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Pourquoi ne pas arroser ses pots de fleurs quand il fait soleil ?


Au travers de cet article, je répond à une question de François posée dans cet article au sujet de l’arrosage en temps de pluie…


Sa question est la suivante :


« À part l’évaporation, quelle est la raison pour laquelle il est contre-productif d’arroser quand il y a du soleil ?
merci »


Alors il y a plusieurs points que j’aimerais développer par rapport à votre question et je vais essayer d’être pédagogue tout en allant à l’essentiel.

Arroser et cramer ses plantes au soleil


L’inconvénient principal de l’arrosage en plein soleil..


..c’est le risque de cramer vos plantes !


Lorsque vous arrosez vos plantes, il y a généralement de l’eau qui va se déposer sur les feuilles.


En plein soleil, cette eau va provoquer un « effet loupe ».


Ce qui peut provoquer des brûlures sur vos plantes.


Au fur et à mesure du temps, ces brûlures deviennent fatales pour vos plantes car elles court-circuitent leur fonctionnement (blocage de la photosynthèse, de la circulation de la sève, etc…).


Mais ce n’est pas tout, il y a un autre problème quand on arrose en plein soleil.


Ce problème, c’est le lessivage.

Est-ce qu’une plante boit au soleil ?


Quand je parle de lessivage, je parle de perte de nutriments et de minéraux qui sont présents dans le sol et qui se dissoudent dans l’eau d’arrosage.


(on reviendra plus tard sur cette histoire de dissolution)


Ce que j’aimerais pointer du doigt ici, c’est l’incapacité de la plante à boire quand il fait soleil..


..et plus précisément quand il fait chaud.


Ne me demandez pas pourquoi, mais j’ai remarqué que quand il fait chaud, les plantes sont presque incapables de boire.


Elles rentrent dans une sorte de méditation transcendantale et attendent généralement que les températures baissent (la nuit) pour mettre en marche leurs racines.


C’est la raison pour laquelle, en été, il est conseillé d’arroser le matin ou la nuit.


Ce sont à ces moments-là qu’elles ont le plus de facilité à absorber de l’eau et qu’il y a beaucoup moins d’évaporation (ça doit aussi être lié à la température de la terre qui doit jouer sur le fonctionnement des racines).


MISE À JOUR : Tout ça n’est que mon ressenti après des années d’observation.


Quand bien même, lorsqu’une plante se trouve toute flétrie en plein soleil à 35°C dans un terreau complètement sec, un bon coup d’arrosage peut lui sauver la vie !


La capacité de rétention du terreau


Autre chose sur laquelle j’aimerais revenir par rapport à l’arrosage en pot de fleurs :


La qualité de la terre.


Le problème avec les jardins en pots c’est l’utilisation de terreau.


Le terreau, ce n’est pas de la terre.


C’est de l’assemblage de matières organiques (tourbe, compost, etc…).


Ce mélange est beaucoup plus sensible au lessivage que la terre (la terre est le résultat de la décomposition des matières organiques de la vie du sol).


C’est la raison pour laquelle je vous conseille de faire attention à vos arrosages.


Des excès d’arrosages (que ce soit au soleil ou pas) peuvent rapidement entraîner le lessivage des nutriments et des minéraux de votre terreau.


Ce qui le rend plus rapidement obsolète et vide de nutriments.


C’est la raison pour laquelle les terreaux ne sont plus aussi efficaces dès la deuxième année.



Et pour en finir sur les conseils d’arrosages..


..les eaux stagnantes dans les soucoupes de vos pots de fleurs accélèrent encore ce phénomène de lessivage (que l’on parle maintenant de terreau ou de terre vivante).

Je ne vais pas entrer dans les détails ici, mais il faut savoir qu’une terre change de structure lorsqu’elle baigne dans l’eau plusieurs semaines voir plusieurs mois (comme c’est le cas en hiver sur les balcons).


Ce changement de structure va transformer les nutriments en minéraux et les rendre ainsi obsolètes et lessivables (voire « évaporables »).


Donc, attention aussi aux excès d’eau !


Voilà, j’espère avoir répondu à votre question François.


