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Un herbier numérique pour les gouverner toutes…


Qu’est-ce que ça changerait pour vous si vous étiez capable d’apprendre 10 fois plus de plantes en 10 fois moins de temps sans avoir à fabriquer d’herbier ?




La compétence numéro un quand on s’intéresse un minimum au jardinage et à la nature, c’est la reconnaissance végétale.


La reconnaissance végétale, qu’est-ce que c’est ?


C’est le fait de se balader dans la nature et d’être capable de reconnaître plusieurs plantes, d’en parler et parfois même d’en déguster quelques-unes.


Et quand je parle de reconnaître une plante, je parle d’être sûr à 100 %.


Si, comme moi, vous comptez apprendre les plantes pour faire de la cuisine sauvage, sachez que certaines plantes comestibles ont des cousines toxiques qui leur ressemblent comme 2 gouttes d’eau.


Un exemple : la carotte sauvage. Si vous n’apprenez pas à la différencier de la ciguë, je ne donne pas cher de votre peau !



Mais je ne vais pas vous faire un cours de botanique ici.


C’est un sujet vaste dans lequel on peut vite se perdre.


Exemple.


Vous savez combien on compte d’espèces végétales dans le monde ?


+ de 400 000.


Et vous savez combien on en découvre en plus chaque année ?


2 000.


Sans vous parler du nombre de bouquins qu’il existe sur les plantes !


Plantes sauvages et comestibles, plantes maraîchères, plantes de bords de chemins, plantes de hautes montagnes, plantes méditerranéennes, etc…


De quoi y passer des années et toutes vos économies.



Pourquoi je vous dis ça ?


Parce que je suis passé par là.


J’ai épluché un tas de bouquin, fait un tas de balade botanique en compagnie d’experts..


..mais je n’avais pas l’impression de progresser d’un poil.


Et lorsque j’arrivais à me souvenir (et à reconnaître) ne serait-ce qu’une plante de plus, je considérais ça comme un miracle !


Sans parler du fait que j’avais toujours peur de faire mes propres tisanes ou mes propres recettes parce que je n’étais jamais sûr des plantes que je découvrais…



Et puis j’en ai eu assez.


Je me suis dit qu’il fallait que je trouve une solution pour enfin reconnaître ces plantes.


Alors, j’ai décidé de prendre le problème à la racine..


.. et j’ai cherché des méthodes d’apprentissage.


J’ai scruté les plus grands livres de botanique dans les plus grandes bibliothèques universitaires de France (si si, pour de vrai !).


J’ai demandé conseils à des herboristes et des botanistes.


Mais rien.


Aucune méthode d’apprentissage n’existe pour apprendre à reconnaître les plantes, dans la vraie vie.


Le seul moyen, c’est d’éplucher indéfiniment les livres et les herbiers.




Puis, je me suis dit qu’il fallait que j’aille à la base du problème..


.. et je me suis intéressé aux méthodes d’apprentissage en règle générale. Et là, j’ai commencé à découvrir des trucs intéressants.


Ces dernières années, on a fait beaucoup de progrès là-dessus. Notamment grâce aux neurosciences.


Petit à petit et à force de tester, j’ai créé une méthode qui fonctionne et qui m’a donné confiance en ma capacité à reconnaître les plantes.


Au lieu d’apprendre toutes les plantes du pays, une par une..


..je me suis dit que j’allais commencer par la plante sauvage qui pousse actuellement dans mon pot de fleurs.


Au lieu de parcourir toutes les montagnes de la vallée avec le plus grand herboriste de la région..


..je me suis dit que j’allais apprendre à reconnaître la plante sauvage la plus courante qui poussait au coin de ma rue.


Vous ne trouvez pas que c’est une approche bien plus autonome et naturelle que de scruter des bouquins toute la journée ?


Partir de soi, de son environnement.



L’herbier numérique


Imaginez.


Vous êtes face à cette plante inconnue.


Vous dégainez votre smartphone.


Vous lancez votre appareil photo.


Vous faites quelques clichés pour découvrir son nom.


Ensuite, vous mettez tout ça dans votre herbier numérique et c’est fini.


Il ne vous reste plus rien à faire.


Juste quelques minutes de révisions quotidiennes.


C’est comme si vous aviez entré la plante directement dans votre cerveau !



Je vous préviens tout de suite.


L’herbier numérique n’est pas fait pour vous si vous aimez les herbiers et les choses bien faites.


