Si tu utilises un lombricomposteur à la maison, tu as sûrement déjà rencontré un petit souci : les moucherons. Ces petits insectes peuvent vite devenir envahissants, surtout en intérieur. Ils sont attirés par l’humidité et les déchets organiques en décomposition, ce qui est parfait pour eux… mais pas vraiment pour toi !
Heureusement, il existe des astuces simples et naturelles pour les éloigner. En suivant ces quelques bonnes pratiques, tu pourras profiter de ton lombricomposteur sans être dérangé par ces invités indésirables.
C’est parti, dans cet article, je te donne cinq méthodes efficaces pour un lombricomposteur sans moucherons !
1) Trop d’humidité ? Stop aux moucherons
Les moucherons adorent l’humidité. Si tu veux éviter qu’ils ne se reproduisent à tour de bras, tu dois savoir la gérer dans ton lombricomposteur.
Pour ça, tu dois comprendre l’intérêt d’apporter régulièrement de la matière organique carbonée (papier, carton, herbes sèches, etc…). Ce n’est pas si compliqué que ça, tu en trouveras à la fin de ton rouleau de PQ ou dans les papiers kraft sans plastique que tu trouves au rayon fruits et légumes.
Si tu n’utilises jamais de papier kraft pour transporter tes fruits et légumes et si tu as remplacé le PQ par des feuilles de bananiers, voici une alternative : le gazon séché dans un sac à patates.
2) Stock tes déchets dans une boîte hermétique
Tu te demandes probablement pourquoi tu as des moucherons dans ton lombricomposteur ? La raison principale, c’est parce qu’ils y ont été invités.
Quand tu stockes plusieurs heures, voir plusieurs jours, tes déchets de fruits et légumes dans ta cuisine, avant de les mettre dans ton lombricomposteur, tu les exposes à la ponte du moucheron. Oui, le moucheron pond ses œufs dans des fruits et légumes en train de « pourrir ».
Le pire dans tout ça, c’est que tu ne vois pas les œufs de moucherons. Tu ne te doutes pas qu’il y une armée est sur le point d’éclore et tu mets cette bombe à retardement dans ton lombricomposteur.
Si tu as un doute, dépose discrètement tes fruits pourris dans la nature 🤫
Si tu veux continuer à garder tes fruits et légumes un moment dans ta cuisine avant de les mettre au lombricomposteur, tu sais dorénavant que tu devras utiliser une boîte hermétique pour les stocker à l’abri des moucherons !
3) Un lombricomposteur propre
Pour éviter que les moucherons s’installent, un bon nettoyage de ton lombricomposteur est indispensable ! A chaque occasion, prends l’habitude de nettoyer les parois, le couvercle et les bacs vides avec une éponge ou une brosse douce. Tu peux ajouter un peu de vinaigre blanc dilué dans de l’eau pour désinfecter en douceur et repousser les moucherons sans nuire aux vers.
Ce nettoyage régulier permet d’éliminer les œufs et larves que les moucherons pourraient avoir déposés. Pense à faire cette opération environ une fois par mois, surtout si tu commences à voir des moucherons autour du composteur.
4) La couverture de survie
Si quand bien-même, tu commences à avoir quelques moucherons dans ton lombricomposteur, je t’invite à ajouter une fine couche de vieux terreau ou de compost. Cela crée une barrière naturelle qui empêche aux moucherons de pondre dans ton lombricomposteur.
A ça, tu peux combiner avec le nettoyage doux au vinaigre blanc pour diminuer encore les chances de pontes du moucheron.
5) Le piège à base de peaux de bananes
Efficace, surtout quand tu es très envahi par les moucherons. Il te suffit de récupérer une bouteille en plastique, de la couper en deux et de l’assembler comme ceci.
A l’intérieur, glisse une peau de banane ou n’importe quel autre déchet de fruit bien sucré et humide. Les moucherons attirés par l’odeur, rentrent par le goulot de la bouteille pour pondre sur les fruits et restent coincés à l’intérieur. Ainsi, tu n’as plus qu’à aller les libérer dans le lombricomposteur du voisin le plus casse-pieds de ton quartier !
Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast sur la permaculture. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode en suivant ce lien :
Les meilleurs abris et hôtels à insectes pour balcon
La biodiversité en ville est en péril. Les espaces urbains, souvent bétonnés, ont peu à peu repoussé la nature, laissant les insectes et autres pollinisateurs essentiels sans refuge. Pourtant, il est possible de renverser la tendance, même sur un balcon ou une petite terrasse. En créant un potager en pots accompagné d’abris pour insectes, tu contribues non seulement à accueillir la biodiversité, mais aussi à enrichir ton écosystème miniature.
Dans cet article, on va explorer trois abris simples à réaliser, spécialement conçus pour aider ton potager à prospérer. Chaque abri a sa fonction unique : attirer les pollinisateurs pour des récoltes généreuses ou encourager les prédateurs naturels à protéger tes plantes des nuisibles. Prends ton carnet et prépare-toi à transformer ton coin de verdure en un havre pour la vie sauvage.
