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Cet automne, semez de l’avoine dans vos pots de fleurs

Les semis d’engrais verts en fin de saison

La beauté et la fraîcheur de vos plantes atteignent tout juste leur paroxysme.

Et il est temps de prévoir la suite.

La suite ?

Quelle suite ?


C’est simple.

Si vous n’avez pas déjà fait quelques semis pour cet hiver, votre potager va gentiment dépérir dans les mois qui arrivent…

Alors, si le cœur vous en dit, vous pouvez dores et déjà faire un peu de place et sortir quelques sachets de graines !

Salades, choux, navets, oignons, mâche, épinards, radis, etc…

Il vous reste encore une bonne fenêtre de tir pour agrémenter vos pots de fleurs : )

Et c’est aussi le bon moment pour semer quelques fèves et quelques engrais verts par exemple.

Règle numéro 1 : ne jamais laisser un pot de fleurs vide de culture

Vous savez l’importance que je porte sur le fait de cultiver sur sol vivant (même en pot).

Pour moi, la culture sur terreau de jardinerie est une vaste fumisterie.

Un éternel recommencement.

De l’obsolescence programmée.

Du consommable, un point c’est tout.

La « vraie » permaculture urbaine, c’est de la culture en lasagne.

Et, à l’inverse du terreau, la culture en lasagne c’est quasiment infini (même en pot de fleurs).

Pas besoin de repartir à zéro chaque année.

Pas besoin de formule magique à base de NPK.

Il suffit juste de bien entretenir le truc avec du compostage de surface, de l’apport d’azote, de potassium, de phosphore, etc..

La vie n’est que mouvement

Certes, pour rester vivant le sol à besoin d’être nourri, mais aussi d’être structuré.

C’est la raison pour laquelle vous devez respecter la règle fondamentale du « Ne jamais laisser un pot de fleurs vide de culture« .

C’est la base.

Un pot de fleurs vide, c’est un pot de fleurs mort.

N’oubliez jamais ça.

Eté comme hiver, il doit y avoir des plantes qui poussent.

Au pire des cas, laissez pousser les mauvaises herbes.

Et au mieux, faites y pousser des plantes que vous aurez choisi.

Pourquoi un pot sans plantes meurt à petit feu ?

Imaginons que vous décidiez de laisser un de vos pots de fleurs « en jachère » pour cet hiver.

Du coup, vous enlevez toutes les herbes et ajoutez un bon paillage.

Ensuite, vous le laissez là où il se trouve, sans trop réfléchir, lui et sa soucoupe.

Ca peut paraître sain comme démarche.

Vous vous dîtes que vous ne gaspillez pas d’éléments nutritifs au moins.

Mais en fait, c’est tout le contraire !

Ce qui va se passer, c’est qu’il va peut-être se prendre toutes les pluies sur la figure (ou pire, il va sécher dans un coin abrité).

Que tous les éléments lessivables vont être lessivés.

Que la terre va d’une se tasser, et de deux stagner dans l’eau plusieurs semaines voir plusieurs mois !

Et tout ça, ce n’est vraiment pas bon pour votre sol.

Une eau qui stagne, c’est du tassement, de la putréfaction, des parasites et j’en passe.

Et ça ne donne jamais rien de bon pour le printemps suivant…


Vous devez garder votre sol sain.

Le restructurer.

Le purifier.

Et faire en sorte qu’il soit plein de nutriments pour bien démarrer la prochaine saison.

Et pour ça, il n’y a pas 36 milles solutions.

Il faut continuer à le cultiver.

Alors si vous n’avez pas assez de motivation pour continuer le potager cet hiver, il vous reste les engrais verts.

C’est simple et rapide à mettre en place.

Et voici ce que je vous conseille pour ce qui est de la culture d’engrais verts en pots de fleurs…

Quels engrais verts pour ses pots de fleurs ?

Pour moi, la base c’est l’avoine.

Déjà, c’est une plante de la famille des poacées.

Et comme vous devez le savoir, s’il n’y avait qu’une seule règle à respecter en terme de rotation des cultures, ce serait les rotations de familles.

Pour faire simple, ça consiste à faire que les plantes de la même famille ne soient jamais cultivées 2 années de suite dans le même pot de fleurs.

(ce qui n’est pas facile quand on a qu’une dizaine de pots de fleurs)

Pourquoi jamais 2 années de suite ?

