Dans cet article, je vous parle de forêt Miyawaki.. laissez-vous guider sur son chemin au travers de mon expérience de chantier participatif au parc de Parilly à Lyon…
Comme vous pouvez le voir, dans un fractale on peut zoomer à l’infini. Et on y retrouve des motifs assez similaire encore et encore…
Et bien c’est sur cet aspect que j’aimerais vous éclairer au sujet du zonage en permaculture.
En quelques mots, il peut y avoir plusieurs zonages dans une seule zone.
Les fractales de la nature
Visualisez un arbre.
En général, il y a le tronc et quelques branches principales..
..et quand on zoom sur ses branches principales, on découvre des branches plus petites qui dessinent généralement le même motif que les branches principales.
Et plus on zoom sur les petites branches, plus ça s’avère être le même schéma.
Pareil pour les racines.
Pareil avec un éclair (vous jetterez un œil au prochain orage 😉).
…
Bon, avant de rentrer dans les détails, je vais rapidement faire un bref rappel sur ce qu’est le zonage en permaculture.
C’est quoi le zonage en permaculture ?
Votre environnement de permaculteur/permacultrice, (votre jardin en l’occurrence) est divisé en 5 zones.
La zone 1 c’est là où vous passez naturellement au quotidien.
La zone 2 dans laquelle vous vous rendez quotidiennement mais moins naturellement.. (en général, vous pouvez commencer à mettre un composteur dans cette zone par exemple.. mais chacun fait comme bon lui semble hein !).
La zone 3 et ainsi de suite jusqu’à la zone 5 où vous ne vous rendez jamais (c’est un espace laissé à la nature où vous pouvez envisager d’installer un hamac ou une chaise longue pour vous plonger dans de longues siestes semi-éveillées « en mode observation »).
Retenez juste que le zonage en permaculture ce sont les fréquences auxquelles vous vous rendez dans les différentes parties de votre jardin.
Le zonage de ma terrasse
Il peut y avoir plusieurs zones dans une zone.
Par exemple.
Sur ma terrasse (qui est de base ma zone 1), et bien il y a plusieurs zones.
Il y a des zones 5 (comme des pots de fleurs par exemple) où je n’interviens volontairement pas.
Il y a des zones 4 (comme des abris à insectes ou nichoirs) dans lesquelles je n’interviens qu’une ou deux fois par an, etc…
Et c’est ça la magie du truc..
.. la zone 1 c’est souvent une zone avec plusieurs zones..
..des nuances..
..des fractales.
Mais ne vous dispersez pas et rappelez-vous le principe de permaculture n°7 qui dit « partez des structures d’ensemble pour arriver aux détails » (donc si vous commencez tout juste, déterminez vos 5 grandes zones, puis les détails viendront…).
Avec le temps, vous vous rendrez compte que plus vous « montez » dans les zones, moins celles-ci seront en fractales (et ouais, en zone 5 il n’y a jamais de zone 1.. quoique le petit hamac au moment de la sieste quotidienne… bref, ici encore faites comme si c’était vrai 😁).
Conclusion
En permaculture urbaine la plupart des jardins (balcons, terrasses, etc…) représentent à eux seuls une zone 1 (à cause de leur petite taille).
Du coup, après avoir fait le constat que plusieurs zones sont présentes dans la zone 1 je peux affirmer haut et fort que n’importe qui peut faire de la permaculture. Et ça c’est tout le message que j’essai de faire passer depuis ces dernières années !
Que vous viviez au fin fond du Larzac ou sur le toit d’un bâtiment à New-York, vous avez automatiquement une zone 1 (même si vous vivez dans un Van).
Découvrez votre zone 1 et les autres zones apparaîtront d’elles-mêmes.
Pour lire cet article, je vous invite d’abord à aller dans votre jardin…
Une fois que vous y êtes, regardez autour de vous.
Y-a-t-il ne serait-ce qu’une seule abeille ?
Non ?
Pourtant elles sont de sortie en ce moment.
Et si vous aviez une ou deux plantes mellifères, vous pourriez déjà en observer quelques-unes…
Pas de panique, vous n’êtes pas seul.
J’étais dans le même cas il y a de cela quelques années, sur la terrasse.
Pas UNE SEULE abeille avant le mois de mai !
