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Permaculture urbaine : quel est votre premier pas ?


La permaculture en milieu urbain c’est un grand challenge.


Que ce soit une question de permaculture au jardin, de permaculture humaine, de permaculture économique ou je ne sais quelle autre forme de permaculture, ce n’est pas toujours facile de savoir par où commencer.


Et vous par exemple. Vous ne vous sentez pas un peu perdu franchement ?


La journée vous foncez au travers du trafic et le soir vous rêvez d’autonomie alimentaire, de forêt comestible et de toilette sèche tout en vaquant sur les vidéos de vos youtubeurs préférés ?


Plus le temps passe, plus vous avez besoin d’un espace vert pour retrouver un peu d’intimité ou, au contraire, vous rêvez de créer une micro-ferme collective sur le toit du plus haut building de votre ville ?


Pour vous, la question de l’autonomie alimentaire c’est une question de vie ou de mort ?


Vous pensez que si l’on ne fait rien, d’ici la prochaine décennie, notre monde ressemblera à un vaste désert apocalyptique où la seule et unique compétence viable est un 5 ème Dan de Jujitsu ?


Dans les moments les plus difficiles, ça vous est déjà arrivé de vouloir tout plaquer pour aller élever des moutons dans les Pyrénées ?


Mais en vain, il y a trop de choses qui vous rattachent à la ville et vos gardez ça dans un coin de votre tête « pour plus tard ».


Sincèrement, vous n’êtes pas le (ou la) seul.e dans ce cas-là.


C’est humain d’avoir des rêves, des idéaux, etc…


On est super fort pour se projeter mais quand il s’agit de faire une chose toute simple pour tendre vers cet idéal, ça bloque.


Pourtant, il suifferait de faire un premier pas.


Si vous avez envie d’aller vivre à la campagne, pourquoi ne pas faire une ou deux balades hors de la ville chaque semaine ?


Si vous avez envie de créer une micro ferme, pourquoi ne pas aller visiter le jardin partagé de votre quartier ?


Si vous avez envie d’apprendre la permaculture au jardin seul.e et sans avoir de compte à rendre à personne, pourquoi ne pas tester la permaculture en pots de fleurs ? (ou vous inscrire à mon cours de permaculture 😉)



Ca fait plusieurs années que j’étudie la permaculture et il y a un conseil qui revient souvent..


.. ce conseil c’est de « commencer petit et s’adapter au contexte ».


C’est la base !


Et pourtant c’est contre-nature.


Nous, les êtres humains, nous voulons tout et tout de suite.


On aime les grands changements.


C’est pour cela que la plupart des gens restent embourbés dans leur situation actuelle.
Personnellement, j’ai stagné quelques années avant de découvrir quel était mon premier pas à moi



Bref, pour terminer, revenons-en à la permaculture urbaine…


Oubliez ces notions d’autonomie alimentaire, d’urgence climatique, etc…


Pour le moment, on a de quoi manger, de quoi boire, de quoi arroser nos semis et de quoi s’amuser.
Certes on ne va pas dans le bon sens, mais n’oubliez pas que le secret c’est de commencer petit en vous adaptant au contexte


Si aujourd’hui, vous avez besoin de tendre vers plus d’autonomie en ville, alors donnez-vous les moyens de vous reconnecter à la nature.


Développez vos compétences en jardinage.


La transition peut se faire en douceur (en tout cas c’est mieux ça que rien, sinon elle se fera par la force et il y aura de la casse).


Il y a un super proverbe français qui dit que : « Celui qui n’avance pas recule ».


Même si vous n’avez pas de jardin ou de terrasse pour faire un petit potager, vous pouvez toujours recycler vos déchets organiques avec un lombricomposteur.