Je vous invite à réagir de nouveau dans les commentaires !

Faut-il mettre de l’engrais dans ses pots de fleur en hiver ?

Des engrais verts, mais pas que..

A l’automne, je vous ai conseillé de semer des engrais verts dans vos pots de fleurs.

Les engrais verts sont des plantes qui servent à « enrichir » le substrat de vos pots entre 2 saisons.

Exemple : le pois et la phacélie.

Ces plantes donnent de la structure à votre sol.

Et elles offrent une réserve d’engrais à vos futures cultures (à condition de laisser les racines dans le sol en venant couper la plante à la base et non en la déracinant).

Bref.

Si vous n’avez finalement rien semé et que vos pots sont vides, pensez à le faire l’année prochaine 😉 (vous pouvez aussi faire pousser des choux, des blettes, des cardons, des laitues ou même des « mauvaises herbes » !).

A défaut de mettre de l’engrais, laissez pousser des plantes

Mais pourquoi faut-il absolument faire pousser des trucs dans vos pots même en hiver ?

Parce qu’un pot vide est un pot qui meurt.

La terre se tasse.

Les nutriments sont lessivés avec la pluie.

Le gel pénètre plus facilement, tue et déstructure la vie du sol.

Vous l’aurez compris : faites vivre vos pots de fleurs ! (même en hiver)

Faut-il mettre de l’engrais dans ses pots de fleurs l’hiver ?

La réponse est (comme d’habitude) : ça dépend.

Ca dépend de quoi ?

Et bien ça dépend de quel type d’engrais on parle…


Je ne vais pas vous faire l’éloge de l’engrais bio à base de produits naturels et locaux comme le lombrithé, le fumier de cheval ou l’engrais à base de banane et de marc de café (recette à télécharger).

Non.

La nuance sur laquelle j’aimerais mettre la lumière dans ce cours, c’est la différence entre l’engrais et l’amendement.

En hiver, le but n’est pas de nourrir les plantes en place.


D’une, elles sont là pour justement faire office d’engrais (si ce sont des engrais verts).

Et de deux…

…elles n’ont pas réellement besoin de manger.

Il fait froid.

Les plantes (du moins celles qui ne gèlent pas) ralentissent leur croissance.

Donc elles n’ont pas besoin « de manger ».

Et de toute façon, ce dont elles ont besoin se trouve naturellement dans vos pots si vous avez suivi mes conseils jusqu’ici (culture en lasagne, ne jamais déraciner et couvrir le sol avec de la matière sèche).

Ces choses qui se trouvent naturellement dans vos pots, ce sont des engrais de type « amendement ».

Quel est la différence entre un engrais et un amendement

L’amendement, c’est en engrais qui va apporter de la structure et des nutriments à votre sol.

Il va s’accrocher ou permettre de libérer des substances déjà présentent dans votre sol.

Il va aussi l’aider à se structurer.

C’est un peu comme si vous faisiez du stock de nourriture dans votre sol.

Un pot comme si votre sol était un frigo et que vous plantes pouvaient se servir de ce que vous mettez à l’intérieur au moment où elles en ont besoin.

En amendements naturels, vous avez par exemple le fumier de cheval, les engrais verts, le compost, le lombricompost, le compostage de surface, etc…

Tout ça, ce sont des engrais qui vont rester disponible pendant de nombreux mois dans votre sol.

Des engrais qui profiteront aux plantes que vous allez cultiver l’été prochain.

En gros, c’est ce sur quoi vous devez vous concentrer pendant l’hiver.

Vous devez créer du sol.

Créer de la fertilité.

(et non pas mettre vos plantes sous perfusion d’engrais liquide).

Une parenthèse à propos de la culture en lasagnes en pots

Avant de parler des « engrais liquides », je voudrais vous rappeler une chose par rapport à la culture en lasagne en pot de fleurs.

Comme vous le savez, c’est une méthode ultra efficace.

Pas besoin d’acheter du « super terreau » de jardinerie.

Pratiquement pas besoin de donner de l’engrais liquide à vos plantes.

Tout se trouve dans la lasagne.

Mais le problème de la lasagne, c’est que ça diminue.

