À propos        Articles         Podcasts
Design de jardin         Agenda offert         Formations

Je suis toujours en vie ! (et j’ai quelques surprises pour vous)


Et oui.


Ca fait depuis le mois de décembre que je ne suis plus apparu dans votre boîte mail !


Alors avant tout, je tiens à passer un petit message et à faire une grosse bise à tous les nouveaux inscrits.


D’ailleurs, il est fort possible que vous ne vous souvenez même plus pourquoi vous êtes inscrit à ces mails..


..alors, laissez-moi rapidement vous rafraîchir la mémoire.


Je suis Fabrice du blog lepotagerminimaliste.fr et si vous vous êtes inscrit ici, c’est pour recevoir un cours de permaculture (qui est actuellement en stand by).


Durant toute l’année 2020, j’ai envoyé gratuitement + d’une centaine de mails pour transmettre ma passion sur la permaculture (et + précisément, la permaculture urbaine).


Finalement, j’ai arrêté les mails en décembre pour prendre un peu de vacances (après 3 ans non-stop à écrire des articles, des mails et des publications sur les réseaux sociaux, etc…).



Cette pause m’a fait un grand bien.


J’ai consacré la plupart de mon temps à retravailler intégralement ma méthode de design en permaculture.


J’ai aussi donné pas mal de coaching à quelques-uns d’entre vous.


Et tout ça, ça demande du temps.


C’est la raison pour laquelle j’ai mis le cours de côté.


Mine de rien, écrire 2 à 3 mails par semaine ça demande énormément de temps (et je n’avais pas envie de faire les choses à moitié).



Bref.



Pour remédier à ça et continuer à vous offrir du contenu, j’ai basculé sur Telegram.


Pour moi, Telegram réunit tout ce dont j’avais besoin pour continuer à communiquer avec vous.


Pas de bruit et pas de publicités incessantes comme sur Instagram, Facebook ou Pinterest.


La facilité de partage (c’est un peu comme une messagerie).


Tous les formats sont réunis (texte, podcasts, vidéos, etc…)


C’est parfait pour moi en ce moment.


Du coup, j’en ai même profité pour enfin ajouter le podcast de l’interview de Damien Dekarz (la version audio) que vous m’avez tant demandé.



Si vous n’avez pas encore franchi le pas, je vous invite chaudement à nous rejoindre sur Telegram !


J’y parle notamment de design en permaculture, de mes expériences avec mon bokashi, de la terrasse, du jardin partagé, de mes découvertes farfelues et de mes folles aventures (comme ma participation à la plantation d’une forêt Miyawaki).



Bon.


Assez parlé de moi.


J’espère que tout se passe bien pour vous en ce moment.


Le printemps, c’est la période la plus excitante au jardin.


Voir la nature se réveiller. Les premières fleurs apparaître, les premiers bains de soleil..


.. ET LES SEMIS !


D’ailleurs, j’en profite pour vous rappeler qu’il me reste encore quelques sachets de graines de mes tomates cerise « spéciales pots de fleurs ».


Si vous en voulez, ça se passe sur le tipee.


Le timing est parfait. C’est pile-poil le moment de semer les tomates quelle que soit votre région (n’hésitez pas à me demander + de précisions en répondant à ce mail).


Bref.


C’est aussi le meilleur moment pour lancer votre première lasagne en pot de fleurs (c’est le guide complet pour « faire » et non pas pour apprendre…).




Très heureux de reprendre contact avec vous.


Je vous rappelle qu’il y a un lien (en bas de ce mail) pour vous désinscrire et ne plus recevoir de mail de ma part.


Et pour les plus fidèles, restez connecté..