Si le problème c’est de mettre une caisse en plastique pleine de vers de terre à côté du plan de travail de votre cuisine, vous pouvez très bien faire ça dans un pot de fleurs qui accueillera un plant de tomate cet été sur votre balcon ou votre terrasse…


Personnellement, j’ai une terrasse de 8 m ² pleine de verdure, je fais naître un jardin partagé pour mon village sur un terrain de 120 m ² et j’ai tout plein d’autres projets pour tendre vers mon monde idéal…


Si, il y a quelques années de cela je n’avais pas testé une simple culture en lasagne dans les 2 sacs cabas qui traînaient dans le coffre de ma voiture, je n’en serais pas là aujourd’hui..


Alors..


..qu’est-ce que vous attendez ?


C’est quoi votre premier pas à vous ?



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment ne plus perdre votre temps avec votre stock de graines ?


La cave, le grenier, le tiroir du meuble de la cuisine..
.. je ne sais pas où vous rangez votre stock de graines mais j’imagine que vous avez dépoussiéré pas mal sachets depuis le dernier mail 😉


Des dizaines et des dizaines de sachets de graines étalées sur la table de la cuisine.


Des sachets pas encore ouverts, des sachets vides, des sachets pliés en accordéons.. vous avez de tout !


Bon, jusqu’ici tout va bien.


Vous avez hâte de voir germer vos première graine sur le bord de la fenêtre mais (et oui, il y a un mais) c’est le drame.


Voilà que votre esprit se brouille.


Il vous envoi une multitudes de questions.


Quelles sont les graines périmées ?


Quelles sont les graines que vous devez semer en premier ?


A quel moment les semer ?


Faut-il les semer en pleine terre ? En godet ?




Pas d’inquiétudes ça arrive à tout le monde !


Quand je me suis lancé dans l’aventure de « la permaculture en pots de fleurs », je n’ai pas cultivé que des tomates.


J’avais déjà commencé à récupérer de la graine reproductible autour de moi et j’ai acheté un sorte de kit de démarrage avec une dizaine de sachets de graines de chez kokopelli.


Et, comme vous, je me suis laissé submerger par tout ça et j’ai perdu un temps énorme rien que pour choisir ce que j’allai semer.


Mais ça, c’était avant…


Maintenant je suis organisé et je ne me pose plus la question.


Et ça fait du bien !



Il y a un truc que la plupart des jardinier.es n’évoquent pas (et oui je soulève encore un sujet taboo 😉 ).


Ce truc, c’est ce sentiment d’être constamment dépassé.


Ca vous parle peut-être.


C’est cette sensation d’être en retard ou, à l’inverse, en avance.


Sincèrement, ça vous est arrivé souvent d’avoir l’impression de faire le bon truc pile poil au bon moment ?


D’avoir semé le haricot pile poil le bon jour, pour la bonne lune et à la bonne heure ?


D’avoir taillé votre framboisier ou votre rosier pile poil à l’instant parfait préconisé par le calendrier maya ?


Ce genre de sensation est rare quand on commence à jardiner (avec le temps, vous comprendrez qu’il n’y a jamais de « bons moments »).


Tout est une question de feeling, d’intention…



Si vous passez 2 heures à choisir quelle graine semer, il y a de fortes chances pour que vous le fassiez un peu à l’arrache sans vraiment y mettre la bonne intention, sans être méticuleux/méticuleuse..


Alors que si vous savez exactement que vous avez besoin de tel sachet de graines à ce moment précis, toute votre attention (et votre intention) se porte sur le semis (et non sur le choix du sachet de graines).


En tout cas, dès que je me suis organisé sous la forme d’un calendrier de semis, que j’ai mis en place une gestion de mon stock de graines et que je les ai classé dans une grainothèque, j’ai gagné un temps fou !


Plus besoin de réfléchir.


Je sais exactement quoi semer et où trouver le sachet de graines dont j’ai besoin (et je ne suis pas tenté de semer autre chose à force de décortiquer un par un les sachet de ma collection…).



Tout ça c’est encore et toujours une histoire de permaculture et de systèmes.


C’est prendre du recul sur vos méthodes et travailler sur les interactions entre les systèmes…


La permaculture c’est éviter de prendre le contrôle sur ce qui n’est pas contrôlable.


C’est jouer avec les interactions, les bordures.. tout en laissant le vivant s’exprimer.



