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6 choses à faire à l’automne sur votre potager de balcon

6 choses à faire à l’automne sur votre potager de balcon

C’est l’automne.

Les feuilles tombent.

Certaines plantes sèchent.

D’autres ont littéralement fondues, comme si elles s’étaient évaporées…

La nature libère de l’espace pour laisser entrer plus de lumière.

Pour laisser grandir les petites pousses.

A l’inverse, l’humain, se couvre de plus en plus, pour faire face au froid.

(suite…)

Devez-vous recommencer votre culture en lasagne en pot de fleurs ratée ?

Renouveler sa culture en lasagne en pots au printemps ?

Le soleil commence à pointer le bout de son nez.

Ca commence à bouger dans le potager.

Vos pots de fleurs reprennent vie et il est temps de faire le point sur vos cultures en lasagnes.


En règle générale, la première chose qui saute aux yeux, c’est le volume.

Il n’est pas rare que la deuxième année, votre lasagne est diminuée de moitié, voir plus !

(surtout si vous n’avez pas pratiqué le compostage de surface ou le paillage intensif)

Si c’est le cas, je conseille de refaire une lasagne par-dessus l’ancienne.

(sans oublier de l’entretenir cette fois-ci)

Une culture en lasagnes c’est comme un compost

Le deuxième truc à vérifier, c’est la bonne consistance de vos lasagnes.

C’est rare, mais il peut arriver que vous ayez raté votre lasagne.

Raté votre lasagne dans le sens où vous avez mal dosé le ratio de matière carbonée et de matière azotée.

Pour rappel, une lasagne, c’est un mélange d’azote (épluchures de fruits et légumes, marc de café, feuilles vertes, etc, etc..) et de carbone (feuilles mortes, paille, foin, etc.., etc…).

Pour faire simple, une lasagne, c’est comme un compost.

Et pour réussir un compost, il faut utiliser la bonne recette.

Il faut choisir les bons ingrédients et dans la bonne quantité.

Quantifier la matières organiques pour vos lasagnes en pots

Dans cet article, nous allons faire comme si vous aviez bien sélectionné vos ingrédients.

Nous allons plutôt nous pencher sur un loupé de ratio carbone/azote.

Avant tout, laissez-moi vous expliquer comment constater s’il y a un déséquilibre dans votre mélange.

Et pour ça, rendez-vous sur votre terrasse, près de vos pots de fleurs.

1/ Une lasagne trop azotée

Pour reconnaître une lasagne est trop azotée, c’est simple, sa consistance est presque gluante.

C’est comme de la pâte à modeler.

C’est presque impossible de gratter en surface.

C’est comme si votre pot de fleurs était constitué d’un seul et unique bloc.

Comme un flan géant ! ^^

Si c’est le cas, ça commence mal.

Vérifiez maintenant s’il dégage une odeur d’ammoniaque.

Bon, ça, c’est l’exemple extrême.

Si vous en êtes arrivé là, c’est vraiment que vous avez loupé votre coup et, dans ce cas-là, le mieux qu’il vous reste à faire, c’est de recommencer à zéro.

Et si vous pensez que c’est « rattrapable », nous verrons comment par la suite 😉

2/ Une lasagne trop carbonée

Maintenant, voyons voir si vous avez des lasagnes trop carbonées.

C’est simple, une lasagne trop carbonée, c’est strictement l’inverse d’une lasagne trop azotée.

Sa consistance est poussiéreuse.

C’est une lasagne difficile voir impossible à humidifier.

Vous avez beau arroser, elle reste constamment sèche.


Encore une fois, c’est un exemple.

Pour en arriver à ce résultat, il faut vraiment que vous ayez oublié la matière azotée dans votre recette ^^

Et si c’est le cas, je vous invite là aussi à recommencer à zéro.

Qu’est-ce qu’une culture en lasagnes réussie ?

Une bonne lasagne, c’est un peu comme un bon compost ou un bon terreau.

C’est léger.

C’est comme de la bonne terre noire que l’on trouve dans les massifs de fleurs en ville.

On peut facilement creuser dedans.