..demain, 9 heures, je vous envoie une petite surprise 🤫



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

En rade de paillage ? (alors lisez ça)


Je vais tout de suite mettre de côté les réponses traditionnelles :

  • Parcs et forêts
    En décembre, quasiment toutes les feuilles des arbres sont fraîchement tombées. Il est temps de prendre votre plus beau cabas et de partir en balade…

  • Fin de marché
    C’est le lieu idéal pour récupérer des fanes de carottes, des poireaux en fin de vie ou des salades flétries. Et puis c’est gratuit et ça débarrasse…

  • Le Bon Coin
    « Paille bio. « Foin bio ». Testez ces mots-clés près de chez vous sur le site de petites annonces préféré des français…

  • Amis et famille
    On connaît tous quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a des bottes de paille qui traînent depuis des années dans sa grange…

  • Agriculteurs, maraîchers, épiciers
    Créez du lien avec les paysans et commerçants locaux.. ils ont certainement un bon filon à vous donner…

  • Centre équestre
    Vous y trouverez non seulement du fumier de cheval.. mais aussi de bonnes adresses… (comme celles de leur fournisseur de paille)

  • Scierie
    Toute scierie qui se respecte a un tas de sciure duquel elle souhaite se débarrasser… alors à vos cabas !


Le paillage, la matière organique carbonée ou la matière sèche (appelez ça comme vous le voulez), c’est le nerd de la guerre en permaculture


C’est ce qui permet, entre autres, de garder votre sol couvert et de contrôler la pousse des herbes folles.


De plus, sous un sol couvert, il y a de la vie.


Pourquoi ?


Parce que le paillage, c’est un peu comme l’estomac de votre sol.


Sans lui, le sol ne s’enrichit pas.


Sans une couche protectrice, il n’est pas capable de digérer la matière organique…


Bref.


Si vous faites de la permaculture depuis quelque temps maintenant, vous savez la galère que c’est que de trouver du paillage.


Surtout en ville.


D’une, parce qu’il y a très peu d’espaces verts.


Et de deux, parce que le moindre tas de feuilles est ramassé par les jardiniers municipaux.


Sans parler des agriculteurs, des centres équestres, des maraîchers et des paysans qui ne courent pas les rues…



Dans l’exercice d’aujourd’hui, je vous invite à songer à cette question du paillage.


(en fait, vous devriez en faire votre objectif principal lorsque vous démarrez un potager.. même dans des pots de fleurs)



Bon.


Pour faire simple, vous avez besoin de vous poser ces 2 questions :


Comment créer moi-même du paillage ?


et


Comment stocker ce paillage ?





Comme j’en parlais dans cet article, le miscanthus est l’une des plantes les plus productives en terme de paillage.


Bien évidement, ce n’est pas la seule plante que vous pouvez cultiver.


En fait, toutes les plantes peuvent être cultivées pour créer du paillage !


Il suffit simplement de les laisser pousser jusqu’à leur maximum (même certaines herbes folles si le cœur vous en dit).


Et, quand vous en avez marre (ou qu’elles sont gelées ou sèches), vous les coupez en petits morceaux pour les déposer à l’endroit même où elles ont poussé.


C’est simple.


Mais peu de gens pensent à le faire…



Pour ce qui est du stockage de votre paillage, veillez à ce qu’il soit au sec.


Et n’oubliez pas que ça peut vite prendre de la place.
Surtout si c’est une botte de foin


Pour le garder au sec, mettez-le dans un sac, un placard ou dans votre serre par exemple…


Et n’oubliez pas que le foin et la paille sont des bons isolants (à utiliser pour le lombricomposteur, les plantes gélives, etc…).



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.



PS : la fin de l’année approche.


Je vais peut-être prendre un peu de repos au niveau des mails (je ne sais pas encore quand).


Pas d’inquiétude, l’article sur le design arrive bientôt.


Au sujet du groupe Telegram, je suis un peu surpris, car peu d’entre-vous l’ont rejoint.


On est à peine une trentaine alors que vous êtes plus de 300 à ouvrir mes mails chaque semaine !


C’est quoi le problème ? 😉


Ne me dites pas que vous préférez le brouhaha d’instagram et de facebook ? 😉😉



Bref, on vous attend sur le groupe (j’y organiserai une F.A.Q en direct si on arrive à 100 membres…)


Le monde de demain doit être connecté…


Il y a le monde d’hier, avec les médias traditionnels (les journaux et la télévision).


Il y a le monde d’aujourd’hui, avec internet (youtube, réseaux sociaux, etc, etc…).


Et il y a le monde de demain, où tout se passera sur internet.





Attention.


Je ne sors pas ça de mon chapeau, c’est prouvé !


Au quotidien, les gens passent de moins en moins de temps devant la télévision.


