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Comment ne plus perdre votre temps avec votre stock de graines ?


Les sachets de graines : un véritable casse-tête

Vous sortez votre grainothèque.

Des dizaines et des dizaines de sachets de graines étalées sur la table de la cuisine.

Des sachets pas encore ouverts, des sachets vides, des sachets pliés en accordéons.. vous avez de tout !

Bon, jusqu’ici tout va bien.

Vous avez hâte de voir germer vos première graine sur le bord de la fenêtre mais (et oui, il y a un mais) c’est le drame.

Voilà que votre esprit se brouille.

Il vous envoi une multitudes de questions.

Quelles sont les graines périmées ?

Quelles sont les graines que vous devez semer en premier ?

A quel moment les semer ?

Faut-il les semer en pleine terre ? En godet ?


On ne sait jamais comment s’y prendre avec ses graines !

Pas d’inquiétudes ça arrive à tout le monde !

Quand je me suis lancé dans l’aventure de « la permaculture en pots de fleurs », je n’ai pas cultivé que des tomates.

J’avais déjà commencé à récupérer de la graine reproductible autour de moi et j’ai acheté un sorte de kit de démarrage avec une dizaine de sachets de graines de chez kokopelli.

Et, comme vous, je me suis laissé submerger par tout ça et j’ai perdu un temps énorme rien que pour choisir ce que j’allai semer.

Mais ça, c’était avant…

Maintenant je suis organisé et je ne me pose plus la question.

Et ça fait du bien !


Le FOMO du jardinier

Il y a un truc que la plupart des jardinier.es n’évoquent pas (et oui je soulève encore un sujet taboo 😉 ).

Ce truc, c’est ce sentiment d’être constamment dépassé.

Ca vous parle peut-être.

C’est cette sensation d’être en retard ou, à l’inverse, en avance.

Sincèrement, ça vous est arrivé souvent d’avoir l’impression de faire le bon truc pile poil au bon moment ?

D’avoir semé le haricot pile poil le bon jour, pour la bonne lune et à la bonne heure ?

D’avoir taillé votre framboisier ou votre rosier pile poil à l’instant parfait préconisé par le calendrier maya ?

Ce genre de sensation est rare quand on commence à jardiner (avec le temps, vous comprendrez qu’il n’y a jamais de « bons moments »).

Tout est une question de feeling, d’intention…


Passez plus de temps à semer qu’à choisir quoi semer

Si vous passez 2 heures à choisir quelle graine semer, il y a de fortes chances pour que vous le fassiez un peu à l’arrache sans vraiment y mettre la bonne intention, sans être méticuleux/méticuleuse..

Alors que si vous savez exactement que vous avez besoin de tel sachet de graines à ce moment précis, toute votre attention (et votre intention) se porte sur le semis (et non sur le choix du sachet de graines).

En tout cas, dès que je me suis organisé sous la forme d’un calendrier de semis, que j’ai mis en place une gestion de mon stock de graines et que je les ai classé dans une grainothèque, j’ai gagné un temps fou !

Plus besoin de réfléchir.

Je sais exactement quoi semer et où trouver le sachet de graines dont j’ai besoin (et je ne suis pas tenté de semer autre chose à force de décortiquer un par un les sachet de ma collection…).


Des systèmes d’organisations inspirés de la permaculture

Tout ça c’est encore et toujours une histoire de permaculture et de systèmes.

C’est prendre du recul sur vos méthodes et travailler sur les interactions entre les systèmes…

La permaculture c’est éviter de prendre le contrôle sur ce qui n’est pas contrôlable.

C’est jouer avec les interactions, les bordures.. tout en laissant le vivant s’exprimer.

Au lieu de perdre votre temps à décortiquer vos sachets de graines, prenez un peu plus de temps pour vous organiser une bonne fois pour toutes !

Comme ça, vous ne serez pas angoissé à l’idée d’ajouter de nouvelles variétés à votre potager vu qu’il suffit simplement de l’ajouter à votre « système ».


Bref, si vous êtes convaincu, je vous invite à prendre 10 minutes pour fabriquer votre première grainothèque et je termine par une citation d’Abraham Lincoln :

« Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache« 

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