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Comment faire une culture en lasagne en pot de fleurs ?

Comment faire une culture en lasagne en pot de fleurs ?

Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast. Si tu préfère la lecture, tu peux passer cet introduction. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute direct de l’épisode. Tu trouveras le lecteur intégré juste en dessous. Bonne écoute !

La culture en lasagnes en pots de fleurs (ou la permaculture en pots de fleurs)

Dans l’univers fascinant du jardinage urbain, une pratique ancestrale refait surface, promettant de transformer radicalement notre manière d’approcher la nature, même depuis l’étroitesse de nos balcons : la culture en lasagne. Cette technique, empruntée à la permaculture, offre une méthode ingénieuse et écologique pour créer un sol riche et fertile dans les pots de fleurs, permettant ainsi aux citadins de cultiver leur propre nourriture ou d’embellir leur espace extérieur avec une profusion de plantes. À travers cet article, nous explorerons les fondements, les avantages et les techniques de la culture en lasagne, guidés par les expériences personnelles et les conseils d’un passionné de permaculture.

Qu’est-ce que la Culture en Lasagne ?

La culture en lasagne, bien que son nom puisse évoquer des images de cuisine italienne, est en réalité une technique de jardinage qui consiste à superposer différentes couches de matériaux organiques compostables dans un pot de fleurs, créant ainsi un environnement riche en nutriments pour les plantes. Cette méthode tire son nom de la ressemblance avec le plat lasagne, en raison des strates superposées de matériaux verts (azotés) et bruns (carbonés) qui composent le substrat. Originellement conçue pour les jardins de pleine terre, sa transposition aux pots de fleurs sur balcons ou terrasses représente une innovation significative, rendant la permaculture accessible à tous, même à ceux qui ne disposent que d’un espace réduit.

Expériences Personnelles et Avantages de la Culture en Lasagne

Mon aventure avec la culture en lasagne a débuté comme une expérimentation, une tentative de contourner les contraintes d’espace et de sol de mon balcon. À ma grande surprise, non seulement la technique a fonctionné, mais elle a transformé mon approche du jardinage. Ce que j’ai observé, c’est que la culture en lasagne offre bien plus qu’un simple gain de temps et d’énergie : elle crée un micro-écosystème autosuffisant où les plantes prospèrent dans un sol enrichi, sans avoir besoin de le renouveler chaque année. La sensation de cultiver dans un « vrai jardin », avec la complexité et la diversité que cela implique, est véritablement atteinte, même dans les limites d’un pot de fleurs.

L’un des avantages majeurs de cette méthode est sa capacité à démarrer rapidement un jardin fertile. En superposant des couches de matériaux organiques, on crée instantanément un sol riche en nutriments, prêt à accueillir des plantes. Cela est particulièrement bénéfique pour les jardiniers urbains qui souhaitent éviter les longs délais associés à la création d’un compost traditionnel ou à l’amélioration du sol.

En outre, la culture en lasagne favorise un écosystème vivant dans le pot, où la symbiose entre les plantes et les micro-organismes, notamment les mycorhizes, joue un rôle clé. Ces associations bénéfiques augmentent significativement l’absorption d’eau et de nutriments par les plantes, ce qui se traduit par un meilleur rendement et une croissance plus vigoureuse. Les expériences menées, comme celles de Marc-André Selosse mentionnées dans le podcast, illustrent parfaitement comment la présence de mycorhizes peut améliorer les conditions de croissance dans les pots de fleurs, même dans un espace confiné comme un balcon.

En pratiquant la culture en lasagne, je ne me suis pas contenté de jardiner ; j’ai initié une véritable révolution sur mon balcon. La permaculture en pot est devenue non seulement une source de nourriture et de beauté mais aussi un acte de résilience écologique, une manière de renouer avec les cycles naturels de la vie et de participer activement à la création d’un avenir plus durable.

Dans la prochaine section, nous plongerons plus profondément dans les principes de la succession écologique et son application dans la culture en lasagne pour le jardinage en pot, explorant comment cette méthode s’intègre harmonieusement dans le cycle de vie d’un jardin urbain, permettant une évolution constante et un enrichissement du sol année après année.

La Succession Écologique et la Permaculture en Pot

La succession écologique, un concept central en écologie et en permaculture, décrit le processus graduel par lequel un écosystème évolue et se transforme. Appliqué au jardinage en pot grâce à la culture en lasagne, ce principe permet de créer un environnement dynamique où chaque saison apporte son lot de changements et d’améliorations.

