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Cueillir et sécher les plantes sauvages comestible de A à Z

Comment cueillir et sécher les plantes comestibles ?

Cet article est la retranscription écrite d’un épisode de mon podcast « Paroles de designer en permaculture », disponible sur toute les plateformes. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode juste en-dessous :


Pourquoi cueillir et sécher ses propres plantes sauvages ?

La cueillette des plantes sauvages est une pratique ancestrale qui revient sur le devant de la scène. Entre quête d’autonomie, envie de consommer des produits naturels et redécouverte du patrimoine végétal, les raisons de se lancer sont nombreuses. Mais au-delà du simple plaisir de la cueillette, pourquoi est-il intéressant d’apprendre à identifier, récolter et sécher ses propres plantes sauvages ?

Redécouvrir une pratique ancestrale

Depuis des millénaires, l’humain s’appuie sur les plantes sauvages pour se nourrir, se soigner et parfumer ses plats. Avant l’industrialisation de l’alimentation et l’apparition des supermarchés, la connaissance des plantes comestibles était un savoir transmis de génération en génération.

Aujourd’hui, redécouvrir ces pratiques permet de renouer avec la nature et d’apprendre à reconnaître les plantes qui nous entourent. Plus qu’une simple activité, la cueillette devient un véritable moyen de se réapproprier un savoir oublié et de mieux comprendre l’environnement dans lequel nous vivons.

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Réapprendre à cueillir l’ortie à mains nues..

Une alternative économique et écologique

Acheter des herbes aromatiques, des tisanes ou des remèdes naturels en magasin peut vite coûter cher. Pourtant, nombre de ces plantes poussent librement dans nos forêts, prairies et même en bordure des chemins.

En cueillant et en séchant toi-même tes plantes sauvages, tu réduis non seulement tes dépenses, mais aussi ton impact écologique. Plus besoin d’acheter des sachets de thé emballés sous plastique ou des herbes cultivées à grand renfort d’eau et de pesticides. Tu profites d’un produit local, bio et gratuit, directement issu de la nature.

Le plaisir d’une cueillette responsable et sécurisée

Cueillir ses propres plantes, c’est aussi un moment de connexion avec la nature. Observer les paysages, reconnaître les espèces végétales, sentir les parfums des feuilles et des fleurs… c’est une expérience sensorielle qui apaise l’esprit et stimule la curiosité.

Mais attention, la cueillette sauvage implique aussi des responsabilités. Il ne s’agit pas de prélever au hasard, mais de respecter certaines règles pour ne pas mettre en danger ni la plante ni soi-même. D’où l’importance d’apprendre les bases d’une cueillette saine et sécurisée.


Les règles essentielles pour une cueillette saine et sans danger

Avant de te lancer dans la cueillette de plantes sauvages, il y a des précautions à prendre. Une erreur peut être sans conséquence… ou très grave. Alors, comment s’assurer de cueillir les bonnes plantes, au bon endroit et en toute sécurité ? Voici les trois règles d’or à suivre.

1) Identifier les plantes avec précision : l’erreur peut être fatale

C’est LA règle de base. Ne cueille jamais une plante si tu n’es pas absolument sûr à 200 % de son identification. Certaines plantes comestibles ont des sosies toxiques, voire mortels.

Un exemple bien connu : la carotte sauvage et la ciguë. Ces deux plantes se ressemblent énormément, mais la ciguë est extrêmement toxique et peut provoquer une paralysie musculaire… et même la mort.

Alors, comment ne pas se tromper ?

  • Utilise des clés d’identification fiables : la forme des feuilles, la disposition des fleurs, la présence (ou non) de poils sur la tige.
  • Ne te fie pas uniquement à l’odeur : certaines plantes changent d’odeur en fonction des conditions environnementales.
  • Appuie-toi sur des livres spécialisés : La Flore complète portative de France, Suisse et Belgique de Gaston Bonnier est une référence.
  • Demande conseil à des experts : avant de consommer une plante, fais-la valider par une personne expérimentée.

2) Éviter les zones polluées et contaminées

La nature est généreuse, mais elle est aussi parfois exposée à la pollution. Certaines zones sont à proscrire absolument :

🚫 Les bords de routes : les plantes y accumulent les métaux lourds et les résidus de carburants.
🚫 Les abords des usines : les rejets chimiques peuvent être invisibles mais très toxiques.
🚫 Les chemins de fer : les sols sont souvent contaminés par des herbicides puissants.
🚫 Les champs agricoles : pesticides et engrais chimiques peuvent affecter la qualité des plantes.

L’idéal ? S’éloigner d’au moins 50 à 100 mètres de ces zones à risque et privilégier les endroits sauvages, loin de toute source de pollution humaine.

2) Cueillir avec parcimonie pour éviter le gaspillage

Quand on commence la cueillette, on a souvent envie de tout ramasser. Mais est-ce vraiment utile ? Trop cueillir, c’est risquer de gaspiller des plantes précieuses.

💡 Astuce : commence par quelques feuilles ou quelques fleurs, juste pour tester. Apprends à les utiliser avant de faire des cueillettes plus importantes.

Autre point important : ne prélève jamais toute une population de plantes. Laisse toujours une partie des plantes sur place pour qu’elles puissent continuer à se reproduire et nourrir la biodiversité.

Enfin, sache que certaines plantes attirent des parasites dangereux. Par exemple, les plantes basses comme le pissenlit ou le plantain peuvent être contaminées par l’échinococcose, un parasite présent dans les excréments de renards ou de chiens.

Pour limiter les risques :
✔️ Privilégie les jeunes feuilles (moins exposées aux parasites).
✔️ Cueille des plantes en hauteur (plus de 30-50 cm du sol).
✔️ Évite les zones où passent beaucoup d’animaux sauvages ou domestiques.

Comment éliminer les parasites avant consommation ?

Même avec toutes ces précautions, le risque zéro n’existe pas. Heureusement, il existe des méthodes simples pour éliminer les parasites avant de consommer une plante :

🔥 La cuisson : c’est le moyen le plus sûr.

  • 10 minutes à 60°C
  • 5 minutes à 80°C
  • 1 minute à 100°C (dans l’eau bouillante)

🚫 Le vinaigre ne sert à rien contre les parasites ! Il nettoie, mais ne tue pas les œufs de parasites.

Une autre méthode consiste à pulvériser les plantes avec de l’alcool pur, additionné de quelques gouttes d’huile essentielle d’origan compact (Origanum compactum), connue pour son effet antiseptique.


Bien choisir le moment et le matériel pour la cueillette

séchage-fleurs-tilleul-tisane

Tu as repéré des plantes sauvages et tu es prêt à les cueillir ? Avant de te lancer, il faut choisir le bon moment et utiliser le bon équipement. Voici comment optimiser ta cueillette pour préserver la qualité des plantes et faciliter leur séchage.

À quelle période cueillir les plantes ?

Le moment de la cueillette influence directement la qualité et les propriétés des plantes. Pour obtenir des feuilles, fleurs ou racines riches en arômes et en principes actifs, il faut respecter leur cycle naturel.