Les avantages d’attirer des insectes dans son potager en pots
Une meilleure pollinisation
Si tu rêves de voir ton potager en pots débordant de fruits, la pollinisation est une étape cruciale. Les insectes pollinisateurs, comme les abeilles, les papillons ou même certaines fourmis, jouent un rôle clé dans ce processus. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle seules les abeilles s’en chargent, une multitude d’insectes participent, souvent de manière involontaire, à ce ballet naturel orchestré par les plantes pour se reproduire.
En accueillant plus de biodiversité dans ton espace, tu crées un environnement propice à une pollinisation efficace. Le résultat ? Des fleurs bien fécondées et une récolte abondante. Pour maximiser cette dynamique, laisse un coin de nature spontanée, avec des plantes sauvages ou aromatiques, qui attirent naturellement ces précieux alliés.
Une auto-régulation écologique
Un potager en bonne santé, c’est aussi un écosystème équilibré. En attirant une variété d’insectes dans ton jardin, tu encourages une forme d’autorégulation entre les espèces. Ce processus limite naturellement la prolifération des nuisibles, comme les pucerons, sans recours à des produits chimiques.
Par exemple, certains insectes comme les coccinelles ou les perce-oreilles se nourrissent de pucerons, contribuant ainsi à maintenir un équilibre biologique. En favorisant cette cohabitation, tu réduis les interventions nécessaires tout en créant un mini-jardin plus résilient et durable.
Les critères pour choisir ou construire un abri à insectes
Lorsque tu envisages d’ajouter des abris à insectes à ton potager, il est essentiel de bien les concevoir. Contrairement aux hôtels à insectes prêts à l’emploi que l’on voit souvent en magasin, les abris sur mesure offrent une solution beaucoup plus efficace. Pourquoi ? Parce qu’un bon abri cible une espèce spécifique et répond précisément à ses besoins.
Privilégier la simplicité et les matériaux naturels
Pour commencer, mise sur des matériaux faciles à trouver et respectueux de l’environnement. Bois, paille, branches ou même des tiges de plantes séchées font parfaitement l’affaire. Ces éléments créent un refuge chaleureux et adapté pour les insectes tout en étant esthétiques et économiques. Évite le plastique ou les produits industriels inutiles, qui n’attirent ni ne protègent efficacement la faune.
Recycler des objets du quotidien peut aussi être une bonne idée : un vieux pot, un morceau de bois ou des matériaux naturels récoltés près de chez toi. Cette approche s’inscrit dans une démarche durable tout en minimisant les dépenses.
Entretenir sans perturber
Les insectes ont leurs cycles, et il est crucial de les respecter. Planifie tes réparations ou nettoyages d’abris après l’été, lorsque la plupart des insectes sont actifs à l’extérieur, ou au tout début du printemps, juste avant leur réveil. Pour l’entretien, un chiffon avec un peu de vinaigre suffit souvent. Applique ensuite une fine couche d’huile de lin pour protéger les structures en bois.
Créer un abri, c’est aussi apprendre à observer et à s’adapter à la nature. Avec un peu de patience, ton potager deviendra un refuge accueillant pour la biodiversité locale.
Les trois abris à insectes à installer dans ton potager
L’abri pour coccinelles
Les coccinelles, souvent surnommées « les alliées du jardinier », sont les premières invitées à considérer. Leur appétit insatiable pour les pucerons en fait des insectes indispensables pour protéger tes plantes. Au lieu d’acheter des larves par correspondance, pourquoi ne pas leur offrir un abri qui les incitera à s’installer durablement ?
Pour construire un abri à coccinelles, l’idée est de concevoir une petite boîte en bois avec une ouverture étroite, comme une fente de lecteur CD. L’intérieur peut être garni de paille ou de matériaux doux, créant un refuge confortable. Place cet abri à proximité de plantes envahies par les pucerons : les coccinelles finiront par s’y installer naturellement. Une autre astuce consiste à laisser en place certaines tiges creuses de plantes, comme celles des tomates, où elles aiment se réfugier pour l’hiver.
L’abri pour abeilles solitaires
Les abeilles solitaires, bien différentes des abeilles à miel, sont essentielles à la pollinisation de nombreuses fleurs. Ces insectes discrets nichent souvent dans des tiges creuses ou des petits trous, et elles apprécient les refuges faits maison.
Pour les attirer, regroupe des tiges creuses de bambou ou de renouée du Japon en fagots. Coupe-les en segments, en veillant à ce qu’une extrémité soit fermée, et fixe-les à un endroit ensoleillé, comme un mur ou un balcon. Une alternative consiste à percer des trous profonds dans un bloc de bois, avec des diamètres variés pour accueillir différentes espèces. Ces abris doivent être exposés au soleil pour encourager les abeilles à s’y installer et à polliniser ton potager.