Dans un pot de fleurs traditionnel, le terreau peut s’appauvrir rapidement, nécessitant un renouvellement régulier pour maintenir la fertilité. Cependant, avec la culture en lasagne, la succession écologique joue en notre faveur. La décomposition des couches organiques imite le processus naturel de formation du sol en forêt, où les feuilles mortes et autres débris végétaux se transforment progressivement en humus riche. En reproduisant ce cycle dans nos pots, nous créons un sol vivant qui s’enrichit d’année en année, réduisant ainsi le besoin de renouveler le substrat ou d’ajouter des engrais chimiques.

Ce sol vivant, abritant une communauté florissante de micro-organismes, devient le théâtre d’une interaction constante entre les plantes et leur environnement. Les racines des plantes, en se développant, aèrent le sol et favorisent la circulation de l’eau et des nutriments. En retour, le sol nourrit les plantes, soutenant leur croissance et leur santé. Cette interaction dynamique contribue à la stabilité et à la résilience du jardin en pot, permettant aux plantes de mieux résister aux maladies et aux aléas climatiques.

Pratiques et Techniques de la Culture en Lasagne

Pour démarrer une culture en lasagne dans un pot de fleurs, quelques étapes simples suffisent. Commencez par choisir un récipient suffisamment grand pour permettre aux différentes couches de matériaux organiques de se décomposer et nourrir les plantes au fil du temps. Une bonne profondeur est cruciale pour que les racines disposent de l’espace nécessaire à leur développement et pour favoriser la présence d’une biodiversité microbienne riche.

La première couche, posée directement sur le fond du pot, peut être constituée de branches et de morceaux de bois grossiers, créant un drainage naturel. Ensuite, alternez les couches de matériaux verts (déchets de cuisine, tontes de gazon) et bruns (feuilles mortes, carton non traité), en veillant à maintenir un équilibre entre matériaux azotés et carbonés. La dernière couche doit être un mélange de terreau et de compost, prêt à accueillir les semences ou les plants.

Au fil des saisons, il est possible d’ajouter de nouvelles couches de matériaux organiques à la surface, imitant ainsi le processus naturel de formation du sol. Cette méthode de compostage en surface contribue à maintenir le sol vivant et fertile, sans perturber les racines des plantes établies.

En adoptant la culture en lasagne pour votre jardin en pot, vous vous engagez dans une démarche à la fois écologique et gratifiante. Ce mode de culture permet de recycler les déchets organiques, de réduire la dépendance aux produits chimiques et d’observer de près les merveilles de la nature à l’œuvre. Plus qu’une simple technique de jardinage, la culture en lasagne est une invitation à repenser notre relation avec la terre et à prendre part activement à la préservation de notre environnement.

Conclusion

La culture en lasagne en pot de fleurs représente bien plus qu’une simple alternative au jardinage traditionnel. Elle incarne une approche révolutionnaire du jardinage urbain, permettant de créer des écosystèmes durables et productifs sur nos balcons et terrasses. En s’inspirant des principes de la permaculture et de la succession écologique, cette technique nous offre la possibilité de cultiver des plantes dans un sol vivant, riche et auto-entretenu, tout en contribuant à un mode de vie plus vert et responsable.

L’expérience de la culture en lasagne est une aventure fascinante, un voyage à la découverte de la richesse insoupçonnée de la nature, même dans les espaces les plus restreints. Elle nous enseigne l’importance de chaque organisme dans l’équilibre de notre environnement et nous rappelle que, même à petite échelle, nos choix de jardinage peuvent avoir un impact profond sur la santé de notre planète.

En intégrant la culture en lasagne à notre routine de jardinage, nous adoptons une pratique qui respecte les cycles naturels, favorise la biodiversité et transforme nos déchets organiques en ressources précieuses. C’est une manière concrète de contribuer à un avenir plus durable, où chaque balcon fleuri devient un bastion de la permaculture urbaine, un témoignage vivant de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons de concert avec la nature.

Le jardinage en lasagne nous invite à redécouvrir le plaisir simple de cultiver, de voir grandir et de récolter, tout en nous inscrivant dans une démarche écologique profonde. Il nous offre une pause bienvenue dans le rythme effréné de la vie urbaine, un lien tangible avec le cycle de la vie qui nourrit à la fois notre corps et notre esprit.

Pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure, l’essentiel est de commencer petit, d’expérimenter et d’observer. La nature est un professeur patient et généreux, toujours prête à nous révéler ses secrets à ceux qui sont disposés à écouter. La culture en lasagne est une invitation à entrer dans ce dialogue, à apprendre et à grandir aux côtés de nos jardins, quelle que soit la taille de notre espace vert.

En fin de compte, cultiver un jardin en lasagne sur notre balcon ou notre terrasse est un acte de foi en l’avenir, une déclaration d’optimisme et de résilience. C’est une façon de dire que, malgré les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés, nous avons le pouvoir de créer des îlots de verdure et de vie, de faire fleurir la beauté et la biodiversité dans les coins les plus inattendus de notre monde urbain.

Ainsi, la culture en lasagne n’est pas seulement une technique de jardinage ; c’est une philosophie de vie, un engagement envers un avenir où l’harmonie avec la nature n’est pas seulement possible, mais essentielle. Elle représente l’espoir que, même dans les espaces les plus petits, nous pouvons tous être des jardiniers du changement, semant les graines d’un monde plus vert et plus vivant pour les générations futures.

Comment utiliser la succession écologique pour démarrer un jardin sur son balcon ou sa terrasse en ville ?

Comment utiliser la succession écologique pour démarrer un jardin sur son balcon ou sa terrasse en ville ?

Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast. Si tu préfère la lecture, tu peux passer cet introduction. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute direct de l’épisode. Tu trouveras le lecteur intégré juste en dessous. Bonne écoute !

Démarrer un jardin naturel sur son balcon

Tu rêves d’avoir un jardin luxuriant mais tu vis en appartement avec juste un petit balcon à ta disposition ? Ne t’inquiète pas, il est tout à fait possible de transformer cet espace restreint en un véritable écrin de verdure grâce à la succession écologique. Cette méthode, inspirée directement de la nature, te permet de créer un jardin qui non seulement survit mais prospère au fil des saisons, tout en demandant moins d’eau et d’entretien. Dans cet article, nous allons explorer comment utiliser les principes de la succession écologique pour maximiser l’efficacité de ton jardin de balcon et en faire un véritable oasis urbain.

Comprendre la succession écologique

La succession écologique est un processus naturel par lequel un écosystème évolue de manière progressive et prévisible. Dans la nature, ce processus peut débuter par une simple accumulation de lichens sur une roche et évoluer jusqu’à une forêt mature. Chaque étape attire et soutient différents types de vie végétale et animale, chacune préparant le terrain pour la suivante, jusqu’à ce que l’écosystème atteigne un état d’équilibre stable.

Appliquer ce concept à ton jardin de balcon signifie observer et comprendre comment les différentes plantes peuvent s’entraider, se succéder et créer un micro-écosystème durable. Par exemple, démarrer avec des espèces qui enrichissent le sol en nutriments essentiels peut préparer l’espace pour des plantes plus exigeantes plus tard dans la saison. Cela permet de créer un jardin qui s’auto-soutient largement, réduisant le besoin de fertilisants chimiques et d’interventions constantes.

Pourquoi est-ce bénéfique pour ton balcon ? En planifiant ton espace pour imiter ces progressions naturelles, tu peux:

  • Maximiser l’utilisation de l’espace : en superposant des plantes de différentes hauteurs et types, tu utilises chaque centimètre carré disponible, verticalement et horizontalement.
  • Réduire la maintenance : les plantes adaptées à un modèle de succession écologique sont souvent plus résilientes aux maladies et aux fluctuations climatiques, car elles font partie d’un système qui se régule naturellement.
  • Améliorer la santé du sol : les plantes de début de succession peuvent améliorer la structure et la fertilité du sol, ce qui bénéficie aux plantes qui suivent.

En utilisant la succession écologique, tu n’es pas simplement en train de planter un jardin; tu crées un écosystème miniature qui, avec le temps, deviendra de plus en plus riche et autonome. Ce processus enrichissant te permet non seulement de cultiver des plantes, mais aussi de soutenir un microcosme vibrant sur ton balcon, apportant une touche de nature directement à ta porte.