Je m’explique.

Quand vous faites une lasagne, vous remplissez vos pots de fleurs jusqu’au bord (voir + si possible).

Le truc, c’est qu’au bout de quelques mois de travail, la lasagne diminue.

Et suivant ce dont elle est composée, ça peut diminuer très fortement.

J’ai déjà vu des lasagnes qui se sont divisées par 5 voir 6 ! (c’est souvent le cas quand on fait une lasagne rapidement sans faire de compostage de surface par la suite).

D’ailleurs, c’est peut-être ce que vous avez constaté dans vos pots de fleurs cette année ?

Si c’est le cas, sachez que vous pouvez construire une nouvelle lasagne sur l’ancienne (tout en pensant à faire du compostage de surface par la suite pour éviter que ça ne se reproduise).

C’est quoi de l’engrais ?

Tout ça (fumier, lombricompost, nouvelle lasagne) fait partie de l’amendement.

De « l’engrais » qui nourrit votre sol (qui à son tour nourrira la plante à sa guise pendant de longs mois).

C’est de l’engrais long terme quoi.

Ca, vous l’avez compris.


Après, vous avez donc notre fameux engrais.

Souvent, quand on parle d’engrais, on parle d’engrais liquide.

On peut appeler ça l’engrais court terme.

L’engrais « one shot ».

Ca, c’est tout ce qui est lombrithé, jus de bokashi, thé de compost, etc…

C’est tout ce que vous allez mettre dans l’eau d’arrosage.

Et mettre de l’engrais liquide l’hiver, ça ne marche pas, car la plante ne boit quasiment pas.

En plus, le sol n’est pas capable de stocker de l’engrais liquide.

Ce qui fait que votre engrais va stagner dans votre soucoupe (voire même couler jusqu’au siphon de votre terrasse lors de la prochaine pluie).

Donc oubliez tout ce qui est engrais liquide cet hiver (donnez-en un peu à vos plantes d’intérieures, mais gardez-le surtout au frais pour la saison prochaine).

Pensez matière.

Pensez engrais vert.

6 choses à faire à l’automne sur votre potager de balcon

6 choses à faire à l’automne sur votre potager de balcon

C’est l’automne.

Les feuilles tombent.

Certaines plantes sèchent.

D’autres ont littéralement fondues, comme si elles s’étaient évaporées…

La nature libère de l’espace pour laisser entrer plus de lumière.

Pour laisser grandir les petites pousses.

A l’inverse, l’humain, se couvre de plus en plus, pour faire face au froid.

(suite…)

Devez-vous recommencer votre culture en lasagne en pot de fleurs ratée ?

Renouveler sa culture en lasagne en pots au printemps ?

Le soleil commence à pointer le bout de son nez.

Ca commence à bouger dans le potager.

Vos pots de fleurs reprennent vie et il est temps de faire le point sur vos cultures en lasagnes.


En règle générale, la première chose qui saute aux yeux, c’est le volume.

Il n’est pas rare que la deuxième année, votre lasagne est diminuée de moitié, voir plus !

(surtout si vous n’avez pas pratiqué le compostage de surface ou le paillage intensif)

Si c’est le cas, je conseille de refaire une lasagne par-dessus l’ancienne.

(sans oublier de l’entretenir cette fois-ci)

Une culture en lasagnes c’est comme un compost

Le deuxième truc à vérifier, c’est la bonne consistance de vos lasagnes.

C’est rare, mais il peut arriver que vous ayez raté votre lasagne.

Raté votre lasagne dans le sens où vous avez mal dosé le ratio de matière carbonée et de matière azotée.

Pour rappel, une lasagne, c’est un mélange d’azote (épluchures de fruits et légumes, marc de café, feuilles vertes, etc, etc..) et de carbone (feuilles mortes, paille, foin, etc.., etc…).

Pour faire simple, une lasagne, c’est comme un compost.

Et pour réussir un compost, il faut utiliser la bonne recette.

Il faut choisir les bons ingrédients et dans la bonne quantité.

Quantifier la matières organiques pour vos lasagnes en pots

Dans cet article, nous allons faire comme si vous aviez bien sélectionné vos ingrédients.