Même à la main !

Encore une fois, attention à ne pas confondre avec quelque chose de trop sec ou de trop poussiéreux.

Une bonne lasagne retient l’eau.

Elle est humide et assez consistante.

On peut faire une boule de terre entre ses mains, et celle-ci doit pouvoir s’effriter facilement (ce n’est pas de la pâte à modeler).

Bon.

Maintenant, vous avez compris ce qu’est une bonne lasagne et voici mes conseils pour rattraper les 2 types de lasagnes ratées.

Comment rattraper un culture en lasagnes en pots de fleurs ratées ?

1/ Rajoutez du carbone à une lasagne trop azotée

Sauf si votre lasagne ressemble à un bloc de pâte à modeler, voici quoi faire (si vous jugez que c’est rattrapable bien évidemment).

Faites un gros paillage de matière carbonée (feuilles mortes, foin, paille et autre matière sèche que vous avez sous la main).

Le but, ça va être de maintenir un paillage conséquent pendant au moins une année.

Faites très peu de compostage de surface pendant ce temps.

Préférez le jus de lombricompost, le jus de bokashi et les purins pour apporter de quoi manger à vos plantes (sans excès, car c’est déjà bien chargé là-dessous !).

Petite astuce si vous manquez de place à la vertical pour faire votre paillage.

Surélevez le paillage en plantant des bouts de cagettes ou des bouts de bois sur les bordures du pot comme dans l’exemple ci-dessous.

extension-paillage-permaculture-pot-fleurs
Veuillez noter mon talent pour le dessin ^^

2/ Rajoutez de l’azote à une lasagne trop carbonée

L’idéal, c’est de mélanger le tout avec du compost ou du lombricompost.

Ca améliorera instantanément la consistance de votre lasagne.

Si ce n’est pas un cas extrême, vous pouvez dès maintenant commencer à faire du compostage de surface.

Si vous n’avez pas de quoi faire un paillage en matières sèches, ce n’est pas grave, vous pouvez utiliser des feuilles fraîches et/ou des herbes fraîches à la place.


Voilà tout.

Un dernier truc avant de vous laisser.

Si vous avez besoin d’un guide complet sur la culture en lasagnes en pots de fleurs, c’est par ici.

Les fleurs à semer au potager en pots de fleurs au mois de mars

Pensez à semer des graines de fleurs au printemps

Quand on se lance dans l’aventure de la permaculture en pots de fleurs, on pense tomates, poivrons, salades, radis, etc..

On oublie les fleurs.

On oublie de rajouter un peu de couleur pour les yeux.

Du nectar pour les abeilles.

Vous pensez que les fleurs n’ont pas leur utilité dans votre potager ?

Alors sachez qu’elles ont le pouvoir d’attirer la faune sur votre terrasse.

J’aime bien prendre l’exemple du tournesol.

Pour moi, un tournesol, c’est comme un phare en pleine mer.

Il est là pour dire « coucou les oiseaux, les abeilles, venez ici il y a de quoi manger ! ».

D’ailleurs, si je n’avais qu’une seule plante pour commencer en permaculture sur balcon, ce serait certainement le tournesol.

Et même qu’une seule plante à ajouter à votre terrasse cette année, ce serait aussi le tournesol.

Ma sélection de graines à semer au printemps en pot

Pour faire simple (une fois de plus 😉 ), il y a 2 types de fleurs.

Les fleurs comestibles et les fleurs mellifères.

Comestibles parce qu’on peut les manger..

..et mellifères parce que les abeilles et les insectes butineurs les adorent.

La capucine

La capucine est présente chaque année sur ma terrasse.

J’adore la voir courir le long de mes pots.

Pour moi, elle a plusieurs utilités.

Pour commencer, il faut être conscient que c’est une plante qui peut prendre beaucoup de place..

..mais il suffit de s’en servir à votre avantage !

Vous pouvez la faire grimper, courir de pots en pots ou bien même la faire retomber d’un pot de fleurs suspendu par exemple.