📅 Quelques règles générales :
✔️ Les feuilles se cueillent généralement avant la floraison, quand elles sont encore tendres.
✔️ Les fleurs se récoltent au début de leur floraison, lorsqu’elles sont bien ouvertes mais encore fraîches.
✔️ Les racines se ramassent plutôt en automne, quand la plante concentre ses réserves dans le sol.
✔️ Les graines et fruits doivent être récoltés à maturité, mais avant qu’ils ne tombent au sol.

Chaque plante a ses spécificités. Si tu veux optimiser ta cueillette, fais quelques recherches pour connaître le meilleur moment pour chaque espèce.

L’importance des conditions météo : vent, humidité et température

Une bonne cueillette dépend aussi du climat du jour.

🌞 Quand cueillir ?

  • Le matin ou en fin de matinée, lorsque la rosée s’est évaporée mais que le soleil n’est pas encore trop fort.
  • Un jour sec et légèrement venteux, pour éviter les plantes gorgées d’humidité qui moisissent plus facilement après la récolte.

⚠️ À éviter absolument

  • Après la pluie : les plantes sont humides et plus sensibles aux moisissures.
  • En pleine canicule : le stress hydrique modifie leur goût et leur teneur en principes actifs.

L’idée est d’avoir des plantes fraîches, mais pas mouillées, pour faciliter le séchage et éviter qu’elles ne noircissent trop vite.

Quels contenants utiliser pour préserver la fraîcheur ?

Le choix du contenant est crucial pour éviter que les plantes ne se détériorent rapidement.

Les meilleurs contenants :
✔️ Un panier en osier : l’idéal ! Il permet une bonne circulation de l’air et évite la condensation.
✔️ Un sac en toile ou en papier kraft : léger et pratique, il permet aux plantes de respirer.

🚫 À éviter :
Les sacs plastiques : ils favorisent la macération et peuvent faire pourrir les plantes en quelques heures.
Les sacs hermétiques : ils empêchent l’air de circuler et piègent l’humidité.

Si tu utilises un sac en papier kraft, pense à ne pas trop le remplir pour éviter d’écraser les plantes et qu’elles chauffent les unes contre les autres.

Facile à trouver gratuitement, la cagette reste une excellente alternative pour transporter tes plantes fraîchement cueillies

Transport et conservation des plantes avant le séchage

Certaines plantes supportent bien l’attente avant le séchage, d’autres non. Par exemple, la menthe et l’ail des ours fanent très vite et doivent être séché(e)s rapidement après la cueillette.

Si tu dois attendre avant de les faire sécher, voici quelques astuces :
✔️ Ne tasse pas trop les plantes dans leur contenant, pour éviter qu’elles ne s’échauffent.
✔️ Garde-les dans un endroit frais et à l’ombre pendant le transport.
✔️ Évite de les laisser trop longtemps avant séchage : plus elles sont fraîches, mieux elles conserveront leurs propriétés.


Comment sécher les plantes sauvages pour conserver leurs vertus ?

Savoir cueillir les plantes sauvages, c’est bien. Mais encore faut-il bien les sécher pour en préserver les saveurs et les propriétés ! Un mauvais séchage peut entraîner moisissures, perte des principes actifs ou dégradation du goût. Voici comment faire pour un séchage efficace et réussi.

Les méthodes de séchage à la maison

Il existe plusieurs façons de sécher les plantes, selon l’espace dont tu disposes et le type de plante que tu veux conserver. L’essentiel est de leur offrir un environnement sec, bien ventilé et à l’abri de la lumière.

Séchage en bouquet suspendu 🌿

C’est l’une des méthodes les plus simples et les plus efficaces pour sécher des herbes aromatiques ou des plantes médicinales.

🔹 Comment faire ?
✔️ Regroupe les plantes en petits bouquets et attache-les avec une ficelle.
✔️ Suspends-les la tête en bas dans un endroit sec, sombre et bien aéré (grenier, placard ventilé, coin de cuisine).
✔️ Assure-toi qu’il y ait assez d’espace entre les bouquets pour éviter l’humidité.
✔️ Laisse sécher entre une et trois semaines, selon la plante et le taux d’humidité de la pièce.

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Séchage sur grille ou moustiquaire 🍃

Cette technique est idéale pour les feuilles, fleurs ou petites plantes fragiles qui ne supportent pas d’être suspendues.

🔹 Comment faire ?
✔️ Étale les plantes en couche fine sur une moustiquaire, une grille ou un plateau recouvert d’un torchon propre.
✔️ Place-les dans un endroit sec, sombre et bien ventilé.
✔️ Remue-les régulièrement pour éviter qu’elles ne collent entre elles.
✔️ Laisse sécher entre quelques jours et deux semaines.

Séchage en armoire ventilée avec moustiquaire 🌬️

Si tu veux optimiser ton séchage, tu peux fabriquer une armoire de séchage artisanale :
✔️ Installe des cadres avec des moustiquaires pour y déposer les plantes.
✔️ Prévus des ouvertures en haut et en bas pour favoriser la circulation de l’air.
✔️ Ajoute un petit ventilateur ou un déshumidificateur si nécessaire.

💡 Avantage : ce type de séchage évite la poussière et les insectes tout en permettant un séchage homogène.

À quelle température sécher les plantes pour éviter la détérioration ?

La température idéale pour le séchage est inférieure à 30-35°C.

🚫 Erreur à éviter : sécher les plantes en plein soleil ou derrière une vitre de voiture en plein été ! Une chaleur trop forte brûle les principes actifs et altère la couleur et l’arôme des plantes.

Si tu veux utiliser un déshydrateur, assure-toi qu’il propose une température basse (30°C maximum).

Les erreurs à éviter pour un séchage réussi

Empiler les plantes en tas épais → risque de moisissure et de fermentation.
Les laisser sécher dans un endroit humide → elles mettront trop de temps à sécher et risquent de pourrir.
Utiliser des sacs plastiques ou des contenants hermétiques trop tôt → les plantes doivent être parfaitement sèches avant d’être stockées.

Comment savoir si une plante est bien sèche ?
✔️ Les feuilles doivent être cassantes et se réduire facilement en poudre entre les doigts.
✔️ Les tiges doivent se briser net et ne pas être souples.


Comment conserver les plantes séchées sur le long terme ?

Une fois tes plantes bien séchées, l’étape suivante est tout aussi cruciale : la conservation. Une mauvaise méthode de stockage peut rapidement ruiner des semaines d’efforts. Voici comment préserver leurs saveurs et leurs propriétés le plus longtemps possible.

Papier kraft ou bocaux en verre : quel contenant choisir ?

Il existe plusieurs options pour conserver tes plantes séchées, mais toutes ne se valent pas. Le but est d’éviter l’humidité et de protéger les plantes de la lumière pour ne pas altérer leurs principes actifs.

✔️ Le papier kraft :

  • Idéal pour conserver les plantes en petites quantités.
  • Laisse respirer les plantes tout en les protégeant de l’humidité.
  • Facile à stocker et pratique pour une consommation régulière.

✔️ Les bocaux en verre (non hermétiques de préférence) :

  • Très efficace pour éviter la contamination par des insectes.
  • Protège bien contre l’humidité si le couvercle n’est pas vissé trop serré.
  • Permet de voir facilement le contenu.