Selon une étude de « Zénith Média » réalisée en 2019, la population mondiale passe quotidiennement 170,6 minutes sur internet contre 170,3 minutes sur la télévision.


Et depuis, l’écart se creuse chaque jour.


Bref.


Ca veut dire qu’il est de plus en plus facile et courant de prendre la parole.


D’exprimer ce qu’on a à dire sur Twitter ou Instagram.


Certes, ça a de bons côtés (+ d’associations environnementales, + de pétitions, + de moocs, etc…).


Mais d’un autre côté, c’est en train de devenir un bordel monstre sur les réseaux sociaux (et c’est la raison pour laquelle, j’ai migré sur Telegram, c’est beaucoup plus calme…).


Je ne sais pas vous, mais je ne supporte plus Instagram, Facebook, Youtube et les autres réseaux sociaux.


Entre les « recommandations », les publicités, les blagues à Tata Jeanine…


Ça me saoul !



Bref.


Ce n’est pas le sujet.





Le problème que j’ai envie de soulever aujourd’hui, c’est que dans la vie réelle, peu de choses ont changé ces dernières années.


Si vous voulez prendre la parole ou rencontrer des gens dans le même état d’esprit que vous, vous devez soit adhérez à une association, soit aller à un meeting, un salon ou participer à une conférence.


Rien de neuf quoi…


Et pour arriver à coordonner tout ça dans votre agenda..


..bonne chance !



En fait, il faudrait créer le même réseau internet, mais dans le monde réel !


Un réseau sur lequel n’importe qui peut se connecter à n’importe quel moment.


(ça y est, vous êtes en train de vous dire que je pète encore un plomb..


..mais pas tant que ça vous allez voir…)


Certes, ça ne se fera pas du jour au lendemain.


Mais nos villes en ont besoin.


Les enfants de demain en ont besoin !



Mais comment faire pour rendre les interactions sociales plus accessibles en ville ?


Comment faire pour que les gens arrêtent de marcher comme des robots sans même s’échanger un seul regard ?





Alors non, je n’ai pas la solution miracle..


..mais j’ai tout de même quelques pistes…





Pour commencer, nous avons besoin davantage de lieux d’ancrages.


Quand je parle de lieux d’ancrages, je parle de lieux où les gens peuvent ralentir, s’arrêter et se décontracter..


..admirer le paysage..


..profiter du soleil..


..ne rien faire..


..etc…


Ces lieux d’ancrages peuvent se matérialiser sous forme de parcs botaniques, de terrasses de bar, ou de quelques bancs sur une grande place publique.


Bon.


Vous allez me dire que ça existe déjà et que je n’ai rien inventé.


Et je vais vous répondre que vous avez raison.


Mais il y a un hic quand même.


En fait, il manque quelque chose de primordiale à tout ça.


Vous voyez ce que je veux dire ?



(indice : souvenez-vous de ce qui fait le charme d’internet)


La pa-role !





Ca vous est souvent arrivé qu’un inconnu vienne vous parler dans la rue ?


Et qu’en plus de ça, il vienne vous parler d’une passion que vous avez en commun ?


Pire.


Vous avez déjà parlé de votre recette de dentifrice zéro déchet à un inconnu sans qu’il ne vous prenne pour un fou ?


(si ça vous est déjà arrivé, je suis curieux d’en savoir + ^^)


Bref.


Ce que je veux dire par là, c’est que nous avons besoin de + de « liberté d’expression » dans la rue.


Pas de liberté d’expression à la gilet jaune en colère.


(ni de liberté d’expression du mardi soir entre 19 h et 19 h 30 lors d’une session question/réponse à la fin d’une conférence sur les problèmes environnementaux)


Non.


Mais de liberté d’expression constructive.


De liberté d’expression créativité.


De liberté d’expression bienveillante.


De liberté d’expression disponible.



Et pour ça, quoi de mieux que partager une activité en commun ?


Comme un jeu ?


Un sport ?


Ou un potager par exemple ? (vous l’avez vu venir de loin celle-là 😉)



Comme j’en parlais dans le dernier mail avec les jardinières masquées, il est temps de reprendre possession de l’espace urbain ! (en respectant les gestes barrières bien évidemment 😷).


Depuis la nuit des temps, l’Homme a besoin de créer du lien.