C’est la raison pour laquelle j’ai commencé à réfléchir à des moyens d’attirer les abeilles le plus tôt possible (ou du moins au début du mois de mars au lieu d’attendre le mois de mai !). Concrètement je cherchais des plantes mellifères précoces 😊
Pour attirer les abeilles, je sème à l’automne !
Ma solution a été de semer (à l’automne) des engrais verts dans mes pots de fleurs (de la phacélie et de la luzerne pour le coup).
Les engrais verts semés à l’automne sont une bonne chose pour vos pots de fleurs.
D’une ils décompactent et enrichissent votre sol grâce à leur système racinaire puissant et nutritif (pour rappel, les engrais verts sont des plantes de la famille des fabacées qui stockent de l’azote dans leurs racines…) et de deux, en les semant à l’automne, ils fleurissent tôt au printemps suivant (en théorie).
Bref, j’étais donc plein d’espoir mais les escargots se sont encore chargés de couper net toutes mes espérances (et la tige de mes jeunes pousses d’engrais verts en l’occurrence). Si vous n’étiez pas au courant, j’ai une sorte de mini-village auto-suffisant d’escargots sur ma terrasse 🤣
Bref, il y en a de partout !
Mais, il y a tout de même de l’espoir dans mon malheur.
Et ouais, ouf que le cerveau humain est plus astucieux que celui de l’escargot.
J’avais prévu le coup.
J’avais semé quelques graines de ces engrais verts dans des godets que j’avais méticuleusement mis à l’abri des escargots dans la serre de la terrasse. Ce qui leur a permis d’atteindre une taille assez conséquente pour être ensuite plantés sans risque de se faire dévorer par les escargots !
🧐
Mais mauvaise nouvelle.
Ca a loupé quand même.
Non pas à cause des escargots..
..le problème sur ma terrasse, c’est le manque de soleil.
La problématique de l’ombre sur le potager en ville
TOUT L’HIVER, elle est à l’ombre.
Il n’y a qu’à partir du mois d’avril où ça recommence à devenir raisonnablement bien ensoleillé…
Du coup, au début du printemps, tout a du mal à démarrer… Ca + les escargots c’est la galère !
Bref, tout ça pour rien.
Pas de fleurs.
Pas d’abeilles.
Que des escargots 😅
Alors, j’ai finalement abandonné l’idée d’avoir des abeilles au printemps 😐
Et miracle !
L’année suivante elles ont débarqué dès le mois de mars !
Et vous voulez savoir pourquoi ?
Et bien tout simplement parce que je n’ai rien fait ^^
En fait, à la fin de la saison précédente je n’ai pas eu le temps de « nettoyer » mes pots de fleurs (j’ai eu la flemme si vous préférez).
Je n’ai pas coupé les plants de légumes que j’avais cultivés.
Je n’ai pas rajouté de paillage ou de culture pour l’hiver.
En fait, j’ai tout laissé tel quel jusqu’au mois de mai !
Et, oh surprise, au printemps j’ai eu 2-3 pissenlits sauvages dans mes pots de fleurs !
Parfait pour attirer les abeilles sur ma terrasse (et ouf que j’avais un abri à abeilles sauvages qui traînait, du coup elles y ont pondu 😃)
Observer puis agir (et non l’inverse)
La morale de l’histoire : l’observation (et la non-action) m’aurait fait gagner 2 ans !
Alors laissez-moi vous donner un conseil (c’est le but de ces mails en même temps).
Laissez faire la nature !
Exercice pour renouer avec les mauvaises herbes
Au début de l’année je vous avais déjà invité à l’observation.
Si si, souvenez-vous de l’exercice d’observation (les 5 couleurs, les 5 sons, etc…).
Et bien, si vous avez suivi mon conseil, vous devez certainement avoir quelques plantes sauvages aujourd’hui (et peut-être même quelques pissenlits si vous êtes chanceux…).
Ce que je vous invite à faire c’est d’en choisir une.
Si si, prenez une minute ou deux pour choisir celle qui vous parle le plus.
…
C’est fait ?
Maintenant, trouvez quelque chose pour lui faire une étiquette… lui donner un nom (personnellement j’utilise des morceaux de cagettes sur lesquels j’écris au crayon à papier).
Une fois que c’est bon, plantez cette étiquette (ou autre) à côté de la plante et faites-vous la promesse de ne pas la toucher pendant une année complète !
