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Marre de monter des sacs de terreau par les escaliers ?


Créer un potager sur sa terrasse s’avère compliqué quand on habite au 5 ème étage sans ascenseur.


Moi, j’ai de la chance.


Ma terrasse est au rez-de-chaussée (et je peux même me garer à quelques mètres).


Mais, pour la plupart d’entre vous, c’est loin d’être le cas.


Il se peut que vous soyez effectivement au 5 ème étage sans ascenseur.


Que vous n’ayez même pas de véhicule pour aller faire les courses.


Ni de bras assez costaud pour porter des sacs de terreau de la jardinerie jusqu’à votre terrasse !



En plus, il n’y a pas que du terreau à transporter (c’est d’ailleurs l’une des dernières choses à penser pour démarrer).


Vous devez d’abord installer quelques pots de fleurs.


Parfois même de gros pots de fleurs en terre cuite (c’est beaucoup plus joli que le plastique, mais attention, c’est bien plus lourd !).


Vous avez aussi certainement monté quelques planches de bois pour fabriquer des jardinières (et parfois même des palettes pour les démonter sur votre terrasse).


Il se peut que vous ayez aussi monté quelques arbres et arbustes fruitiers.


Des bambous pour faire barrière à un courant d’air sur votre terrasse.


Peut-être que vous avez aussi monté une petite serre ou de la paille pour vos pots de fleurs…



En tout cas, il y a de quoi faire.


Pire qu’un déménagement le truc !


Vous qui croyez que la permaculture était un truc de faignant, vous êtes vite redescendu de votre nuage (et ce n’est pas fini).


Effectivement, la permaculture, c’est dur.


Ca prend du temps (surtout au démarrage)..


..de l’énergie (les premiers travaux ne se feront pas tout seul)..


..et du dévouement (qui va arroser vos pots de fleurs pendants vos vacances d’été ?).


Je sais.


Ce n’est pas ce que l’on vous vend sur la plupart des vidéos youtube.


Mais c’est la triste réalité.



Bien heureusement, il y a des solutions.


Et l’une de ces solutions est la suivante : faire de la vraie permaculture (oui, je sais, c’est prétentieux, mais continuez à lire, c’est là que ça devient intéressant).


La permaculture, c’est presque une philosophie de vie.


Alors oui, ça va être difficile au début, mais si vous appliquez les principes de bases, ça va s’arranger avec le temps.


Donc.


Dites-vous que le principe de base, c’est de créer des cercles vertueux dans votre potager.


Des cercles vertueux pour faire circuler les énergies (eau, fertilité, récoltes comestibles ou pas, etc…).


Des cercles vertueux pour vous permettre d’en faire de moins en moins chaque année.


La permaculture, c’est créer et utiliser des ressources dans le but d’obtenir de la production de manière efficiente.



Je me tue à vous le répéter : vous êtes des créateurs.


C’est à vous d’observer comment, dans vos habitudes et vos déplacements quotidiens, vous allez être capable de capter des ressources.


Avez-vous des palettes à récupérer sur votre trajet pro ?


Du marc de café à récupérer dans votre bar préféré ?


Des restes de fruits et légumes au petit marché du samedi matin juste en bas de chez vous ?


Des godets et des petits pots au fleuriste du coin ?



Il y a toute sorte de ressources extérieures devant lesquelles vous passez chaque jour..


..il suffit juste d’ouvrir les yeux…


D’une, ce sont des ressources gratuites.


De deux, vous utilisez les déchets des autres pour les transformer en ressources.


Et de trois, vous kiffez la vie parce qu’au lieu de tout acheter en jardinerie et d’entamer des travaux de grandes ampleurs, vous divisez en petites tâches et commencez petit.


Vous avancez à pas de loup.


Et vous prenez le temps d’observer (ce qui vous induira un peu moins en erreurs et vous tuera moins à la tâche).



Bref.


Revenons-en à notre terreau.


Le terreau, c’est lourd et encombrant.


Le pire, c’est que si vous voulez bien faire (et avoir de jolies récoltes), il va falloir le remplacer chaque année.


Oui, vous avez bien lu.


Si vous voulez un potager productif, vous allez devoir changer le terreau de vos pots de fleurs chaque année.


Parce qu’un terreau de jardinerie est certes riche, mais n’oubliez pas que c’est un terreau mort.


Une fois que les plantes auront mangé toute la fertilité qui s’y trouve, il n’y aura pas moyen d’en rajouter (sauf à grands coups d’engrais).


Donc c’est à vous de voir.


Soit vous acceptez de jeter et de racheter du terreau chaque année, soit vous vous mettez vraiment à faire de la permaculture.