Cette méthode est pour ceux qui n’ont justement pas envie de passer des heures à répertorier des plantes.


C’est fait pour vous si la seule chose qui vous importe, c’est d’apprendre à reconnaître les plantes, un point c’est tout.


Pareil, si vous souhaitez devenir botaniste ou herboriste, ce n’est pas pour vous (dans ce cas je vous invite à suivre une vraie formation certifiante !).


Le seul et unique but de cette méthode, c’est d’apprendre à reconnaître quasi automatiquement les plantes que vous côtoyez le plus souvent.


Pour être franc, vous pourrez aller un peu plus loin que de simplement apprendre à les reconnaître 😉, mais ça, je vous laisse le découvrir dans le programme « Herbier numérique ».



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Températures de germination et années de conservation des graines du potager


Rien ne germe dans un sol où la température en inférieur à 5°C..


..au-delà, voici ce qu’il peut se passer :

PLANTETEMPERATURE DE GERMINATIONANNEES DE CONSERVATION
Arroche56
Artichaut217
Asperge165
Aubergine206
Basilic178
Blette104
Betterave104
Brocoli214
Carotte103
Céleri137
Céleri rave138
Chicorée187
Choux75
Chou chinois75
Chou de Bruxelles75
Chou-fleurs75
Chou pommé75
Chou-rave75
Ciboulette163
Concombre1510
Courge1810
Courgette186
Cresson184
Epinard135
Fenouil124
Fève86
Haricot164
Laitue53
Mâche153
Maïs162
Melon155
Mesclun5/
Navet75
Oignon102
Panais203
Persil152
Physalis158
Piment173
Poireau123
Pois83
Poivron173
Pomme de terre151
Radis135
Roquette204
Tétragone154
Tomate155
Tournesol137
Ces chiffres sont un mélange entre mon expérience personnelle et des informations issues de sources relativement faibles



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Pourquoi ne pas arroser ses pots de fleurs quand il fait soleil ?


Au travers de cet article, je répond à une question de François posée dans cet article au sujet de l’arrosage en temps de pluie…


Sa question est la suivante :


« À part l’évaporation, quelle est la raison pour laquelle il est contre-productif d’arroser quand il y a du soleil ?
merci »


Alors il y a plusieurs points que j’aimerais développer par rapport à votre question et je vais essayer d’être pédagogue tout en allant à l’essentiel.


L’inconvénient principal de l’arrosage en plein soleil..


..c’est le risque de cramer vos plantes !


Lorsque vous arrosez vos plantes, il y a généralement de l’eau qui va se déposer sur les feuilles.


En plein soleil, cette eau va provoquer un « effet loupe ».


Ce qui peut provoquer des brûlures sur vos plantes.


Au fur et à mesure du temps, ces brûlures deviennent fatales pour vos plantes car elles court-circuitent leur fonctionnement (blocage de la photosynthèse, de la circulation de la sève, etc…).


Mais ce n’est pas tout, il y a un autre problème quand on arrose en plein soleil.


Ce problème, c’est le lessivage.


Quand je parle de lessivage, je parle de perte de nutriments et de minéraux qui sont présents dans le sol et qui se dissoudent dans l’eau d’arrosage.


(on reviendra plus tard sur cette histoire de dissolution)


Ce que j’aimerais pointer du doigt ici, c’est l’incapacité de la plante à boire quand il fait soleil..


..et plus précisément quand il fait chaud.


Ne me demandez pas pourquoi, mais j’ai remarqué que quand il fait chaud, les plantes sont presque incapables de boire.


Elles rentrent dans une sorte de méditation transcendantale et attendent généralement que les températures baissent (la nuit) pour mettre en marche leurs racines.


C’est la raison pour laquelle, en été, il est conseillé d’arroser le matin ou la nuit.


Ce sont à ces moments-là qu’elles ont le plus de facilité à absorber de l’eau et qu’il y a beaucoup moins d’évaporation (ça doit aussi être lié à la température de la terre qui doit jouer sur le fonctionnement des racines).


MISE À JOUR : Tout ça n’est que mon ressenti après des années d’observation.


Quand bien même, lorsqu’une plante se trouve toute flétrie en plein soleil à 35°C dans un terreau complètement sec, un bon coup d’arrosage peut lui sauver la vie !



Autre chose sur laquelle j’aimerais revenir par rapport à l’arrosage en pot de fleurs :


La qualité de la terre.


Le problème avec les jardins en pots c’est l’utilisation de terreau.


Le terreau, ce n’est pas de la terre.