Et créer du lien ça passe par une activité en commun..


..un but commun..


..comme le jardinage par exemple 😉😉


Bref.


Il est temps de monter une équipe sur internet, de vous équiper de vos plus belles bêches et d’arpenter les rues de votre ville !


PS : pour en savoir + sur les jardinières masquées, c’est par ici.



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

3 étapes pour lancer un mouvement de permaculture urbaine (avant qu’il ne soit trop tard)


Lancer un jardin, c’est long.


Surtout si c’est un jardin en permaculture.


Surtout si on a jamais jardiné de sa vie.


Surtout si on est seul.



C’est long parce qu’en permaculture, on cherche à atteindre un équilibre (et non à trouver des associations de plantes miracles).


Le truc, c’est que pour atteindre un équilibre à peu près stable, il faut passer par plusieurs phases de déséquilibres.


C’est inévitable.


(un peu comme quand on apprend à faire du vélo)



Si vous avez suivi mes aventures au jardin partagé ces 2 dernières années, vous vous souvenez certainement des difficultés que j’ai eu avec les limaces par exemple.


Et pour être franc, ce sont loin d’être les seuls et uniques problèmes auxquels je suis confronté…


Bref.


Si vous voulez faire de la « vraie permaculture », il va falloir vous armer de patience.


Et si vous voulez faire de la permaculture urbaine, il va vous falloir encore plus de patience !


Pourquoi ?


Parce qu’en ville, c’est plus difficile (surtout au démarrage).


Mais il n’y a jamais eu plus urgent qu’aujourd’hui pour y remettre des cultures de fruits et de légumes.



Au siècle dernier, les villes ont littéralement été prises d’assaut.


La révolution industrielle y a concentré la population parce qu’on y avait besoin de manœuvre.


Bon.


Aujourd’hui, c’est moins le cas.


Tout est de plus en plus robotisé et c’est la société de consommation qui garde les gens en ville..


..mais mon petit doigt me dit qu’avec les événements de cette année, il est fort possible qu’on assiste à une nouvelle révolution.


Et un nouvel exode.


L’exode urbain.


Et oui.


D’ailleurs, ça a déjà commencé.


De plus en plus de gens quittent la ville.


De plus en plus de magasins mettent la clé sous la porte.


Si cette crise sanitaire et sociale perdure, on risque de voir un nouveau modèle apparaître..


..une sorte de modèle où de plus en plus de choses se font par internet.



Bon.


Je sais.


Ca vous met en colère.


Ca vous fait peur, mais si on essayait de voir le côté positif dans tout ça ?


Pour le moment, on est encore dans le brouillard.


Certes.


Mais n’y aurait-il pas ici l’une des plus grandes opportunités du siècle pour l’agriculture urbaine ?


Celle de se réapproprier le territoire ?



Se réapproprier le territoire et tendre vers plus de résilience ?


Plus de cohérence ?



Avez-vous déjà entendu parlé des jardinières masquées ?


(si vous étiez inscrit à mon groupe Telegram, vous en auriez entendu parlé dimanche dernier 😜)


Les jardinières masquées, c’est un groupe d’une soixantaine de personnes qui a décidé de se réapproprier les massifs de la ville de Tours.


Comme ça du jour au lendemain.


Sans demander l’autorisation.


Et pire..


..en pleine période de confinement !



Vous vous demandez comment ils ont fait ?


Et bien c’est simple.


J’imagine qu’ils ont fait comme tout le monde et qu’ils se sont organisé sur internet.



Parce qu’internet a de bons côtés comme le bouche à oreille, le partage, etc…



Il y a une tonne d’application de messagerie et la plupart des gens sont retrouvables sur Facebook maintenant.


Alors au lieu de vous servir d’internet en tant que consommateur, et si vous deveniez créateur ?



C’est simple.


Je vais vous le dire ce qu’il faut faire.


Ce qu’il faut faire si vous voulez, vous aussi, être prêt à lancer un mouvement similaire aux jardinières masquées pour le printemps 2021..


..voici les 3 étapes à suivre :



1. Créez du lien


Vous avez certainement quelques voisins/voisines avec qui le courant passe bien.


Peut-être que c’est le moment de parler jardinage ?


D’incroyables comestibles ?