🚫 À éviter :
Les sacs plastiques : piègent l’humidité et peuvent accélérer la dégradation des plantes.
Les bocaux hermétiques fermés trop tôt : s’il reste une trace d’humidité, la moisissure risque d’apparaître rapidement.

💡 Astuce : Si tu veux conserver tes plantes sur plusieurs mois, pense à noter la date de récolte sur le contenant !

Ici, je conserve le thym tout simplement en le laissant accroché au mur !

Où et comment stocker les plantes séchées ?

L’endroit où tu stockes tes plantes joue un rôle essentiel dans leur conservation.

🏡 Les conditions idéales :
✔️ À l’abri de la lumière : la lumière directe altère les arômes et les principes actifs.
✔️ Dans un endroit sec : l’humidité peut réactiver les plantes et favoriser le développement de moisissures.
✔️ À température stable (20-25°C) : évite les endroits trop chauds ou trop froids.

🚫 Les pires endroits pour stocker tes plantes :
❌ Près d’une fenêtre exposée au soleil.
❌ Dans une cave ou un garage humide.
❌ À côté d’une source de chaleur comme un radiateur ou un four.

💡 Astuce : Si tu habites dans un endroit humide, ajoute un petit sachet de riz dans ton bocal pour absorber l’excès d’humidité.

La durée de conservation et comment vérifier si une plante est encore bonne

Une fois bien stockées, les plantes séchées peuvent se conserver pendant un à trois ans. Mais leur qualité va progressivement diminuer.

📅 Signes qu’une plante n’est plus bonne :
❌ Une couleur terne ou brunâtre.
❌ Une perte d’odeur (une bonne plante séchée doit garder un arôme prononcé).
❌ La présence de moisissures ou d’humidité dans le contenant.

Si une plante n’a plus d’odeur ou de saveur, c’est qu’elle a perdu ses principes actifs. Dans ce cas, mieux vaut la remplacer par une nouvelle récolte.


Aller plus loin dans l’exploration des plantes sauvages

Tu maîtrises maintenant les bases de la cueillette et du séchage des plantes sauvages. Mais si tu veux vraiment approfondir tes connaissances, il existe des ressources et des pratiques qui peuvent t’aider à aller encore plus loin dans cette aventure végétale.

Des ressources utiles pour approfondir ses connaissances

Apprendre à identifier et utiliser les plantes sauvages ne s’arrête pas à une simple cueillette. Pour devenir un véritable expert, il faut se documenter et pratiquer régulièrement.

📚 Un livre incontournable :
👉 La Flore complète portative de France, Suisse et Belgique de Gaston Bonnier.
Ce guide est une référence pour apprendre à identifier avec précision les plantes sauvages grâce à des clés d’identification détaillées.

📄 Les fiches techniques téléchargeables :
Si tu veux un support pratique pour t’aider à reconnaître et utiliser certaines plantes, il existe des fiches techniques spécifiques. Elles contiennent des infos sur :
✔️ Les caractéristiques botaniques.
✔️ Les utilisations culinaires et médicinales.
✔️ Les précautions d’usage.

L’importance de la transmission et du partage des savoirs

La cueillette et l’utilisation des plantes sauvages ne sont pas qu’une affaire individuelle. Partager ton expérience avec d’autres passionnés peut enrichir tes connaissances et éviter certaines erreurs.

👥 Comment échanger avec d’autres cueilleurs ?

  • Rejoindre des groupes et forums spécialisés sur les plantes sauvages.
  • Participer à des stages ou ateliers de cueillette avec des experts.
  • Échanger avec des herboristes ou botanistes pour affiner tes compétences.

💡 Astuce : Si tu veux une approche moderne, certains passionnés proposent même des formations en ligne pour apprendre à reconnaître et utiliser les plantes sauvages en toute sécurité.

Cueillette et respect de la nature : un engagement durable

Cueillir des plantes sauvages, ce n’est pas juste profiter gratuitement des ressources de la nature. C’est aussi une démarche écologique et responsable.

🌿 Quelques principes essentiels à respecter :
✔️ Toujours laisser une partie des plantes en place pour assurer leur reproduction.
✔️ Ne pas cueillir dans des zones protégées ou menacées.
✔️ Préférer une cueillette en rotation, pour ne pas appauvrir un écosystème.
✔️ Ne jamais arracher une plante entière si ce n’est pas nécessaire (privilégier les feuilles ou les fleurs plutôt que la racine).

💡 Se reconnecter à la nature
Finalement, apprendre à cueillir et sécher ses propres plantes sauvages, c’est reprendre contact avec un mode de vie plus simple, plus naturel. C’est comprendre que chaque plante a un rôle dans l’écosystème et que la cueillette doit se faire dans le respect du vivant.

En adoptant ces pratiques, tu ne fais pas que récolter des plantes. Tu deviens un véritable acteur de la préservation des savoirs et des ressources naturelles. 🌿

Conclusion : prêt à te lancer dans la cueillette des plantes sauvages ?

Avec toutes ces connaissances, tu es maintenant armé pour cueillir, sécher et conserver tes propres plantes sauvages en toute sécurité.

🥾 Alors, prêt à partir en cueillette ? N’oublie pas :
✔️ Toujours identifier les plantes à 200 % avant de les ramasser.
✔️ Éviter les zones polluées et respecter la nature.
✔️ Sécher correctement pour préserver les vertus des plantes.
✔️ Stocker dans de bonnes conditions pour une conservation optimale.

💬 Et toi, quelles sont les plantes que tu aimerais apprendre à cueillir et sécher ? Partage tes expériences et tes questions ! 😊

Quelle est la différence entre la mélisse et la menthe ?

Les différences entre la mélisse et la menthe

Au premier coup d’œil, la menthe et la mélisse se ressemblent. Elles font toutes deux font partie de la famille des Lamiacées, regroupant des plantes aux feuilles aromatiques bien connues en cuisine et en phytothérapie. Pourtant, ces deux plantes présentent des caractéristiques bien distinctes, tant dans leur apparence que dans leurs arômes et utilisations.


Pourquoi confond-on souvent la mélisse et la menthe ?

Si elles partagent une apparence similaire, connaître leurs différences peut t’éviter de te tromper dans les recettes ou les remèdes. Que ce soit pour une simple tisane, pour agrémenter un dessert ou apaiser un stress passager, savoir identifier la menthe et la mélisse est essentiel pour que tu puisses tirer le meilleur parti.

Dans cet article, tu vas découvrir les aspects distinctifs de la menthe et de la mélisse.


Différences physiques entre la mélisse et la menthe

Distinguer la menthe de la mélisse est plus facile lorsque l’on se penche sur leurs caractéristiques physiques. Bien qu’elles se ressemblent par leur feuillage vert et leur port touffu ; leurs feuilles, le port de leurs tiges et la disposition de leurs fleurs diffèrent subtilement.