L’abri pour perce-oreilles
Souvent méconnus, les perce-oreilles jouent pourtant un rôle clé dans la lutte biologique. En complément des coccinelles, ils s’attaquent également aux pucerons, ce qui en fait des alliés précieux pour ton potager en pots. Leur présence garantit une régulation efficace des nuisibles, surtout au début de la saison.
Pour leur créer un refuge, recycle un petit pot en plastique, comme ceux utilisés pour les semis. Remplis-le de paille, de foin ou même de gazon séché, puis retourne-le et fixe-le solidement à une tige ou une branche à proximité de tes plantes. L’abri doit être accessible pour les perce-oreilles, qui grimpent généralement le long des tiges avant de s’y installer. Simple à réaliser, cet abri favorise leur présence et participe à un écosystème équilibré.
Conseils pour entretenir tes abris à insectes
Un abri à insectes, même bien conçu, nécessite un minimum d’entretien pour rester efficace et attrayant. L’idéal est de nettoyer et de vérifier les structures en fin d’été, lorsque la plupart des insectes sont actifs à l’extérieur. Utilise un chiffon légèrement imbibé de vinaigre pour désinfecter les surfaces, puis applique une couche d’huile de lin sur les parties en bois pour prolonger leur durée de vie.
En hiver, il est préférable de ne pas déranger les abris, car de nombreux insectes s’y réfugient pour échapper au froid. Une observation régulière te permettra de mieux comprendre le fonctionnement de cet écosystème miniature et d’adapter tes abris si nécessaire.
Conclusion
En installant ces trois types d’abris à insectes dans ton potager en pots, tu crées un véritable sanctuaire pour la biodiversité. Non seulement tu favorises la pollinisation et la lutte biologique, mais tu encourages également un équilibre naturel propice à des récoltes généreuses.
Avec un peu d’observation et quelques gestes simples, ton coin de verdure deviendra un refuge accueillant pour une faune précieuse, tout en te connectant davantage à la nature. Alors, à toi de jouer ! Expérimente, ajuste, et savoure le plaisir de voir ton potager prospérer grâce à ces nouveaux alliés.
Dans cet article, je vais te raconter comment j’en suis arrivé à faire de la syntropie sur ma terrasse pendant presque 8 ans, sans le savoir.
Je vais te raconter toute mon aventure.
De la raison pour laquelle la méthode Miyawaki, selon moi, est très proche de la syntropie.
De ma première culture en lasagne.
Des problématiques que j’ai rencontrées.
Des solutions syntropiques qui m’ont aidé à les surmonter comme le fait de planter des tournesols et des haricots avec mes tomates.
De ma vision des associations végétales qui sont bizarrement très proche de la syntropie…
Et bien plus encore !
Mais avant tout, qu’est-ce que la syntropie ?
Qu’est-ce que la syntropie ?
Selon Wikipédia, la syntropie est une méthode d’agriculture proche de l’agroforesterie et de la permaculture inventée dans les années 80 en Amérique latine par Ernst Götsch.
Elle repose sur l’idée que les systèmes vivants peuvent évoluer vers un ordre croissant et une meilleure organisation (en opposition à l’entropie, qui représente la tendance au désordre et au chaos).
L’agriculture syntropique met en avant l’utilisation de cultures en strates successives.
Les plantes sont ainsi choisies et organisées pour maximiser la photosynthèse et rétablir la fertilité des sols.
En fin de compte, elle imite les processus naturels de régénération d’une forêt, en intégrant la diversité des espèces et la densification des plantations pour créer des microclimats favorables sur le long terme.
On parle souvent de production ou de consommation d’énergie. Personne n’a déjà produit ou consommé de l’énergie. L’énergie ne se contrôle pas dans la mesure où nous ne pouvons pas outrepasser les lois physiques. C’est un flux qui ne peut être que conservé et redirigé d’un système à un autre.
Etienne Klein.
Mettant un accent particulier sur la succession naturelle des plantes et la régénération du sol, la syntropie propose aussi de maximiser l’utilisation de l’eau en la faisant passer à travers plusieurs couches de végétation.
C’en est tout pour le côté Wikipédia de cet article 🙂
Voyons voir comment j’en suis arrivé à faire de la syntorpie malgré moi.
L’histoire de la terrasse
Ma première culture en lasagne dans un sac cabas
Printemps 2017 (me semble-t-il), après une discussion avec un permaculteur, je me décide à faire ma première culture en lasagnes sans même avoir de terrain.
Pour te la faire court, la culture en lasagne est une succession de matières organiques qu’on va superposer pour faire une zone de culture fertile rapidement.
D’un sac cabas à un écosystème permaculturel hors-sol !
Ca a tellement bien fonctionné dans mon cabas, que j’ai décidé d’aménager entièrement ma terrasse en m’inspirant de la permaculture.