Et plus précisément, de la permaculture urbaine.



Alors comment faire pour remplacer le terreau ?


(Réponse simple et rapide) : la culture en lasagne en pots de fleurs.


Attention, « culture en lasagne » ne signifie pas « faire de la permaculture ».


La culture en lasagne est une technique.


Ce n’est pas la solution à tout (mais je peux vous dire que ça aide pas mal 😉 ).


Si vous ne savez pas ce que c’est, je vais rapidement vous faire le topo.


En gros, la culture en lasagne est une succession de couches de matière organique dans laquelle vous allez cultiver vos plantes.


Pour faire simple, c’est une sorte de compost dans lequel vous allez planter vos tomates.


La plupart du temps, on parle de la culture en lasagne à faire au fond du jardin.


Mais si vous n’étiez pas au courant, ça fonctionne aussi dans un pot de fleurs ou une jardinière de balcon !


C’est d’ailleurs comme ça que j’ai rempli plusieurs dizaines de pots sur ma terrasse.


Pas un seul sac de terreau.


Que de la matière organique récupérée sur mes trajets, mes balades (paille, gazon, etc…) et interceptée juste avant qu’elle ne termine à la poubelle (épluchures de fruits et légumes).


Bref.


J’ai une question.


Qu’est-ce que ça changerait pour vous, si vous remplissiez tous vos pots de fleurs en lasagnes ?


Qu’est-ce que vous ressentiriez en voyant pousser des tomates grâce à un peu de paille mélangée à vos épluchures de fruits et légumes ?



Bref.


Nous sommes au mois de mars et il n’y a pas de meilleur moment pour démarrer une culture en lasagnes.


Oubliez les jardineries et commencez à retrousser vos manches, il y a de quoi faire.


Pour fêter l’arrivée du printemps, j’ai décidé de faire une offre sur mon guide complet pour créer votre première lasagne de A à Z.


Pour toute commande effectuée pendant le mois de mars, j’offre un kit de graines spécial culture en lasagne en pot de fleurs.


Un kit que vous pouvez semer directement après avoir fini votre lasagne.


Pas besoin d’attendre.


Donc si vous aussi vous voulez rejoindre la communauté de ceux qui jardinent en permaculture sur leur terrasse, je vous invite à télécharger le guide pour faire votre première lasagne (et recevoir gratuitement un kit de graines spécial lasagne).


PS : en bonus, vous accédez à la communauté privée du potager minimaliste.


PPS : ne tardez pas trop parce que mon stock de graines n’est pas illimité…


Sur ce, bon dimanche et bon jardinage.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Devez-vous recommencer votre culture en lasagne en pot de fleurs ratée ?


Le soleil commence à pointer le bout de son nez.


Ca commence à bouger dans le potager.


Vos pots de fleurs reprennent vie et il est temps de faire le point sur vos cultures en lasagnes.



En règle générale, la première chose qui saute aux yeux, c’est le volume.


Il n’est pas rare que la deuxième année, votre lasagne est diminuée de moitié, voir plus !

(surtout si vous n’avez pas pratiqué le compostage de surface ou le paillage intensif)


Si c’est le cas, je conseille de refaire une lasagne par-dessus l’ancienne.

(sans oublier de l’entretenir cette fois-ci)



Le deuxième truc à vérifier, c’est la bonne consistance de vos lasagnes.


C’est rare (surtout si vous avez suivi mon guide), mais il peut arriver que vous ayez raté votre lasagne.


Raté votre lasagne dans le sens où vous avez mal dosé le ratio de matière carbonée et de matière azotée.


Pour rappel, une lasagne, c’est un mélange d’azote (épluchures de fruits et légumes, marc de café, feuilles vertes, etc, etc..) et de carbone (feuilles mortes, paille, foin, etc.., etc…).


Pour faire simple, une lasagne, c’est comme un compost.


Et pour réussir un compost, il faut utiliser la bonne recette.


Il faut choisir les bons ingrédients et dans la bonne quantité.



Bref.


Dans ce mail, nous allons faire comme si vous aviez bien sélectionné vos ingrédients.


Nous allons plutôt nous pencher sur un loupé de ratio carbone/azote.


Avant tout, laissez-moi vous expliquer comment constater s’il y a un déséquilibre dans votre mélange.


Et pour ça, rendez-vous sur votre terrasse, près de vos pots de fleurs.



C’est bon ?


Vous y êtes ?


C’est parti !



1/ Une lasagne trop azotée


Pour reconnaître une lasagne est trop azotée, c’est simple, sa consistance est presque gluante.


C’est comme de la pâte à modeler.


C’est presque impossible de gratter en surface.


