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La meilleure ville pour faire de la permaculture se trouve en Corrèze

La semaine dernière, je suis parti quelques jours en Corrèze pour voir des amis.

Je suis parti de Lyon, avec le van d’une amie.

Et tout comme l’année dernière, quand je suis parti chez Damien pour passer le CCP, j’ai eu un choc hydrique.

Non, je ne parle pas de sur-hydratation, mais de climat.

Je ne sais pas dans quel coin de la France (ou du monde) vous vivez, mais je peux vous dire que du côté de Lyon ça fait longtemps que nous n’avons pas vu la pluie, la vraie.

Les espaces verts sont jaunes, les arbres sèchent un par un et la terre se transforme en pierre.

Chaque année la sécheresse s’empire dans notre région…

La Corrèze, un climat exceptionnel

A mon arrivée, j’ai donc été surpris par une nature assez verdoyante !

Ce n’est pas qu’il fait moins chaud là-bas (c’est la même canicule que dans le Rhône, voire même pire)…, mais vous allez voir que c’est vraiment une histoire de quantité d’eau.

Petit rappel, une plante a besoin de ces 3 choses pour vivre :

  1. Du soleil (qu’elle capte par le dessus de ses feuilles)
  2. De l’oxygène (qu’elle capte par le dessous de ses feuilles)
  3. De l’eau (qu’elle capte par ses racines)

Ce sont les 3 fondamentaux de la vie. Quand il en manque un, la plupart des plantes meurent (et sur terre, on manque rarement de soleil ou d’oxygène… la plupart du temps, et de plus en plus à certains endroits, c’est l’eau qui fait défaut).

Une forêt a besoin d’au moins 500 mm de précipitations annuelles pour naître

En dessous de 500 mm, pas de forêt (la végétation reste à l’étape de steppe)..

..et pour info, en Corrèze la moyenne annuelle des précipitations se situe entre 900 et 1 000 mm.

Ce qui est bien assez pour entretenir la forêt !

Et c’est donc pour ça aussi que ça reste bien vert.


Puis je ne sais plus dans quel livre j’ai lu ça, mais apparemment la Corrèze serait la région de France qui ressemble le plus à un climat tropical !
Et si vous ne le saviez pas, le climat tropical c’est celui qui est le plus productif en matière végétale (entre 2 et 3 kg de matière végétale par m² et par année)


Et pour information (ça fait beaucoup d’informations là non ? 🤭), un climat tropical c’est une température stable entre 20 et 25°C tout au long de l’année et une moyenne de précipitations annuelle de 1900 mm.

On est donc loin du climat de la Corrèze, mais j’ai tout de même remarqué une chose qui confirme ça.

Le bananier se plaît bien en Corrèze !

Il y en a de partout ! (même à l’état sauvage).

Et j’ai remarqué que certains d’entre eux font même quelques bananes ! (surtout en ville)

Bref, si vous cherchez un semblant de climat tropical pour cultiver de la banane en France, allez en Corrèze !

Le chemin de la nature

Les lignes de désirs

Avez-vous déjà remarqué qu’il y a toujours pleins de petits chemins en forêt ?

Je ne parle pas des chemins principaux, mais des petits chemins de traverse.

Ce sont ceux qui sont un peu plus étroits et pas toujours faciles à emprunter.

Ce genre de petits chemins broussailleux dans lesquels il est impossible de circuler sans une machette à la main 😂


Des chemins comme ça, il y en a de partout dans la nature (même dans les forêts les moins fréquentées)

Ce sont généralement des passages d’animaux.

Ca peut aller du petit sentier qu’empruntent les sangliers pour se rendre à leurs plus beaux spots de boue..

.. jusqu’aux sentiers qu’empruntent les chevreuils pour se poster à leurs meilleurs points d’observations.

A force d’être pratiqués, ils sont défrichés et de plus en plus d’animaux peuvent les emprunter.

Parfois, ces chemins se croisent et s’entremêlent.

Parfois, un arbre ou un éboulement viennent à les modifier.


Et bien chez vous c’est pareil.

Que vous soyez dans un petit appartement avec un balcon ou dans une grande maison de campagne avec grand jardin, vous avez vos propres chemins naturels..