Au lieu de perdre votre temps à décortiquer vos sachets de graines, prenez un peu plus de temps pour vous organiser une bonne fois pour toutes !


Comme ça, vous ne serez pas angoissé à l’idée d’ajouter de nouvelles variétés à votre potager vu qu’il suffit simplement de l’ajouter à votre « système ».



Bref, si vous êtes convaincu, je vous invite à prendre 10 minutes pour fabriquer votre première grainothèque et je termine par une citation d’Abraham Lincoln :


« Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache« 



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Exercice de créativité (le cœur de la permaculture)


Aujourd’hui j’aimerais te parler d’un exercice à faire sur ta terrasse ou ton jardin.


Pour tout t’avouer, ce n’est pas le meilleur moment pour le faire mais ça vaut quand même le coup d’essayer (et j’en reparlerais au moment venu).



Cet exercice, c’est un exercice d’observation. Si c’est la première année que tu fais ton jardin, je t’invite à en prendre note (crois-moi, ça peut grandement t’aider si tu comptes le « designer » en permaculture).



Il y a plusieurs méthodes (ou procédures) pour faire un design en permaculture et elles ont toutes un point commun : la première étape (soit l’observation).


A ton avis, si l’on retrouve cette étape dans toutes les méthodes de design ce n’est pas pour rien non ?



Le problème avec l’observation c’est que c’est super-difficile à appliquer.
Et qui a envie d’aller au jardin pour ne rien faire mise à part rester planté comme un clou à compter les pissenlits ?


Pourtant si tu veux créer un jardin en harmonie avec tes besoins, où tout est fluide et bien organisé, il va falloir passer par là.



Et le plus difficile dans l’observation, c’est de trouver quoi observer !


Pour être franc, il n’y a pas vraiment de recette miracle.


Chaque jardin à son contexte unique (l’environnent, les besoins du permaculteur, etc…).


La seule chose qui va pouvoir te donner des réponses, c’est ta créativité.


La créativité, c’est cette petite chose qui est à l’intérieur de chaque être humain et en particulier ceux qui sont âgés de moins de 5 ans (juste avant le formatage scolaire).


C’est, entre autres, ce qui nous a permis de fuir face aux prédateurs pendant des centaines de milliers d’années.


C’est cette capacité à reconnaître une silhouette en mouvement et fuir au travers d’une forêt bien dense.


En fait, la créativité c’est tout simplement être là : dans le moment présent..


C’est de là que vient cette capacité à innover, à trouver des idées.


Et tout ça, ça se passe dans le cerveau droit .
Dans le cerveau gauche, il y a tous nos automatismes comme bouger nos membres, les réflexes, etc…



Bref, et si on en revenait à notre jardin ?


L’exercice que je te propose va te servir à stimuler ta créativité sur ton balcon où ton jardin pour voir, entendre où ressentir des choses que tu ne « vois » pas la plupart du temps quand tu es en mode « cerveau gauche ».


Et cet exercice tu peux le faire demain par exemple (le dimanche c’est plus calme normalement 😉 ).



Le truc est simple.


Prends un papier et un stylo puis, poses-toi à ton coin préféré du jardin ou de la terrasse (là où tu as une vue d’ensemble agréable).


Une fois bien installé, fais une petite méditation ou quelques respirations (histoire de te détendre).


Ensuite, il te suffit de prendre quelques minutes pour répondre à chacune de ces questions :

  1. Trouve 5 couleurs différentes.
    Que ce soit dans les herbes, la terre, le ciel ou même un pot de fleurs.
    Le but c’est de nommer 5 couleurs différentes.
  2. Ensuite, trouve 5 nuances de couleurs différentes.
    Choisis une couleur puis, trouve et nomme 5 nuances différentes (tu peux le refaire avec plusieurs couleurs, ça t’aideras à t’ancrer).
  3. Puis, lève-toi et trouve 5 plantes différentes.
    Même en hiver sur ta terrasse ou ton jardin tu peux trouver 5 plantes différentes.
    Si ce n’est pas le cas, je t’invite à laisser un peu plus de place à la nature…



Bref, tu peux passer autant de temps que tu veux à t’amuser comme ça et aussi, pourquoi pas, reconnaître et nommer les plantes que tu découvres…


Pour finir, laisse-toi quelques minutes d’observation sans but particulier et n’oubli pas de prendre des notes, elles te seront peut-être précieuses 🙂


Et si tu as besoin d’être accompagné pour le design de ton jardin, c’est par ici.