Nous allons plutôt nous pencher sur un loupé de ratio carbone/azote.

Avant tout, laissez-moi vous expliquer comment constater s’il y a un déséquilibre dans votre mélange.

Et pour ça, rendez-vous sur votre terrasse, près de vos pots de fleurs.

1/ Une lasagne trop azotée

Pour reconnaître une lasagne est trop azotée, c’est simple, sa consistance est presque gluante.

C’est comme de la pâte à modeler.

C’est presque impossible de gratter en surface.

C’est comme si votre pot de fleurs était constitué d’un seul et unique bloc.

Comme un flan géant ! ^^

Si c’est le cas, ça commence mal.

Vérifiez maintenant s’il dégage une odeur d’ammoniaque.

Bon, ça, c’est l’exemple extrême.

Si vous en êtes arrivé là, c’est vraiment que vous avez loupé votre coup et, dans ce cas-là, le mieux qu’il vous reste à faire, c’est de recommencer à zéro.

Et si vous pensez que c’est « rattrapable », nous verrons comment par la suite 😉

2/ Une lasagne trop carbonée

Maintenant, voyons voir si vous avez des lasagnes trop carbonées.

C’est simple, une lasagne trop carbonée, c’est strictement l’inverse d’une lasagne trop azotée.

Sa consistance est poussiéreuse.

C’est une lasagne difficile voir impossible à humidifier.

Vous avez beau arroser, elle reste constamment sèche.


Encore une fois, c’est un exemple.

Pour en arriver à ce résultat, il faut vraiment que vous ayez oublié la matière azotée dans votre recette ^^

Et si c’est le cas, je vous invite là aussi à recommencer à zéro.

Qu’est-ce qu’une culture en lasagnes réussie ?

Une bonne lasagne, c’est un peu comme un bon compost ou un bon terreau.

C’est léger.

C’est comme de la bonne terre noire que l’on trouve dans les massifs de fleurs en ville.

On peut facilement creuser dedans.

Même à la main !

Encore une fois, attention à ne pas confondre avec quelque chose de trop sec ou de trop poussiéreux.

Une bonne lasagne retient l’eau.

Elle est humide et assez consistante.

On peut faire une boule de terre entre ses mains, et celle-ci doit pouvoir s’effriter facilement (ce n’est pas de la pâte à modeler).

Bon.

Maintenant, vous avez compris ce qu’est une bonne lasagne et voici mes conseils pour rattraper les 2 types de lasagnes ratées.

Comment rattraper un culture en lasagnes en pots de fleurs ratées ?

1/ Rajoutez du carbone à une lasagne trop azotée

Sauf si votre lasagne ressemble à un bloc de pâte à modeler, voici quoi faire (si vous jugez que c’est rattrapable bien évidemment).

Faites un gros paillage de matière carbonée (feuilles mortes, foin, paille et autre matière sèche que vous avez sous la main).

Le but, ça va être de maintenir un paillage conséquent pendant au moins une année.

Faites très peu de compostage de surface pendant ce temps.

Préférez le jus de lombricompost, le jus de bokashi et les purins pour apporter de quoi manger à vos plantes (sans excès, car c’est déjà bien chargé là-dessous !).

Petite astuce si vous manquez de place à la vertical pour faire votre paillage.

Surélevez le paillage en plantant des bouts de cagettes ou des bouts de bois sur les bordures du pot comme dans l’exemple ci-dessous.

extension-paillage-permaculture-pot-fleurs
Veuillez noter mon talent pour le dessin ^^

2/ Rajoutez de l’azote à une lasagne trop carbonée

L’idéal, c’est de mélanger le tout avec du compost ou du lombricompost.

Ca améliorera instantanément la consistance de votre lasagne.

Si ce n’est pas un cas extrême, vous pouvez dès maintenant commencer à faire du compostage de surface.

Si vous n’avez pas de quoi faire un paillage en matières sèches, ce n’est pas grave, vous pouvez utiliser des feuilles fraîches et/ou des herbes fraîches à la place.


Voilà tout.

Un dernier truc avant de vous laisser.