C’est comme si votre pot de fleurs était constitué d’un seul et unique bloc.


Comme un flan géant ! ^^


Si c’est le cas, ça commence mal.


Vérifiez maintenant s’il dégage une odeur d’ammoniaque.


Bon, ça, c’est l’exemple extrême.


Si vous en êtes arrivé là, c’est vraiment que vous avez loupé votre coup et, dans ce cas-là, le mieux qu’il vous reste à faire, c’est de recommencer à zéro.


Et si vous pensez que c’est « rattrapable », nous verrons comment par la suite 😉



2/ Une lasagne trop carbonée


Maintenant, voyons voir si vous avez des lasagnes trop carbonées.

C’est simple, une lasagne trop carbonée, c’est strictement l’inverse d’une lasagne trop azotée.


Sa consistance est poussiéreuse.


C’est une lasagne difficile voir impossible à humidifier.


Vous avez beau arroser, elle reste constamment sèche.



Encore une fois, c’est un exemple.


Pour en arriver à ce résultat, il faut vraiment que vous ayez oublié la matière azotée dans votre recette ^^


Et si c’est le cas, je vous invite là aussi à recommencer à zéro.



Bref.


Vous vous posez certainement cette question maintenant :


Une lasagne bien équilibrée ça donne quoi ?


Une bonne lasagne, c’est un peu comme un bon compost ou un bon terreau.


C’est léger.


C’est comme de la bonne terre noire que l’on trouve dans les massifs de fleurs en ville.


On peut facilement creuser dedans.


Même à la main !


Encore une fois, attention à ne pas confondre avec quelque chose de trop sec ou de trop poussiéreux.


Une bonne lasagne retient l’eau.


Elle est humide et assez consistante.


On peut faire une boule de terre entre ses mains, et celle-ci doit pouvoir s’effriter facilement (ce n’est pas de la pâte à modeler).



Bon.


Maintenant, vous avez compris ce qu’est une bonne lasagne et voici mes conseils pour rattraper les 2 types de lasagnes ratées :



1/ Rajoutez du carbone à une lasagne trop azotée


Sauf si votre lasagne ressemble à un bloc de pâte à modeler, voici quoi faire (si vous jugez que c’est rattrapable bien évidemment).


Faites un gros paillage de matière carbonée (feuilles mortes, foin, paille et autre matière sèche que vous avez sous la main).


Le but, ça va être de maintenir un paillage conséquent pendant au moins une année.


Faites très peu de compostage de surface pendant ce temps.


Préférez le jus de lombricompost, le jus de bokashi et les purins pour apporter de quoi manger à vos plantes (sans excès, car c’est déjà bien chargé là-dessous !).


Petite astuce si vous manquez de place à la vertical pour faire votre paillage.


Surélevez le paillage en plantant des bouts de cagettes ou des bouts de bois sur les bordures du pot comme dans l’exemple ci-dessous.

extension-paillage-permaculture-pot-fleurs
Veuillez noter mon talent pour le dessin ^^



2/ Rajoutez de l’azote à une lasagne trop carbonée


L’idéal, c’est de mélanger le tout avec du compost ou du lombricompost.


Ca améliorera instantanément la consistance de votre lasagne.


Si ce n’est pas un cas extrême, vous pouvez dès maintenant commencer à faire du compostage de surface.


Si vous n’avez pas de quoi faire un paillage en matières sèches, ce n’est pas grave, vous pouvez utiliser des feuilles fraîches et/ou des herbes fraîches à la place.



Voilà tout.


Un dernier truc avant de vous laisser.


J’ai ajouté un kit de graines spécial culture en lasagne à la boutique.


Pour le coup, j’offre ce kit pour toute commande du guide PDF avec l’accompagnement personnalisé sur la culture en lasagne (c’est le kit découverte dans la boutique).


En bref, pour toute commande, vous téléchargez le guide de A à Z, vous recevez votre kit de graines à la maison et vous réservez votre appel téléphonique avec moi-même.


Pour passer commande, c’est par ici.



PS : si vous avez du mal à savoir si c’est possible de sauver ou non votre lasagne, n’hésitez pas à m’envoyer des photos de vos « lasagnes ratées ». Ca m’intéresse de voir vos réalisations et je vous dirai si c’est rattrapable 🙂



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Les 12 principes de la permaculture appliqués au calendrier SEMIS automatique ™

Salut !


Cette semaine, je vais encore vous parler du calendrier SEMIS automatique ™ (il reste encore quelques places, je vous mets le lien en fin de mail).


Pour rappel, la semaine dernière, j’ai lancé une offre d’accompagnement.


Un accompagnement pour vous transmettre mon système de calendrier de semis (n’hésitez pas à répondre à ce mail si vous avez besoin de + d’informations).