Des feuilles aux formes légèrement différentes

menthe à feuilles longues et étroites
Les feuilles de menthe sont généralement allongées et étroites

Les feuilles de menthe sont généralement allongées et étroites, avec une texture lisse ou légèrement ridée. En revanche, celles de la mélisse sont plus arrondies, souvent décrites comme ovoïdes ou en forme de cœur, et arborent un bord dentelé plus prononcé. Si tu les frottes entre les doigts, tu verras que la menthe dégage une odeur mentholée tandis que la mélisse libère un parfum plus subtil de citron. Mais nous reviendrons plus tard sur leur parfum.

mélisse buissonnante et compacte
Les feuilles de la mélisse sont plus arrondies, souvent décrites comme ovoïdes ou en forme de cœur

Des tiges semblables, mais un port différent

L’une des clés de détermination des plantes de la famille des Lamiacées, est leurs tiges carrées. La menthe et la mélisse faisant partie de cette famille, tu ne pourras pas les différencier avec cette clé. D’ailleurs, les familles des plantes ont souvent plusieurs clés de détermination et pour être sûr qu’une plante fait bien partie de la famille concernée, il faut valider toutes ces clés ! Tu peux découvrir ces clés dans ce livre, mais revenons-en à nos tiges de mélisse et de menthe.

Les tiges de la menthe sont droites et peuvent atteindre parfois un mètre de haut, donnant à la plante une apparence plus verticale. En comparaison, la mélisse a des tiges ramifiées, créant un port buissonnant qui peut monter jusqu’à un mètre cinquante, mais reste souvent plus compact que la menthe.

Tiges de menthe verticales
Les tiges de la menthe sont droites

Des fleurs disposées différemment

fleurs de menthe
Fleurs de menthe

La menthe et la mélisse se différencient aussi par leurs fleurs. Les inflorescences de la menthe prennent la forme d’épis compacts de couleur pourpre, parfois rose ou blanche (voir l’illustration au-dessus), tandis que celles de la mélisse poussent en petits groupes appelés « faux verticilles ». Elles sont de couleur lilas pâle, un peu violet clair, et forment des petits bouquets autour de la tige (voir ci-dessous).

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Les fleurs de mélisse sont regroupées autour de la tige

Ces distinctions physiques peuvent être subtiles, mais elles suffisent pour reconnaître chacune des plantes. En prêtant attention aux feuilles, aux tiges et aux fleurs, tu peux désormais identifier la menthe et la mélisse. Une fois que tu te seras familiarisé avec, tu ne pourras plus te tromper !


Odeurs et goûts distincts : un moyen rapide de les différencier

L’un des moyens les plus rapides pour distinguer la menthe de la mélisse est d’en sentir les feuilles (en pensant bien à les frotter entre tes doigts). Une fois que tu auras bien appris à reconnaître leurs odeurs distinctes, tu pourras te fier uniquement à ça.

Des odeurs intenses ou subtiles

La menthe dégage un parfum intense, rafraîchissant et mentholé, souvent associé au chewing-gum, à la tisane ou au sirop. En comparaison, la mélisse exhale une douce odeur de citron, subtil, mais bien présente, évoquant un parfum d’agrumes très apprécié dans les infusions et les préparations relaxantes.

Un goût moins mentholé pour la mélisse

Ces plantes possèdent également des goûts caractéristiques. La menthe, au goût prononcé de menthol, apporte une sensation fraîche en bouche et est idéale pour tes plats sucrés et certaines sauces salées. La mélisse, quant à elle, a un goût plus doux et citronné, parfait pour tes infusions apaisantes ou pour rehausser délicatement tes salades et tes plats en sauce.


Une différence notée dans la cuisine et dans leurs vertus

La menthe et la mélisse se distinguent non seulement par leurs saveurs, mais aussi par des propriétés médicinales uniques qui les rendent adaptées à des usages différents, que ce soit en cuisine ou en phytothérapie.

La menthe est intense

différence utilisation menthe mélisse

Son goût mentholé intense en fait un ingrédient populaire dans les desserts, les boissons rafraîchissantes et certaines sauces salées. En phytothérapie, la menthe est appréciée pour ses effets toniques et digestifs, facilitant la digestion et apaisant les ballonnements. Riche en huiles essentielles, notamment en menthol, elle possède aussi des vertus antiseptiques et revigorantes, ce qui en fait un bon choix en infusion pour apaiser les maux de gorge ou, en huile essentielle, pour soulager les irritations cutanées et les démangeaisons. La menthe peut également favoriser la concentration et aider à diminuer les maux de tête légers.

Attention : une trop grande consommation d’huile essentielle de certaines menthes peut être toxique !

La mélisse est apaisante

Moins intense que la menthe, la mélisse se distingue par son goût citronné et est parfaite pour les infusions apaisantes et les recettes salées comme les marinades ou les salades. Côté santé, elle est connue pour ses effets relaxants, idéals pour réduire le stress, améliorer le sommeil et apaiser les tensions nerveuses. En usage externe, la mélisse peut également calmer certaines inflammations et est fréquemment utilisée pour apaiser les peaux sensibles ou irritées. Son action relaxante en fait aussi un excellent ingrédient en aromathérapie pour calmer les esprits et soulager les courbatures et maux de tête liés au stress.


Conseils pour la culture et l’entretien au jardin

La menthe et la mélisse peuvent toutes deux être cultivées facilement, mais elles présentent des préférences distinctes. Voici quelques conseils pour bien les cultiver.

La menthe adore le soleil et les sols humides

Elle se plaît particulièrement dans les zones bien ensoleillées, mais peut tolérer une ombre partielle. Elle a tendance à s’étendre rapidement grâce à ses rhizomes, il est donc recommandé de la planter dans un pot ou d’installer une barrière racinaire pour éviter qu’elle ne prenne trop de place dans ton jardin.

La mélisse est envahissante (mais moins que la menthe !)

La mélisse préfère les sols bien drainés et peut supporter une ombre partielle, voire une ombre plus prononcée que la menthe. Elle est donc idéale pour les endroits où la lumière est moins directe. Contrairement à la menthe, la mélisse n’a pas besoin d’arrosages aussi fréquents et supporte mieux les périodes de sécheresse. Elle est également plus sensible à un excès d’humidité, il est donc conseillé de bien espacer les arrosages, surtout si ton climat est humide.


Mémo pour différencier et bien utiliser la mélisse et la menthe

Pour ne plus hésiter entre la menthe et la mélisse, il te suffit de retenir leurs différences principales : leurs feuilles, leurs tiges, et bien sûr leurs odeurs. La menthe se distingue avec ses feuilles allongées et son parfum intense de menthol. La mélisse, elle, se distingue par ses feuilles rondes et son arôme citronné doux.

En cuisine, utilise la menthe dans les plats sucrés ou pour parfumer les boissons, tandis que la mélisse se mariera parfaitement avec les infusions et les recettes salées. En phytothérapie, choisi la menthe pour un effet tonique et la mélisse pour ses vertus apaisantes.

Si cet article t’a plus, n’hésite pas à le dire en commentaire !

Comment faire un herbier numérique sur son smartphone ?

Cet article est la retranscription écrite d’un épisode de mon podcast « Paroles de designer en permaculture », disponible sur toute les plateformes. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode juste en-dessous :

Dans cet article, tu vas découvrir les avantages à faire un herbier sur ton smartphone à la place d’un herbier classique. Je te partagerais également tous les outils dont tu auras besoin pour photographier et identifier une plante. Tu découvriras les parties importantes à prendre en photo sur la plante et comment les classer sous forme d’herbier sur ton téléphone ou ton ordinateur.