C’est de l’assemblage de matières organiques (tourbe, compost, etc…).


Ce mélange est beaucoup plus sensible au lessivage que la terre (la terre est le résultat de la décomposition des matières organiques de la vie du sol).


C’est la raison pour laquelle je vous conseille de faire attention à vos arrosages.


Des excès d’arrosages (que ce soit au soleil ou pas) peuvent rapidement entraîner le lessivage des nutriments et des minéraux de votre terreau.


Ce qui le rend plus rapidement obsolète et vide de nutriments.


C’est la raison pour laquelle les terreaux ne sont plus aussi efficaces dès la deuxième année.



Et pour en finir sur les conseils d’arrosages..


..les eaux stagnantes dans les soucoupes de vos pots de fleurs accélèrent encore ce phénomène de lessivage (que l’on parle maintenant de terreau ou de terre vivante).

Je ne vais pas entrer dans les détails ici, mais il faut savoir qu’une terre change de structure lorsqu’elle baigne dans l’eau plusieurs semaines voir plusieurs mois (comme c’est le cas en hiver sur les balcons).


Ce changement de structure va transformer les nutriments en minéraux et les rendre ainsi obsolètes et lessivables (voire « évaporables »).


Donc, attention aussi aux excès d’eau !


Voilà, j’espère avoir répondu à votre question François.


Je vous invite à réagir de nouveau dans les commentaires !



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Le secret des maraîchers pour avoir des légumes toute l’année : le semis hebdomadaire


Les réseaux sociaux, c’est comme la cigarette : addictif et mauvais pour la santé.


Je les ai tous désinstallés de mon téléphone depuis quelques années (ça fait un bien fou, vous devriez essayer).


Le problème, c’est que j’en ai besoin pour faire connaître Le potager minimaliste et pour guider les jeunes permaculteurs sur la voie de la connaissance et de la sagesse.


Alors, j’y fais un tour de temps en temps.


Dimanche dernier j’ai même fait un live sur Instagram !


Bref.


Le sujet de ce mail, il m’a été inspiré par un post Facebook auquel j’ai répondu.


C’était le post d’Alexandra.


Elle demandait des conseils pour planifier ses semis.


Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que moi et la planification des semis, c’est une looongue histoire !


Alors, ni une ni deux, j’ai dégainé mon meilleur conseil argumenté : « il vaut mieux planifier ses semis à la semaine plutôt qu’au mois ».


Tout ça, bien évidemment accompagné d’un lien argumenté vers mon article sur le sujet.


Et voici une réponse auquel j’ai eu le droit de la part de notre fameux troll :

semis-hebdomadaire-maraichage


Oui.


On peut suivre son instinct pour déterminer quel va être le moment idéal pour faire ses semis.


Oui.


On peut jardiner avec la lune et avec les étoiles pourquoi pas.


Oui.


Moi aussi il m’a fallu 5 bonnes minutes pour comprendre son message.


😅


Dans son message, il me semble que cette personne a confondu les semis précoces et sous serre avec les semis de printemps directement dehors…


Bref, on va faire comme s’il avait bien compris.


.
Premièrement, quand notre objectif c’est de faire tous ses semis soi-même et ne plus dépendre des jardineries, il faut bien s’organiser à un moment donné.


Quand on veut faire plusieurs dizaines de semis et être capable d’en donner à ses voisins ou d’alimenter un jardin partagé, il faut avoir un plan.



Dans ce mail, je vais vous donner ma méthode pour trouver à la semaine près VOTRE moment idéal pour semer chaque espèce de plantes que vous cultivez.


Si vous voulez avoir des plantes bien diversifiées, bien robustes et bien développées pour les plantations de mai, vous devez déterminer le moment idéal de vos semis.



Pour chaque plante, il y a 5 conditions à respecter et sur lesquelles on peut avoir une influence (sauf une) afin qu’une graine germe et que le plant se développe bien :


1. La richesse du terreau


2. L’absence de parasite dans le terreau (ou le compost)


3. L’humidité du terreau


4. La température environnante


5. L’ensoleillement


Pour l’ensoleillement, il y a 2 variables : L’intensité et la durée.


On peut réussir à avoir un impact sur ces 2 variables en plaçant les semis et les plants aux bons endroits de la maison ou de la serre.


Par contre, la chose sur laquelle nous n’avons pas le contrôle c’est la longueur des cycles jours/nuits car cela dépend de la position de la terre par rapport au soleil (on peut utiliser des lampes de croissances pour déjouer ça).


