À propos        Articles         Podcast
Design         Ressources offertes         Formations         Evenements         Prestations

Créer la ville de demain pour changer le monde (ou changer le monde pour créer la ville de demain ?)

Créer la ville de demain pour changer le monde (ou changer le monde pour créer la ville de demain ?)

Un plan pour la ville de demain ?

Imaginez à quoi ressemblerai la ville de demain si votre collectivité avait les bons outils et les bonnes méthodes entre les mains…

Imaginez à quoi ressemblerai vos dimanches si votre ville était plus verte, plus vivante et plus centrée sur le bien-être de ses habitants.

Imaginez des villes où, non seulement, le bien-être humain serait au centre, mais où l’on ferait aussi en sorte d’accueillir et nourrir les animaux.

Et imaginez que certains de ces animaux cohabitent avec vous. Qu’ils aient besoin de vous.

Imaginez un poulailler partagé où chaque habitant du quartier aurait la responsabilité, à un moment ou à un autre, de venir rentrer les poules en échange de quelques œufs…

Imaginez un jardin public où l’herbe ne serait plus entretenue par des machines, mais par des moutons.

Et si ?

Et si tous les espaces verts de votre ville étaient transformés en des terrains fertiles et comestibles ?

Et si on réhabilitait le métier de maraîcher, de pépiniériste et d’horticulteur au sein de votre ville ?

Et si tout le marc de café usagé des bars servait à réhabiliter des sous-sols oubliés en champignonnière ?

Et si on faisait plus de haies ?

Et si on faisait de grandes autoroutes végétales pour nos amis les animaux (avec des mares et des mini-forêts en guises d’aire de repos) ?

Et si je vous disais que tout ça existe déjà ?

Que ça se trouve dans notre inconscient et qu’il suffit de le révéler ?

En fait, il suffit juste de faire quelques pas en arrière pour se rendre compte que c’est comme ça que fonctionnaient nos villes, il y a quelques décennies..

.. à l’époque où le transport de marchandise coûtait cher…


Le pouvoir public peut créer la ville de demain !

Il suffit simplement qu’on lui donne les moyens techniques, humains et financiers.

Pour le moment, nous vivons encore dans l’ancien modèle.

Celui de l’hyper-centre-ville.

Là où les espaces verts sont sur-entretenu de sorte à ce qu’ils restent propres et esthétiques.

Avec de grandes étendues de gazon tondues à raz.

De grandes haies de sapins taillées au carré.

De grands trottoirs sans une seule herbe sauvage.

De grandes avenues minérales dépourvues d’arbres et où les températures montent en flèche en période estivale.

On ne peut pas leur en vouloir.

Après tout, ils font de la politique.

Et la politique, c’est l’art de plaire.

L’art de donner aux gens ce dont ils ont envie, ce qu’ils demandent.

Et si les gens veulent des villes propres, minérales et touristiques, alors la ville de demain sera propre, minérale et touristique…


Heureusement, les mentalités changent

Et oui.

De plus en plus de citoyens urbains votent écolo.

De plus en plus de jardins partagés, de composteurs et de projets d’agriculture urbaine voient le jour.

De plus en plus de tiers lieux et d’espaces partagés.

Et les politiques sont conscients de ça.

Ils savent qu’aujourd’hui, un discours politique sans la partie écolo/réchauffement climatique, est un discours qui perd des voix.

Beaucoup de voix.

Alors ils essaient de faire avancer le truc.

Ils redonnent de la place à la nature.

Ils laissent tout un tas de projet d’agriculture urbaine reprendre l’espace public..

..mais, il y a un hic.

Ce hic, c’est qu’ils ne sont pas prêt.

La plupart des fonctionnaires font partie de l’ancienne génération, l’ancienne mentalité.

Celle qui fait en sorte que les rues soient agréables, minérales et propres.

Celle qui voit les choses d’une certaine façon…

D’une façon linéaire…

Un exemple.

Imaginez qu’un collectif de quartier demande à la mairie de leur aménager un composteur collectif et qu’elle accepte.

Pensez-vous que ce composteur fasse partie d’un plan ?

Pensez-vous que son emplacement soit minutieusement choisi et en fonction du contexte ?

Pensez-vous qu’une partie des feuilles mortes ramassées à 2 coins de rue par les jardiniers municipaux finiront dans ce composteur ?

La réponse est claire : non…


Si la ville de demain est écologique, nous devons penser en systèmes

Le paradigme de la pensée linéaire (ou la pensée unique) règne sur le pouvoir public.

Chaque chose à sa place.