J’ai donc fabriqué des bacs de fleurs et une serre avec du bois de palette.
J’ai récupéré des pots et des bacs d’occasion.
Installé un récupérateur d’eau.
Disposé des abris à insectes (et non un unique hôtel à insecte).
Fabriqué un lombricomposteur, des oyas..
..et tout un tas d’autres éléments pour créer un jardin en permaculture sur ma terrasse.
Problème n°1 : le soleil
Comme la plupart des balcons et terrasses, je me suis rapidement confronté à un problème d’ensoleillement excessif.
Si toi aussi, tu es exposé plein soleil, tu as certainement remarqué que la chaleur devient insupportable en plein été.
Pour toi, comme pour tes plantes.
C’est ce qui s’est passé sur ma terrasse.
Beaucoup trop de soleil.
Beaucoup trop de chaleur.
Et surtout, beaucoup trop de lumière.
Ce que les plantes détestent le plus, c’est la réverbération de la lumière.
Quand la lumière reflète sur le mur blanc de ton balcon, elle peut être redirigée sur les feuilles de tes plantes et les agresser dans le sens propre du terme.
Ce qui leur provoque, en plus de l’excès de chaleur et du manque d’humidité fréquent en pots, un gros coup de stress.
C’est donc à partir de la deuxième année où je me suis rendu compte qu’il fallait que je protège mes plantes du soleil pour rendre mon potager plus robuste.
Problème n°2 : le manque de place
J’ai rapidement atteint la limite de mes 8 m².
2, 3 gros bacs en bois, 3, 4 grands pots, une serre et un récupérateur d’eau plus tard, et me voilà déjà à l’étroit.
C’est donc naturellement que j’en suis venu à la conclusion qu’il fallait que j’optimise la verticalité.
Que je prenne de la hauteur non seulement pour cultiver plus sur moins d’espace, mais également pour faire de l’ombre…
S’inspirer de la méthode Miyawaki pour faire de la syntropie sur ma terrasse
C’est ainsi que dès la troisième année, j’ai élaboré tout un tas de stratégie pour faire de l’ombre sur ma terrasse.
Au fil des années, j’ai réussi à trouver plein de solutions et j’en ai tiré une méthode très fortement inspirée de cette méthode de reforestation écologique et respectueuse du vivant.
Voici les 4 grands principes de ma méthode inspirée de Miyawaki.
Les 4 principes de ma méthode inspirés de la méthode de reforestation Miyawaki
Si tu ne sais ce qu’est cette méthode, en quelques mots, cela consiste à planter des arbres et arbustes en forte densité pour recréer des forêts naturelles en un temps accéléré.
C’est un botaniste japonais du nom d’Akira Miyawaki qui l’a inventé pour reforester des friches au Japon.
C’est une méthode de plantation qui permet d’obtenir une forêt mature en 20 à 30 ans, semblable à une forêt vieille de plusieurs siècles !
En quoi c’est similaire à ce que j’ai fait sur ma terrasse ?
Laisse-moi te répondre avec ces 4 fameux grands principes :
1. S’adapter au contexte
Dans sa méthode, Akira applique une première phase d’observation pour sélectionner des espèces indigènes et récoltées localement.
Quoi de plus résilient que des espèces qui poussent déjà spontanément et naturellement adaptées au contexte climatique et territorial !
Mon premier conseil, c’est donc de sélectionner des plantes qui sont adaptées au contexte de ton jardin de balcon.
Certes, on ne va pas planter une forêt dans tes pots de fleurs.
Si tu es ici, c’est que tu veux planter des espèces comestibles et pas toujours indigènes.
Alors comment appliquer ce principe ?
En 3 points :
Le climat : tu ne vas pas planter la même chose si ton balcon est au nord de la France ou s’il est au sud.
L’exposition : certains balcons vont être exposés au sud et d’autres au nord. Les plantes à fruits préfèrent le soleil, alors que les plantes à feuilles (laitue, mâche, etc..) se plaisent mieux à l’ombre.
Tes besoins : chaque personne est différente. Peut-être que tu préfères des plantes potagères, ou plutôt des fruitiers, ou des aromatiques, des tisanes, des épices ou juste des fleurs..
Certes, rare sont les plantes naturellement adaptées à la culture en pot, mais si tu respectes déjà ces 3 points, tu pars sur de bonnes bases.
2. La diversité
Je vois que cet article est déjà assez long.
Je vais aller droit au but pour que tu puisses aller jusqu’au bout et profiter de ces précieux conseils.
Dans sa méthode, Akira sélectionne ses plantes car :
Certaines vont enrichir le sol en captant l’azote dans l’air.
Certaines vont au contraire capter des ressources dans le sol (engrais et eau) et vont les redistribuer à l’ensemble de la forêt.
Certaines vont préférer se mettre au soleil.