Sur ce, très bon weekend à toi et à mercredi.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

La peau de banane est incompostabe ???


Depuis une semaine je vous promets du contenu de qualité où l’on entre en profondeur dans des sujets importants tels que la permaculture, la transition, etc…


Et là, ça parle de peaux de banane ?


C’est quoi ce truc !


Haha, et pourtant ce que vous vous apprêtez à découvrir risque de changer votre vie à tout jamais… (taux d’exagération : 99%).



Bon, entrons dans le vif du sujet.


Peut-on mettre les peaux de bananes au compost ?


La semaine dernière j’étais en balade à la campagne avec des amis.


Comme à mon habitude, j’ai jeté mécaniquement la peau de la banane que je m’apprêtais à manger dans la lisière d’une haie.
Et oui, je suis un « pollueur organique » assumé


Que ce soit en ville ou à la campagne, je ne jette jamais de matière organique dans une poubelle !
Et je suis intransigeant là-dessus


Toute personne qui composte est incapable de jeter ne serait-ce qu’un trognon de pomme dans une poubelle classique (si vous ne me croyez pas, essayez le compostage, vous verrez bien !).



Bref, une amie m’a vu et m’a dit que je ne devrais pas faire ça car une peau de banane met très très longtemps à se décomposer (chose que je ne consens pas du tout et je vous explique pourquoi juste après).



Effectivement, je viens de regarder sur internet et c’est confirmé : « une peau de banane met très longtemps à se décomposer (8 à 10 mois) ».


Déjà, j’ai envie de dire : « Et alors ? On s’en fout ! ».


Qu’elle mette 3 semaines ou 3 ans à se décomposer, dans tous les cas elle finira par le faire (ou elle ravira l’estomac d’un mammifère amateur de cuisine exotique).



Bon, trêve de plaisanteries.


Après quelques années de lombricompstage, de culture en lasagne en pots de fleurs et de compostage de surface, je peux affirmer haut et fort que j’ai rarement vu une peau de banane aller au-delà de 8 à 10 mois de compostage.


Je n’ai pas fait de calcul mais en général, sur ma terrasse, elle ne survit pas plus de 3 mois (et je suis très très large).


Laissez-moi vous expliquer.


L’un des facteurs clés d’un bon compostage c’est l’humidité.


Par exemple si vous mettez une peau de banane en plein cagnard sur un sol sec et envahit de chiendent, c’est sûr qu’elle va mettre beaucoup de temps à se décomposer.
Elle va noircir puis sécher et très peu de micro-organisme auront le courage de venir la grignoter.


Par contre, si vous la mettez sous un lit de feuilles mortes riches de vie et bien humides, je peux vous assurer qu’elle ne fera pas long feu (et qu’elle fera le bonheur des vers de terre et des micro-organismes !).



Une deuxième chose.


Personnellement je suis un gros consommateur de bananes.
Décidément je parle beaucoup de moi aujourd’hui.


J’en mets souvent dans le lombricomposteur et s’il y a bien une chose que les vers de compost raffolent plus que tout, c’est la peau de banane !


J’aime observer ce qui se passe dans le lombricomposteur et je peux vous dire que quelques jours après avoir mis une peau de banane, ils sont nombreux à se la partager !


Si vous avez un lombricomposteur, tentez l’expérience 😉


Il suffit de poser la peau (pointe vers le haut comme dans Mario kart) sur le tas de lombricompost bien humide.