De jardin partagé ?


De jardinières masquées ?



Vous pourriez être surpris.


Tout le monde aime le jardinage (surtout en ce moment).


Le but ici, c’est de créer le noyau dur du projet (et de s’organiser par internet).


Pas besoin d’en faire une affaire publique.


(du moins, pas pour le moment…)



2. Agissez


Une fois que votre noyau dur est formé, agissez !


Trouvez des lieux où commencer à jardiner (friches, massifs de fleurs, square, gazon, etc..).


(pour ça, il y a google maps par exemple)


Ensuite, trouvez des graines en contactant des maraîchers.


Puis, trouvez des outils en faisant marcher votre entourage (amis, famille, famille d’amis, amis de la famille, etc…).


Pas besoin d’avoir 50 000 outils.


Des sacs, des pelles, des bêches et des balais feront l’affaire pour commencer la révolution verte…



3. Communiquez


Une fois que le premier chantier est entamé.


Faites des photos et communiquez sur le mouvement.


Parlez-en à votre municipalité en montrant que vous faites les choses bien.


Parlez-en sur les réseaux sociaux locaux.


Les commerces de la ville.


Etc…



Bref.


Le monde change et vous devez vous adapter.


Ce n’est pas en restant à ne rien faire et à se plaindre que les choses vont s’améliorer.


Le monde continue d’avancer.


Quand on sortira de cette crise, seul ceux qui se seront adaptés seront prêts..


..encore une fois, c’est la loi de la nature qui tranchera…



PS : rejoignez gratuitement le groupe Telegram pour recevoir votre dose de permaculture quotidienne



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.

Comment trouver votre lieu de vie idéal grâce à la permaculture humaine ?


Je m’apprête, une nouvelle fois, à vous conceptualiser quelque chose de complexe dans un mail « simple ».


(si vous avez le cerveau en compote, gardez ce mail pour demain matin..


..et si vous songez déménager, garez-le bien au chaud !)


Bon.


Je ne sais pas ce que ça va donner, mais allons-y.





Les connexions entre les éléments, ça devrait être votre obsession numéro une en tant que permaculteur (ou permacultrice).


Je le répète souvent, mais le but d’un jardin en permaculture, c’est de copier la nature et ses systèmes.


Pourquoi copier la nature ?


Parce qu’elle est parfaite (#jesuisungourou 🤣).


Pour dire vrai, ce n’est pas qu’elle est parfaite, mais c’est qu’elle est constamment en train de s’équilibrer par le biais de ses multiples connexions (le soleil nourrit la plante, la plante nourrit l’atmosphère, etc, etc…).


Donc, votre rôle, c’est de créer un bébé forêt et de jouer avec ses connexions en votre faveur.


Mais attention, vous ne devez pas faire ça n’importe comment !





C’est la raison pour laquelle nous allons faire un zoom sur..


..la fourmilière.




La fourmilière est différente de la forêt pour la simple et bonne raison qu’elle est composée d’êtres vivants.


Et les êtres vivants ont la capacité de se déplacer et de façonner l’environnement beaucoup plus rapidement que les végétaux.





(tout comme le modèle de la fourmilière, la ville s’organise pour capter et redistribuer les ressources..


..et même si l’Homme a tendance à l’oublier, elle capte principalement ses ressources dans la nature)





Bon.


Jusque-là, tout va bien (ou presque).





Allez, on dé-zoom un peu…


Vous devez comprendre qu’une fourmilière ne s’installe pas à un endroit par hasard.


Si elle s’y installe, c’est qu’elle est sûre de pouvoir capter des ressources..


..tout en étant en sécurité.


(pour être en sécurité, la fourmilière a besoin d’une terre sèche et malléable sinon elle est balayée à la moindre inondation…)





Bon.


Quant à lui, l’homme s’est systématiquement implanté au bord de l’eau.


Tout simplement parce que l’eau, c’est la chose numéro un qui le maintient en vie (juste après l’oxygène).



Bref.



Et si on zoomait de nouveau ?



Et si on zoomait sur vous cette fois ?


Votre fourmilière à vous, elle se trouve où ?


Peut-être que vous l’avez déjà trouvée…


Ou peut-être pas ?