Certaines vont préférer l’ombre.
Certaines vont repousser des prédateurs.
Certaines vont attirer des insectes bénéfiques comme les abeilles, les oiseaux, etc…
Pour intégrer de la diversité sur ton jardin de balcon, tu veux également prendre soin de sélectionner tes plantes selon ses critères.
3. La verticalité
Dans les forêts Miyawaki, on ne plante pas que des grands arbres.
Ces forêts sont denses et presque impénétrables.
Dans tes pots de fleurs, tu veux la même chose.
Tu vas chercher la verticalité pour cultiver plus de plantes sur moins de surface.
Non seulement, tu cherches la verticalité, mais tu cherches également à remplir cette verticalité.
4. La compétition vertueuse
C’est le principe qui se rapproche le plus de la syntropie.
Dans les forêts Miyawaki, on plante serré pour arriver plus rapidement à une forêt mature et autonome en arrosage, désherbage, etc…
Effectivement, le fait de planter serré va entraîner une compétition vertueuse par la stimulation de la partie racinaire et aérienne des plantes.
Pour ton balcon, tu vas également chercher à planter serré pour créer des îlots de nature et former une sorte de mini-forêt où les plantes vont pouvoir s’entraider.
Ces îlots vont également créer de l’ombre pour protéger les plantes des rayons lumineux qui se reflètent beaucoup sur les balcons.
L’ombre est aussi bénéfique pour tes pots qui ont tendance à chauffer quand le soleil tape dessus (ce qui est très mauvais pour les racines et pour la vie du sol).
Et le dernier avantage de planter serré, c’est que tu vas accélérer la croissance en fin de printemps et créer un écosystème garni pour prêt à affronter l’été qui est très difficile pour les jardins de balcon.
Applications concrètes de syntropie en pots de fleurs
Des tournesols pour tuteurer et faire de l’ombre à mes tomates
C’est à partir de 2019 que j’ai donc commencé à utiliser le tournesol pour faire de l’ombre grâce à sa croissance rapide et ses larges feuilles.
Au pied de ces tournesols, je plante généralement des tomates et au pied de ces tomates, des haricots.
Ainsi, la tomate est protégé du soleil par le tournesol.
Vient au haricot d’attacher la tomate au tournesol et enrichir le sol grâce à ses racines capables de stocker et redistribuer de l’azote dans le sol.
Les associations végétales en syntropie
Comme tu peux le voir, ma façon d’associer les plantes ne se fait pas dans le sens où je vais choisir quelle plante pour attirer (ou repousser) quel insecte, mais quelle plante va s’associer morphologiquement avec quelle plante.
C’est le grand message de ce que j’ai fait ces dernières années avec cette terrasse en permaculture inconsciemment inspirée de la syntropie.
Malgré tout, la syntropie n’est pas la priorité
J’espère avoir répondu à tes questions dans cet article.
Si ce n’est pas le cas, n’hésite pas à venir échanger et faire tes remarques dans les commentaires.
N’oublie pas que la syntropie, c’est le but ultime..
..pas la première chose sur laquelle te concentrer si tu démarres un potager sur ton balcon.
Si tu veux développer un jardin qui soit résilient, tu as besoin de passer par une phase d’observation et de réflexion.
De par mon activité professionnelle, je suis amené à travailler sur tout un tas de projet de jardin en permaculture.
Je vois des personnes arriver vers moi avec des questions plein la tête au sujet du potager, des associations de plantes, des techniques de culture et de plantations..
..alors que le vrai problème, ce n’est pas qu’ils ne savent pas quel est le meilleur endroit où planter leur tomate, mais comment bien aménager leur balcon pour qu’il soit le plus résilient et efficace possible.
Pour aller plus loin, tu peux également incorporer des mycorhizes (champignons bénéfiques pour les racines des plantes) qui améliorent la qualité du terreau.
Ces champignons établissent une relation symbiotique avec les racines, augmentant ainsi l’absorption des nutriments.
Tu peux acheter ces mycorhizes, mais avec un peu de patience, ça peut aussi fonctionner avec des feuilles mortes et du bois mort.
Personnellement, je n’utilise que de la matière organique pour enrichir le substrat de mes pots de fleurs.
Le compostage est une méthode efficace pour recycler le terreau usagé en un amendement de sol riche et nutritif.
Cette technique permet de redonner vie à un terreau appauvri tout en contribuant à la réduction des déchets.
Pour composter le terreau usagé, commence par le mélanger avec d’autres matières compostables comme les restes de cuisine, les tontes de gazon, et les feuilles mortes.
Il est important de maintenir un bon équilibre entre les matières riches en carbone (feuilles, paille) et les matières riches en azote (déchets de cuisine, tontes de gazon) pour favoriser une décomposition rapide et efficace.
Si tu as un jardin et que tu n’as toujours pas passé le cap du compostage, c’est par ici (je t’explique tout de A à Z).