.. et il est bon de les repérer (quit à les baliser).

Mine de rien, ça permet de limiter votre empiétement sur le jardin et de laisser plus de place pour les zones les plus sauvages (pour rappel, ce sont les zones 4 et 5 en permaculture).

Sur un balcon (ou une terrasse), ça permet aussi d’optimiser considérablement vos surfaces de culture.

Comment j’ai gagné de l’espace en optimisant les lignes de désirs

Sur ma terrasse j’ai pu gagner de l’espace rien qu’en transformant un peu le chemin qui la traverse.

A la base, c’était une ligne droite et je lui ai fait faire un « S ».

Ca m’a permis de rajouter des pots de fleurs et de gagner de l’accès sur certaines zones.


Travailler sur les chemins dans votre design c’est optimiser vos déplacements et les rendre plus naturels.

C’est aussi un moyen d’élargir vos zones et/ou de rajouter des lieux sauvages ou des lieux de stockage par exemple.

C’est souvent en mettant les choses sur papier que vous découvrez les incohérences de vos chemins.

Ca vous permet de supprimer des étapes, de rajouter des chemins… de les séparer ou de les connecter…


Par exemple, pourquoi ne travailleriez-vous pas un peu sur votre chemin de compostage ?

Son point de départ principal, c’est la cuisine (la zone 0).

Ensuite, l’aire de compostage doit se trouver en zone 1 (ou 2 grand maximum).

Bon, si vous avez un lombricomposteur dans votre cuisine, le chemin est vite fait..

..mais rien ne vous empêche d’avoir une deuxième aire de compostage (comme un composteur collectif ou quelques pots de fleurs en lasagnes par exemple).


Bref, je vous laisse travailler là-dessus et n’oubliez pas ces 3 mots : optimiserconnecterséparer.

Le zonage en permaculture c’est aussi une histoire de fractales…

C’est quoi un fractale ?

Un fractale, c’est un motif qui se répète.

Les images parlent toujours d’elles-mêmes 👇

🎶🎶🎵🎶🎵🎵🎵🎶

Comme vous pouvez le voir, dans un fractale on peut zoomer à l’infini.
Et on y retrouve des motifs assez similaire encore et encore…


Et bien c’est sur cet aspect que j’aimerais vous éclairer au sujet du zonage en permaculture.

En quelques mots, il peut y avoir plusieurs zonages dans une seule zone.

Les fractales de la nature

Visualisez un arbre.

En général, il y a le tronc et quelques branches principales..

..et quand on zoom sur ses branches principales, on découvre des branches plus petites qui dessinent généralement le même motif que les branches principales.

Et plus on zoom sur les petites branches, plus ça s’avère être le même schéma.

Pareil pour les racines.

Pareil avec un éclair (vous jetterez un œil au prochain orage 😉).


Bon, avant de rentrer dans les détails, je vais rapidement faire un bref rappel sur ce qu’est le zonage en permaculture.

C’est quoi le zonage en permaculture ?

Votre environnement de permaculteur/permacultrice, (votre jardin en l’occurrence) est divisé en 5 zones.

La zone 1 c’est là où vous passez naturellement au quotidien.

La zone 2 dans laquelle vous vous rendez quotidiennement mais moins naturellement.. (en général, vous pouvez commencer à mettre un composteur dans cette zone par exemple.. mais chacun fait comme bon lui semble hein !).

La zone 3 et ainsi de suite jusqu’à la zone 5 où vous ne vous rendez jamais (c’est un espace laissé à la nature où vous pouvez envisager d’installer un hamac ou une chaise longue pour vous plonger dans de longues siestes semi-éveillées « en mode observation »).

Retenez juste que le zonage en permaculture ce sont les fréquences auxquelles vous vous rendez dans les différentes parties de votre jardin.

Le zonage de ma terrasse

Il peut y avoir plusieurs zones dans une zone.

Par exemple.

Sur ma terrasse (qui est de base ma zone 1), et bien il y a plusieurs zones.

Il y a des zones 5 (comme des pots de fleurs par exemple) où je n’interviens volontairement pas.