Autre chose, le cycle jour/nuit a une grande influence sur le bon développement d’une plante, notamment sur la production des différents phytohormones produit en journée (substances chimiques nécessaires à la germination de la graine et à la croissance des tiges, des feuilles, des racines, des fleurs et des fruits).


En gros, plus il fait jour longtemps, plus la graine et le jeune plant produisent de phytohormones et plus ils vont pouvoir germer et se développer.


(oui je sais, je fais le scientifique mais continuer la lecture, vous allez comprendre où je veux en venir)



A la fin de l’hiver et au début du printemps, c’est la période où la durée des journées commence à se rallonger assez rapidement.


C’est la raison pour laquelle tout se joue à cette période pour les semis d’intérieur et sous serre.


Si on sème trop tôt, la plante ne germe pas.


Parfois elle germe, mais les journées ne sont pas assez longues pour assurer un bon développement et elle fane.


Par contre, si on sème au bon moment, elle germe et se développe correctement.


C’est l’une des raisons pour laquelle il y a une date idéale d’un semis pour chaque plante quasiment à la semaine près.


Le mieux, c’est de commencer à semer un peu tard la première année où vous faites vos semis.


Ensuite, chaque année vous essayez de semer une partie de vos graines une semaine plus tôt pour voir si ça convient jusqu’au moment où vous trouver la bonne date à la semaine près.


Attention !


Le but n’est pas non plus de trouver la date la plus précoce.


Il faut aussi prendre en compte le temps de développement idéal de la plante jusqu’au moment où elle est prête à être planté en pleine terre (c’est le moment avant qu’elle ne se sente trop à l’étroit dans d’un godet) et faire correspondre cette période avec vos saints de glace.


Vous me suivez ?


(n’hésitez pas à relire ce passage plusieurs fois, c’est un concept primordial)



Quand vous maitrisez ça, vous êtes capable d’étalonner vos cultures sur l’année entière sans avoir à passer vos après-midi à tout planifier.


Chaque semaine ou toutes les 2 semaines, vous n’aurez plus qu’à prévoir une petite heure pour déballer votre petit atelier de semis sur votre terrasse.


Même pour un simple petit balcon c’est primordial !


Le but, c’est de devenir autonome en graines et en plants pour créer un jardin forêt en pots.


De devenir un véritable producteur de végétaux sur son balcon 🙂



Si vous avez envie d’aller plus loin, je réouvre les portes de mon coaching pour vous transmettre ma méthode du « Calendrier SEMIS automatique« .


C’est un calendrier dans lequel vous allez pouvoir ajouter toutes vos plantes et déterminer à la semaine près la date de semis idéale selon votre contexte.


J’ai mis plusieurs années à confectionner ce calendrier.


Aujourd’hui, il est arrivé à maturité et c’est le moment pour moi de le transmettre.


Si ça vous dit d’en savoir plus, je vous laisse zyeuter la page de présentation



PS : Il n’y aura pas de place pour tout le monde, j’ai pas mal de boulot en ce moment.


PPS : de rien.






Fabrice.




👉 Ceci est un extrait du cours par e-mail.
Pour vous inscrire, c’est gratuit et c’est par ici

Baptiste Morizot – exercice de curiosité de l’école de la forêt


En ce moment, ça caille un peu comme on dit.


Je suis persuadé que vous êtes bien plus motivé pour aller boire un chocolat chaud en ville que pour aller vous balader, seul, en pleine nature.


Non ?


Je le savais 🙂



Pourtant, comme je vous le disais dans le dernier mail, la marche est thérapeutique.


Il n’y a pas plus revigorant pour le corps, le cœur et l’esprit, que d’aller découvrir de nouvelles contrées.


La marche est le meilleur moyen pour vous reconnecter à la nature et à votre moi profond.



Dans ce mail, je vais vous donner un exercice qui va vous donner envie d’aller découvrir ce qui se cache dans la forêt..


..et peut-être même d’aller y pister quelques animaux.



S’enforester.


Se délester.


C’est ce que Baptiste Morizot, pisteur animal et philosophe, pratique régulièrement dans les forêts du Vercors.


C’est au travers de la marche en forêt qu’il aiguise ses sens et éveille son esprit.


Selon lui, nous n’avons pas un problème climatique..


..mais un problème sur notre rapport à la nature.


C’est notre égard envers elle qui est le cœur du problème.