Il n’y a rien de plus enrichissant que d’observer une plante tout au long des 4 saisons !
Vous allez apprendre beaucoup de choses sur elle et, croyez-moi, vous ne l’oublierez jamais !
Si une observation attentive est synonyme d’idées nouvelles et de créativité, elle nous permet aussi de recouvrer nos aptitudes les plus fondamentales, que nous sommes semble-t-il en train de perdre au rythme effréné auquel la technologie trouve des solutions de remplacement. Ainsi, en observant le rythme auquel un bébé va à la selle et en prenant les devants pour le mettre au pot au bon moment, on peut faciliter et accélérer l’apprentissage de la propreté et s’épargner quantité d’efforts, d’eau et d’énergie.
Principe de permaculture 2 : Capter et stocker l’énergie
Principe numéro 2 des 12 principes de la permaculture selon David Holmgren, cofondateur de la permaculture. Et oui, les 2 fondateurs de la permaculture n’utilisent pas les mêmes principes… mais je vous en reparlerai une prochaine fois..
Si vous débutez un potager en permaculture sur votre balcon, votre terrasse ou votre jardin, c’est certainement l’un des principes les plus difficiles à mettre en place. Du moins c’est ce que vous vous imaginez, il y a des outils pour ça…
Il y a tellement de façons de capter et stocker l’énergie que vous avez peut-être du mal à décider par laquelle commencer ?
Ce que j’ai envie de répondre à ça, c’est qu’effectivement il y a une multitude de façons de capter et stocker l’énergie et, comme d’habitude, « ça dépend ». Et n’oubliez pas de commencer petit 😉
Poser une éolienne, un panneau solaire ou un système de récupération des eaux pluviales font partie de ces solutions..
.. mais avant de vous dévoiler les solutions simples et concrètes qui sont autour de vous, voici mon point de vue sur le sujet.
Partir d’un contexte temporel
Déjà, ce principe de capter et stocker l’énergie s’applique toujours pour une situation et un contexte précis dans le temps.
Par exemple.
Quand il pleut, on capte l’eau.
Quand il y a du soleil, on capte l’énergie solaire.
Quand il y a du vent, on capte la force du vent.
Etc…
Impossible d’utiliser une éolienne un jour où il n’y a pas de vent. Pas vrai ?
Bref, à partir de ça, si vous voulez appliquer ce principe dans votre contexte, il suffit que vous passiez par une phase d’observation. Ok ?
Logique vous me direz.
Oui, logique mais par quoi commencer si vous partez de zéro et que vous n’avez pas envie de vous prendre la tête avec un système de récupération des eaux pluviales dès la première année ?
Et bien encore une fois, il y a tout un tas de façons simples et a portées tous.
L’énergie est là, sous vos pieds
En général, quand on pense à captation d’énergie, on lève la tête et on observe le vent, le soleil et la pluie.
Pourtant, juste sous vos pieds, il y a des dizaines et des dizaines de solutions à mettre en place.
Ne serait-ce que planter un arbre ! L’arbre capte et stocke de l’énergie du soleil, de l’eau, de l’oxygène, du carbone, etc…
Même le simple fait que vous fassiez pousser un plant de tomate à votre fenêtre c’est une façon de capter et stocker l’énergie (et imaginez l’impact environnemental si tous les habitants de votre ville le feraient !).
Mouais, concrètement votre plant de tomate transforme l’énergie solaire en quelques paires de tomates que vous pouvez déguster tout l’été…
C’est cool.
Mais il y a une chose que peu de gens font et qui est 10 à 100 fois plus rentable au niveau énergétique que de récolter des fruits pour leur propre consommation.
Vous vous êtes déjà posé 5 minutes pour imaginer tout le potentiel énergétique d’une simple graine ?
Une simple graine de tomate peut donner, un an plus tard, plusieurs kilos de tomates.
C’est fou quand on y réfléchit.
Et pourtant, chaque année, vous ne le faites probablement pas.
Et si cette année vous vous y mettiez ?
Et si cette année vous captiez et stockiez l’énergie de la graine ?
Récolter les graines
Alors, avant tout, n’oubliez pas que la seule et unique condition pour récolter des graines qui donneront de nouveaux plants l’année suivante, c’est de le faire sur des plants non F1 (semences hybrides).