Faire un herbier numérique sur ton smartphone pour apprendre les plantes

Contrairement à un herbier classique qui permet d’archiver les plantes du monde entier, un herbier sur smartphone te permet non seulement d’apprendre les plantes, mais surtout celles qui t’intéressent !

L’autre avantage, c’est bien entendu la qualité du rendu.

Un herbier classique contient des bouts de plantes et de feuilles séchées, alors qu’un herbier numérique contient des photos précises des plantes que tu veux apprendre.

Les outils et applications utiles pour faire un herbier numérique sur ton smartphone

Avant de passer à la construction de ton herbier numérique, il va te falloir de belles photos pour le remplir. Découvre ici les 3 règles pour photographier les plantes.

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Photographier les plantes dans de bonnes conditions

Aujourd’hui, un simple smartphone fera l’affaire pour obtenir des photos de bonne qualité. Pas besoin de s’équiper d’un appareil photo professionnel. Si tu en as un, tant mieux. En-tous-cas, voici quelques règles pour obtenir des photos de qualité.

Une météo adéquate pour des plantes présentables

Si la météo est capricieuse (pluie, vent, orage, etc..) laisse tomber. Les plantes vont ne vont pas être dans leur plein potentiel. Par exemple, la chaleur fatigue ta plante et ses feuilles tirent vers le bas. La pluie a tendance à coucher la plante et rendre son aspect général peut reconnaissable. Le vent aussi est pénible, surtout pour prendre la photo !

Choisir la plante la plus représentative

Comme je le disais, quand on veut constituer un herbier, on cherche à avoir la plante la plus représentative pour profiter d’un maximum de détails. Evite de prendre une plante qui s’est faite mangée par des limaces ou qui a des feuilles mortes. Photographie le plus beau et grand spécimen si tu as le choix.

Faire un cadrage précis des organes de la plante

Ne te contente pas de prendre uniquement la plante entière. Fais des gros plans sur la fleur, la feuille, la tige ou l’écorce et le fruit. Tu peux également enrichir ton herbier numérique avec des photos de la plante à différentes saisons, ce qui peut être très pertinent pour certains végétaux comme le magnifique ginkgo biloba et sa robe jaune à l’automne.

golden ginkgo leaves in autumn sunlight

Les meilleures applications pour reconnaître les plantes gratuitement

Ne néglige pas l’identification de la plante. C’est une étape cruciale surtout si tu comptes apprendre les plantes pour te nourrir ou te soigner. Si c’est le cas, il faut que tu sois sûr à 200 % que c’est bien le bon genre et surtout la bonne espèce. Aucune application de reconnaissance de plantes n’est fiable, alors veille à toujours vérifier ou faire vérifier le résultat.

Pl@ntnet : le patrimoine mondial à portée de main

C’est la première application de reconnaissance de plantes. C’est elle qui a lancé le concept en 2013. J’ai écrit un article complet sur son utilisation.

Picture this : payant mais diablement efficace paraît-il…

Selon les tests, c’est l’application la plus précise en termes d’identification. Selon mes tests, je la trouve au même niveau que pl@tnet, sauf qu’elle devient payante après la période d’essai. Par contre, par rapport à pl@ntnet, les détails des résultats sont beaucoup plus approfondi (besoins de la plante, signification, utilisation, etc..).

Seek : l’alternative pour les plantes de INaturalist

Créée par les concepteurs de l’application préférées des naturalistes, elle se veut ludique et aussi efficace que pl@ntnet ou picture this.

Et l’intelligence artificielle pour reconnaître les plantes ?

A l’heure où j’écris ces lignes, on entend de plus en plus parler des intelligences artificielles comme ChatGPT ou Google Gemini qui seraient capable de reconnaître les plantes. De mon, côté j’ai essayé et on est encore bien loin des applications que je viens de présenter. Elles déjà du mal à identifier le genre, ne compte même pas sur elles pour découvrir l’espèce !

Comment faire ton propre herbier numérique sur ton smartphone ?

Il est temps de passer à la partie concrète : créer et organiser son herbier numérique.

herbier numérique photo smartphone

Quelles plantes ajouter à ton herbier numérique ?

La première idée qui pourrait te venir en tête serait de télécharger tout un tas de photos des plantes qui t’intéressent le plus.

C’est de loin la dernière chose que je te conseillerais. D’une parce que c’est une histoire sans fin et de deux parce que tu ne pourras jamais toutes les apprendre.

Tu ne te souviendras jamais mieux d’une plante que tu as découverte dans la nature qu’une plante que tu découvriras dans un livre ou dans une formation. Dans la nature, tu peux utiliser tous tes sens pour reconnaître une plante. Dans un livre, tu n’en utilises qu’un seul : la vue.

Autre raison, c’est que l’apprentissage se fait aussi par la répétition. Dans la nature, tu as l’avantage de croiser plusieurs fois la même plante lors d’une seule balade. Ce qui te permet de réviser toujours en utilisant tous tes sens. Sans parler du fait qu’une plante change d’aspect selon les saisons et que c’est rarement illustré dans les livres et dans les formations.

Les plantes à ajouter à ton herbier sont celles que tu auras découvertes et identifiées dans la nature.

Quelles informations sur les plantes ajouter à ton herbier numérique ?

Si tu veux devenir botaniste, ajoute le règne, la division, la classe, l’ordre, la famille, le genre et l’espèce. Si tu veux simplement apprendre les plantes pour les utiliser ou juste pour le plaisir, je te recommande d’apprendre au moins la famille, le genre et l’espèce. Si tu es motivé, tu peux aussi apprendre le nom commun en latin en plus, mais rien d’obligatoire (c’est le nom de la plante à l’international).

En fait, tout dépend de l’objectif pour lequel tu veux apprendre les plantes. Si c’est pour la cuisine sauvage, note les parties comestibles et les périodes de récoltes. Si c’est pour le côté médicinal, note les vertus. Si c’est pour les plantes bioindicatrices, note les conditions de germination, l’impact sur le sol et sa place dans la succession écologique.

Les clés de détermination des plantes

Surtout si tu comptes utiliser les plantes en application interne (cuisine sauvage ou médication) et externe (baume, etc…) il est essentiel de connaître les clés de détermination des plantes.

Ces clés sont des outils qui aident à identifier une plante en répondant à une série de questions sur ses caractéristiques, comme la forme des feuilles ou la couleur des fleurs. À chaque question, tu choisis entre deux options pour avancer jusqu’à trouver le nom de la plante. Comme un guide qui te conduit étape par étape pour reconnaître une plante.

Un livre qui fait ça très bien, c’est la flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique. Tu peux aussi utiliser le site de Botanica.


Comment organiser ton herbier numérique ?

Maintenant que tu as compris les grands principes de la reconnaissance et de l’apprentissage des plantes, il est temps de mettre en place ton herbier sur ton smartphone.

Un herbier sur smartphone et ordinateur

Tu es sur le site « Le potager minimaliste ». Ici, les solutions sont minimalistes et vont à l’essentiel. La classification la plus simple est d’organiser tes plantes sous forme de dossier. Tu peux d’abord faire des dossiers pour les familles, puis pour les genres et enfin pour les espèces.

Cette solution est relativement simple et intuitive sur ordinateur. Sur smartphone, pour l’avoir essayé, c’est un peu moins intuitif de classer les plantes de ton herbier numérique par dossier. J’ai abandonné l’idée.