Il y a des zones 4 (comme des abris à insectes ou nichoirs) dans lesquelles je n’interviens qu’une ou deux fois par an, etc…


Et c’est ça la magie du truc..

.. la zone 1 c’est souvent une zone avec plusieurs zones..

..des nuances..

..des fractales.


Mais ne vous dispersez pas et rappelez-vous le principe de permaculture n°7 qui dit « partez des structures d’ensemble pour arriver aux détails » (donc si vous commencez tout juste, déterminez vos 5 grandes zones, puis les détails viendront…).

Avec le temps, vous vous rendrez compte que plus vous « montez » dans les zones, moins celles-ci seront en fractales (et ouais, en zone 5 il n’y a jamais de zone 1.. quoique le petit hamac au moment de la sieste quotidienne… bref, ici encore faites comme si c’était vrai 😁).

Conclusion

En permaculture urbaine la plupart des jardins (balcons, terrasses, etc…) représentent à eux seuls une zone 1 (à cause de leur petite taille).

Du coup, après avoir fait le constat que plusieurs zones sont présentes dans la zone 1 je peux affirmer haut et fort que n’importe qui peut faire de la permaculture.
Et ça c’est tout le message que j’essai de faire passer depuis ces dernières années !

Que vous viviez au fin fond du Larzac ou sur le toit d’un bâtiment à New-York, vous avez automatiquement une zone 1 (même si vous vivez dans un Van).

Découvrez votre zone 1 et les autres zones apparaîtront d’elles-mêmes.

Invitation à l’observation (principe de permaculture numéro 1)

Pour lire cet article, je vous invite d’abord à aller dans votre jardin…

Une fois que vous y êtes, regardez autour de vous.

Y-a-t-il ne serait-ce qu’une seule abeille ?

Non ?

Pourtant elles sont de sortie en ce moment.

Et si vous aviez une ou deux plantes mellifères, vous pourriez déjà en observer quelques-unes…

Pas de panique, vous n’êtes pas seul.

J’étais dans le même cas il y a de cela quelques années, sur la terrasse.

Pas UNE SEULE abeille avant le mois de mai !

C’est la raison pour laquelle j’ai commencé à réfléchir à des moyens d’attirer les abeilles le plus tôt possible (ou du moins au début du mois de mars au lieu d’attendre le mois de mai !).
Concrètement je cherchais des plantes mellifères précoces 😊

Pour attirer les abeilles, je sème à l’automne !

Ma solution a été de semer (à l’automne) des engrais verts dans mes pots de fleurs (de la phacélie et de la luzerne pour le coup).

Les engrais verts semés à l’automne sont une bonne chose pour vos pots de fleurs.

D’une ils décompactent et enrichissent votre sol grâce à leur système racinaire puissant et nutritif (pour rappel, les engrais verts sont des plantes de la famille des fabacées qui stockent de l’azote dans leurs racines…) et de deux, en les semant à l’automne, ils fleurissent tôt au printemps suivant (en théorie).

Bref, j’étais donc plein d’espoir mais les escargots se sont encore chargés de couper net toutes mes espérances (et la tige de mes jeunes pousses d’engrais verts en l’occurrence).
Si vous n’étiez pas au courant, j’ai une sorte de mini-village auto-suffisant d’escargots sur ma terrasse 🤣

Bref, il y en a de partout !

Mais, il y a tout de même de l’espoir dans mon malheur.

Et ouais, ouf que le cerveau humain est plus astucieux que celui de l’escargot.

J’avais prévu le coup.

J’avais semé quelques graines de ces engrais verts dans des godets que j’avais méticuleusement mis à l’abri des escargots dans la serre de la terrasse.
Ce qui leur a permis d’atteindre une taille assez conséquente pour être ensuite plantés sans risque de se faire dévorer par les escargots !

🧐

Mais mauvaise nouvelle.

Ca a loupé quand même.

Non pas à cause des escargots..

..le problème sur ma terrasse, c’est le manque de soleil.

La problématique de l’ombre sur le potager en ville

TOUT L’HIVER, elle est à l’ombre.