La façon dont nous la percevons…


Pour aiguiser nos égards envers la nature, nous devons réapprendre à l’observer.


La ressentir.


La comprendre.


Pour enfin y retrouver notre véritable place.


Pas une place de parasite, mais pour entrer en symbiose avec elle…



Aujourd’hui, c’est un exercice de curiosité que je vous propose.


Un exercice inspiré, selon Baptiste Morizot, de l’école de la forêt.


Cet exercice s’appelle « l’exercice de curiosité« .


(d’ailleurs, c’est un exercice que vous pouvez garder de côté pour l’élaboration de votre design en permaculture..


..Il correspond parfaitement au principe n°1 de permaculture selon David Holmgren : Observer et interagir)



La première étape de cet exercice va être de trouver une forêt.


Si vous êtes à la campagne, ça ne va pas être difficile.


En ville, ça se complique un peu.


Mais pas tant que ça.


Dans chaque ville, il y a au moins un grand parc ou une forêt.


(et oui, il va falloir marcher un peu, mais courage !)


C’est parfait pour cet exercice.


Si vous avez l’esprit un peu plus aventureux, vous pouvez vous rendre dans un ENS (Espace Naturel Sensible).


(pour trouver un ENS, tapez « carte espace naturel sensible + le nom de votre département)



Bref.


Le jour de votre balade, prenez ce mail et de quoi noter.



Vous y êtes ?


C’est simple.


Il suffit de trouver n’importe quel vivant sous vos yeux.


Que ce soit une souche d’arbre, un arbre ou un tas de feuilles.


Le but du jeu va être de trouver 25 questions à se poser à son sujet.


Pas besoin de répondre à ces questions !


Il suffit simplement de trouver 25 questions.


Allez-y…


Vous allez voir, ça va très vite pour trouver des questions !


(je suis curieux de savoir quelles questions vous avez trouvé, n’hésitez pas à me les partager en répondant à ce mail 🙂 )



Vous savez quoi ?


Je sais que vous êtes déjà en train de procrastiner.


Que vous n’avez pas du tout attendu d’être en forêt pour lire la suite de ce mail.


Pas vrai ?


La flemme de sortir en plein hiver.


Alors, écoutez-moi.


Là, ici et maintenant, quel que soit le lieu où vous vous trouvez, choisissez n’importe quel vivant autour de vous.



Oui, maintenant.


Allez-y, levez les yeux !



C’est fait ?


Non ?


Que ce soit dans votre salon, la salle d’attente de votre praticien ou votre bureau, levez les yeux et trouver quelque chose de vivant !



C’est bon ?


Voilààà !



Maintenant, appuyez sur « répondre à ce mail ».


C’est bon ?



Ok.



Notez les 25 questions que vous pouvez trouver sur ce vivant…



C’est bon ?


….


Une fois que vous les avez, cliquez sur envoyer.


J’ai hâte d’avoir vos retours 🙂



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Témoignage : la nature en ville (et plus particulièrement en pots de fleurs) m’a sorti du burn-out


Quand on entend parler de burn-out, on imagine une personne stressée et à bout de nerfs.


On imagine une personne, enfermé chez elle, qui déprime et qui n’a plus le goût de faire quoi que ce soit.


On imagine une personne isolée et qui se plaint d’avoir une vie de m….


Et pourtant.


Ce que j’ai vécu n’a rien de similaire à tout ça.


Ce que j’ai vécu, j’appelle ça un burn-out physique.


C’était fin 2017.


Je ne vais pas revenir en détail sur les raisons de ce burn-out, ni sur les problèmes de santé que j’ai eus (et qui sont encore bien présent à l’heure où j’écris ces lignes).


Non.


Dans ce mail, je vais vous partager la raison pour laquelle, pour moi, ce burn-out est la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie.


Et je vais aussi vous donner des clés pour vous reprendre en main dès maintenant et éviter d’en arriver à subir ce que j’ai subi.



Lorsque j’ai eu ce burn-out, en octobre 2017, j’ai mis seulement quelques jours pour prendre les choses en mains.


Les problèmes de santé que j’ai eus, m’ont vite fait comprendre que j’allais avoir besoin de beaucoup de temps pour m’en sortir (et je ne me suis pas trompé).


Les médecins généralistes et spécialistes ne m’ont aidé en rien.


Les médecines alternatives non plus.


Les bâtons de sauge des chamanes non plus.


La seule personne qui m’a aidé à m’en « sortir », c’est MOI.


C’est parce que j’ai décidé de prendre ma santé en main.