Si vous ne l’avez pas trouvé, j’ai quelques questions…


Elle se trouve plutôt en ville ?


A la campagne ?


A la mer ?


A la montagne ?



Et dans cette fourmilière..


..quel est votre rôle ?


Qui sont vos voisins ?


Les gens avec qui vous interagissez ?


Quelles sont les ressources dont vous avez à disposition ?





Toutes ces questions, vous devez vous les poser avant de choisir la forme de votre potager ou de vos toilettes sèches.


Vous aurez beau avoir le jardin le plus beau et productif au monde, si vous êtes seul au milieu de la forêt alors que votre truc c’est la ville, quelque chose va clocher…


Et si vous êtes au beau milieu de Paris alors que votre truc à vous c’est la campagne et l’isolement..


..je vous laisse deviner la suite…



Bref.


Tout est une histoire de contexte et surtout de connexions.


De connexions avec votre environnement.


Et surtout, de symbiose…



Tenez.


J’ai un petit exercice pour vous.


Si vous songez à déménager, ça va vous aider.


Mais avant de commencer, voici rapidement les 6 types de connexions (ou relations) qu’il existe dans la nature (monde végétal et animal confondu) :



La symbiose

C’est une connexion entre 2 êtres qui est indispensable et profitable pour chacun.


Le mutualisme

C’est une connexion profitable pour chacun, mais pas indispensable.


Le commensalisme

C’est une connexion profitable pour l’un et sans danger pour l’autre.


L’amensalisme

C’est est une connexion négative pour l’un, mais sans avantage pour l’autre.


Le parasitisme

C’est une connexion profitable pour l’un, au détriment de l’autre.


La prédation

C’est une connexion où un organisme tue et mange un autre organisme (c’est la loi de la jungle quoi !).




Maintenant que vous avez ces 6 types de relations en tête, faites un tableau avec 6 colonnes (une pour chaque connexion).


Ensuite, trouvez 5 – 6 exemples (ou plus) pour chaque colonne.


Ça peut être n’importe quoi !


De l’eau, du soleil, une boulangerie, un coiffeur, un parc d’attraction, une centrale nucléaire, un maraîcher bio, un animal de compagnie, une scierie, un docteur, etc, etc…


Tout est possible.


Il suffit juste de mettre la bonne relation dans la bonne colonne…



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.



Le sujet le plus tabou en permaculture (l’argent)


Dans les derniers mails, j’ai parlé de « vivre en ville alors qu’on aime la campagne » et du « rapport de la société de consommation avec la permaculture ».


Je ne pouvais pas clore le sujet sans aborder le thème de l’argent.


(je sais que je risque d’en blesser plus d’un avec ce genre de mail, mais ce n’est pas grave)




Le temps, c’est de l’argent.


(ça fait gros capitaliste de dire ça, mais c’est la dure réalité du monde dans lequel nous vivons)


Oui, tout a un prix.


Tout s’achète.


Tout se vend.


Depuis la nuit des temps, la vie est un éternel échange de ressources.



A votre avis, quelle est votre ressource la plus précieuse ?


Et bien je vais vous le dire.


C’est votre temps.


Parce qu’avec du temps, vous pouvez tout faire.


Avec du temps, vous pouvez développer une nouvelle compétence, créer un projet de jardin forêt, changer le monde ou simplement ne rien faire…


Imaginez si toutes les personnes qui s’intéressent à la permaculture disposaient de plus de temps et de plus d’argent.


Imaginez le poids que ce mouvement prendrait dans la balance face à l’agro-industrie…



Mais comme je vous le disais, il y a un problème.


La plupart des gens qui font partie de la communauté de la permaculture ont un tabou destructeur.


Ce tabou, c’est le tabou de l’argent.


Pour eux, tout devrait être gratuit quand on parle de permaculture (et surtout de jardinage).


Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour eux : TOUT A UN PRIX (même dans la nature).



Un exemple.


Quand le champignon donne de la fertilité en se mettant en symbiose avec une plante, il ne le fait pas pour le plaisir. (ni pour soutenir le monde végétal).


Non.


Il fait ça parce qu’en contrepartie, il reçoit l’énergie du soleil que seul la plante peut lui offrir.


C’est aussi simple que ça.


Tout est une histoire d’échange.