(sur ma terrasse, je m’en sers un peu comme une plante qui va combler les trous entre les pots ou sur tout ce qui est clôture)

La capucine fait de belles fleurs comestibles orange, jaune ou rouge pour mettre de la couleurs à vos salades.

Ses feuilles sont également comestibles (ainsi que ses graines).

En plus, les pucerons l’adorent (ce qui peut éviter aux tomates d’en être envahi…)

Le souci

Le deuxième fleurs que j’ai choisie, c’est le souci.

C’est une plante que je trouve assez jolie et compact.

L’avantage, c’est qu’elle repousse toute seule d’année en année.

Ses fleurs sont comestibles et elle a même quelques vertus médicinales…

Le souci fleurit toute l’année.

C’est la raison pour laquelle il attire beaucoup d’insectes au potager (super pour démarrer ou pour les balcons un peu vides).

Il se ressème facilement grâce à une production de graines assez conséquentes (idéal pour fabriquer des bombes de graines ou faire du semis sauvage).

Le cosmos

La troisième plante comestible que j’ai choisie, c’est le cosmos.

J’adore le cosmos, car elle ajoute une touche de légèreté au potager.

Elle pousse particulièrement bien à l’ombre et se plaît tout aussi bien au soleil.

Sa floraison s’étale de juin jusqu’aux premiers coups de froid.

Ses fleurs sont comestibles et décoreront aussi vos salades…

Bref, encore un plante qui va vous envoyer dans le cosmos ^^

Le tournesol

J’adore le tournesol parce qu’il est visible.

Il attire l’œil, les abeilles et insectes butineurs, les oiseaux et à ce qu’il paraît, il attire même le soleil !

Il peut servir de tuteurs pour les plantes grimpantes et volubiles.

De plus, il produit des graines en masse (qui sont d’ailleurs comestibles).

Le tournesol un un indispensable sur tous les balcons.

Le seul inconvénient, c’est que sa floraison est un peu courte (mais très très mellifère).

L’ipomée

L’ipomée une plante volubile.

C’est-à-dire qu’elle grimpe en encerclant les tiges des autres plantes (comme le haricot).

Vous pouvez la coupler avec le tournesol pour l’aider à accéder à une pergola ou la barrière de balcon de votre voisin du dessus s’il est d’accord ^^

L’ipomée fleurit tout l’été et du fait qu’elle résiste un peu aux premiers gels, c’est l’une des dernières plantes à fleurir encore en fin de saison (avec la capucine d’ailleurs).

Et pour finir, les fleurs de l’ipomée ont une teinte de couleurs qui attire particulièrement l’œil.

Moi j’adore !

Le coquelicot

Les abeilles et les insectes butineurs raffolent du pollen de la fleur rouge du coquelicot.

C’est une plante qui fleurit tout l’été et qui apporte une touche champêtre au potager.

Le coquelicot est une plante symbolique, c’est la première plante qui repeuple les champs lorsque l’on arrête d’y balancer des pesticides.

Bref.

Une indispensable !

Et pour finir, n’oubliez pas que les meilleures plantes mellifères sont celles qui poussent spontanément dans vos pots de fleurs.

Quoi mettre au fond d’une jardinière ou d’un pot de fleurs ?

2 bonnes raisons de faire un fond de jardinière

1) Créer une réserve d’eau

Si vous fabriquez vous-même votre jardinière, le moment où il ne faudra pas vous louper, c’est celui où vous aller percer le fond pour les écoulements d’eau (aucun retour en arrière autorisé).

Vous avez 2 choix :

Soit vous percez dans le fond et l’eau s’écoulera instantanément.

Soit vous percez sur les côtés (quelques centimètres au-dessus du fond) et vous créez une réserve d’eau.

Quel que soit votre choix, il sera intéressant de prévoir un fond avec de mettre votre substrat.

2) Eviter de créer un chignon de racines

La plupart du temps, lorsque l’on cultive des plantes en pots de fleurs, un chignon de racines se forme au fond du pot ou de la jardinière.

C’est la raison pour laquelle il est conseillé de rempoter ses fleurs tous les 2 ou 3 ans (sauf si c’est pour des plantes annuelles bien entendu).

