmes que vous rencontrez dans l’organisation de vos sachets de graines.
Même question pour ce qui est de l’organisation de vos semis à l’année.
Vous n’avez qu’à me dire tout ça en commentaire.
Ca me donnera des idées pour les prochains articles.