Quelles applications utiliser pour faire ton herbier sur ton smartphone ?

Je peux te conseiller, pourquoi pas, d’utiliser des applications de prise de notes. Tu as Onenote, ou Notion. Personnellement, j’évite ce genre d’applications car ça peut vite devenir une usine à gaz et tu peux t’y perdre pendant des heures.

herbier numérique applications

Dans le cas où ça te conviendrait, je te conseille donc de vérifier que tu peux créer des catégories pour les familles, les genres et les espèces. Tu pourrais également utiliser la fonction des hashtags ou des étiquettes pour classer les plantes par couleurs de fleurs, par utilisations ou autres critères personnalisés selon tes besoins. L’avantage de ses applications, c’est qu’elles sont généralement gratuites et synchronisées entre ton smartphone et ton ordinateur.

Mon herbier numérique

Si tu n’as pas envie de te prendre la tête, j’ai créé une solution toute faite pour toi. A la base, c’était pour m’aider à apprendre plus rapidement et naturellement les plantes sauvages, et j’ai décidé de le partager. C’est une application gratuite à vie, qui se synchronise entre ton smartphone et ton ordinateur. A la base, elle n’est pas faite pour être utilisée en tant qu’herbier, mais j’ai réussi à la transformer en un herbier numérique simple et agréable à mettre en place et à utiliser.

Tout est basé sur le principe de reconnaissance végétale. Les plantes et les photos sont classées par famille et tu n’as plus qu’à naviguer pour réviser et apprendre à reconnaître les plantes depuis ton ordinateur ou ton smartphone.

Si tu veux en savoir plus, j’ai créé une série de mails où je t’explique le principe de cet herbier, de sa création, jusqu’à son stage ultime (j’ai mis 5 ans à le simplifier). Si tu le souhaites, tu pourras accéder au programme pour le mettre en place à ton tour.

Pour t’inscrire à cette série de mails, t’as juste à cliquer ici.

Chélidoine la plante pour les verrues : j’ai essayé ! (et ça a marché !)

La plante aux verrues : la chélidoine

La chélidoine, aussi appelée « herbe aux verrues », est une plante utilisée depuis le moyen-âge (si ce n’est plus) pour soigner la peau, surtout pour enlever les verrues.

Dans cet article, tu vas apprendre à la reconnaître et découvrir comment l’utiliser pour éliminer une verrue. Tu verras que j’en ai moi-même fait l’expérience !

Où trouver la chélidoine et comment la reconnaître ?

La chélidoine (« Chelidonium majus ») est une plante vivace qui fait partie de la famille des coquelicots (papavéracées).

Elle pousse naturellement en Europe, au bord des chemins, dans les fossés, à la lisière des bois ou dans des terrains vagues. On la retrouve également aux pieds des murs car c’est une plante qui aime les sols calcaires et azotés.

Elle est facile à reconnaître avec ses tiges poilues et ses petites fleurs jaunes à quatre pétales, qui fleurissent de mars à octobre. On dit d’ailleurs qu’elle commence à fleurir à l’arrivée des hirondelles et à faner au moment de leur départ.

En latin, chélidoine se dit « chelidonium », ce qui signifie en français « hirondelle »

D’après Maurice Mességué, son nom viendrait du fait que les hirondelles utilisent des morceaux de cette plante pour frotter les yeux de leurs petits et les aider à les ouvrir. Son latex orangé permettrait de décoller la peau qui recouvre encore les yeux des jeunes hirondelles.

Quelles sont les propriétés de la chélidoine ?

D’anciens écrits disent qu’on l’utilisait de l’Antiquité jusqu’au XVIe siècle pour le traitement des déficiences visuelles et des maladies oculaires en mélangeant du jus d’herbes bouilli avec du miel dans un récipient en laiton (ceci n’est pas un conseil d’utilisation !).

Mais attention, la chélidoine n’est pas seulement une « plante à verrues » ou une plante qui redonne la vue. Elle a beaucoup d’autres bienfaits : elle aide à produire de la bile, elle est antispasmodique, antivirale, et dépurative.

Dans tous les cas, c’est une plante qui faut utiliser avec précaution, car elle contient des substances toxiques (alcaloïdes) pour l’humain. Surtout en utilisation interne. On évitera donc de l’utiliser en tisane et dans nos recettes sauvages.

Comment utiliser la chélidoine sur les verrues ?

Le suc (ou latex) jaune-orange de la chélidoine est bien connu pour son effet sur les verrues. Ce « liquide », que l’on trouve dans les tiges de la plante, est à appliquer directement sur la verrue. Cela a un effet desséchant, ce qui permet de faire disparaître la verrue petit à petit et sans douleur.

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1 à 2 gouttes, 1 à 2 fois par jour, 1 à 2 semaines et aurevoir les verrues !

J’en ai personnellement fait l’expérience pour une petite verrue qui commençait à s’installer durablement sur le bout de mon index. Vu la facilité avec laquelle on peut trouver la chélidoine dans la nature, j’ai appliqué son latex sur le doigt (une ou deux gouttes), une à deux fois par jour pendant une ou deux semaines et ça fait maintenant une quinzaine d’années que je n’ai jamais revu cette verrue réapparaître !

Selon les recommandations, il est important de ne pas toucher la peau autour pour éviter toute irritation.

Précautions et contre-indications

La chélidoine est une plante puissante et peut être toxique si elle est avalée. Elle doit être utilisée avec précaution, surtout pour les enfants et les femmes enceintes. Les substances toxiques qu’elle contient peuvent être dangereuses, c’est pourquoi il est essentiel de l’utiliser seulement en externe et de toujours demander l’avis d’un professionnel avant de commencer un traitement.

As-tu déjà utilisé la chélidoine ou d’autres remèdes naturels pour soigner des verrues ? Partage ton expérience en commentaire !

Pourquoi le castor est utile en permaculture ?

Cet article est la retranscription écrite d’un épisode de mon podcast « Paroles de designer en permaculture », disponible sur toute les plateformes. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode juste en-dessous :

Le castor, cet allié en permaculture

Dans le monde de la permaculture, on s’efforce de collaborer avec la nature plutôt que de la contraindre. C’est pourquoi le castor, ce petit bâtisseur au service des écosystèmes, se révèle être un allié insoupçonné mais précieux. Avec son savoir-faire unique, il transforme son environnement pour le rendre plus propice à la vie et à la résilience. Dans cet article, tu découvriras pourquoi le castor est un modèle pour les techniques permacoles, et comment, en observant ses pratiques, il est possible de mettre en place des solutions efficaces face aux défis de l’eau : sécheresse, érosion et manque de biodiversité.

Prends une tisane, installe-toi confortablement et embarque pour un voyage surprenant dans le monde des castors et de la permaculture !


Comprendre le castor et son mode de vie

Pour saisir l’impact du castor en permaculture, il est essentiel de comprendre son mode de vie et ses capacités d’ingénieur naturel. Ce mammifère semi-aquatique, souvent confondu avec le ragondin ou la marmotte, possède des particularités physiques et comportementales qui lui permettent de transformer son habitat de manière impressionnante.