Le fond, c’est généralement là où il y a le plus d’humidité et c’est surtout là où la racine est bloquée lorsqu’elle cherche à plonger dans le sol…

Dans la plupart des cas, le fait de préparer un fond limite ce phénomène de chignon qui est néfaste pour les plantes car la racine ne but pas directement avec le fond du pot.

Que mettre au fond de votre jardinière en plastique, en bois, ect …?

Pour faire votre fond, vous avez la possibilité d’utiliser tout un tas de matériaux naturels.

Et, comme d’habitude, je vous conseille de penser « récup et local ».

Pas la peine de passer à jardiland.

Voici donc mes 3 recommandations :

1/ La terre cuite

Plus précisément, les débris de pots en terre cuite.

Si vous avez quelques pots brisés, vous pouvez les finir avec une massette et les réutiliser pour faire votre fond de jardinière.

C’est un matériau sain et naturel.

De plus, si vous comptez mettre quelques vers de terre dans votre jardinière, l’argile contenue dans les débris pourront, à terme, contribuer à la formation du complexe argilo-humique de votre substrat ^^ (en gros, vous aurez un terreau de meilleur qualité).

2/ Les cailloux

C’est plus facile pour vous de récupérer des cailloux ?

Alors n’hésitez pas.

Mais faites tout de même attention au poids.

Ca peut aller très vite, et même fragiliser votre jardinière sur le long terme.

(au pire, vous pouvez les mélanger avec quelques débris de terre cuite pour alléger le truc)

3/ Le bois mort

En plus de contribuer au bon développement de votre plante, le bois mort en fond de jardinière permet de garder l’humidité (effet éponge).

A savoir que contrairement à ce que l’on pourrait croire, le bois mort au fond d’une jardinière ne se décomposera pas.

L’avantage au final c’est qu’il continue à jouer son rôle d’éponge d’année en année.

L’inconvénient c’est que les premiers écoulements d’eau seront probablement un peu souillés.

En-tout-cas, c’est, selon moi, le meilleur choix de fond de pot de fleurs quand on veut jardiner de manière écologique et vivante !


Voilà tout pour aujourd’hui.

PS : pensez également à nettoyer l’intérieur de vos pots et jardinières en plastique !

6 livres pour démarrer en permaculture urbaine

Ma sélection de livres pour bien démarrer en permaculture urbaine.

Vous trouverez des ouvrages sur les associations de culture, le fonctionnement du sol (et du vers de terre), de la philosophie de la permaculture et quelques techniques de jardinage bien entendu…


A l’heure où j’écris ces mots, nous entrons tout juste au cœur de l’hiver.

Il commence à faire froid.

Très froid.

Quoi de mieux que d’aller boire un bon chocolat chaud dans votre bar préféré pour faire un peu de lecture ?


Personnellement, c’est mon petit kiff en ce moment.

Plusieurs fois par semaine, je finis la journée par un peu de lecture dans un bar tranquille.

Ca me fait du bien de renouer avec de vieilles habitudes.

Non pas que je sois un ex-alcoolique ^^


Mais avant les confinements, je travaillais sur le blog et lisais beaucoup dans les bibliothèques, les bars et les boulangeries.

C’était un moyen pour moi de mieux me concentrer dans mon travail.

D’avoir l’esprit ouvert.

D’être créatif.

(depuis, j’ai appris à travailler de chez moi, mais ce n’est pas toujours facile pour être franc)

Dans les bibliothèques, on est au calme et en même temps, il y a de la vie.

Et puis chaque bibliothèque à sa propre atmosphère…

Le bruit des trousses.

Le bruit des talons de la bibliothécaire.

Les chuchotements dans les rayons.

La fenêtre sur l’extérieur.

Etc…

Pareil dans les bars (les bars calmes bien entendu).

Le bruit de la radio.

Le silence d’un bar vide.

Les gens qui papotent.

Le bruit de la machine à café.

Les odeurs.

Les courants d’air frais quand quelqu’un rentre.

Je sais.

C’est un peu bizarre, mais c’est mon kiff.