Premiers Pas : Observation et Planification

Avant de mettre la main à la terre, la clé pour réussir ton jardin de balcon est de commencer par observer et planifier minutieusement. Chaque balcon a ses propres caractéristiques uniques : orientation, exposition au soleil, abri contre le vent, et même des microclimats spécifiques qui peuvent influencer quel type de plante s’y épanouira le mieux.

Importance de l’observation

L’observation est ton meilleur outil pour comprendre les dynamiques spécifiques de ton balcon. Prends le temps de noter où et quand le soleil frappe directement, où l’ombre persiste, et comment les conditions changent avec les saisons. Si tu observes que certaines zones reçoivent moins de pluie ou sont plus exposées au vent, ces informations seront cruciales pour décider quelles plantes placent où. Par exemple, des plantes résistantes à la sécheresse peuvent être idéales pour les zones les plus arides, tandis que des espèces aimant l’humidité préféreront les recoins plus ombragés et frais.

Planification basée sur l’espace et les ressources

Une fois que tu as une bonne compréhension de l’environnement de ton balcon, il est temps de planifier. Utiliser la verticalité est une astuce précieuse : des structures comme des treillis ou des étagères peuvent te permettre de cultiver vers le haut, libérant de l’espace au sol pour d’autres plantes ou pour des activités de loisirs. Planifie aussi en fonction des ressources que tu peux fournir régulièrement, comme l’eau et le compost. La mise en place de systèmes pour récupérer l’eau de pluie peut être un atout majeur pour maintenir ton jardin hydraté sans gaspiller de l’eau potable.

Choix des végétaux et aménagement

La sélection des plantes et l’aménagement de ton balcon doivent être guidés par les observations et les plans que tu as réalisés (si t’as besoin d’un coup de main là-dessus, je te conseille cet article). Il est essentiel de choisir des plantes adaptées aux conditions spécifiques de ton espace pour assurer leur croissance et leur survie.

Conseils pour le choix des plantes

Opte pour des espèces qui non seulement s’adaptent bien à ton climat local et aux conditions spécifiques de ton balcon mais qui contribuent également à l’équilibre écologique que tu souhaites créer. Par exemple, les plantes indigènes sont souvent mieux adaptées et nécessitent moins de soins. De plus, pense à des plantes qui se complètent en termes de besoins et de bénéfices, comme celles qui attirent des pollinisateurs nécessaires à d’autres plantes pour la pollinisation.

Techniques pour optimiser l’espace et la fertilité

Pour maximiser l’espace et la fertilité de ton jardin de balcon, considère les arrangements qui permettent à plusieurs plantes de coexister harmonieusement. L’utilisation de pots de différentes tailles et hauteurs peut aider à créer un environnement diversifié, imitant la stratification naturelle d’un écosystème. Par exemple, tu peux planter des herbes basses devant des légumes plus grands, permettant à chaque plante d’accéder à la lumière et à l’air dont elle a besoin. Penser à la fertilité du sol est aussi crucial ; intégrer des plantes qui fixent l’azote dans le sol peut aider d’autres plantes à se développer plus vigoureusement.

En appliquant ces stratégies d’observation, de planification, de choix de plantes et d’aménagement, ton jardin de balcon ne sera pas seulement un espace de verdure, mais un véritable écosystème en miniature, où chaque élément joue un rôle crucial pour soutenir l’ensemble. Cette approche te permettra non seulement d’avoir un jardin beau et productif mais aussi d’apprendre et d’expérimenter continuellement avec la nature.

L’impact de la gestion de l’eau

L’eau est une ressource précieuse, surtout en milieu urbain où les surfaces imperméabilisées empêchent sa percolation naturelle. Une gestion efficace de l’eau est essentielle pour maintenir un jardin de balcon prospère, surtout pendant les périodes de sécheresse ou de restrictions d’eau.

Techniques pour maximiser l’efficacité de l’utilisation de l’eau

L’une des premières étapes dans la gestion de l’eau est de comprendre comment l’eau circule sur ton balcon. Observe où et comment l’eau de pluie s’accumule ou s’évapore rapidement. Utiliser des bacs à réserve d’eau ou installer un système de récupération de l’eau de pluie peut grandement améliorer la disponibilité de l’eau pour tes plantes. Pense aussi à des solutions comme le paillage, qui réduit l’évaporation de l’eau du sol, et à l’utilisation de substrats de culture qui retiennent mieux l’humidité.