Récupérez et réutilisez uniquement des graines issues de plantes et semences reproductibles (renseignez-vous à l’achat)
Autre chose, la récolte de graine c’est un métier à part entière.
Vous ne pouvez pas vous improviser semencière du jour au lendemain.
Mais, il y a tout de même des plantes avec lesquelles c’est hyper simple !
Ce que je vous invite à faire cette année c’est de récolter vos premières graines de tomates et/ou de laitues.
Le but c’est que l’année prochaine vous n’ayez plus besoin d’acheter de graines (et même que vous ayez de quoi faire du troc de graines !)
Pour ça, gardez en tête ces 2 règles.
Règle numéro 1, choisissez les plus beaux spécimens.
En gros, la tomate où la laitue qui vous fait le plus saliver, ce sera votre « porte-graine ».
Règle numéro 2 (uniquement appliquée à la laitue dans ce cas-là), ne faites fleurir qu’une seule laitue à la fois.
Même si le risque de croisement entre les laitues est faible, il existe quand même.
Alors si vous voulez que les semences de vos laitues ressemblent à l’identique de celle de votre « porte-graine », ne laisser fleurir que votre laitue porte-graines.
Aujourd’hui j’aimerais te parler d’un exercice à faire sur ta terrasse ou ton jardin.
Pour tout t’avouer, ce n’est pas le meilleur moment pour le faire mais ça vaut quand même le coup d’essayer (et j’en reparlerais au moment venu).
Cet exercice, c’est un exercice d’observation. Si c’est la première année que tu fais ton jardin, je t’invite à en prendre note (crois-moi, ça peut grandement t’aider si tu comptes le « designer » en permaculture).
…
La première étape d’un design en permaculture
Il y a plusieurs méthodes (ou procédures) pour faire un design en permaculture et elles ont toutes un point commun : la première étape (soit l’observation).
A ton avis, si l’on retrouve cette étape dans toutes les méthodes de design ce n’est pas pour rien non ?
Le problème avec l’observation c’est que c’est super-difficile à appliquer. Et qui a envie d’aller au jardin pour ne rien faire mise à part rester planté comme un clou à compter les pissenlits ?
Pourtant si tu veux créer un jardin en harmonie avec tes besoins, où tout est fluide et bien organisé, il va falloir passer par là.
Et le plus difficile dans l’observation, c’est de trouver quoi observer !
Pour être franc, il n’y a pas vraiment de recette miracle.
Chaque jardin à son contexte unique (l’environnent, les besoins du permaculteur, etc…).
La seule chose qui va pouvoir te donner des réponses, c’est ta créativité.
Renouer avec ta créativité
La créativité, c’est cette petite chose qui est à l’intérieur de chaque être humain et en particulier ceux qui sont âgés de moins de 5 ans (juste avant le formatage scolaire).
C’est, entre autres, ce qui nous a permis de fuir face aux prédateurs pendant des centaines de milliers d’années.
C’est cette capacité à reconnaître une silhouette en mouvement et fuir au travers d’une forêt bien dense.
En fait, la créativité c’est tout simplement être là : dans le moment présent..
C’est de là que vient cette capacité à innover, à trouver des idées.
Et tout ça, ça se passe dans le cerveau droit . Dans le cerveau gauche, il y a tous nos automatismes comme bouger nos membres, les réflexes, etc…
Exercice pratique de créativité au jardin
L’exercice que je te propose va te servir à stimuler ta créativité sur ton balcon où ton jardin pour voir, entendre où ressentir des choses que tu ne « vois » pas la plupart du temps quand tu es en mode « cerveau gauche ».
Le truc est simple.
Prends un papier et un stylo puis, poses-toi à ton coin préféré du jardin ou de la terrasse (là où tu as une vue d’ensemble agréable).
Une fois bien installé, fais une petite méditation ou quelques respirations (histoire de te détendre).
Ensuite, il te suffit de prendre quelques minutes pour répondre à chacune de ces questions :
Trouve 5 couleurs différentes. Que ce soit dans les herbes, la terre, le ciel ou même un pot de fleurs. Le but c’est de nommer 5 couleurs différentes.
Ensuite, trouve 5 nuances de couleurs différentes. Choisis une couleur puis, trouve et nomme 5 nuances différentes (tu peux le refaire avec plusieurs couleurs, ça t’aideras à t’ancrer).