Et je vous invite à tester ! (pas besoin de pass sanitaire dans tous les bars 😉 )

Bon, c’est parti !

Pour commencer, je vous propose la lecture de ce petit bouquin (64 pages) écrit par Nelly Pons :

Débuter son potager en permaculture

Dans son livre, Nelly Pons vous entraîne, au travers de son expérience, dans une sorte de voyage intérieur.

Un voyage à la rencontre de votre jardin secret.

Ce petit jardin auquel vous rêvez.

Celui de votre terrasse ou de votre petite parcelle de terrain.

Ce potager dans lequel vous vous imaginez passer du temps pour jardiner, manger quelques fruits, ouquiner, etc..

Comme elle le dit (je cite) :

« Je vous invite à entreprendre ce voyage, qui ne ressemblera pas au mien, ni à aucun autre ».

Si vous avez des enfants, vous trouverez aussi quelques infos sympas comme par exemple :

Comment faire pour les impliquer dans votre projet ?

Ou, comment leur faire comprendre l’intérêt du vers de terre pour la vie du sol avec la fameuse expérience du vers de terre ?

Bref.

Je ne vais pas tout vous dévoiler.

Je vous laisse une part de découverte.

C’est un livre qui se lit assez rapidement et dans lequel vous trouverez toutes les bases pour bien démarrer en permaculture.

> Débuter son jardin en permaculture de Nelly Pons

Le deuxième livre de ma sélection est écrit par Hans Wagner :

Le poireau préfère les fraises

Même si ce bouquin a été écrit il y a 20 ans, il reste encore une référence dans le domaine.

Vous y trouverez les meilleures associations de plantes pour le potager (ainsi que les moins bonnes).

Le petit plus, c’est qu’il y a toutes les explications du pourquoi du comment c’est une bonne (ou une mauvaise) association.

Ce ne sont pas des pages et des pages de tableaux.

Tout est bien expliqué.


Par exemple, savez-vous pourquoi le poireau préfère les fraises ?

Non ?

Et bien, c’est parce que les plantes de la famille des alliacées (dont fait partie le poireau), limitent la formation de moisissures auxquelles les fraises sont sensibles.


Et voilà.

Tout le long du livre, c’est comme ça.

On apprend plein de trucs !


Si vous me connaissez assez, vous savez que je ne fais pas du tout attention aux associations de plantes.

Je plante tout mélangé dans mes pots de fleurs.

Et ça fonctionne plutôt bien.

Mais ça ne m’a pas empêché de prendre du plaisir à lire ce livre.

Et il y a plein de choses à apprendre en plus des associations de plantes.

Comme par exemple, les distances de plantations, les différentes techniques de semis, le principe « d’allées fertiles » ou les conseils pour bien démarrer un potager.

On retrouve bien la philosophie de la permaculture au travers de notion de non-labour du sol, de couvert végétal, de rotation de culture, etc…

Si vous manquez d’inspiration pour le choix de vos plantes potagères, vous trouverez de quoi faire parmi sa sélection d’une cinquantaine de plantes…

Bref.

Ce livre s’adresse autant aux débutants qu’aux jardiniers expérimentés.

> Le poireau préfère les fraises de Hans Wagner


Ensuite, le troisième livre de ma sélection a été écrit par Joseph Chauffrey :

Mon petit jardin en permaculture

Sorti en 2017, cet ouvrage vous transporte dans le jardin urbain de Joseph et de sa femme.

Au travers de ce récit, vous découvrirez comment ils ont réussi à créer un petit coin de paradis inspiré de la
permaculture (et notamment de celui de la ferme du Bec Helloin).

Inviter et héberger la biodiversité

  • Favoriser les interactions et multiplier les fonctions des éléments du jardin
  • Revaloriser les ressources (lumière, eau, végétaux, etc…)
  • Prendre soin du sol en intervenant le moins possible et créer des sols vivants (paillage, compostage, compostage de surface, butte de culture, semis d’engrais vert, etc…)
  • Observer et comprendre la faune et la flore afin d’adapter son jardin à son environnement d’années en années


C’est sur ces principes qu’ils ont créés et entretiennent aujourd’hui encore leur petit jardin normand de 150 m².