Bref.



Seul les plus anciens d’entre vous ont remarqué le retour du grand concept des 12 principes de la permaculture appliqués à…


Ce concept de mail est simple.


Je prends un sujet comme par exemple la lutte contre les limaces ou le lombricompostage (comme je l’ai déjà fait par le passé) et je le fais passer a travers des 12 principes de la permaculture selon David Holmgren.


Le but, c’est d’approfondir un sujet, tout en améliorant votre compréhension des 12 principes de la permaculture.


Ok ?


Trêve de bavardages.


Commençons par le premier principe :



Principe 1 : Observer et interagir


Avoir un calendrier, c’est top pour prendre du recul et observer.


Observer et modifier ce qui a bien ou moins bien fonctionné.


Observer et ajuster quelles sont les bonnes fréquences de semis de laitues par rapport à votre consommation personnelle.


Le but ?


Perfectionner vos dates de semis d’année en année.


Déterminer quel sera le planning de semis qui colle parfaitement à votre contexte.


Et bien plus encore.




Principe 2 : Capter et stocker l’énergie


Comme j’en ai déjà parlé dans le dernier mail, tout système a besoin d’énergie pour fonctionner et s’auto-entretenir.


L’énergie du calendrier SEMIS automatique, c’est la graine.


De la graine pour produire toujours + de plantes qui produiront toujours + de graines qui viendront alimenter toujours + le calendrier.


C’est un cercle vertueux.




Principe 3 : Obtenir une production


Outre la graine, avec le calendrier, les productions sont multiples.


Son caractère « semi-automatique » lui permet de produire lui-même la date du prochain semis.


Il est aussi capable de faire office d’inventaire en vous signalant ce que vous avez de disponible en stock (accessible à n’importe quel moment depuis un smartphone).


Il gère aussi la « date de péremption » des graines (et oui, les graines germent moins bien passé une certaine date).


Et, dernière chose : le calendrier archive tout ce que vous faites.


C’est une des raisons pour laquelle vous dates de semis s’affinent d’année en année.




Principe 4 : Appliquer l’autorégulation et accepter la rétroaction


Comme je vous le disais, à chaque fois que vous utilisez le calendrier, il génère automatiquement la date du prochain semis.


Ce qui facilite grandement le démarrage.


Le jour du semis, pas besoin de réfléchir.


Vous sortez le calendrier et vous appliquez à la lettre.


Si vous vous trompez, ce n’est pas de votre faute, mais celle du calendrier.




Principe 5 : Utiliser et valoriser les ressources et les services renouvelables


Ce n’est pas le calendrier qui impose sa loi..


..mais le contexte.


Ca peut paraître con dit comme ça.


Mais c’est ce qui change tout.


Vous ne semez pas en fonction de votre météo intérieure.


Vous semez en fonction de votre potager, votre climat, votre exposition, vos microclimats, etc, etc…


Tout ça, c’est pris en compte par le calendrier.



Et souvenez-vous de cette règle immuable : c’est le contexte qui fait le jardin et non l’inverse.





Principes 6 : Ne produire aucun déchet


Je vais vous dévoiler un secret : la corbeille.


Et oui, il y a une corbeille dans le calendrier SEMIS automatique ™ !


D’ailleurs, c’est dans cette corbeille que se trouvent certaines informations primordiales.


D’ailleurs, vous pourrez la renommer « le composteur » si vous préférez…


Mais je ne vous en dis pas plus.




Principe 7 : La conception, des grandes structures aux détails


Au départ, vous allez avoir besoin de temps pour mettre en place le système.


En gros, ça prend 2 séances de consultation en direct avec moi.


Si ça doit prendre plus, ça prendra plus (je ne vous lâche pas temps qu’il n’est pas opérationnel).


Mais, généralement, 2 séances suffisent.


Une première séance pour poser les piliers du système.


Une période de 2 semaines pour vous laisser le temps de construire les bases de votre calendrier seul en sachant que je reste disponible si vous avez la moindre question (et vous en aurez croyez-moi).


Ensuite, vient une deuxième et dernière séance pour vérifier que vous avez bien mis en place les bases et pour peaufiner les derniers détails.


Puis, tout sera prêt pour lancer la machine (et elle s’entretiendra d’elle-même avec le temps).




Principe 8 : Intégrer au lieu de séparer


Le calendrier est un couteau suisse.


La grainothèque fait partie du calendrier.


La gestion du stock aussi.


C’est un système.


Pas besoin d’avoir à créer et à gérer plusieurs systèmes.