Puis, lève-toi et trouve 5 plantes différentes. Même en hiver sur ta terrasse ou ton jardin tu peux trouver 5 plantes différentes. Si ce n’est pas le cas, je t’invite à laisser un peu plus de place à la nature…
Bonne séance !
Bref, tu peux passer autant de temps que tu veux à t’amuser comme ça et aussi, pourquoi pas, reconnaître et nommer les plantes que tu découvres…
Pour finir, laisse-toi quelques minutes d’observation sans but particulier et n’oubli pas de prendre des notes, elles te seront peut-être précieuses.
On a tous notre jardin secret avec ces petites choses inavouables.
Ces petits secrets que l’on garde pour soi par peur d’être blasphémé.
Et aujourd’hui je vais t’avouer l’un de ces secrets 😱
C’est difficile à avouer mais c’est le truc qui fait que je reste motivé pour travailler et avancer sur le projet du jardin partagé (surtout sur la phase de design qui n’est pas toujours évidente).
Je crée un jardin partagé dans mon village
Mais avant tout, laisse-moi te remettre dans le contexte…
Même si la permaculture n’est pas qu’une technique de jardinage, c’est bien de permaculture au jardin que je vais te parler ici.
Si tu ne me connais pas, sache que je n’ai pas de terrain mais simplement une petite terrasse où j’expérimente la permaculture en pots de fleurs.
Mais ce n’est pas de la terrasse que j’aimerais te parler aujourd’hui…
T’es peut-être déjà au courant, j’ai récemment réussi à libérer un terrain d »un peu plus de 100 m²’une centaine de mètres carrés grâce au consentement du maire de la commune dans laquelle j’habite.
Ouais, je vais enfin expérimenter la permaculture en pleine terre et, qui sait, créer une petite école de la permaculture au sein de mon village (en tout cas, le côté humain est beaucoup plus difficile à gérer que ce que je ne le pensais #PFH).
Bref.
Une étape importante : le design
Pour le moment c’est encore frais (ça fait environ 6 mois) et j’ai tout le design du jardin à faire.
Et c’est justement de ça que je voulais te parler : le design.
Pour être clair avec toi en seulement 3 mots : j’ai la flemme !
Et oui, j’ai beau être passionné, j’ai besoin de temps pour laisser mon esprit se reposer et mes idées se composter (en même temps, il paraît qu’il faut observer pendant 1 an !).
J’ai aussi besoin de m’intéresser à d’autres sujets pour mieux revenir au jardin… (surtout l’hiver..)
En fait, je crois que c’est ça le secret, un permaculteur travaille très peu au jardin !
Ouais, je passe la plupart de mon temps à observer, attendre quelques semaines, prendre une note, observer, attendre quelques jours, planter une graine, etc, etc…
Quand j’agis c’est un grand jour que je ne manque pas de noter sur le calendrier xD ! (finalement ce n’est pas une légende, les permaculteurs sont bien des hippies qui travaillent tout nu les pieds en éventails).
Un bon jardinier est calé sur la météo
Je suis calé sur la météo… et je pense que c’est l’une des choses les + importante dans la permaculture au jardin (ça devient instinctif avec le temps tu verras).
C’est simple, quand tu sais (ou tu sens) qu’il va y avoir un changement de temps (pluie, vent, froid, canicule..), au fond de toi il y a comme un petit truc qui te guide jusqu’au jardin. C’est une sorte de 7 ème sens que tu dois développer hihi
Après un temps d’observation du jardin, tu verras des petites choses à faire comme protéger tes boutures de la canicule, arroser un arbre ou récupérer quelques arrosoirs dans le récupérateur d’eaux pluviales !
Ça peut paraître bizarre mais c’est comme ça que je jardine la plupart du temps.
C’est une sorte de connexion permanente avec la nature que tu dois travailler.
Les choses doivent se faire au bon moment et c’est ton rôle de le voir. (tu es le chef d’orchestre en quelque sorte).
Bien évidemment, tu feras des erreurs et parfois tu te surprendras toi-même.
Bref, un bon permaculteur (ou une bonne permacultrice), c’est un feignant qui ne loupe aucun bulletin météo (et c’est une bonne conclusion tu ne trouves pas ?).