Au travers de nombreuses illustrations, vous trouverez plein de conseils et astuces pour jardiner en permaculture.

Pour résumer, voici un super livre pour démarrer en permaculture sur une petite surface.

> Mon petit jardin en permaculture de Joseph Chauffrey


Quatrième bouquin de l’auteur Blaise Leclerc :

Les jardiniers de l’ombre

Livre un peu plus technique centré sur le vers de terre.

Mais pas que.

On en apprend beaucoup sur la vie du sol et de son fonctionnement.

Les acariens, les bactéries, les champignons (et leur symbiose avec les racines), les insectes, le complexe argilo-humique, etc..

Vous y retrouverez aussi quelques conseils concrets comme :

Comment reconnaître le sol de son jardin ?

Comment l’améliorer ?

Comment bien le pailler ?

Quels engrais verts utiliser ?

Malgré quelques contradictions et le fait que ce soit un livre sorti en 2002, je le conseille à tous les amoureux et les amoureuses de sols vivants !

> Les jardiniers de l’ombre de Blaise Leclerc


Cinquième livre de Claude et Lydia Bourguignon :

Le sol, la terre et les champs

Toujours dans la continuité du sol vivant, voici un ouvrage complet sur le sujet.

Bien que parfois assez technique, vous y trouverez des passages passionnants sur la révolution verte (l’agriculture intensive d’après-guerre) et ses effets néfastes.

On y parle de disparition des sols, de terre érodée, de faune épigée, de faune endogée, d’humus, de litière, de roche mère, de structure et de fonctionnement des sols, de terroir, et même de bon vin !

Un véritable voyage au cœur de la vie…

> Le sol, la terre et les champs de Claude et Lydia Bourguignon


Et pour finir, j’ai choisi un livre de Gregory Derville :

Permaculture, en route vers la transition écologique

Sorti en 2018, ce livre commence par une introduction à la permaculture et de son engouement en France depuis les années 2010.

L’auteur revient aussi sur la naissance de la permaculture dans les années 70 grâce à Bill Mollison et David Holmgren.

On découvre aussi les inspirations de ces fondateurs qui datent des années 20 !

C’est un véritable travail journalistique qui s’enchaîne sur une deuxième partie basée sur la transition écologique (et sur le pourquoi du comment la permaculture en est LA solution).

Puis, pour finir, l’auteur revient sur des choses plus concrètes et plus techniques : le design permaculturel.


Ce livre est un appel à la réflexion.

C’est très bien documenté.

Pour résumer, il est à mettre entre toutes les mains !

> Permaculture, en route vers la transition de Gregory Derville


Voilà.

J’espère que vous avez trouvé votre bonheur dans ma sélection de livres pour bien démarrer en permaculture urbaine.

(je n’ai pas parlé du livre « Le guide de la permaculture urbaine » qui est aussi un excellent livre pour commencer à bricoler votre balcon)


Sur ce, je vous souhaite par avance tous mes souhaits de bonheur pour 2022.

Du fumier de cheval dans des pots de fleurs (j’ai testé pour vous)

Du fumier de cheval bien frais !

Après avoir testé la culture en lasagne en pots de fleurs, le compostage de surface en pots de fleurs, les vers de terre en pots de fleurs, les pelures d’oranges en pots de fleurs et encore bien d’autres expériences farfelues en pots de fleurs, laissez-moi vous présenter ma toute dernière découverte : le fumier de cheval en pots de fleurs !

Ca peut paraître fou, mais je l’ai fait..

..et ça fonctionne super bien !

(du moins, ça n’a posé aucun problème de mauvaises odeurs si c’est la question que vous vous posez)

Haha.

Pouvez-vous mettre du fumier de cheval dans vos pots de fleurs ?

Est-ce que vos pots de fleurs seraient capables d’engloutir une ou deux bonnes pelletées de fumier de cheval bien frais sans problèmes de champignons bizarres, de « putréfaction » ou de mouches à merde du futur ?