Parce que les plantes de la même famille ont généralement les mêmes points faibles en terme de maladies, parasites et ravageurs.

Et si l’un de ces parasites ou l’une de ces maladies s’installent, il y a de fortes chances pour que ça perdure dans le temps… (à moins de faire une rupture de famille entre 2 cultures…).

Pourquoi semer de l’avoine dans ses pots de fleurs ?

Pour moi, l’avoine est l’une des pistes de réflexion pour contourner ce problème.

Faisant partie de la famille des Poacées, l’avoine se démarque de vos plantes potagères.

Si vous vous intéressez un minimum aux familles des plantes que vous cultivez, vous vous rendrez vite compte qu’aucune d’entre-elles ne font partie de cette famille (aucune ou presque).

Ce qui est un avantage non-négligeable (surtout si vous laissez pousser l’avoine jusqu’aux saints de glace ou +).


Mais il n’y a pas que ça comme avantage.

L’avoine a des racines riches en microflore.

Une microflore qui a une action purificatrice sur votre sol.

C’est-à-dire qu’elle est composée de petites bactéries qui nettoient des parasites, des champignons nocifs et autres bizarreries.

En plus de ça, c’est la puissance de son système racinaire riche en nutriments que je kiffe.

En fait, si vous la semez à l’automne, ses grosses touffes de racines vont prendre une grande place dans le pot.

Ce qui va décompacter et aérer votre sol et libérer des nutriments lorsqu’il se décomposera après la coupe.

En plus de ça, l’eau ne stagne presque pas, car l’avoine est toujours en train de puiser.

Et pas de soucis si vos pots ne sont pas soumis à l’eau de pluie.

L’avoine est une plante qui s’adapte à tous les climats (dont la sécheresse) et aussi à tout type de sol (mais n’oubliez pas d’arroser de temps en temps).

D’autres engrais verts ?

L’avoine, c’est la céréale de base pour garder vos pots de fleurs en vie sans fournir d’efforts.

Après, je vous conseille aussi d’ajouter un engrais vert.

Comme la phacélie, la moutarde ou la vesce.

Ce sont des plantes qui produisent une énorme quantité de biomasse.

Et, contrairement à l’avoine, ce sont des plantes mellifère pour le bonheur des abeilles printanières.


Vous l’aurez compris.

C’est soit vous continuez à semer des plantes potagères pour cet hiver, soit vous sortez l’avoine et les engrais verts une bonne fois pour toutes.

Quoi faire au potager de balcon/terrasse en juin ?

Dans cet article, je vais vous donner quelques pistes pour bien jardiner au mois de juin.

L’été est sur le point de commencer et nous allons voir quoi récolter, quoi semer, quoi faire et je terminerai par un sujet primordial (l’eau).

Alors je vous le dis de suite, je ne vais pas pondre une encyclopédie du jardinage pour le mois de juin.

Je vais simplement parler de ce que je fais sur la terrasse..

..et pour ne rien oublier, je m’y suis confortablement installé.

Mes récoltes de juin

Après avoir mangé quelques poignées de fraises des bois chaque semaine du mois de mai, j’ai enfin eu mes premières récoltes :

Les plantes aromatiques (sauge, thym et romarin), l’ail semé en février, les laitues, la roquette, la mâche, le basilic fraîchement planté, les radis, les fèves, le pourpier, les pois mange-tout et les capucines (tout est comestible dans la capucine).


Début juin j’ai aussi fait quelques balades en nature..

..j’ai récolté des cerises, des feuilles de laurier sauce pour la sauce tomate et quelques fleurs de tilleul pour les tisanes…

Ah oui !

Sur la terrasse j’ai aussi récolté les premières graines d’ail des ours et, au jardin partagé, j’ai grappillé quelques minis-patates.

Mes semis de juin

Trop de personnes ne font plus rien une fois que les plantations du mois de mai se sont terminées..

..et pourtant il y encore de quoi faire.

Voici ce que j’ai semé et ce que je vous invite à semer :

Haricot, poireau, laitue d’été, chou, navet, oignon, carotte, panais, betterave, radis, roquette, cresson, mesclun, arroche et toutes les cucurbitacées (courgette, courge, concombre, etc..).

Mes activités jardin de juin

L’été approche à grands pas.
Et la canicule avec

Ca va terriblement se corser pour vous si votre terrasse ou votre balcon est exposé plein sud.