Systèmes de récupération d’eau et leur importance pour la durabilité

L’installation d’un système de récupération d’eau peut être simple, comme l’utilisation de récipients pour collecter l’eau de pluie, ou plus élaborée, comme connecter des gouttières à des barils. Cela non seulement aide à réduire ta dépendance à l’eau du réseau mais encourage également une pratique de jardinage plus écologique. Dans certains contextes urbains, utiliser l’eau de manière responsable peut également contribuer à réduire les charges sur les systèmes municipaux de gestion des eaux pluviales.

Cultiver avec succès sur un balcon

Faire pousser des plantes sur un balcon peut sembler défiante, mais avec les bonnes stratégies, tu peux créer un jardin florissant qui résiste aux défis du climat urbain et apporte de la beauté et de la biodiversité à ton espace extérieur.

Stratégies pour une croissance saine des plantes malgré les contraintes climatiques

Les plantes sur un balcon sont souvent exposées à des conditions plus extrêmes que celles du jardin terrestre — températures élevées dues à la réflexion du soleil sur les bâtiments, vents forts, et variabilité de l’humidité. Choisis des plantes résistantes et adapte les soins que tu leur apportes. Par exemple, des plantes qui peuvent tolérer des périodes de sécheresse sont préférables dans des zones exposées. D’autre part, l’utilisation de structures pour créer de l’ombre ou des barrières contre le vent peut aider à protéger les plantes plus vulnérables.

L’importance de la diversité des plantes pour la résilience du jardin

Un jardin diversifié n’est pas seulement plus agréable à voir; il est aussi plus résilient. La diversité des espèces végétales peut réduire les risques de maladies et de ravageurs, tout en favorisant un écosystème plus équilibré. Essaie de mélanger des fleurs, des herbes, et des légumes, en utilisant des plantes qui se complètent mutuellement en termes de besoins en nutriments et d’attraction pour les pollinisateurs. L’ajout de plantes qui attirent des insectes utiles peut aider à contrôler naturellement les populations de nuisibles et à améliorer la pollinisation de tes plantes.

En intégrant ces éléments de gestion de l’eau et de culture adaptée, tu optimises les chances de succès de ton jardin de balcon. Cela te permet non seulement de jouir d’un espace vert esthétique et productif mais aussi de participer activement à la création d’un environnement urbain plus durable et plus agréable à vivre.

Conclusion

En récapitulant les étapes et les stratégies que nous avons explorées, il devient évident que créer un jardin de balcon prospère en utilisant les principes de la succession écologique n’est pas seulement une activité agréable, mais aussi une contribution importante à un mode de vie plus durable. Voici les points essentiels à retenir et quelques encouragements pour continuer à expérimenter et à apprendre dans ton jardin de balcon.

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Pourquoi ne pas arroser ses pots de fleurs quand il fait soleil ?


Au travers de cet article, je répond à une question de François posée dans cet article au sujet de l’arrosage en temps de pluie…


Sa question est la suivante :


« À part l’évaporation, quelle est la raison pour laquelle il est contre-productif d’arroser quand il y a du soleil ?
merci »


Alors il y a plusieurs points que j’aimerais développer par rapport à votre question et je vais essayer d’être pédagogue tout en allant à l’essentiel.

Arroser et cramer ses plantes au soleil


L’inconvénient principal de l’arrosage en plein soleil..


..c’est le risque de cramer vos plantes !


Lorsque vous arrosez vos plantes, il y a généralement de l’eau qui va se déposer sur les feuilles.


En plein soleil, cette eau va provoquer un « effet loupe ».


Ce qui peut provoquer des brûlures sur vos plantes.


Au fur et à mesure du temps, ces brûlures deviennent fatales pour vos plantes car elles court-circuitent leur fonctionnement (blocage de la photosynthèse, de la circulation de la sève, etc…).


Mais ce n’est pas tout, il y a un autre problème quand on arrose en plein soleil.


Ce problème, c’est le lessivage.

Est-ce qu’une plante boit au soleil ?


Quand je parle de lessivage, je parle de perte de nutriments et de minéraux qui sont présents dans le sol et qui se dissoudent dans l’eau d’arrosage.


(on reviendra plus tard sur cette histoire de dissolution)


Ce que j’aimerais pointer du doigt ici, c’est l’incapacité de la plante à boire quand il fait soleil..