C’est une sacrée question non ?

Et il n’y a qu’une seule réponse juste : avec un sol vivant tout est possible.

Vous ne pouvez pas déposer du fumier à la surface de n’importe quel pot de fleurs comme ça, dans le plus grand des calmes, sans courir aucun risque.

C’est parce que votre sol est vivant (et rempli de vers de terre affamés), que vous pouvez vous permettre ce genre d’expérience.

La vie, c’est du mouvement.

C’est de la transformation.

Tout ce qui est immobile est mort (comme le terreau de jardinerie par exemple).

Je vous raconte comment j’ai mis du fumier de cheval dans mes pots

C’était au mois de février.

Au centre équestre dans lequel j’ai l’habitude de piocher un peu de fumier pour le jardin partagé.

fumier cheval frais jardin


Ce jour-là, j’ai pris un peu plus de fumier que prévu (mieux vaut + que pas assez).

Bref.

Une fois le fumier étalé au jardin, j’ai décidé d’utiliser le restant pour mes pots de fleurs.

Petit rappel : tous mes pots de fleurs sont remplis de la même culture en lasagnes que je recharge petit à petit, d’année en année, depuis + de 5 ans.

(et ça pousse toujours aussi bien)

C’est-à-dire que régulièrement, je fais du compostage de surface dans mes pots.

Que parfois, je fais de gros apports comme de la tonte fraîche, des feuilles mortes, du bokashi ou du compost frais…

Pourquoi ?

C’est simple.

Si je ne faisais pas ça, mes lasagnes s’affaisseraient à vitesse grand V et il resterait si peu de terre dans les pots que ce serait impossible de cultiver quoi que ce soit.

Ma technique secrète pour ajouter du fumier de cheval dans mes pots de fleurs

1/ J’enlève le paillage de mes pots de fleurs pour être directement au contact de la terre

2/ J’ajoute une ou deux bonnes pelletées de fumier bien frais

3/ Je recouvre avec le paillage

4/ J’arrose

Et c’est tout.


Pas plus compliqué que ça.

(désolé je n’ai pas pensé à faire de photos)

Tout le reste du boulot, ce sont les vers de terre qui vont le faire.

D’ailleurs, les vers de lombricomposteur que j’utilise dans mes pots (eisenia foetida) sont exactement les mêmes vers que l’on utilise pour la lombriculture de fumier de cheval.

Du coup, aucun problème à ce niveau-là.

Au contraire, c’est comme si c’était Noël pour eux !

Peut-on planter après avoir mis du fumier de cheval ?

Le seul « problème », c’est que j’avais un peu peur d’être un peu en retard par rapport aux plantations d’avril/mai.

Je vous rappelle que c’était le mois de février et je me demandais si les vers auraient le temps de tout décomposer en seulement 2/3 mois.

Mais bon, du coup je n’ai eu aucun problème.

Les vers ont bien travaillé.

Tout a très bien poussé cette année.

Le meilleur moment pour mettre du fumier de cheval dans vos pots de fleurs

Bref, si je devais vous donner la meilleure période pour faire ça, ce serait l’automne.

D’une parce que vous êtes sûr que tout sera bien décomposé pour le printemps suivant..

..et de deux parce que vous aurez moins de risques au niveau de l’humidité.

Oui, l’humidité est un détail important quand vous utilisez le fumier de cheval frais.

Pour que la décomposition se déroule au mieux, il ne faut pas qu’il sèche.

C’est la deuxième bonne raison pour laquelle l’automne est la meilleure période selon moi…

Bref.

Culture en lasagnes, culture en lasagnes et culture en lasagnes.

C’est la base si vous voulez faire ce genre d’expériences…

(d’ailleurs, dites-moi si vous aussi vous avez tenté l’expérience de la culture en lasagnes et ce que vous en pensez en répondant à ce mail)


PS : si vous n’avez pas encore passé le cap par peur de vous louper et de transformer votre balcon en une déchetterie végétale, vous pouvez rejoindre la formation de A à Z sur la culture en lasagne en pots de fleurs.

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