D’ailleurs, qu’est-ce qu’un fonctionnaire ?

C’est une personne qui travaille pour une ville (ou l’état) et qui a une seule et unique fonction.

Qu’est-ce qu’un service de la fonction publique ?

C’est un service qui a un seul et unique but (jusqu’à en oublier le bon sens).

Tout est pensé pour que chaque demande ait une seule et unique réponse.

Croiser les fonctions en reviendrait à déresponsabiliser les « responsables ».

Bon, je ne vais pas régler mon compte avec la fonction publique ici (haha, en tant qu’ex jardinier public, j’ai beaucoup de critiques à faire, croyez-moi !).


Mais vous l’aurez compris.

Nous devons trouver un nouveau modèle.

Un modèle qui s’inspire de la nature.

De l’écologie.

Et surtout, de la permaculture.

Un modèle où chaque élément à plusieurs fonctions et où chaque fonction est rempli par plusieurs éléments.

Et où les déchets des uns deviennent les ressources des autres.

C’est ça la pensée en système !

Et c’est de ce nouveau paradigme qu’a besoin la ville de demain.

Votre ville de demain.

C’est justement le but du nouveau projet dont je voulais vous parler.


Le projet : « la ville de demain »

Si vous me suivez depuis quelque temps, vous savez que ce n’est pas un partenariat, ni un placement de produit (sinon, je vous aurai averti).

Vous savez que c’est ce genre de sujet qui m’anime (ce qui est logique avoir travaillé près d’une quinzaine d’années en tant que jardinier public…).

Bref, si je vous parle de ça, c’est parce que j’ai eu un coup de cœur pour ce projet.

Des permaculteurs qui parlent des villes de demain ? C’était obligé que j’apporte mon soutien…

Bref.

Surtout que, pour une fois, le projet est loin d’être utopique.

En général, quand un permaculteur se met à imaginer la ville de demain, il imagine un modèle unique.

Une sorte de ville à répliquer.

Et lorsque l’on confronte ça à la réalité..

..et bien le concept reste vague..

..si on les écoutait, il faudrait tout casser et recommencer à zéro…


Mais cette fois-ci, Pascal Depienne (qui est à l’origine du projet), parle de solution systémique.

Et plus qu’une solution, c’est une méthode.

Une méthode qui est censée s’adapter à tous les contextes.

Et c’est exactement ce dont a besoin le pouvoir public.

Exactement ce dont ont besoin les nouveaux maires écolos !

Bon.

Pour le moment, le projet est encore au stade d’embryon.

(d’ailleurs, voici quelques informations et quelques images)


Alors ?

Convaincu ?

Alors oui, on parle toujours de la même chose :

+ de jardins partagés

+ de maraîchers urbains

+ d’agriculture urbaine

+ de moutons sur les surfaces engazonnés

+ de liens entre les citoyens, les collectivités, les propriétaires et les professionnels

Etc…


Ce qui nous mène aux mêmes conclusions :

+ de biodiversité

+ d’emplois

+ de plantes comestibles

+ de nourriture locale

+ d’îlots de fraîcheurs

Etc…


Mais la grande différence, c’est que ce projet a pour ambition d’aller plus loin.

Il a pour ambition d’apporter des méthodes concrètes pour nos politiques.

Des méthodes qui prennent en compte l’écosystème.

Qui mettent tout ça en synergie :

Chaque parcelle de terre doit être occupée

Ce n’est pas en ajoutant 2 ou 3 massifs de fleurs sauvages qu’on va changer le monde.

Il faut cultiver chaque parcelle avec le maximum de plantes comestibles et avec le maximum de gîtes pour la biodiversité.

Ici, il n’y a pas de limites.

Maraîchage, aquaponie, cultures hors-sol, élevage, etc…

La seule et unique condition, c’est d’utiliser le contexte.

Les déchets des uns sont les ressources des autres

En plus de faire en sorte que chaque espace vert respecte son contexte, on crée de la synergie !

Qu’est-ce que la synergie ?

C’est simple.

C’est diminuer les déchets.

Soit en les réutilisant sur place, soit en les réutilisant ailleurs..

..mais toujours en veillant à ce qu’il y est le moins de transport possible.

Il faut en finir avec la tonte de gazon brûlée ou compostée à plusieurs dizaines de kilomètres de la ville !

Il faut en finir avec le bois importé et les palettes de sacs de terreau ou de fumier !

« Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas »

Faciliter la circulation de la faune

Penser en synergies, en systèmes, c’est indispensable pour faciliter la circulation de l’eau et de la faune.