Description physique et habitudes du castor

Le castor est un animal robuste qui peut atteindre jusqu’à 80 cm de long, queue incluse, pour un poids d’environ 20 kilos. Sa queue plate et large lui sert non seulement de gouvernail dans l’eau mais aussi de support lorsqu’il mange : il s’assoit dessus, utilisant sa queue comme une assiette pour poser son bois ! Ses pattes arrière, palmées, lui permettent de nager avec agilité, tandis que ses pattes avant sont adaptées pour manipuler des branches et construire ses structures.

Un autre trait remarquable du castor est sa dentition. Ses incisives, longues et acérées, poussent continuellement, ce qui l’oblige à ronger régulièrement le bois pour les user. Ces dents puissantes lui permettent d’abattre des arbres entiers, un exploit impressionnant pour un si petit animal !

Pourquoi le castor construit des barrages

Le barrage est au cœur des activités du castor. En construisant ces structures, le castor ne se contente pas de ralentir le débit de l’eau, il modifie l’ensemble de son écosystème. Ce barrage permet de rehausser le niveau de l’eau, créant ainsi un espace aquatique plus profond et sécurisé où il peut construire sa hutte. La hutte, souvent partiellement immergée, offre une protection contre les prédateurs terrestres comme le renard ou le loup. En élevant le niveau de l’eau, le castor peut accéder plus facilement à la nourriture tout en créant un refuge pour lui et d’autres espèces aquatiques.

beaver on lake

En modifiant ainsi son environnement, le castor rend également son habitat plus favorable pour une variété d’autres espèces, contribuant à la biodiversité de manière naturelle et durable.


Le castor et la régulation de l’eau

Le rôle du castor va bien au-delà de la construction de simples barrages : il agit comme un véritable régulateur naturel du cycle de l’eau. En freinant les cours d’eau, il contribue à l’équilibre écologique de son environnement et offre des solutions face aux défis liés à l’eau en permaculture.

Comment les barrages de castors influencent le débit de l’eau

Lorsque le castor construit un barrage, il crée un obstacle qui ralentit le débit naturel de l’eau. Ce ralentissement a plusieurs effets bénéfiques. D’abord, en limitant l’érosion des berges, le barrage permet de stabiliser les sols environnants, réduisant ainsi les risques de glissements de terrain et de dégradation des rives. De plus, en ralentissant l’eau, il favorise la création de zones humides qui deviennent des refuges pour une multitude d’espèces végétales et animales. Ces écosystèmes aquatiques abritent une biodiversité variée et agissent comme des filtres naturels, améliorant ainsi la qualité de l’eau.

Le rôle des barrages dans la lutte contre la sécheresse

L’impact des barrages de castors est particulièrement visible dans la gestion de l’eau en période de sécheresse. En retenant l’eau, le castor contribue à la reconstitution des nappes phréatiques, car l’eau accumulée s’infiltre progressivement dans le sol, permettant une hydratation durable de l’écosystème local. Ce processus aide à maintenir un niveau d’humidité constant, même en saison sèche, créant ainsi des microclimats favorables à une grande variété de plantes et d’animaux.

Dans certaines régions, l’installation de barrages de castors a permis de restaurer d’anciennes zones humides, avec des effets spectaculaires sur la végétation environnante. Par exemple, en Isère, un simple barrage de castor sur un petit cours d’eau de 2 mètres de large a permis de réhydrater jusqu’à 20 hectares de terrain. C’est une solution naturelle et efficace pour pallier la baisse des ressources en eau et pour créer des espaces résilients face aux changements climatiques.

running stream surrounded with green trees


Le castor, un modèle pour la permaculture

En permaculture, l’observation des cycles naturels et des comportements des espèces est une source d’inspiration précieuse. Le castor, en façonnant son environnement, fournit un modèle idéal pour une gestion de l’eau en harmonie avec la nature. Ses barrages, véritables œuvres d’ingénierie, inspirent aujourd’hui des pratiques comme les barrages de castor mimétiques, conçus pour réhydrater les sols.

Inspiration pour les barrages mimétiques

Les barrages de castor mimétiques sont une innovation inspirée des constructions naturelles du castor. Popularisée aux États-Unis, cette technique consiste à reproduire les effets bénéfiques des barrages de castors sur des terrains sans présence de cet animal. En ralentissant l’eau et en créant des zones humides artificielles, ces barrages permettent de restaurer des sols desséchés et d’accroître la biodiversité, tout en reconstituant les nappes phréatiques.

Un exemple concret de cette approche est celui de la ferme du Grand Laval, dans la Drôme. Sur un terrain très sec, les propriétaires ont fait appel à un expert en barrages de castor mimétiques pour recréer un petit cours d’eau. En quelques semaines, cette installation a permis au sol de se réhydrater et de redevenir verdoyant. Grâce à ce barrage, la ferme a vu une augmentation significative de la biodiversité, avec un retour de plusieurs espèces végétales et animales adaptées aux milieux humides.

Ralentir l’eau : une stratégie clé en permaculture

La gestion de l’eau est cruciale en permaculture, où l’on cherche à utiliser les ressources de manière durable. Le principe de ralentir l’eau, inspiré par les barrages de castors, s’inscrit dans cette philosophie. En effet, conserver l’eau sur place aussi longtemps que possible permet de maximiser son utilisation pour l’écosystème environnant. En ralentissant l’eau au lieu de l’évacuer rapidement, comme c’est souvent le cas dans les aménagements urbains, on favorise la rétention d’humidité, ce qui limite les effets des périodes de sécheresse.

Cette stratégie est également applicable en milieu urbain, où l’on peut envisager des installations comme des bassins de rétention, des fontaines, et des réservoirs d’eau pour capter et ralentir le flux des eaux de pluie. En reproduisant les effets positifs des barrages de castors, on peut ainsi recréer des microclimats favorables, même dans des environnements denses et bâtis.

white crane bird


Précautions et limites de l’approche « barrage de castor mimétique »

Si les barrages de castor mimétiques offrent de nombreux avantages pour la gestion de l’eau et la revitalisation des écosystèmes, il est crucial de bien comprendre leurs implications avant de se lancer. Comme toute technique d’aménagement, celle-ci comporte des risques, notamment en termes d’impact sur les terrains voisins et sur la stabilité des infrastructures en place. Une mise en œuvre réfléchie et encadrée est donc indispensable pour éviter des effets indésirables.

Risques d’inondation et impacts sur les voisins

L’installation d’un barrage de castor mimétique doit être envisagée avec prudence, car elle peut modifier le niveau d’eau de manière significative. En retenant l’eau, il est possible de créer des zones d’inondation non prévues, pouvant impacter les terrains environnants. Si les niveaux d’eau augmentent trop, ils peuvent atteindre les parcelles voisines, risquant de créer des conflits ou d’endommager des cultures et des infrastructures.

Il est donc recommandé d’analyser les caractéristiques hydrologiques de la zone en amont et de travailler avec des spécialistes, surtout si des habitations ou des terrains agricoles se trouvent à proximité. De plus, en fonction des conditions météorologiques et des saisons, la pression exercée par l’eau peut affaiblir les barrages, pouvant même provoquer des ruptures soudaines si ceux-ci ne sont pas construits de manière adéquate.