Si tu n’as pas moyen de pratiquer le compostage, tu peux te rapprocher des jardins partagés ou des composteurs partagés de ton quartier pour leur proposer ton terreau usagé.
Et si tu n’as qu’un lombricomposteur, tu peux aussi en intégrer, mais en plus petites quantités (ce qui devient beaucoup moins intéressant).
Création de mélanges de terre pour semis et boutures
Le terreau usagé peut être un excellent ingrédient pour préparer des mélanges de terre destinés aux semis et aux boutures que tu feras de préférence à l’extérieur ou dans ta serre.
Mais attention, pas n’importe quels semis !
Les semis d’arbres et arbustes ou les boutures, c’est ok.
Mais pour ce qui est des semis de fleurs ou de plantes potagères, je te conseille plutôt d’utiliser des terreaux et des composts frais.
Élimination responsable du terreau usagé
Si tu ne peux ni réutiliser, ni donner, ni composter ton terreau usagé, commence par vérifier les directives locales concernant les déchets verts.
De nombreuses municipalités offrent des services de collecte de déchets de jardin, qui peuvent inclure le terreau usagé.
Jeter le terreau usagé dans les ordures ménagères peut avoir des conséquences néfastes.
Lorsqu’il est envoyé en décharge, le terreau se décompose lentement, libérant du méthane, un gaz à effet de serre puissant.
De plus, les nutriments contenus dans le terreau peuvent se lessiver dans les eaux souterraines, contribuant à la pollution de l’eau.
Conclusion
Gérer le terreau usagé de manière efficace et responsable est essentiel pour maintenir un jardin sain et durable.
Comme nous l’avons vu, il existe de nombreuses façons de réutiliser et de recycler ce terreau, que ce soit en le revitalisant pour tes pots, en le compostant, en l’utilisant comme paillis, ou en le donnant à d’autres jardiniers.
En adoptant ces pratiques, non seulement tu réduis tes déchets, mais tu contribues également à la santé de ton jardin et à celle de l’environnement.
A quel moment rentrer ses plantes d’intérieur au chaud ?
C’est la rentrée.
Quelques feuilles mortes commencent à joncher le sol.
Les fleurs de fin d’été (comme l’ipomée) commencent à fleurir.
Doucement, mais sûrement, ton jardin se transforme pour accueillir l’automne…
Dans cet article, je vais te donner un conseil contre-intuitif pour prendre particulièrement soin de tes plantes d’intérieur.
Contre-intuitif, mais d’une grande utilité si tu veux, par exemple, un beau citronnier dans le salon pour Noël (ainsi que le doux parfum de ses fleurs).
Sortir ses plantes d’intérieur l’été
Mettre tes plantes d’intérieur dehors, tout l’été, est une très bonne idée ne serait-ce que pour que leur croissance s’accentue.
Généralement, je te conseille de sortir tes plantes d’intérieur quelques semaines après les saints de glace (juin ou juillet en fonction de ton climat).
Et si tu veux conserver leur fraîcheur, même en hiver, j’ai une seule et unique consigne : n’attends pas la fin de l’automne, rentre-les dès le mois de septembre (ou août si t’es en climat froid).
Pourquoi rentrer ses plantes d’intérieur en septembre ?
Alors que l’été n’est même pas encore terminé ?
Tout simplement parce que les nuits se rafraîchissent.
Certes, des nuits un peu plus fraîches ne vont pas tout de suite leur poser problème.
La plupart d’entre elles peuvent encore profiter du soleil un mois ou deux, sans prendre le risque de commencer à perdre leurs feuilles et à subir un coup de gel.
(après, tout dépend de quelle plante on parle, mais je ne peux pas faire du cas par cas ici)
Evite à tes plantes d’intérieur de faire l’effort de s’acclimater aux nuits fraiches à l’automne
Effectivement, durant les prochaines semaines, tes plantes vont doucement s’adapter à ce rafraîchissement nocturne.
Elles vont ralentir leur métabolisme et passer en mode hibernation.
Si tu attends le mois de novembre (où les nuits dépassent rarement les 10 ° C), ce mécanisme d’acclimatation sera déjà bien entamé.
Et si tu les rentres à ce moment-là, elles vont subir ce qu’on appelle un choc thermique.
Tout simplement parce qu’elles se seront acclimatées pour passer des nuits à 5 – 10 °C et que, du jour au lendemain, tu vas leur faire passer des nuits à 15 – 20°C facile.
Pire : t’auras peut-être même commencé à mettre le chauffage !
Ce qui aura pour effet d’assécher l’air.
(tout le contraire de ce qui se passera dehors d’ici là : elles ne vont rien comprendre !)
Conclusion : pas de choc thermique
Si tu rentres tes plantes d’intérieur en novembre, au mieux, elles perdront tout leur feuillage et repartiront timidement au printemps.
Au pire, tu peux leur dire bye-bye.