La ville de demain doit être modulé en fonction des trames écologiques (trames bleues, vertes, marrons et noires).

Nous devons reconnecter les différents milieux écologiques et faciliter les échanges.

Faciliter les échanges humains

S’il y a bien quelque chose à repenser en France, c’est l’administratif.

Lourd, long, compliqué.

Nous avons besoin d’outils pour mieux communiquer, mieux décider et agir rapidement.


Les politiques attendent notre feu vert

Encore une fois, j’ai travaillé une quinzaine d’années en temps que jardinier public.

Et s’il y a bien une chose que j’en retiens, c’est que le citoyen est roi.

Tout est fait pour que le citoyen soit content du maire qu’il a élu.

C’est la seule et unique priorité.

Alors, montrez votre intérêt !

Manifestez-vous après de votre mairie.

Et faites remonter ce message à vos politiques.

Ils ont besoin de moyens pour avancer.

Ils ont besoin de modèles à recopier, d’outils.

Je vous invite donc à partager massivement cet article à vos amis et sur les réseaux sociaux pour faire connaître ce projet..

..et si le cœur vous en dit, rendez-vous sur leur site pour en savoir +.

ville-demain-agriculture-permaculture-urbaine-pinterest


Et si vous avez des suggestions, il y a l’espace des commentaires juste en-dessous.

Comment la ville de Nantes crée des lieux vivants dans son espace urbain ?

De l’agriculture urbaine à Nantes ?

On entend de plus en plus parler d’agriculture urbaine, de jardins partagés, de potagers sur les toits, etc…

Et c’est une bonne nouvelle !

Mais la production alimentaire n’est que l’une des conséquences de la végétalisation de la ville…


Entre parenthèses, c’est une conséquence que la ville de Nantes a décidé d’intégrer dans ses espaces verts cette année.

Et oui, lors de ma petite virée dans le Nord Ouest de la France, j’ai été surpris de voir que la ville était littéralement en train d’intégrer du maraîchage (très inspiré de la permaculture) dans ses massifs d’espaces verts !

permaculture-nantes-potager-paysages-nourriciers
Ce ne sont pas moins de 50 potagers solidaires qui ont été dispatchés dans la ville de Nantes suite à la crise du covid !

Fini les fleurs surdimensionnées et dépourvues de pollen..

..la nouvelle mode à Nantes, c’est la permaculture urbaine !


Dans ces massifs, les récoltes sont en « libre-service » (en tout cas, je n’ai pas hésité à goûter la marchandise).

Et, en plus de ça, les agents des espaces verts (qui s’occupent de ces massifs), récoltent, pèsent et redistribuent les légumes à des associations caritatives.

Bref, c’est magique et merci à la ville de Nantes de montrer que c’est possible (un article pour tout comprendre ce qu’il se passe là-bas).

Ce qu’il manque dans la plupart des grandes villes de France ?

Ce sont des lieux vivants, des lieux de rencontre.

Personnellement, quand j’arrive dans une nouvelle ville, je suis friand de ce genre de lieux.

Vous savez, c’est un peu comme la place du village ou la place du marché.

Ce sont ces lieux où ne se rend pas d’un point A à un point B.

Mais ce sont plutôt des lieux où l’on pose l’ancre.

On n’est pas pressé.

On ne court pas.

On a le temps.

On prend le temps.

Repenser la ville pour favoriser l’interaction

Et ça peut paraître bête (pour rester poli), mais l’infrastructure d’une ville joue énormément sur ce point.

Regardez. Ce n’est pas sur les trottoirs, les passages piétons ou les lignes de tramway que vous allez le plus souvent trouver ce genre de lieux vivants non ?

C’est plus souvent au pied d’un arbre centenaire, au bord d’une mare à canard, près d’un petit massif de fleurs ou même sur un pas-de-porte aménagé avec quelques jardinières…

Ca peut paraître bête, mais je vous invite à le vérifier à votre prochaine virée en ville.

Regardez quels sont les endroits où les gens sont ancrés, immobiles, ils discutent…

Vous verrez, il y a souvent un bout de nature pas très loin… (ou un arrêt de bus 😂)


Notre monde a besoin de sortir un peu de cette société de consommation.

Les gens ont besoin de ralentir, de se rencontrer.

Certes, le changement doit se faire au niveau écologique. La permaculture urbaine, le zéro déchet, etc…

Mais pas que. La santé, l’éducation, etc.. sont aussi des points sur lesquels nous devons nous transformer.

Bref.