Si vous avez besoin d’un guide complet sur la culture en lasagnes en pots de fleurs, c’est par ici.

Les fleurs à semer au potager en pots de fleurs au mois de mars

Pensez à semer des graines de fleurs au printemps

Quand on se lance dans l’aventure de la permaculture en pots de fleurs, on pense tomates, poivrons, salades, radis, etc..

On oublie les fleurs.

On oublie de rajouter un peu de couleur pour les yeux.

Du nectar pour les abeilles.

Vous pensez que les fleurs n’ont pas leur utilité dans votre potager ?

Alors sachez qu’elles ont le pouvoir d’attirer la faune sur votre terrasse.

J’aime bien prendre l’exemple du tournesol.

Pour moi, un tournesol, c’est comme un phare en pleine mer.

Il est là pour dire « coucou les oiseaux, les abeilles, venez ici il y a de quoi manger ! ».

D’ailleurs, si je n’avais qu’une seule plante pour commencer en permaculture sur balcon, ce serait certainement le tournesol.

Et même qu’une seule plante à ajouter à votre terrasse cette année, ce serait aussi le tournesol.

Ma sélection de graines à semer au printemps en pot

Pour faire simple (une fois de plus 😉 ), il y a 2 types de fleurs.

Les fleurs comestibles et les fleurs mellifères.

Comestibles parce qu’on peut les manger..

..et mellifères parce que les abeilles et les insectes butineurs les adorent.

La capucine

La capucine est présente chaque année sur ma terrasse.

J’adore la voir courir le long de mes pots.

Pour moi, elle a plusieurs utilités.

Pour commencer, il faut être conscient que c’est une plante qui peut prendre beaucoup de place..

..mais il suffit de s’en servir à votre avantage !

Vous pouvez la faire grimper, courir de pots en pots ou bien même la faire retomber d’un pot de fleurs suspendu par exemple.

(sur ma terrasse, je m’en sers un peu comme une plante qui va combler les trous entre les pots ou sur tout ce qui est clôture)

La capucine fait de belles fleurs comestibles orange, jaune ou rouge pour mettre de la couleurs à vos salades.

Ses feuilles sont également comestibles (ainsi que ses graines).

En plus, les pucerons l’adorent (ce qui peut éviter aux tomates d’en être envahi…)

Le souci

Le deuxième fleurs que j’ai choisie, c’est le souci.

C’est une plante que je trouve assez jolie et compact.

L’avantage, c’est qu’elle repousse toute seule d’année en année.

Ses fleurs sont comestibles et elle a même quelques vertus médicinales…

Le souci fleurit toute l’année.

C’est la raison pour laquelle il attire beaucoup d’insectes au potager (super pour démarrer ou pour les balcons un peu vides).

Il se ressème facilement grâce à une production de graines assez conséquentes (idéal pour fabriquer des bombes de graines ou faire du semis sauvage).

Le cosmos

La troisième plante comestible que j’ai choisie, c’est le cosmos.

J’adore le cosmos, car elle ajoute une touche de légèreté au potager.

Elle pousse particulièrement bien à l’ombre et se plaît tout aussi bien au soleil.

Sa floraison s’étale de juin jusqu’aux premiers coups de froid.

Ses fleurs sont comestibles et décoreront aussi vos salades…

Bref, encore un plante qui va vous envoyer dans le cosmos ^^

Le tournesol

J’adore le tournesol parce qu’il est visible.

Il attire l’œil, les abeilles et insectes butineurs, les oiseaux et à ce qu’il paraît, il attire même le soleil !

Il peut servir de tuteurs pour les plantes grimpantes et volubiles.

De plus, il produit des graines en masse (qui sont d’ailleurs comestibles).

Le tournesol un un indispensable sur tous les balcons.

Le seul inconvénient, c’est que sa floraison est un peu courte (mais très très mellifère).

L’ipomée

L’ipomée une plante volubile.

C’est-à-dire qu’elle grimpe en encerclant les tiges des autres plantes (comme le haricot).