Ca risque de se transformer en four à pizza et je vous invite à rapidement à trouver des solutions pour ombrager tout ça.

Tonnelle ou pergolas en bambou fortifiée avec quelques cordages simples.

Parasol.

Canisses.

Voile d’ombrage.

Plantes hautes.

Etc…


Personnellement, ma terrasse se transforme aussi en four à pizza et cette année j’ai mis en place plusieurs stratégies d’ombrage et je pense avoir enfin réglé ce problème 😉 (affaire à suivre)
Je vous en parlerais une autre fois car ce sont des choses à mettre en place en amont…

Pour découvrir ce que j’ai mis en place, c’est par ici.

Avez-vous pensé à récupérer des feuilles mortes pour vos pots de fleurs ?

Ces dernières semaines, les températures ont drastiquement chuté (surtout la nuit).

Les feuilles des arbres ne sont pas encore toutes tombées..

..mais le prochain gros coup de froid va s’en occuper, croyez-moi !

Jardiner la forêt publique 🤫

Pour la petite histoire, la semaine, dernière je suis allé en forêt.

J’y ai planté un pommier de plus de 2 mètres de hauteur.

C’était un pommier que j’ai fait partir de la graine et qui a grandi tranquillement dans un pot de la terrasse ces dernières années.

Je m’en servais pour ombrager pendant l’été, mais il commençait à être à l’étroit dans son pot de fleurs (et les miscanthus sont prêts à prendre la relève).

C’est la raison pour laquelle je l’ai planté en forêt (et oui, j’aime cultiver la forêt !).

Au passage, j’en ai profité pour déverser un bon gros sac de feuilles mortes à ses pieds que j’avais ramassé sous un érable dans mon village.
Et j’ai ramené un autre bon gros sac de feuilles mortes chez moi (échange équitable avec la forêt, vous ne trouvez pas ?)

Echanger des feuilles mortes avec la forêt

Même si ce n’est pas encore l’abondance de feuilles sur la litière automnale de la forêt, je peux vous dire qu’elle est déjà en place !

Dans les feuilles que j’ai ramassées, il y avait déjà du mycélium (le champignon qui dégrade la matière organique).

Et c’est bon signe.

Ca veut dire que le sol s’est bien rechargé en eau et qu’il ne manque plus qu’une bonne chute de feuilles pour qu’il répande la vie !


Bon.

Une fois de retour à la maison, j’ai utilisé ses feuilles pour recharger mon lombricomposteur (que j’ai très peu utilisé cette année).

J’en ai aussi profité pour commencer à pailler quelques pots de fleurs.

Si vous ne le saviez pas, l’automne est la période idéale pour pailler vos pots de fleurs.

Je sais que je vous ai plusieurs fois conseillé de les pailler en été, mais j’ai constaté que c’était contre productif.

En fait, ça peut poser toutes sortes de problèmes.

Je ne vais pas entrer dans les détails ici, car ça dépend de beaucoup de choses..

..mais je peux vous dire que ça peut faire pourrir vos plantes au pied, que ça peut aussi créer une sorte de couche isolante qui empêche les racines de respirer, etc…

Copiez le fonctionnement de la nature

En tout cas, je vous déconseille de pailler gros en été.

Préférez l’automne et le printemps.


Si vous êtes un bon observateur, vous remarquerez que l’on en revient toujours au même..

..le fonctionnement naturel de la forêt.


Et oui, c’est à l’automne que la forêt perd ses feuilles et prépare son stock de nourriture pour l’année suivante.

C’est à cette période que le sol redémarre, qu’il est le plus vivant (surtout au niveau de la litière).
La litière, c’est la matière organique à la surface du sol

Alors prenez exemple sur la nature et paillez vos pots de fleurs.

Si elle le fait, c’est pour une bonne raison !

Donc, si vous ne savez pas quoi faire cet après-midi, rendez-vous dans la forêt.

En plus des feuilles mortes, vous y trouverez peut-être quelques noix et quelques châtaignes…


Très belle journée à vous.

Comment la ville de Nantes crée des lieux vivants dans son espace urbain ?

De l’agriculture urbaine à Nantes ?

On entend de plus en plus parler d’agriculture urbaine, de jardins partagés, de potagers sur les toits, etc…

Et c’est une bonne nouvelle !