S’il n’y a pas d’échange équitable entre 2 êtres, il y en a un qui va manger l’autre.


C’est inévitable.


La nature est cruelle.



Alors bien évidemment la permaculture peut rester une passion, un passe-temps.


Mais si vous rêvez de vivre de ça, il va falloir gagner de l’argent..


..et voici quelques voies dans lesquelles vous pouvez vous lancer :




Le maraîchage et la micro ferme


C’est l’une des voies les plus convoitées en permaculture (et celle dont on a le plus besoin).


Et, malheureusement, c’est la plus difficile.


Le meilleur exemple de réussite que l’on a à ce jour, c’est la ferme du Bec Hellouin.


Ils ont mis plusieurs années avant d’être rentable.


Et quand on voit le résultat, ça fait rêver.


Leur ferme est magnifique et elle ne cesse de s’agrandir.


Grâce à l’argent qu’ils ont gagné, ils ont consacré du temps à l’écriture d’un grand livre.


Un grand livre que tout (futur) exploitant agricole s’intéressant à la permaculture se doit d’avoir dans sa bibliothèque.


Ce livre, c’est « Vivre avec la terre » (c’est un lien amazon, mais merci de soutenir les petites librairies en ligne).


Cet ensemble de 3 bouquins, c’est la bible du modèle de maraîchage et de la micro ferme s’inspirant de la permaculture.


Et c’est ce qu’il manquait à tous nos futurs maraîchers bio…




La spécialisation sur les plantes à hautes valeurs ajoutées


Saviez-vous que le kilo de safran, en France, vaut 30 000 € ?


Bon, la récolte est longue et minutieuse, mais ça paie.


Autre culture qui commence à se développer et qui rapporte bien, le CBD.


Fraîchement légalisée, la plante de CBD se cultive assez facilement et se vend aux alentours des 1000 € le kilo de récolte sèche.


Bref.


Renseignez-vous.


Il y a toute sorte d’autres végétaux à grandes valeurs.


(comme certaines plantes aromatiques et certains arbres avec lesquelles vous pouvez produire des fleurs et des feuilles séchées pour tout ce qui est tisanes, épices, etc…)


Si le sujet vous intéresse, je vous conseille la lecture de « Anaïs s’en va en guerre » (lien amazon), c’est une source d’inspiration.




La formation et l’information


Ca, c’est la voie que j’ai choisi !


Si votre truc à vous c’est le partage.


La transmission.


Les grandes idées.


Les longues discussions au coin du feu.


Et bien c’est cette voie que je vous conseille.


Bien évidemment, il faut avoir des choses à dire.


De l’expérience.


Et ne jamais cessez d’expérimenter.


Mais c’est possible.


Vous pouvez organiser des ateliers, des conférences, créer un blog, une chaîne youtube, des formations en ligne, écrire un livre, etc…


Pour ne rien vous cacher, vendre de l’information en permaculture, c’est difficile.


En fait, comme j’en parlais au début de ce mail, il y a le tabou de l’argent.


Et vendre de l’information, c’est l’une des choses les plus mal vue dans la communauté permaculturelle.



Bref.


C’est du boulot.


Attendez-vous à être critiqué..


..mais en vous accrochant, vous finirez par y arriver.




L’accompagnement


C’est un peu comme du coaching en jardinage, du coaching en permaculture.



C’est aussi le métier de designer.



Pour devenir designer, vous devez être capable de prendre du recul et d’avoir un bon esprit de synthèse.


Vous devez avoir de l’expérience et très bien connaître le fonctionnement de la nature.


Vous devez aussi être capable de penser en système (pensée systémique).


C’est un métier où vous imaginez le jardin des autres.


Mais le mieux que vous puissiez faire pour eux, c’est de les aider à imaginer le jardin de leurs rêves…


(un livre pour apprendre à faire des designs en permaculture : « Guide de design en permaculture« ).



Bref.


Si vous avez une question ou un retour à me faire, vous pouvez toujours répondre à ce mail.


Si vous voulez me suivre de plus près, rendez-vous sur le Telegram (c’est calme et vous y apprendrez plein de trucs !).



Fabrice, pour le potager minimaliste.
Je dessine votre jardin comestible.



Pin It on Pinterest