Parce que j’ai décidé d’écouter la petite voix que j’avais fait taire pendant de longues années.



Et c’est grâce à ce burn-out, que le blog du potager minimaliste est né.


J’ai donc passé de longues heures à apprendre à créer un site internet.


De longues heures à écrire des articles de blog.


A écrire des posts sur les réseaux sociaux.


A jardiner sur ma terrasse.


A me balader dans la nature.


A traîner dans TOUTES les bibliothèques de ma région.


A lire un tas de livres sur la permaculture, la notion de sol vivant, la faune, la flore, etc…


A méditer.


A passer du temps dans la nature, seul.


A partir à l’autre bout de la France pour passer mon diplôme de permaculture chez celui qui m’a le plus inspiré.


Sans parler des boulangeries et des terrasses de café dans lesquelles j’ai squatté pour vous écrire des articles et des mails.


Des innombrables conférences auxquelles j’ai participé pour comprendre et garder fois en la nature et ses vertus.



Parfois, je me demande pourquoi je fais et j’ai fait tout ça..


..puis je me souviens de tous ces moments où je l’ai ressenti au plus profond de moi.


Des moments comme le jour où j’ai mangé mes premières tomates cerises issues de mes cultures en lasagne en pots de fleurs.


Où j’ai mangé mon premier melon de la terrasse.


Où j’ai vu le premier oiseau sautiller sur ma terrasse.


Le premier papillon.


Mais aussi les instants mystiques que j’ai vécus sur la terrasse, dans la forêt ou en découvrant des dizaines et des dizaines de jardins partagés à travers la France.


Des instants mystiques où j’ai pu observer un simple tournesol sur un balcon du centre-ville d’une petite ville des Landes…



Des exemples comme ça, j’en ai des dizaines et des dizaines..


..et ils me touchent au fin fond de mon cœur.


C’est comme ça.


Ca ne s’explique pas.


Je peux dire que la nature m’a soigné.


Et plus particulièrement la nature en ville.


Pour moi, c’est LA solution à quasiment tous les maux de la ville.


C’est LA porte de secours si VOUS vous sentez déconnecté.


Déconnecté de la nature.


Déconnecté de vous-même.


Déconnecté de vos émotions.



Si vous a avez l’impression d’être dans un tunnel sans fin depuis plusieurs années.


D’être dans une routine métro, boulot, dodo qui ne vous satisfait pas.


Une routine qui est, tout simplement, en train de vous vider de votre énergie.



Les obligations personnelles.


La pression au travail…


Vous n’avez plus le temps de prendre soin de vous.


De faire une activité qui vous plaît.


Qui vous nourrit.



Si vous vous êtes inscrit à mes mails, ce n’est pas pour rien.


Vous aimez la nature.


Vous aimez la façon dont j’en parle.


Le respect et les égards que j’ai envers elle.


Vous aussi, la nature vous parle.


Elle vous donne ces moments mystiques.


Vous fait ressentir des émotions sans dire un mot ou sans faire un geste..


..juste parce qu’elle est là.


Le simple fait d’observer un balcon ou un jardin de verdure vous redonne la foi.


Une simple balade dans le parc vous rappelle qui vous êtes et quels sont vos rêves.




Lorsque mon burn-out s’est présenté en octobre 2017, je n’ai rien vu venir.


Il m’a pris, comme ça, sans raison.


Il m’a dit qu’il n’y aurait plus de retour en arrière.


Que c’était comme ça maintenant.


Qu’il fallait vivre avec.


Comme je vous le disais, c’est la pire chose qu’il me soit arrivé et en même temps, c’est la meilleure chose.


Mais si je pouvais revenir en arrière pour me faire passer un petit message et éviter d’en arriver là, je le ferais.


Pour me dire : Fab, écoute-toi. Fais ce qui te parle. Fais ce que tu aimes…



Comme vous l’aurez compris, il n’y a pas de leçon cette semaine.


Juste un simple message, écrit avec le cœur.


Un message qui part dans tous les sens.


Un message incomplet.


Un message à lire avec le cœur et non avec la tête.



Bref, si vous êtes encore en train de me lire, c’est que vous avez certainement besoin de vous reconnecter à votre cœur, votre corps et votre esprit.


A mettre un peu de verdure dans votre vie avant qu’il ne soit trop tard…


Et c’est justement pour ça que j’ai mis en place les conseils en ligne.



Sur ce, bon dimanche et à la semaine prochaine.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

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