Besoin de formation pour une gestion maîtrisée

La création de barrages mimétiques ne s’improvise pas. Pour garantir leur efficacité et minimiser les risques, il est essentiel de suivre une formation. Des associations comme l’Association Rivière Auvergne Rhône-Alpes offrent des programmes spécialisés permettant d’acquérir les compétences nécessaires pour concevoir et entretenir des barrages sécurisés et écologiquement responsables.

Ces formations enseignent les techniques de construction, les choix de matériaux, et les meilleures pratiques pour gérer les niveaux d’eau. Elles abordent également les aspects juridiques et les autorisations à obtenir, un point important puisque l’aménagement de cours d’eau peut être soumis à des régulations locales. En s’appuyant sur des experts et des ressources appropriées, il est possible de réaliser des barrages mimétiques qui s’intègrent harmonieusement dans l’environnement, tout en contribuant positivement à la gestion de l’eau et à la résilience des terres.


Conclusion

En observant et en s’inspirant des pratiques naturelles du castor, la permaculture trouve un allié précieux pour une gestion de l’eau durable et écologique. Les barrages de castor, qu’ils soient naturels ou mimétiques, offrent des solutions simples mais puissantes pour réhydrater les sols, renforcer la biodiversité, et créer des écosystèmes résilients face aux aléas climatiques. En ralentissant le flux de l’eau, le castor participe à un équilibre qui, aujourd’hui, pourrait bien être une clé pour affronter les sécheresses de plus en plus fréquentes.

Alors, que tu sois permaculteur en quête de nouvelles techniques ou simplement curieux, laisse-toi inspirer par cet ingénieur naturel. La mise en place de barrages mimétiques, bien que nécessitant des précautions et une formation adéquate, peut transformer un terrain sec en un espace vivant et fertile. En travaillant avec la nature plutôt que contre elle, nous avons beaucoup à gagner pour préserver et enrichir nos espaces de vie.

Intéressé par cette démarche ? Il existe des ressources et des formations qui t’aideront à intégrer cette approche dans ton propre projet. En combinant observation, apprentissage et respect des équilibres naturels, le castor nous rappelle que chaque geste compte pour créer un monde plus harmonieux, au service de tous.

Comment différencier les menthes comestibles des menthes toxiques ?

Distinguer les menthes sauvages comestibles et toxiques

La menthe est une plante populaire, utilisée dans de nombreuses cuisines du monde entier pour ses propriétés aromatiques et médicinales comme par exemple la menthe poivrée (Mentha × piperita) et la menthe verte (Mentha spicata).

Certaines peuvent être toxiques et présenter des risques pour ta santé comme la menthe pouliot (Mentha pulegium).

En effet, cette menthe peut provoquer des effets abortifs et des troubles gastro-intestinaux.

Une autre menthe peut être est toxique, mais ne t’inquiète pas, nous allons y revenir en détail dans cet article.

Les menthes comestibles les plus courantes

Les menthes sont des plantes de la famille des Lamiacées, regroupant de nombreuses espèces.

Elles sont connues pour leurs feuilles aromatiques et leur capacité à coloniser rapidement ton jardin.

Les variétés les plus courantes et que tu connais probablement sont la menthe poivrée, la menthe verte, la menthe bergamote, la menthe chocolat et la menthe ananas.

Revenons rapidement sur 2 de ces menthes les plus populaires.

La menthe poivrée (Mentha × piperita)

La menthe poivrée est comestible.

C’est un hybride de la menthe verte et de la menthe aquatique.

Derrière la menthe verte, c’est la variété qui est la plus utilisée pour aromatiser le légendaire thé à la menthe.

Tu peux aussi t’en servir pour aromatiser des desserts et des salades.

Elle est appréciée pour sa forte concentration en menthol, qui lui confère une saveur intense, presque piquante et rafraîchissante.

Tu la trouveras difficilement, voir pas du tout, à l’état sauvage.

Par contre, c’est une menthe très cultivée qu’on retrouve souvent dans les jardins.

La menthe verte (Mentha spicata)

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C’est avec la variété « Mentha spicata » qu’on a fait l’arôme du légendaire chewing-gum « Hollywood »

Avec ses feuilles vert clair et sa saveur plus douce, c’est LA menthe qu’on utilise pour le thé à la menthe au Maghreb (menthe se dit « nanah » en arabe).

En France, tu la trouveras dans les sols riches et bien drainés.

Toutefois, elle est assez robuste pour s’adapter à divers types de sols, à l’exception des sols vraiment très argileux et des terres excessivement sèches.

Tu la trouveras également dans de nombreux jardins !

Pour ce qui est de l’exposition, la mi-ombre est idéale, mais elle prospère également en plein soleil à condition d’être dans un environnement suffisamment humide.

Sa floraison est rose-blanche, en été.

Elle supporte très bien le froid et peut même être trouvée à l’état sauvage en montagne, à des altitudes supérieures à 1000 mètres.

Les menthes toxiques en photos

Les variétés comme la pouliot (Mentha pulegium pennyroyal) et la horse mint (Mentha longifolia) sont des menthes toxiques.

Elles ont souvent des caractéristiques distinctives, comme des feuilles plus foncées et brillantes, et une odeur plus « piquante ».

En somme, bien qu’elles ne soient pas si toxique que ça, il est essentiel de savoir identifier correctement ces 2 variétés pour éviter les risques.

Menthe pouliot (Mentha pulegium pennyroyal)

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La menthe pouliot se distingue des autres menthes par ses petites feuilles (moins de 10 mm de large) superficiellement dentées à crénelées, et son calice à 5 dents inégales (source : afblum)

Après avoir été très reconnue et consommée jusqu’à la Renaissance (et encore aujourd’hui), elle est maintenant quelque fois déconseillée en raison de la présence d’un composant très hépatotoxique, la pulégone (source : wikipédia).

Etant donné la faible concentration de ce composant, c’est surtout sous forme d’huile essentielle que la menthe pouliot deviendrait dangereuse, notamment pour la santé des femmes enceintes allaitantes et des enfants de moins de 12 ans.

En dehors de ça, une consommation raisonnable crue ou sous forme de tisant comporte peu de risques.

Pour information, à l’état sauvage tu la trouveras un peu partout en France, principalement dans les prairies humides et les bords de mares.

Menthe à feuilles longues (Mentha longifolia)

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Tige et feuilles grisâtres, densément velues (source : afblum)

Encore moins toxique que la menthe pouliot, la menthe à feuilles longues peut néanmoins causer des inconforts gastro-intestinaux si elle est consommée en grande quantité.

Encore une fois, tu peux la consommer crue ou en tisane, avec modération !

Tu la trouveras dans les zones humides et plutôt froides cette fois-ci.

Conclusion

Toutes les menthes sont comestibles.

J’ai voulu mettre en lumière ces 2 variétés finalement peu dangereuses quand elles sont consommées à avec modération.

Si tu as des remarques ou des informations complémentaires, n’hésites pas à intervenir dans la partie commentaires.

En cas de suspicion d’intoxication, il est crucial de contacter immédiatement un centre antipoison ou de consulter un médecin.

Garder un échantillon de la plante consommée peut aider les professionnels de la santé à fournir un traitement approprié.

Si t’as de meilleures photos (notamment des menthes sauvages), merci de me les faire passer ici pour que j’agrémente l’article avec !

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