..et plus précisément quand il fait chaud.


Ne me demandez pas pourquoi, mais j’ai remarqué que quand il fait chaud, les plantes sont presque incapables de boire.


Elles rentrent dans une sorte de méditation transcendantale et attendent généralement que les températures baissent (la nuit) pour mettre en marche leurs racines.


C’est la raison pour laquelle, en été, il est conseillé d’arroser le matin ou la nuit.


Ce sont à ces moments-là qu’elles ont le plus de facilité à absorber de l’eau et qu’il y a beaucoup moins d’évaporation (ça doit aussi être lié à la température de la terre qui doit jouer sur le fonctionnement des racines).


MISE À JOUR : Tout ça n’est que mon ressenti après des années d’observation.


Quand bien même, lorsqu’une plante se trouve toute flétrie en plein soleil à 35°C dans un terreau complètement sec, un bon coup d’arrosage peut lui sauver la vie !


La capacité de rétention du terreau


Autre chose sur laquelle j’aimerais revenir par rapport à l’arrosage en pot de fleurs :


La qualité de la terre.


Le problème avec les jardins en pots c’est l’utilisation de terreau.


Le terreau, ce n’est pas de la terre.


C’est de l’assemblage de matières organiques (tourbe, compost, etc…).


Ce mélange est beaucoup plus sensible au lessivage que la terre (la terre est le résultat de la décomposition des matières organiques de la vie du sol).


C’est la raison pour laquelle je vous conseille de faire attention à vos arrosages.


Des excès d’arrosages (que ce soit au soleil ou pas) peuvent rapidement entraîner le lessivage des nutriments et des minéraux de votre terreau.


Ce qui le rend plus rapidement obsolète et vide de nutriments.


C’est la raison pour laquelle les terreaux ne sont plus aussi efficaces dès la deuxième année.



Et pour en finir sur les conseils d’arrosages..


..les eaux stagnantes dans les soucoupes de vos pots de fleurs accélèrent encore ce phénomène de lessivage (que l’on parle maintenant de terreau ou de terre vivante).

Je ne vais pas entrer dans les détails ici, mais il faut savoir qu’une terre change de structure lorsqu’elle baigne dans l’eau plusieurs semaines voir plusieurs mois (comme c’est le cas en hiver sur les balcons).


Ce changement de structure va transformer les nutriments en minéraux et les rendre ainsi obsolètes et lessivables (voire « évaporables »).


Donc, attention aussi aux excès d’eau !


Voilà, j’espère avoir répondu à votre question François.


Je vous invite à réagir de nouveau dans les commentaires !

Faut-il mettre de l’engrais dans ses pots de fleur en hiver ?

Des engrais verts, mais pas que..

A l’automne, je vous ai conseillé de semer des engrais verts dans vos pots de fleurs.

Les engrais verts sont des plantes qui servent à « enrichir » le substrat de vos pots entre 2 saisons.

Exemple : le pois et la phacélie.

Ces plantes donnent de la structure à votre sol.

Et elles offrent une réserve d’engrais à vos futures cultures (à condition de laisser les racines dans le sol en venant couper la plante à la base et non en la déracinant).

Bref.

Si vous n’avez finalement rien semé et que vos pots sont vides, pensez à le faire l’année prochaine 😉 (vous pouvez aussi faire pousser des choux, des blettes, des cardons, des laitues ou même des « mauvaises herbes » !).

A défaut de mettre de l’engrais, laissez pousser des plantes

Mais pourquoi faut-il absolument faire pousser des trucs dans vos pots même en hiver ?

Parce qu’un pot vide est un pot qui meurt.

La terre se tasse.

Les nutriments sont lessivés avec la pluie.

Le gel pénètre plus facilement, tue et déstructure la vie du sol.

Vous l’aurez compris : faites vivre vos pots de fleurs ! (même en hiver)

Faut-il mettre de l’engrais dans ses pots de fleurs l’hiver ?

La réponse est (comme d’habitude) : ça dépend.

Ca dépend de quoi ?

Et bien ça dépend de quel type d’engrais on parle…


Je ne vais pas vous faire l’éloge de l’engrais bio à base de produits naturels et locaux comme le lombrithé, le fumier de cheval ou l’engrais à base de banane et de marc de café (recette à télécharger).

Non.

La nuance sur laquelle j’aimerais mettre la lumière dans ce cours, c’est la différence entre l’engrais et l’amendement.