Et pour faire tout ça en même temps, nous devons sortir du modèle « communautaire » et faire diverger les idées.

Il y a pleins de gens intéressants ailleurs que dans la permaculture urbaine !

Il ne faut forcément pas partager les mêmes passions pour changer le monde.

Le plus important, ce sont les valeurs, la vision.

Et, croyez-le ou non, beaucoup de gens partagent les mêmes valeurs que celles de la permaculture.

Pleins de gens ont envie que ça change.


Le truc, c’est qu’on travaille chacun de notre côté depuis trop longtemps..

..et que ce n’est pas comme ça qu’on fera avancer le schmilblick.

Créer des lieux où l’on peut s’ancrer

Pour moi, l’un des moyens de faire diverger tout ça, c’est de créer des espaces de vie, des lieux d’ancrage en ville, à l’extérieur.

Et c’est, je pense, l’un des rôles de la permaculture urbaine, de l’agriculture urbaine ou de la végétalisation de la ville (appelez ça comme vous le voulez).

Pour rester dans le thème « permaculture/écologie », je pense qu’en donnant de la place à la nature en ville, on crée des interfaces (en permaculture, on appelle ça « les bordures »).

Les interfaces (ou les « bordures ») sont de lieux de rencontres entre plusieurs types de biodiversité.

Allez, un dernier exemple pour illustrer ça.

Imaginez que vous avez côte à côte une mare et un potager.

Et maintenant imaginez que vous mettez une petite haie (de petits fruits par exemple) entre eux.

Grâce à votre petite haie, la faune de la mare et celle du potager ont un lieu pour se « mélanger », se rencontrer.
Sans oublier que la haie a aussi sa propre faune !

Bref.


Je suis persuadé que créer des lieux de vie fait partir de notre rôle.

De votre rôle.

Alors, mes cher.es ami.es..

..enfilez vos bottes, plantez des arbres, jetez des bombes de graines et réappropriez-vous l’espace urbain !

Comment utiliser son bokashi quand on a que des arbustes et des plantes grasses ?

Du bokashi dans vos pots de fleurs ?

Aujourd’hui, je réponds à la question que m’a posé Mathieu :

« J’ai un balcon avec des plantes grasses et des arbustes. Comment exploiter au mieux mon bokashi qui se rempli très vite ? »

Merci Mathieu pour cette question. Ca fait longtemps que je voulais aborder le sujet du bokashi.
Presque 2 ans que j’en utilise un quand même

Qu’est-ce qu’un bokashi ?

Un bokashi est une sorte de sceau hermétique dans lequel on ajoute des épluchures de fruits et légumes dans le but de les composter.

Sauf que, comparé à un lombricomposteur ou un composteur classique, il y a 3 grandes différences.

1) Il n’y a pas de vers de terre

Au lieu d’ajouter de la matière sèche à chaque apport comme dans un composteur, on y ajoute un mélange de micro-organismes spécifiques qu’il faut acheter à part.

2) C’est du compostage hermétique (anaérobique)

Pour faire simple, il n’y a pas d’air dans un bokashi.

C’est la raison pour laquelle on utilise des micro-organismes spécifiques.

3) Un bokashi ne produit pas de terreau (contrairement au lombricompost ou au compost classique)

Pourquoi ?

Et bien tout simplement parce qu’il n’y a pas de vers de terre (pas de vers : pas de chocolat)

Du coup, on se retrouve avec un (riche) mélange bien gluant d’épluchures de fruits et légumes.

Et quand on habite en ville, dur dur de le réutiliser…

Comment utiliser son bokashi pour ses pots ?

Réutiliser le jus de bokashi

Comme dans un lombricomposteur, il est possible de récupérer le jus dans un bokashi.

C’est un puissant engrais naturel.

Et comme pour le jus de lombrics, il faut le diluer à 10 % (dans de l’eau de pluie de préférence).

Tes arbustes vont adorer ça et tes plantes grasses aussi (pour les plantes grasses, ne leur donne pas d’engrais pendant l’hiver.. elles n’apprécieront pas).

Et si tu cultives des plantes potagères, elles apprécieront tout autant !

Rempoter les plantes avec le bokashi

Mélangé avec un peu de terreau (ou une bonne lasagne bien mûre), il apportera tous les nutriments nécessaire à tes arbustes et ce, pendant plusieurs années !

Créer une super jardinière à boutures !

Les plantes grasses se bouturent bien.

Donc, tu peux essayer de faire une sorte de lasagne où tu prends en sandwich ton mélange bokashi dans une jardinière (3 couches : terreau – mélange bokashi – terreau).