Quelques jours après vous pouvez être sûr de trouver une flopée de vers sur le côté intérieur de la peau 😉



Bref, la morale de l’histoire : la prochaine fois que vous mangez une banane, n’hésitez pas à jeter (discrètement) la peau dans un massif de plantes (et n’oubliez pas de retirer les étiquettes 😉 ).



PS : au fait, vous êtes passé récupérer du marc de café au Starbucks ?
Si c’est le cas voici une recette d’engrais naturel à base de peau de banane et de marc de café (vos plantes en pots vous remercieront).



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Le véritable secret de la permaculture

On a tous notre jardin secret avec ces petites choses inavouables.

Ces petits secrets que l’on garde pour soi par peur d’être blasphémé.

Et aujourd’hui je vais t’avouer l’un de ces secrets 😱

C’est difficile à avouer mais c’est le truc qui fait que je reste motivé pour travailler et avancer sur le projet du jardin partagé (surtout sur la phase de design qui n’est pas toujours évidente).


Mais avant tout, laisse-moi te remettre dans le contexte…

Même si la permaculture n’est pas qu’une technique de jardinage, c’est bien de permaculture au jardin que je vais te parler ici.

Si tu ne me connais pas, sache que je n’ai pas de terrain mais simplement une petite terrasse où j’expérimente la permaculture en pots de fleurs.

Mais ce n’est pas de la terrasse que j’aimerais te parler aujourd’hui…

T’es peut-être déjà au courant, j’ai récemment réussi à libérer un terrain d’un peu plus de 100 m² grâce au consentement du maire de la commune dans laquelle j’habite.

Ouais, je vais enfin expérimenter la permaculture en pleine terre et, qui sait, créer une petite école de la permaculture au sein de mon village (en tout cas, le côté humain est beaucoup plus difficile à gérer que ce que je ne le pensais #PFH).

Bref.


Pour le moment c’est encore frais (ça fait environ 6 mois) et j’ai tout le design du jardin à faire.

Et c’est justement de ça que je voulais te parler : le design.

Pour être clair avec toi en seulement 3 mots : j’ai la flemme !

Et oui, j’ai beau être passionné, j’ai besoin de temps pour laisser mon esprit se reposer et mes idées se composter (en même temps, il paraît qu’il faut observer pendant 1 an !).

J’ai aussi besoin de m’intéresser à d’autres sujets pour mieux revenir au jardin… (surtout l’hiver..)

En fait, je crois que c’est ça le secret, un permaculteur travaille très peu au jardin !

Ouais, je passe la plupart de mon temps à observer, attendre quelques semaines, prendre une note, observer, attendre quelques jours, planter une graine, etc, etc…

Quand j’agis c’est un grand jour que je ne manque pas de noter sur le calendrier xD ! (finalement ce n’est pas une légende, les permaculteurs sont bien des hippies qui travaillent tout nu les pieds en éventails).


Tiens, ça me fait penser à un autre de mes secrets…

En fait, je suis calé sur la météo… et je pense que c’est l’une des choses les + importante dans la permaculture au jardin (ça devient instinctif avec le temps tu verras).

C’est simple, quand tu sais (ou tu sens) qu’il va y avoir un changement de temps (pluie, vent, froid, canicule..), au fond de toi il y a comme un petit truc qui te guide jusqu’au jardin.
C’est une sorte de 7 ème sens que tu dois développer hihi

Après un temps d’observation du jardin, tu verras des petites choses à faire comme protéger tes boutures de la canicule, arroser un arbre ou récupérer quelques arrosoirs dans le récupérateur d’eaux pluviales !

Ça peut paraître bizarre mais c’est comme ça que je jardine la plupart du temps.

C’est une sorte de connexion permanente avec la nature que tu dois travailler.

Les choses doivent se faire au bon moment et c’est ton rôle de le voir. (tu es le chef d’orchestre en quelque sorte).

Bien évidemment, tu feras des erreurs et parfois tu te surprendras toi-même.

Bref, un bon permaculteur (ou une bonne permacultrice), c’est un feignant qui ne loupe aucun bulletin météo (et c’est une bonne conclusion tu ne trouves pas ?).



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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