En hiver, le but n’est pas de nourrir les plantes en place.


D’une, elles sont là pour justement faire office d’engrais (si ce sont des engrais verts).

Et de deux…

…elles n’ont pas réellement besoin de manger.

Il fait froid.

Les plantes (du moins celles qui ne gèlent pas) ralentissent leur croissance.

Donc elles n’ont pas besoin « de manger ».

Et de toute façon, ce dont elles ont besoin se trouve naturellement dans vos pots si vous avez suivi mes conseils jusqu’ici (culture en lasagne, ne jamais déraciner et couvrir le sol avec de la matière sèche).

Ces choses qui se trouvent naturellement dans vos pots, ce sont des engrais de type « amendement ».

Quel est la différence entre un engrais et un amendement

L’amendement, c’est en engrais qui va apporter de la structure et des nutriments à votre sol.

Il va s’accrocher ou permettre de libérer des substances déjà présentent dans votre sol.

Il va aussi l’aider à se structurer.

C’est un peu comme si vous faisiez du stock de nourriture dans votre sol.

Un pot comme si votre sol était un frigo et que vous plantes pouvaient se servir de ce que vous mettez à l’intérieur au moment où elles en ont besoin.

En amendements naturels, vous avez par exemple le fumier de cheval, les engrais verts, le compost, le lombricompost, le compostage de surface, etc…

Tout ça, ce sont des engrais qui vont rester disponible pendant de nombreux mois dans votre sol.

Des engrais qui profiteront aux plantes que vous allez cultiver l’été prochain.

En gros, c’est ce sur quoi vous devez vous concentrer pendant l’hiver.

Vous devez créer du sol.

Créer de la fertilité.

(et non pas mettre vos plantes sous perfusion d’engrais liquide).

Une parenthèse à propos de la culture en lasagnes en pots

Avant de parler des « engrais liquides », je voudrais vous rappeler une chose par rapport à la culture en lasagne en pot de fleurs.

Comme vous le savez, c’est une méthode ultra efficace.

Pas besoin d’acheter du « super terreau » de jardinerie.

Pratiquement pas besoin de donner de l’engrais liquide à vos plantes.

Tout se trouve dans la lasagne.

Mais le problème de la lasagne, c’est que ça diminue.

Je m’explique.

Quand vous faites une lasagne, vous remplissez vos pots de fleurs jusqu’au bord (voir + si possible).

Le truc, c’est qu’au bout de quelques mois de travail, la lasagne diminue.

Et suivant ce dont elle est composée, ça peut diminuer très fortement.

J’ai déjà vu des lasagnes qui se sont divisées par 5 voir 6 ! (c’est souvent le cas quand on fait une lasagne rapidement sans faire de compostage de surface par la suite).

D’ailleurs, c’est peut-être ce que vous avez constaté dans vos pots de fleurs cette année ?

Si c’est le cas, sachez que vous pouvez construire une nouvelle lasagne sur l’ancienne (tout en pensant à faire du compostage de surface par la suite pour éviter que ça ne se reproduise).

C’est quoi de l’engrais ?

Tout ça (fumier, lombricompost, nouvelle lasagne) fait partie de l’amendement.

De « l’engrais » qui nourrit votre sol (qui à son tour nourrira la plante à sa guise pendant de longs mois).

C’est de l’engrais long terme quoi.

Ca, vous l’avez compris.


Après, vous avez donc notre fameux engrais.

Souvent, quand on parle d’engrais, on parle d’engrais liquide.

On peut appeler ça l’engrais court terme.

L’engrais « one shot ».

Ca, c’est tout ce qui est lombrithé, jus de bokashi, thé de compost, etc…

C’est tout ce que vous allez mettre dans l’eau d’arrosage.

Et mettre de l’engrais liquide l’hiver, ça ne marche pas, car la plante ne boit quasiment pas.

En plus, le sol n’est pas capable de stocker de l’engrais liquide.

Ce qui fait que votre engrais va stagner dans votre soucoupe (voire même couler jusqu’au siphon de votre terrasse lors de la prochaine pluie).

Donc oubliez tout ce qui est engrais liquide cet hiver (donnez-en un peu à vos plantes d’intérieures, mais gardez-le surtout au frais pour la saison prochaine).

Pensez matière.

Pensez engrais vert.

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