Il n’y a qu’à partir du mois d’avril où ça recommence à devenir raisonnablement bien ensoleillé…

Du coup, au début du printemps, tout a du mal à démarrer…
Ca + les escargots c’est la galère !

Bref, tout ça pour rien.

Pas de fleurs.

Pas d’abeilles.

Que des escargots 😅

Alors, j’ai finalement abandonné l’idée d’avoir des abeilles au printemps 😐


Et miracle !

L’année suivante elles ont débarqué dès le mois de mars !

Et vous voulez savoir pourquoi ?

Et bien tout simplement parce que je n’ai rien fait ^^

En fait, à la fin de la saison précédente je n’ai pas eu le temps de « nettoyer » mes pots de fleurs (j’ai eu la flemme si vous préférez).

Je n’ai pas coupé les plants de légumes que j’avais cultivés.

Je n’ai pas rajouté de paillage ou de culture pour l’hiver.

En fait, j’ai tout laissé tel quel jusqu’au mois de mai !

Et, oh surprise, au printemps j’ai eu 2-3 pissenlits sauvages dans mes pots de fleurs !

Parfait pour attirer les abeilles sur ma terrasse (et ouf que j’avais un abri à abeilles sauvages qui traînait, du coup elles y ont pondu 😃)

Observer puis agir (et non l’inverse)

La morale de l’histoire : l’observation (et la non-action) m’aurait fait gagner 2 ans !

Alors laissez-moi vous donner un conseil (c’est le but de ces mails en même temps).

Laissez faire la nature !

Exercice pour renouer avec les mauvaises herbes

Au début de l’année je vous avais déjà invité à l’observation.

Si si, souvenez-vous de l’exercice d’observation (les 5 couleurs, les 5 sons, etc…).

Et je vous avais invité à laisser la place à quelques « mauvaises » herbes dans vos pots de fleurs.

Et bien, si vous avez suivi mon conseil, vous devez certainement avoir quelques plantes sauvages aujourd’hui (et peut-être même quelques pissenlits si vous êtes chanceux…).

Ce que je vous invite à faire c’est d’en choisir une.

Si si, prenez une minute ou deux pour choisir celle qui vous parle le plus.

C’est fait ?

Maintenant, trouvez quelque chose pour lui faire une étiquette… lui donner un nom (personnellement j’utilise des morceaux de cagettes sur lesquels j’écris au crayon à papier).

Une fois que c’est bon, plantez cette étiquette (ou autre) à côté de la plante et faites-vous la promesse de ne pas la toucher pendant une année complète !

Il n’y a rien de plus enrichissant que d’observer une plante tout au long des 4 saisons !

Vous allez apprendre beaucoup de choses sur elle et, croyez-moi, vous ne l’oublierez jamais !

Conclusion

Voici un extrait tiré du livre « Permaculture – Principes et pistes d’action pour un mode de vie soutenable » de David Holmgren.

Si une observation attentive est synonyme d’idées nouvelles et de créativité, elle nous permet aussi de recouvrer nos aptitudes les plus fondamentales, que nous sommes semble-t-il en train de perdre au rythme effréné auquel la technologie trouve des solutions de remplacement. Ainsi, en observant le rythme auquel un bébé va à la selle et en prenant les devants pour le mettre au pot au bon moment, on peut faciliter et accélérer l’apprentissage de la propreté et s’épargner quantité d’efforts, d’eau et d’énergie.

David Holmgren

Le meilleur moyen de respecter ce principe de permaculture : capter et stocker l’énergie


Principe de permaculture 2 : Capter et stocker l’énergie

Principe numéro 2 des 12 principes de la permaculture selon David Holmgren, cofondateur de la permaculture.
Et oui, les 2 fondateurs de la permaculture n’utilisent pas les mêmes principes… mais je vous en reparlerai une prochaine fois..

Si vous débutez un potager en permaculture sur votre balcon, votre terrasse ou votre jardin, c’est certainement l’un des principes les plus difficiles à mettre en place.
Du moins c’est ce que vous vous imaginez, il y a des outils pour ça…

Il y a tellement de façons de capter et stocker l’énergie que vous avez peut-être du mal à décider par laquelle commencer ?