Tout est unifié dans le calendrier SEMIS automatique ™




Principe 9 : Utiliser des solutions lentes et à petite échelle


Le calendrier s’améliore d’année en année.


Non seulement grâce aux archives..


..mais entre autre grâce à une toute petite procédure à faire chaque année, au mois de mai.


Une procédure que je vous dévoile dans la deuxième consultation téléphonique.




Principe 10 : Se servir de la diversité et la valoriser


Grâce au calendrier, vous allez pouvoir semer 3 fois plus en fournissant 10 fois moins d’efforts d’organisation.


Et qui dit semer +, dit semer + d’espèce de plantes.


Vous allez enfin voir autre chose que des tomates, des poivrons et des radis dans votre potager..


..et la biodiversité vous en remerciera !




Principe 11 : Utiliser les bordures et valoriser la marge


Rien n’est laissé au hasard.


L’une des premières choses que je vais vous demander de faire durant cet accompagnement, c’est de choisir une fréquence de semis.


C’est hyper important.


Soit vous semez chaque semaine.


Soit une semaine sur deux.


Ou chaque mois…


C’est vous qui choisissez en fonction de vos disponibilités.


En tout cas, le plus important, c’est de le faire le plus régulièrement possible en suivant scrupuleusement la procédure que je vous donnerais.




Principe 12 : Face au changement, être inventif


C’est la raison pour laquelle le calendrier n’est pas 100 % automatique.


Vous devez pouvoir ajuster la quantité de vos semis.


Gérer l’échelonnage.


Faire tourner les stocks.


Etc…


Le but, c’est de trouver la cadence idéal pour chaque espèce.





Voilà tout pour ce qui est des 12 principes de la permaculture appliqués au calendrier SEMIS automatique ™.


Pour réserver votre place et commencer à installer votre calendrier, inscrivez-vous juste ici et bloquez la date de votre premier appel dans la foulée ! (50 € offerts)



Pour rappel, il reste 2 places (et je pense qu’elles vont partir vite).


Une fois les 2 places réservées, je referme les portes et je ne les réouvrirais pas avant plusieurs mois.


Donc si vous voulez démarrer la saison des semis sur les chapeaux de roues, c’est maintenant ou jamais !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Un système de calendrier de semis inspiré de la permaculture


Ce que vous vous apprêtez à lire pourrait faire l’objet d’un article complet sur mon blog.


J’aurai pu le faire, mais je préfère garder ça pour vous.


Pour vous qui lisez assidûment mes mails chaque dimanche.


Ce cours est tout simplement une pépite à ajouter à vos favoris et à partager avec vos amis.


Sur ce.


Bonne lecture.



Aujourd’hui, je vais vous parler des fondamentaux de la permaculture.


Qu’est-ce qu’un système ?


Un élément ?


Une fonction ?


C’est un sujet simple, mais pas toujours facile à appréhender.


Je vais aussi vous présenter mon système de calendrier de semis directement inspiré de la permaculture.


Bien évidemment, je vais utiliser un langage simple et des exemples concrets.


Comme d’habitude, mon but, c’est de vous servir mon savoir sur un plateau…


Bref.


Qu’est-ce qu’un système ?



Un système, c’est un ensemble d’éléments qui ont une ou plusieurs fonctions.


Je pourrais vous parler de mon système de compostage qui est composé de plusieurs éléments comme le sceau de récupération d’épluchures de la cuisine ou de mon lombricomposteur.


Je pourrais aussi entrer en détails sur les fonctions de mon lombricomposteur qui sont, par exemple, la production de lombrithé, de lombricompost ou de vers de terre.


Mais, cette fois-ci, je vais prendre un exemple hors du contexte du jardinage.


Un exemple que vous devriez comprendre même si vous n’y connaissez absolument rien en jardinage.


Et, à priori, même si vous n’y connaissez rien en mécanique.



Cet exemple, c’est la voiture.


La voiture est un système.


Sa fonction principale, c’est de transporter (des humains, des objets ou des animaux) d’un point A à un point B.


Mais pas que.


Elle a aussi d’autres fonctions comme par exemple se mettre à l’abri du froid, de la pluie ou de l’orage.


Elle peut aussi servir à faire des courses sur circuit, du drift ou tout simplement à remorquer sa caravane dans le Larzac…



Donc, la voiture (le système) est composée de plusieurs roues, d’un moteur et d’une carrosserie (les éléments) pour se déplacer d’un point A à un point B (la fonction).


Si jusqu’ici, tout est clair pour vous, félicitations, vous venez de comprendre ce qu’est la permaculture ^^


Bon, maintenant, j’aimerai quand même rajouter quelque chose.


Un truc dont on ne parle jamais quand on parle de permaculture, de design, de système et de tout ça…


Ce truc, c’est l’énergie.