Vous pouvez la coupler avec le tournesol pour l’aider à accéder à une pergola ou la barrière de balcon de votre voisin du dessus s’il est d’accord ^^

L’ipomée fleurit tout l’été et du fait qu’elle résiste un peu aux premiers gels, c’est l’une des dernières plantes à fleurir encore en fin de saison (avec la capucine d’ailleurs).

Et pour finir, les fleurs de l’ipomée ont une teinte de couleurs qui attire particulièrement l’œil.

Moi j’adore !

Le coquelicot

Les abeilles et les insectes butineurs raffolent du pollen de la fleur rouge du coquelicot.

C’est une plante qui fleurit tout l’été et qui apporte une touche champêtre au potager.

Le coquelicot est une plante symbolique, c’est la première plante qui repeuple les champs lorsque l’on arrête d’y balancer des pesticides.

Bref.

Une indispensable !

Et pour finir, n’oubliez pas que les meilleures plantes mellifères sont celles qui poussent spontanément dans vos pots de fleurs.

Quoi mettre au fond d’une jardinière ou d’un pot de fleurs ?

2 bonnes raisons de faire un fond de jardinière

1) Créer une réserve d’eau

Si vous fabriquez vous-même votre jardinière, le moment où il ne faudra pas vous louper, c’est celui où vous aller percer le fond pour les écoulements d’eau (aucun retour en arrière autorisé).

Vous avez 2 choix :

Soit vous percez dans le fond et l’eau s’écoulera instantanément.

Soit vous percez sur les côtés (quelques centimètres au-dessus du fond) et vous créez une réserve d’eau.

Quel que soit votre choix, il sera intéressant de prévoir un fond avec de mettre votre substrat.

2) Eviter de créer un chignon de racines

La plupart du temps, lorsque l’on cultive des plantes en pots de fleurs, un chignon de racines se forme au fond du pot ou de la jardinière.

C’est la raison pour laquelle il est conseillé de rempoter ses fleurs tous les 2 ou 3 ans (sauf si c’est pour des plantes annuelles bien entendu).

Le fond, c’est généralement là où il y a le plus d’humidité et c’est surtout là où la racine est bloquée lorsqu’elle cherche à plonger dans le sol…

Dans la plupart des cas, le fait de préparer un fond limite ce phénomène de chignon qui est néfaste pour les plantes car la racine ne but pas directement avec le fond du pot.

Que mettre au fond de votre jardinière en plastique, en bois, ect …?

Pour faire votre fond, vous avez la possibilité d’utiliser tout un tas de matériaux naturels.

Et, comme d’habitude, je vous conseille de penser « récup et local ».

Pas la peine de passer à jardiland.

Voici donc mes 3 recommandations :

1/ La terre cuite

Plus précisément, les débris de pots en terre cuite.

Si vous avez quelques pots brisés, vous pouvez les finir avec une massette et les réutiliser pour faire votre fond de jardinière.

C’est un matériau sain et naturel.

De plus, si vous comptez mettre quelques vers de terre dans votre jardinière, l’argile contenue dans les débris pourront, à terme, contribuer à la formation du complexe argilo-humique de votre substrat ^^ (en gros, vous aurez un terreau de meilleur qualité).

2/ Les cailloux

C’est plus facile pour vous de récupérer des cailloux ?

Alors n’hésitez pas.

Mais faites tout de même attention au poids.

Ca peut aller très vite, et même fragiliser votre jardinière sur le long terme.

(au pire, vous pouvez les mélanger avec quelques débris de terre cuite pour alléger le truc)

3/ Le bois mort

En plus de contribuer au bon développement de votre plante, le bois mort en fond de jardinière permet de garder l’humidité (effet éponge).

A savoir que contrairement à ce que l’on pourrait croire, le bois mort au fond d’une jardinière ne se décomposera pas.

L’avantage au final c’est qu’il continue à jouer son rôle d’éponge d’année en année.

L’inconvénient c’est que les premiers écoulements d’eau seront probablement un peu souillés.

En-tout-cas, c’est, selon moi, le meilleur choix de fond de pot de fleurs quand on veut jardiner de manière écologique et vivante !


Voilà tout pour aujourd’hui.

PS : pensez également à nettoyer l’intérieur de vos pots et jardinières en plastique !

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