Mais la production alimentaire n’est que l’une des conséquences de la végétalisation de la ville…


Entre parenthèses, c’est une conséquence que la ville de Nantes a décidé d’intégrer dans ses espaces verts cette année.

Et oui, lors de ma petite virée dans le Nord Ouest de la France, j’ai été surpris de voir que la ville était littéralement en train d’intégrer du maraîchage (très inspiré de la permaculture) dans ses massifs d’espaces verts !

permaculture-nantes-potager-paysages-nourriciers
Ce ne sont pas moins de 50 potagers solidaires qui ont été dispatchés dans la ville de Nantes suite à la crise du covid !

Fini les fleurs surdimensionnées et dépourvues de pollen..

..la nouvelle mode à Nantes, c’est la permaculture urbaine !


Dans ces massifs, les récoltes sont en « libre-service » (en tout cas, je n’ai pas hésité à goûter la marchandise).

Et, en plus de ça, les agents des espaces verts (qui s’occupent de ces massifs), récoltent, pèsent et redistribuent les légumes à des associations caritatives.

Bref, c’est magique et merci à la ville de Nantes de montrer que c’est possible (un article pour tout comprendre ce qu’il se passe là-bas).

Ce qu’il manque dans la plupart des grandes villes de France ?

Ce sont des lieux vivants, des lieux de rencontre.

Personnellement, quand j’arrive dans une nouvelle ville, je suis friand de ce genre de lieux.

Vous savez, c’est un peu comme la place du village ou la place du marché.

Ce sont ces lieux où ne se rend pas d’un point A à un point B.

Mais ce sont plutôt des lieux où l’on pose l’ancre.

On n’est pas pressé.

On ne court pas.

On a le temps.

On prend le temps.

Repenser la ville pour favoriser l’interaction

Et ça peut paraître bête (pour rester poli), mais l’infrastructure d’une ville joue énormément sur ce point.

Regardez. Ce n’est pas sur les trottoirs, les passages piétons ou les lignes de tramway que vous allez le plus souvent trouver ce genre de lieux vivants non ?

C’est plus souvent au pied d’un arbre centenaire, au bord d’une mare à canard, près d’un petit massif de fleurs ou même sur un pas-de-porte aménagé avec quelques jardinières…

Ca peut paraître bête, mais je vous invite à le vérifier à votre prochaine virée en ville.

Regardez quels sont les endroits où les gens sont ancrés, immobiles, ils discutent…

Vous verrez, il y a souvent un bout de nature pas très loin… (ou un arrêt de bus 😂)


Notre monde a besoin de sortir un peu de cette société de consommation.

Les gens ont besoin de ralentir, de se rencontrer.

Certes, le changement doit se faire au niveau écologique. La permaculture urbaine, le zéro déchet, etc…

Mais pas que. La santé, l’éducation, etc.. sont aussi des points sur lesquels nous devons nous transformer.

Bref.

Et pour faire tout ça en même temps, nous devons sortir du modèle « communautaire » et faire diverger les idées.

Il y a pleins de gens intéressants ailleurs que dans la permaculture urbaine !

Il ne faut forcément pas partager les mêmes passions pour changer le monde.

Le plus important, ce sont les valeurs, la vision.

Et, croyez-le ou non, beaucoup de gens partagent les mêmes valeurs que celles de la permaculture.

Pleins de gens ont envie que ça change.


Le truc, c’est qu’on travaille chacun de notre côté depuis trop longtemps..

..et que ce n’est pas comme ça qu’on fera avancer le schmilblick.

Créer des lieux où l’on peut s’ancrer

Pour moi, l’un des moyens de faire diverger tout ça, c’est de créer des espaces de vie, des lieux d’ancrage en ville, à l’extérieur.

Et c’est, je pense, l’un des rôles de la permaculture urbaine, de l’agriculture urbaine ou de la végétalisation de la ville (appelez ça comme vous le voulez).

Pour rester dans le thème « permaculture/écologie », je pense qu’en donnant de la place à la nature en ville, on crée des interfaces (en permaculture, on appelle ça « les bordures »).

Les interfaces (ou les « bordures ») sont de lieux de rencontres entre plusieurs types de biodiversité.

Allez, un dernier exemple pour illustrer ça.

Imaginez que vous avez côte à côte une mare et un potager.

Et maintenant imaginez que vous mettez une petite haie (de petits fruits par exemple) entre eux.