Et pour l’exemple de la voiture, c’est simple.


Quoi ?


Vous n’avez pas deviné ?


C’est le carburant !


Et oui.


Tout système a besoin d’énergie pour fonctionner.


Les éléments (moteur, roue, etc…) ne servent à rien s’il n’y pas d’énergie pour les mettre en fonction.



Vous voyez ?


Laissez-moi encore rajouter un truc.


Sans énergie, le système ne fonctionne pas, mais en plus, il se détériore.


La règle est la suivante :


Un système qui ne fonctionne pas est mort.


Et un système mort, se détériore.


Pourquoi il se détériore ?


Parce qu’il est immobile.



Si vous laissez votre voiture plusieurs mois sur le parking sans vous en servir.


La batterie va se vider.


Les pneus vont se dégonfler.


La carrosserie va se salir, puis rouiller.


Etc…


Pourquoi ça se dégrade ?


Tout simplement parce que la nature déteste tout ce qui est immobile.




Voilà.


Je ne vais pas aller plus loin dans mes explications.


Je pense que tout est clair pour ce qui est des systèmes, des éléments, des fonctions et de l’énergie.


Pas la peine d’en rajouter.


Comme d’habitude, si vous avez des questions, vous pouvez me les poser en répondant à ce mail.



Sur ce, pendant que vous êtes encore chaud avec ces histoires de systèmes, je vais vous présenter mon système de calendrier de semis.


Je vais être direct.


Ce calendrier à plusieurs fonctions.


Ses 3 principales fonctions sont de 1/ planifier vos semis, 2/ garder une trace de ce que vous semez et à quelle date d’année en année et 3/ servir d’inventaire.


Et ça, ce ne sont que les 3 principales fonctions (et oui, je vous garde quelques surprises…).


Comme promis, ce mois-ci, je réouvre 5 places pour vous accompagner à mettre en place votre calendrier SEMIS automatique ™.


Le système est simple (une application gratuite sur smartphone + son logiciel pour le PC ou quelques feuilles de papier selon vos préférences).


Les fonctions sont multiples (certaines sont encore secrètes).


Pour ce qui est des éléments, c’est justement l’objet de cet accompagnement.


Je vais vous guider pas à pas dans la mise en place des éléments de ce calendrier.


Pour ça, il nous suffira de 2 entretiens téléphoniques dans lesquels je vous dis quoi faire pour mettre en place le calendrier.


Je vous guide de A à Z pour mettre en place harmonieusement ces éléments.


Et une fois le système prêt à fonctionner, il ne vous restera plus qu’à y ajouter du carburant.


Et ce carburant, ce sont les graines…


Sur ce, je vous laisse réserver votre place ici.


PS : Pour rappel, je ne prendrai que 5 personnes et la prochaine réouverture des portes ne se fera que dans quelques mois.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment avoir la mentalité (utopique) d’un agriculteur ?


Cette semaine, nous allons de nouveau philosopher.


C’est ce qu’il y a de mieux à faire après un mois de janvier lourd en informations.


Entre les conseils sur la gestion des graines, la préparation des jardinières et le lancement de la symbiose minimaliste avec une semaine complète de mails quotidiens, il est nécessaire de ralentir un peu.



Mais ce n’est pas pour autant que je vais m’arrêter là.


Je m’apprête à libérer quelques places de coaching pour la formation du calendrier SEMIS automatique ™.


Ce calendrier (qui n’en est pas vraiment un) est la méthode que j’ai créée et que j’utilise depuis 4 ans maintenant pour échelonner mes semis sans faire de plan sur la comète.


C’est un calendrier qui se met à jour semi-automatiquement chaque semaine.


C’est aussi grâce à lui que je gère mes stocks de graines, que je fais ma liste de rachat de graines et que je garde une trace de tout ce que je sème, d’année en année.


Bref, c’est le top en terme de gestion de graines.


Le top si vous voulez diversifier les variétés de plantes que vous cultivez dans votre potager.


Le top si vous voulez gagner du temps et vous lancer dans de nouveaux projets…



Bon.


Dans ce mail, j’ai une nouvelle fois envie de vous donner de l’espoir.


De vous montrer qu’on a tous les mêmes problèmes.


Qu’on passe tous par les mêmes galères.


Et pour ça, je vais commencer par vous raconter une petite histoire.


Cette histoire, c’est celle de Jean, agriculteur bourguignon.


Ca se passe en 2021.


Cette année, Jean a semé du blé et de l’orge.


Comme d’habitude, tout s’est bien passé et tout a bien poussé.


Sauf qu’au mois de juin, il y a eu un « petit » problème.