Ce que j’ai envie de répondre à ça, c’est qu’effectivement il y a une multitude de façons de capter et stocker l’énergie et, comme d’habitude, « ça dépend ».
Et n’oubliez pas de commencer petit 😉

Poser une éolienne, un panneau solaire ou un système de récupération des eaux pluviales font partie de ces solutions..

.. mais avant de vous dévoiler les solutions simples et concrètes qui sont autour de vous, voici mon point de vue sur le sujet.


Partir d’un contexte temporel

Déjà, ce principe de capter et stocker l’énergie s’applique toujours pour une situation et un contexte précis dans le temps.

Par exemple.

Quand il pleut, on capte l’eau.

Quand il y a du soleil, on capte l’énergie solaire.

Quand il y a du vent, on capte la force du vent.

Etc…

Impossible d’utiliser une éolienne un jour où il n’y a pas de vent. Pas vrai ?

Bref, à partir de ça, si vous voulez appliquer ce principe dans votre contexte, il suffit que vous passiez par une phase d’observation. Ok ?

Logique vous me direz.

Oui, logique mais par quoi commencer si vous partez de zéro et que vous n’avez pas envie de vous prendre la tête avec un système de récupération des eaux pluviales dès la première année ?

Et bien encore une fois, il y a tout un tas de façons simples et a portées tous.


L’énergie est là, sous vos pieds

En général, quand on pense à captation d’énergie, on lève la tête et on observe le vent, le soleil et la pluie.

Pourtant, juste sous vos pieds, il y a des dizaines et des dizaines de solutions à mettre en place.

Ne serait-ce que planter un arbre !
L’arbre capte et stocke de l’énergie du soleil, de l’eau, de l’oxygène, du carbone, etc…

Même le simple fait que vous fassiez pousser un plant de tomate à votre fenêtre c’est une façon de capter et stocker l’énergie (et imaginez l’impact environnemental si tous les habitants de votre ville le feraient !).

Mouais, concrètement votre plant de tomate transforme l’énergie solaire en quelques paires de tomates que vous pouvez déguster tout l’été…

C’est cool.

Mais il y a une chose que peu de gens font et qui est 10 à 100 fois plus rentable au niveau énergétique que de récolter des fruits pour leur propre consommation.

Cette chose c’est la récolte de graines.

Vous vous êtes déjà posé 5 minutes pour imaginer tout le potentiel énergétique d’une simple graine ?

Une simple graine de tomate peut donner, un an plus tard, plusieurs kilos de tomates.

C’est fou quand on y réfléchit.

Et pourtant, chaque année, vous ne le faites probablement pas.

Et si cette année vous vous y mettiez ?

Et si cette année vous captiez et stockiez l’énergie de la graine ?


Récolter les graines

Alors, avant tout, n’oubliez pas que la seule et unique condition pour récolter des graines qui donneront de nouveaux plants l’année suivante, c’est de le faire sur des plants non F1 (semences hybrides).

Récupérez et réutilisez uniquement des graines issues de plantes et semences reproductibles (renseignez-vous à l’achat)

Autre chose, la récolte de graine c’est un métier à part entière.

Vous ne pouvez pas vous improviser semencière du jour au lendemain.

Mais, il y a tout de même des plantes avec lesquelles c’est hyper simple !

Ce que je vous invite à faire cette année c’est de récolter vos premières graines de tomates et/ou de laitues.

Le but c’est que l’année prochaine vous n’ayez plus besoin d’acheter de graines (et même que vous ayez de quoi faire du troc de graines !)

Pour ça, gardez en tête ces 2 règles.

Règle numéro 1, choisissez les plus beaux spécimens.

En gros, la tomate où la laitue qui vous fait le plus saliver, ce sera votre « porte-graine ».

Règle numéro 2 (uniquement appliquée à la laitue dans ce cas-là), ne faites fleurir qu’une seule laitue à la fois.

Même si le risque de croisement entre les laitues est faible, il existe quand même.

Alors si vous voulez que les semences de vos laitues ressemblent à l’identique de celle de votre « porte-graine », ne laisser fleurir que votre laitue porte-graines.

Voilà tout.

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