Grâce à votre petite haie, la faune de la mare et celle du potager ont un lieu pour se « mélanger », se rencontrer.
Sans oublier que la haie a aussi sa propre faune !

Bref.


Je suis persuadé que créer des lieux de vie fait partir de notre rôle.

De votre rôle.

Alors, mes cher.es ami.es..

..enfilez vos bottes, plantez des arbres, jetez des bombes de graines et réappropriez-vous l’espace urbain !

Comment utiliser son bokashi quand on a que des arbustes et des plantes grasses ?

Du bokashi dans vos pots de fleurs ?

Aujourd’hui, je réponds à la question que m’a posé Mathieu :

« J’ai un balcon avec des plantes grasses et des arbustes. Comment exploiter au mieux mon bokashi qui se rempli très vite ? »

Merci Mathieu pour cette question. Ca fait longtemps que je voulais aborder le sujet du bokashi.
Presque 2 ans que j’en utilise un quand même

Qu’est-ce qu’un bokashi ?

Un bokashi est une sorte de sceau hermétique dans lequel on ajoute des épluchures de fruits et légumes dans le but de les composter.

Sauf que, comparé à un lombricomposteur ou un composteur classique, il y a 3 grandes différences.

1) Il n’y a pas de vers de terre

Au lieu d’ajouter de la matière sèche à chaque apport comme dans un composteur, on y ajoute un mélange de micro-organismes spécifiques qu’il faut acheter à part.

2) C’est du compostage hermétique (anaérobique)

Pour faire simple, il n’y a pas d’air dans un bokashi.

C’est la raison pour laquelle on utilise des micro-organismes spécifiques.

3) Un bokashi ne produit pas de terreau (contrairement au lombricompost ou au compost classique)

Pourquoi ?

Et bien tout simplement parce qu’il n’y a pas de vers de terre (pas de vers : pas de chocolat)

Du coup, on se retrouve avec un (riche) mélange bien gluant d’épluchures de fruits et légumes.

Et quand on habite en ville, dur dur de le réutiliser…

Comment utiliser son bokashi pour ses pots ?

Réutiliser le jus de bokashi

Comme dans un lombricomposteur, il est possible de récupérer le jus dans un bokashi.

C’est un puissant engrais naturel.

Et comme pour le jus de lombrics, il faut le diluer à 10 % (dans de l’eau de pluie de préférence).

Tes arbustes vont adorer ça et tes plantes grasses aussi (pour les plantes grasses, ne leur donne pas d’engrais pendant l’hiver.. elles n’apprécieront pas).

Et si tu cultives des plantes potagères, elles apprécieront tout autant !

Rempoter les plantes avec le bokashi

Mélangé avec un peu de terreau (ou une bonne lasagne bien mûre), il apportera tous les nutriments nécessaire à tes arbustes et ce, pendant plusieurs années !

Créer une super jardinière à boutures !

Les plantes grasses se bouturent bien.

Donc, tu peux essayer de faire une sorte de lasagne où tu prends en sandwich ton mélange bokashi dans une jardinière (3 couches : terreau – mélange bokashi – terreau).

Comme je te le disais, l’hiver approche..

.. et les plantes grasses n’ont pas faim..

.. attends le printemps pour tester cette super jardinière (et tiens-moi au courant du résultat) !

Du paillage pour tes arbustes.

Bien évidemment, c’est un peu du « gaspillage d’énergie » mais, tôt au tard, tes arbustes en profiteront… même l’hiver !

J’allais oublier.

Si tu as la possibilité de le faire, enterre ton mélange dans un jardin (chez des amis ou le jardin partagé de ta ville).

Et oui, à la base, c’est l’utilité qu’on donne principalement à un bokashi.

Il faut l’enterrer assez profond (environ à la profondeur d’une bêche) afin que les micro-organismes puissent survivre (sans air) et continuer à faire leur boulot.

Voilà tout pour mes conseils Mathieu.

Ah, dernier des derniers conseils.

Si tu as accès à un composteur ou un lombricomposteur, tu peux en mettre à l’intérieur (en gardant en tête que ce n’est pas la meilleure des solutions).


Voilà tout.

Pour finir, j’ai une question pour vous qui me lisez.

Pratiquez-vous le compostage bokashi ?

Si oui, je serais curieux de savoir ce que vous en faites ?

Dites-le moi en commentaire 😉

PS : mon bokashi.

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