Ce petit problème, c’est un énorme orage de grêle.


La dernière fois qu’il a vu un orage aussi dévastateur, c’était en 2006.


Bref.


Sur son passage, cet orage a détruit tout son travail.


Il a haché menu 100 % de ses cultures.


Jean n’a plus rien.


Il n’aura aucune récolte cette année.


Aucun revenu.


Il ne lui reste plus que ses yeux pour pleurer.



Mais Jean ne baisse pas les bras.


Il retrousse déjà ses manches et commence à prévoir la saison prochaine.


C’est ça la mentalité d’un agriculteur.


Quoiqu’il arrive, il va de l’avant.


Quoiqu’il se passe, il continue à jardiner.


A planter.


A semer.


Car c’est la seule manière pour lui de ramener du pain sur la table.



Imaginez la colère que peut ressentir Jean après cet orage de grêle.


Sa récolte, c’est toute sa vie.


C’est 80 % de ses revenus de l’année.


Et pourtant, il va de l’avant.


Il ne perd pas le goût.


Il aime son métier.


Il aime jardiner.



Maintenant, imaginez votre réaction si cet orage de grêle s’abattait sur votre terrasse au mois de juin de cette année.


Juste après avoir fièrement planté tous les semis que vous avez cultivés avec amour.


Pile-poil au moment où votre potager prend forme…



Vous devez vous préparer mentalement à ce genre d’intempéries.


Quoiqu’il arrive, il faudra aller de l’avant.


Soigner ce qui est soignable et continuer à planter.


A semer.


Etc…



Cultiver le vivant, c’est aussi faire face à l’imprévu.


C’est la raison pour laquelle il faut prendre du plaisir à faire les choses.


Prendre du plaisir à jardiner.



Vous devez apprendre à lâcher prise sur le résultat.


A ne pas poursuivre un objectif, mais à donner du sens à vos actions.


A ne pas dépendre de la quantité de vos récoltes, mais de leur qualité.



Voilà tout pour aujourd’hui.



J’aimerais finir en vous partageant quelques mots sur la notion d’utopie.



On me dit souvent que je suis un peu trop utopiste.


Et comme je suis une personne très à l’écoute, ça me pousse à l’introspection.


Je me dis : Ok, il est peut-être trop tôt pour imaginer des villes plus sauvages.


Peut-être même que l’avenir de la ville, c’est d’être de moins en moins végétalisé et de plus en plus minérale, artificielle.


Mais je continue toujours à y croire.


Déjà, parce que je ne suis pas le seul utopiste à penser ça.


Et puis, admettons que l’utopie ce soit de rêver d’un monde imaginaire qui n’existera certainement jamais.


Et alors ?


Ca dérange qui ?


En fait, je crois qu’on se trompe sur le sens du mot « utopie ».


L’utopie, ce n’est pas quelque chose de figé dans le temps.


Ce n’est pas un cadre idyllique.


Ce n’est pas un objectif inatteignable.


L’utopie, c’est un mouvement.


C’est une dynamique.


Une énergie.


En tout cas, c’est ce qui te permet d’avancer quoi qu’il arrive…



PS : si mes mails vous aident à avancer quoiqu’il arrive, vous pouvez me le faire savoir en me versant un petit tips 😉



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

La permaculture en ville selon Michel-ange…


Voilà plusieurs années que vous avez commencé à jardiner sur votre terrasse.


Plusieurs années que vous essayez de créer une mini-jungle sur votre balcon.


Ca commence un peu à fonctionner, mais c’est encore loin de ressembler à ce que vous voulez.


Loin de ressembler à votre jardin d’éden.


Les récoltes sont minimes et la moitié de ce que vous plantez ne fonctionne pas si bien que ça…



Je vais vous dire une chose.


Vous échouez non pas parce que vous n’avez pas la main verte, mais parce que vous n’avez pas compris une chose essentielle.


Cette chose essentielle, c’est une loi de la nature.


Cette chose essentielle est au cœur de la permaculture (spoil : l’observation).



Vous voulez faire de la permaculture ?


Alors dites-vous qu’il n’y a rien à inventer.


La permaculture, ce n’est pas un tuto youtube.


La permaculture, c’est complexe.


La permaculture, c’est s’adapter au contexte.


Il n’y a pas de recette toute faite.


Ce n’est pas un programme informatique.


Et elle est là, la grande spécificité quand on travaille avec le vivant…



Michel-ange (sculpteur de pierre du XVIe siècle) disait la chose suivante :


« Mon travail consiste à libérer la forme humaine emprisonnée à l’intérieur du bloc ».


Loin de moi à l’idée de comprendre ce qu’il voulait dire par là.