Comme je te le disais, l’hiver approche..

.. et les plantes grasses n’ont pas faim..

.. attends le printemps pour tester cette super jardinière (et tiens-moi au courant du résultat) !

Du paillage pour tes arbustes.

Bien évidemment, c’est un peu du « gaspillage d’énergie » mais, tôt au tard, tes arbustes en profiteront… même l’hiver !

J’allais oublier.

Si tu as la possibilité de le faire, enterre ton mélange dans un jardin (chez des amis ou le jardin partagé de ta ville).

Et oui, à la base, c’est l’utilité qu’on donne principalement à un bokashi.

Il faut l’enterrer assez profond (environ à la profondeur d’une bêche) afin que les micro-organismes puissent survivre (sans air) et continuer à faire leur boulot.

Voilà tout pour mes conseils Mathieu.

Ah, dernier des derniers conseils.

Si tu as accès à un composteur ou un lombricomposteur, tu peux en mettre à l’intérieur (en gardant en tête que ce n’est pas la meilleure des solutions).


Voilà tout.

Pour finir, j’ai une question pour vous qui me lisez.

Pratiquez-vous le compostage bokashi ?

Si oui, je serais curieux de savoir ce que vous en faites ?

Dites-le moi en commentaire 😉

PS : mon bokashi.

Un petit potager dans un jardin de banlieue parisienne…

Bonjour, j’ai un petit potager dans un jardin de banlieue parisienne. La partie réservée aux légumes est d’environ 30 m². Lorsque les gastéropodes épargnent les cultures, j’arrive sans problème à faire pousser des tomates, courges et courgettes (à condition de les polliniser à la main…) ainsi que des haricots, pois, blettes, salades et choux. Par contre je n’ai jamais réussi à faire pousser de légumes racines, ni de poireaux qui restent de la grosseur d’un stylo. Pourtant mon sol n’est pas lourd, je ne sais pas comment faire… Mon jardin n’a connu aucun traitement depuis 14 ans que j’y suis, je recycle tous mes déchets végétaux. Le potager a été recouvert des feuilles de 3 gros tilleuls cet hiver… Bref normalement les conditions sont favorables. Si tu as une idée, merci pour ton aide ! Et dans tous les cas, merci pour tes articles /mails.
Anonyme.

Tout d’abord, félicitation pour l’apport de feuilles de tilleul.


Non seulement parce que c’est difficile de trouver de la matière organique en milieu urbain, mais aussi parce que le tilleul fait un très bon paillage (il se décompose beaucoup plus rapidement que la plupart des autres feuillages et en plus il est très productif et mellifère).

D’ailleurs, en parlant d’abeilles, pourquoi ne pas en héberger quelques-unes ?

Elles ne sont pas dangereuses et ça t’éviterait de polliniser tes cucurbitacées à la main.

Pas la peine de te transformer en apiculteur (ou apicultrice ?).

Juste quelques abris à abeilles solitaires orientés vers le soleil et ça se débrouille tout seul !

Les ratés de légumes racines

Je vais avoir du mal à te répondre avec si peu de précisions.

Ca peut venir de plein de facteurs comme l’exposition ou de la façon dont tu prépares ton sol par exemple.

Mais apparemment le problème ne vient pas de là vu que tu recycles tout des déchets organiques sur place et depuis de nombreuses années (ce qui doit rendre ton sol très meuble).

Peut-être que tu pailles trop.

Les semis directs de légumes racines ont généralement du mal à passer au travers des paillages épais.

Le problème peut aussi venir des gastéropodes qui sont assez présents à ce que je vois.

Il y a aussi les fourmis !

Je ne sais pas si tu en as mais sache qu’elles peuvent te chaparder tes graines… (les campagnols aussi).


Bref, j’ai tout de même 2 conseils.

Tu peux essayer de faire pré-germer tes graines dans l’eau quelques heures ou quelques jours avant de les semer.

Sinon (et c’est ce que je fais), c’est de tout semer en godet avant de mettre en pleine terre.


Pour ce qui est des poireaux je ne suis pas un grand connaisseur..

..en fait, c’est la première année que je réussis le semis et pour le moment j’en suis au stade du repiquage.

Tout ce que je sais c’est que je les ai semé à la volée dans un godet de 10.

Il faut bien enterrer la graine (au moins 1 centimètre) et lorsque tu les repiques en pleine terre, il faut leur faire une coupe assez radicale au niveau du feuillage et des racines.


Voilà.


En tout cas j’espère t’avoir aidé.

Pin It on Pinterest