Et ce n’est pas ce que tu ne veux.
Ce que tu veux, c’est voir ton bananier chatouiller ton plafond au printemps prochain.
Ta fougère s’épanouir sur la fenêtre de la salle de bains.
Alors, faites-moi plaisir et libère-leur quelques petites places au chaud dès septembre !
Cet article est la retranscription d’un épisode de mon podcast sur la permaculture. Pour une expérience plus authentique, je te conseille l’écoute de l’épisode en suivant ce lien :
Si tu souhaites transformer tes déchets organiques en un terreau riche et fertile, le lombricompost est la solution idéale.
Mais pour y parvenir, il y a quelques bonnes pratiques à suivre.
Que tu sois débutant ou que tu aies déjà tenté l’expérience sans succès, cet article est fait pour toi.
Le secret pour réussir son lombricompost
Le lombricompostage, c’est un peu comme avoir un aquarium chez toi.
Les vers de terre sont tes « poissons », et comme pour un aquarium, leur bien-être dépend de l’environnement que tu crées pour eux.
Dans un aquarium, tu dois contrôler la température de l’eau, la lumière et la nourriture.
De même, pour un lombricomposteur, tu dois veiller à ce que la température soit stable, que l’humidité soit bien régulée et que les vers aient une alimentation adaptée.
Si tu prends soin de ces petits travailleurs infatigables, ils te récompenseront en transformant tes déchets en un compost précieux.
Prêt à découvrir les secrets d’un lombricompost réussi ?
1) Choisir le bon emplacement
Le choix de l’emplacement de ton lombricomposteur est crucial pour son bon fonctionnement.
Température stable
La première chose à prendre en compte, c’est la température.
Les vers de compost travaillent le mieux à une température stable, autour de 20°C.
Si la température varie trop, leur activité ralentit et ton lombricompost met plus de temps à arriver à maturité.
Intérieur vs. extérieur
Si tu vis en appartement, l’idéal est de placer ton lombricomposteur à l’intérieur.
Cela garantit une température stable toute l’année.
Si tu ne peux pas, envisageables : ton hall d’immeuble, ton garage ou ta cave.
Protection contre les éléments
Si tu dois absolument le mettre à l’extérieur, choisis un endroit abrité.
En été, garde le à l’ombre pour éviter qu’il ne surchauffe.
Pour bien débuter, commence par de petites quantités et augmente progressivement à mesure que les vers s’installent et se multiplient.
Cette approche te permettra de maintenir un environnement sain et fonctionnel dans ton lombricomposteur.
3) Couper la matière organique
Pour optimiser le processus de décomposition, je te recommande de couper les déchets organiques avant de les ajouter à ton lombricomposteur.
Accélérer le processus
En coupant les déchets en petits morceaux, tu facilites le travail des vers.
Par exemple, une peau de banane coupée en plusieurs morceaux sera décomposée plus rapidement que si elle est laissée entière (et oui, la peau de banane ça se compost !).
Aérer et mélanger les apports
En coupant les déchets, tu améliores également l’aération et le mélange de la matière organique.
Une meilleure aération évite la formation de poches sans oxygène, qui peuvent ralentir le processus de compostage et créer des odeurs désagréables.
De plus, un bon mélange assure une répartition uniforme des nutriments et des micro-organismes, favorisant ainsi une décomposition harmonieuse.
4) Couvrir les apports avec de la matière sèche
Pour maintenir un lombricomposteur sain et fonctionnel, il est important de couvrir les apports de matière organique avec de la matière sèche.
Réguler l’humidité
Les vers de compost ont besoin d’un environnement humide, mais pas trop.
Si ton lombricomposteur devient trop humide, il risque de manquer d’air, créant ainsi un environnement anaérobique qui peut entraîner des mauvaises odeurs et ralentir la décomposition.
En couvrant chaque apport de matière organique avec de la matière sèche, comme du papier kraft, du carton sans étiquette, ou des feuilles mortes, tu aides à maintenir un équilibre optimal d’humidité.
Protéger des moucherons
Les moucherons sont attirés par la matière organique humide et peuvent rapidement devenir un problème dans un lombricomposteur.
En recouvrant les apports de matière organique avec de la matière sèche, tu réduis les odeurs et les empêches de pondre leurs œufs directement sur la matière humide.
5) Éviter les apports trop riches en eau
Pour réussir ton lombricompost, il est important de contrôler les apports de matière organique, notamment ceux qui sont trop riches en eau.
Une humidité excessive peut perturber l’équilibre du composteur.
Pastèque et autres fruits aqueux
Les fruits très riches en eau, comme la pastèque, peuvent rapidement saturer ton lombricomposteur.
En ajoutant de grandes quantités de ces déchets, tu risques de créer un environnement trop humide, ce qui favorise la formation de mauvaises odeurs et attire les moucherons.
Pour éviter cela, limite la quantité de fruits aqueux que tu ajoutes en une seule fois.