Mais cette phrase me parle.


C’est comme si chaque pierre, de par sa structure, renfermait une forme particulière.


Et c’est comme si son travail consistait à mettre en lumière cette forme…



Ce que je dis est simpliste.


J’en suis conscient.


Mais c’est pour vous faire comprendre la chose suivante.


Chaque jardin est unique.


Tout comme chaque balcon-jardin.


Mettre en place une mini-jungle sur votre balcon, ce n’est pas comme faire du design d’intérieur.


Ce n’est pas votre balcon qui se plie à votre exigence, mais vous qui vous pliez à la sienne.



Si vous voulez jardiner comme Michel-ange sculptait, vous devez :



1/ Vous adapter au climat


Vous ne pouvez pas planter le même type de plante sur un balcon à plus de 1000 mètres d’altitude que sur un balcon en plein centre de Paris.


Chaque climat a ses particularités.


Chaque climat apporte différents types de phénomène météorologique.


Et chaque plante est adaptée à un (ou plusieurs) type de climats et de phénomène météorologique.


Sortez de chez vous.


Allez voir ce qui pousse naturellement dans votre environnement..


..et inspirez-vous en pour végétaliser votre balcon.



2/ Vous adapter à l’exposition


Le climat, c’est une chose.


L’exposition, c’en est une autre.


Surtout quand on parle de potager en ville.


Il est beaucoup plus fréquent de jardiner à l’ombre en ville qu’à la campagne.


C’est une question infrastructurelle…



Si votre balcon est exposée plein Nord, oubliez les tournesols, les tomates, les poivrons et les aubergines.


Pensez plutôt salade, choux et persil.


Pour ce qui est des plantes un peu plus sauvages, j’ai toujours le même conseil à vous donner.


Sortez et observez ce qui pousse à l’ombre…



3/ Penser à l’approvisionnement en eau


L’eau, c’est la vie.


L’humain ne survit que quelques jours sans eau.


Pour les plantes, c’est plus ou moins pareil.


Bref.


Si vous avez peu d’eau, plantez des plantes aromatiques.


Paillez vos pots de fleurs.


Faites des lasagnes.


Récupérez l’eau de pluie…


Le manque d’eau est l’une des principales contraintes en ville.


Concentrez-vous là-dessus dès le début.



4/ Prendre en compte l’infrastructure


Relief.


Bâtiments.


Porte-fenêtre.


Rambarde.


Arbres.


Ligne de désir (en permaculture, une ligne de désir est un chemin qui se trace naturellement selon les habitudes de circulation des humains et des animaux).


Etc…


Toute l’infrastructure qui fait partie de votre environnement à un impact direct sur votre balcon.


Et vous devez le prendre en compte.


En ville, il y a souvent + de courants d’air qu’à la campagne.


Alors, faites-y attention !



5/ Repérer les micro-climats


Sur les balcons urbains, il y a toujours des micro-climats.


Toujours des coins où ça gèle moins en hiver.


Où le soleil tape + en été.


Où la pluie mouille un peu plus.


Repérez-les et mettez-y des végétaux qui apprécieront ces particularités.



6/ Vous adapter au sol


Bon, il n’y a généralement pas de sol sur un balcon (sauf sur une terrasse au Rez-de-chaussée).


Du coup, c’est vous qui créez votre sol.


Sois en achetant du terreau de jardinerie (ce qui est catastrophique).


Sois en créant vos propres lasagnes avec les moyens du bord.


Les moyens du bord, c’est la matière organique que vous avez sous la main.


Et suivant sa provenance et la façon dont vous aller la « cuisiner », vous allez vous retrouver avec des types de sols complétement différents d’un pot à l’autre.


A vous de faire preuve de subtilité.


Certains pots de fleurs retiendront mieux l’humidité.


Mettez-les au soleil avec un plant de tomates.


D’autres sécherons plus vite.


Mettez-les à l’ombre avec un plant de lavande.



Bref.


Adaptez-vous au contexte constamment.


Avancez à pas de loup.


Et vous vivrez dans une mini-jungle urbaine…


Le but de ce mail, c’est de vous aider à trouver quelles sont les principales problématiques de votre balcon.


Une fois que vous les aurez trouvées.


Notez-les dans un coin de votre tête et trouvez un maximum de solutions pour y remédier.


C’est ça aussi la permaculture :


Trouver d’abord les problèmes..


..puis les solutions.


Ensuite, faites en sorte d’atténuer ces problèmes naturellement…



Voilà tout pour aujourd’hui !



PS : Si vous avez besoin d’être accompagné pour le design de votre jardin, c’est par ici.


A tout de suite.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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