Une bonne astuce est de couper ces fruits en petits morceaux et de les mélanger avec de la matière sèche avant de les introduire dans le lombricomposteur.
J’ai également remarqué que les vers de lombricompost n’aime pas trop l’ananas !
6) Ajouter des feuilles mortes et du bois mort
L’ajout de matières organiques sèches comme les feuilles mortes et le bois mort est essentiel pour enrichir ton lombricomposteur et augmenter sa biodiversité.
Enrichir le lombricomposteur
Les feuilles mortes et le bois mort apportent une richesse en carbone, qui est crucial pour équilibrer les apports en azote des déchets de cuisine.
Ces matières se décomposent lentement, fournissant un apport continu de nutriments aux vers et aux micro-organismes.
En ajoutant régulièrement des feuilles mortes, tu crées un environnement diversifié et propice à une décomposition harmonieuse.
Apporter de la biodiversité
En récupérant des feuilles mortes et du bois mort directement de la forêt, tu introduis une variété de micro-organismes et de petits insectes bénéfiques dans ton lombricomposteur.
Cette biodiversité favorise un compostage plus efficace et en enrichit la qualité.
Les champignons présents sur ces matières aident également à la décomposition et apportent des nutriments essentiels.
Quelques exemples :
Feuilles mortes : Ramasse des feuilles mortes sèches et ajoute-les régulièrement à ton lombricomposteur. Elles régulent l’humidité, fournissent des nutriments et de la vie.
Bois mort : Les petits morceaux de bois mort ou d’écorce ajoutent une structure au compost, améliorant l’aération et la décomposition.
Terreau usagé : Si tu as du terreau usagé, n’hésite pas à l’ajouter en petites quantités. Il apportera des micro-organismes utiles pour la décomposition.
7) Utiliser des coquilles d’œuf
L’ajout de coquilles d’œuf dans ton lombricomposteur est une pratique bénéfique qui aide à maintenir un bon équilibre et à enrichir le compost.
Réduire l’acidité
Les coquilles d’œuf sont riches en calcium, un élément qui aide à neutraliser l’acidité dans ton lombricomposteur.
Un environnement trop acide peut être nuisible aux vers et ralentir le processus de décomposition.
En ajoutant des coquilles d’œuf, tu contribues à maintenir un pH équilibré, ce qui favorise une décomposition optimale et une meilleure santé pour les vers.
Apport en calcium
Outre la réduction de l’acidité, les coquilles d’œuf fournissent un apport en calcium qui est essentiel pour le développement des micro-organismes et des vers.
Le calcium aide à renforcer la structure du compost et à améliorer sa qualité nutritive.
Avant de les ajouter, fais sécher les coquilles d’œuf et broie-les en une fine poudre avec un pilon.
Cela facilite leur décomposition et leur intégration dans le compost.
Du lombricompost au service de la fertilité
Le lombricompostage est une méthode efficace et écologique pour transformer tes déchets organiques en un terreau riche et fertile.
En suivant ces sept bonnes pratiques, tu t’assures d’obtenir un lombricompost de qualité tout en facilitant le travail de tes vers.
Récapitulons rapidement ces pratiques essentielles :
Choisir le bon emplacement : Assure-toi de placer ton lombricomposteur dans un endroit à température stable, de préférence à l’intérieur, ou à l’extérieur en prenant les précautions nécessaires.
Veiller à la vitesse d’apport : Introduis les déchets progressivement pour éviter les mauvaises odeurs et la prolifération de moucherons.
Couper la matière organique : Coupe tes déchets en petits morceaux pour accélérer la décomposition et améliorer l’aération.
Couvrir les apports avec de la matière sèche : Utilise du papier kraft, du carton ou des feuilles mortes pour réguler l’humidité et prévenir les nuisibles.
Éviter les apports trop riches en eau : Modère l’ajout de fruits aqueux comme la pastèque et équilibre avec de la matière sèche.
Ajouter des feuilles mortes et du bois mort : Enrichis ton lombricomposteur avec ces matériaux pour augmenter la biodiversité et la richesse en nutriments.
Utiliser des coquilles d’œuf : Broyées en poudre, elles réduisent l’acidité et apportent du calcium à ton compost.
N’oublie pas que le lombricompostage est une pratique qui demande observation et patience.
Chaque élément joue un rôle crucial dans l’équilibre de l’écosystème que tu crées.
Si tu rencontres des difficultés, ne te décourage pas.
Réajuste tes pratiques en fonction de tes observations et des résultats obtenus.
En appliquant ces conseils, tu contribueras non seulement à réduire tes déchets, mais aussi à enrichir ton jardin ou tes plantes d’intérieur avec un compost de haute qualité.
u participeras également à un mode de vie plus durable et respectueux de l’environnement.
Alors, prêt à te lancer ou à améliorer ton lombricomposteur ?